Seghers. 1970. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 239 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc dans et hors texte. Petite annotation au crayon de papier du libraire en page de faux titre.. . . . Classification Dewey : 946-Espagne, Portugal
Reference : R240157357
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1862 Leon Godard.L'ESPAGNE .Moeurs et paysages , histoire et monuments.Orné de quatre gravures d'après Gustave Doré.Mame, 1862 , in4°1/2 chagrin vert ,348pp .Partie supérieure du dos frottée..
Paris, Jean Richer, 1606. In-12 (160 x 105 mm), 4 ff. n. ch., 508 ff. mal chiffrés 506. Veau fauve marbré, triple filet doré en encadrement sur les plats, armes au centre, dos lisse richement orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin vieux rouge, coupes filetées, tranches dorées sur marbrures, fines restaurations, petit trou au feuillet 17 et petit manque marginale au feuillet 43 avec pertes de quelques lettres, petite galerie de ver marginale aux feuillets 314-319 sans atteinte au texte, marges un peu courtes (reliure du XVIIIe siècle).
Rare seconde édition de cette chronique en sept parties, que l’on trouve indifféremment à la date de 1605 (année de l’originale) ou 1606. Certaines possèdent un titre-frontispice gravé (non mentionné par Sabin), ce qui n’est pas le cas ici. Jean Richer donnera d’autres éditions entre 1607 et 1612. Toutes sont recherchées. Un recueil important pour l’histoire du Canada. Cette chronique historique des royaumes de France et d’Espagne et de leurs colonies entre 1598 et 1604 incluant le Pérou, les Philippines ou encore la Chine, offre de nombreux détails des voyages vers les Indes orientales et occidentales et plus particulièrement vers le Canada, destination du premier voyage en 1603 de Samuel Champlain avec le navigateur François Gravé du Pont. Cayet relate l’exploration du Saint-Laurent, ainsi que les observations sur les coutumes autochtones et le commerce des fourrures. On relève à la date de 1603 (feuillets 416-425) les passages suivants: «Navigation des François à la Nouvelle-France, dite Canada.- François bien receus des sauvages.- Harangue d’un sauvage.- Malice des sauvages.- Québec.- Trois-Rivières». À la date de 1604 (feuillets 505-506): « Des François habituez en Canada.» La Chronologie septénaire, qui associe aux récits des évènements historiques de nombreuses anecdotes (nos faits divers aujourd’hui) est parfois considérée comme l’ancêtre de la presse. Les éditeurs Jean et Estienne Richer ne s’y étaient d’ailleurs pas trompés: à la mort de Cayet en 1610, ils vont renouveler son œuvre pour en faire l’annuel Mercure François, la première revue française. Exemplaire aux armes du duc d’Aumont. Cet exemplaire est relié aux armes de Louis Marie Augustin de Rochebaron (1709-1782), marquis de Villequier puis duc d’Aumont, lieutenant général des armées du roi, gouverneur successif de Compiègne, de Boulogne et du Boulonnais, de Montreuil et de Chauny de 1748 à 1782, pair de France, chevalier du Saint-Esprit. Pendant le règne de Louis XVI, il a contribué à diffuser dans les arts le goût de l’antique, en protégeant de jeunes artistes comme les architectes François-Joseph Bélanger et Pierre-Adrien Pâris qu’il a employés à la décoration de son hôtel place Louis XV, ou les bronziers Philippe Caffieri ou Pierre Gouthière. La vente de sa collection d’œuvres d’art fut un évènement: Louis XVI se porta acquéreur de 51 lots. «Le duc d’Aumont avait formé de magnifiques collections d’objets d’art et de livres avec un soin et une patience remarquables; la plupart des reliures, faites de maroquin ou de veau marbré, sortaient des mains de Padeloup.» (O.H.R). Cette provenance est rare car une grande partie de la bibliothèque se trouve aujourd’hui à la Bibliothèque nationale. Notre exemplaire passa ensuite dans la bibliothèque de Philippe-Laurent de Joubert († 1792), dont l’ex-libris se trouve au premier contreplat. Trésorier des États de Languedoc, amateur d’art éclairé et collectionneur avisé remarqué en son temps par son cabinet d’histoire naturelle, il fut membre fondateur de la Société des beaux-arts de Montpellier et le plus célèbre mécène de cette ville en son temps. Il permit notamment à François-Xavier Fabre et à d’autres élèves de l’école de dessin de partir à Paris et à Rome. La page de titre porte en outre un ex-libris manuscrit plus ancien, «François Joquel, 1654». Bel exemplaire à la provenance prestigieuse. Sabin, n°11627. Chadenat, n°1027. Brunet, I, 1891. O.H.R., pl. 364, fer n°1. Guillaume Debure, Catalogue des livres de la bibliothèque de feu M. le duc d’Aumont, 1782, p. 283, n°2328.
Paris, Édition Galatea, 1944. In-folio (340 x 256 mm), 2 ff. n. ch., 116 pp., 2 ff. n. ch. Demi-maroquin rouge à bandes, filet d'encadrement doré sur les plats, dos lisse orné en doré du titre, du noms de l'auteur et de l'illustrateur, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés, étui bordé (Alix).
“Publication estimée” (Carteret). Cet ouvrage fut tiré à 300 exemplaires, celui-ci est un des 221 sur Lana. Il est illustré de 27 lithographies originales en couleurs d'Antoni Clavé, dont un frontispice, 7 hors-texte, 14 dans le texte et 5 culs-de-lampe. Des lithographies parmi les premières illustrations pour bibliophiles du célèbre peintre. Peintre en bâtiment, Antoni Clavé (Barcelone, 1913-Saint-Tropez, 2005) suivit des cours du soir à l'École des Beaux-Arts de Barcelone, dès 1926, et commença à faire des illustrations, affiches et décors. Son activité fut interrompue avec la guerre civile, en 1936, alors qu'il devint combattant de l'armée républicaine. Il arriva en France en 1939, fut interné à Prats de Mollo, puis au camp des Haras à Perpignan. Libéré grâce à Martin Vivès, il exposa la même année, ses dessins et gouaches exécutés dans les camps. Il arriva à Paris, le 5 avril 1939. En avril 1940, il exposa à la librairie “Au Sans Pareil”, sans succès. En 1941, Clavé s’installa dans son premier atelier situé au 45, rue Boisssonnade. En 1942, naquit son fils Jacques et sa mère arriva à Paris. Époque intimiste, où il fut influencé par Bonnard et Vuillard. En 1944 il exécuta ces lithographies pour Lettres d’Espagne de Prosper Mérimée. La même année il rencontra Picasso, choc profond qui sera déterminant pour l’avenir de son œuvre. La Société Nationale des Beaux-Arts lui décerna le Prix spécial en 1944. À partir de 1946, commença pour lui une carrière d'illustrateur, c'est alors qu'il créa les décors et costumes pour les ballets: Los Caprichos au Théâtre des Champs-Elysées, pour le Prince travesti de Marivaux à la Comédie Française. Il illustra également d'autres livres de bibliophilie, La Dame de Pique de Pouchkine et Carmen de Prosper Mérimée en 1946 ; Candide de Voltaire en 1948. Puis commença la série des ballets de Roland Petit pour lesquels il inventa des décors et des costumes: Carmen (1949), Revanche (1951), Deuil en vingt-quatre heures (1953), La Peur (1955). Durant toute cette période, il fut très sollicité, alla aux États-Unis, en 1952, pour créer les costumes et décors du film Hans Christian Andersen. À cette époque, Clavé se rendit compte que son art était entièrement absorbé par des commandes d'œuvres décoratives. Il décida de peindre et d'arrêter la décoration en 1954. Il installa un atelier au 4 rue de Châtillon à Paris et travailla avec acharnement. Inclassable, ni figuratif, ni abstrait et les deux à la fois avec sa force et son mystère, il aimait aussi les collages et se livrait volontiers au hasard de la création. Quant à la sculpture, il ne s'y intéressa que par périodes, au début de sa carrière et ensuite beaucoup plus tard. À la fin des années 1950, Clavé connut le succès. Mais en 1963, il s'interrogea: il avait cinquante ans, une œuvre considérable. Il était reconnu en France, aux États-Unis, au Japon, en Suisse, en Suède, on rechercha ses toiles dans le monde entier, ce qui l'inquiéta. Il décida de quitter Paris et la société qui faisait la mode, notamment le monde du spectacle. Il quitta Paris pour Saint-Tropez en 1965. Il se construisit un atelier et une maison au Cap Saint-Pierre qu'il décora avec un soin méticuleux, aidé de sa femme Madeleine. Tous deux réalisèrent un Palais de couleurs avec des tentures. C'est là que les plus grandes toiles du peintre furent composées. En 1977, il exposa ses premiers trompe-l'œil. Le musée d'art moderne de la ville de Paris lui consacra une rétrospective en 1978 et il exposa ses œuvres “en marge de la peinture” au Musée national d’art moderne Centre Pompidou. La Biennale de Venise exposa plus de cent œuvres au pavillon espagnol en 1984. La même année, il reçut la médaille d'or du mérite des beaux-arts par le ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports. Antoni Clavé fut inhumé à Paris, au cimetière du Montparnasse. Une exposition César/Clavé fut présentée en 2007 à Montélimar. Pour le centenaire de la naissance de l'artiste en 2013, la Fundación Vila Casas à Barcelone organisa une rétrospective de son œuvre. Très bel exemplaire en reliure d'Alix. Carteret, Le Trésor du bibliophile, livres illustrés modernes 1875-1945, IV, p. 279. Monod, Manuel de l’amateur de livres illustrés modernes 1875-1975, II, n°8096. Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, 1976, III, p. 57.
Paris, Le Mercier, Lottin, Josse le Fils et Briasson, 1725. 5 tomes en 6 volumes in-4 (180 x 254 mm), 750 pp., 10 ff. n. ch. ; 1 f. n. ch., 821 pp., 23 pp. n. ch. ; 1 f. n. ch., 900 pp., 1 f. n. ch. ; 1 f. n. ch., 403 pp., 12 ff. n. ch. ; 1 f. n. ch., 544 pp. ; pp. 545-899, 1 p. n. ch., 105 pp., 4 pp. n. ch., 2 ff., n. ch. 59 pp., 9 p. n. ch. Veau marbré, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, pièce de tomaison havane, roulette sur les coupes et les coiffes, tranches mouchetées, petites épidermures sur les plats, mouillure en tête des premiers folios du t. I, large mouillure dans la deuxième partie du t. II, pièces de tomaison des t. V-VI passées (reliure de l’époque).
Première édition de la traduction française de ce classique de l’histoire espagnole, traduit par Joseph-Nicolas Charenton. L’ouvrage est illustré de 4 cartes de l’Espagne et de 16 planches hors texte de monnaies en 15 pages. L’auteur, le jésuite Juan de Mariana (1537-1624), avait arrêté son ouvrage en 1492 ; dix livres furent ajoutés en 1605, actualisant son travail jusqu'à l'accession au trône de Charles V en 1519. Appelé à Rome en 1561 pour un enseignement de théologie, il y a parmi ses étudiants le futur cardinal Bellarmin. L’exemplaire est bien complet du Supplément ajoutant une chronique des faits jusqu’en 1621 et de la dissertation sur les monnaies antiques de Nicolas Mahudel, jésuite puis trappiste, qui dispose d’une page de titre et une pagination propres à la fin du dernier volume. Un bel ensemble, en reliure du temps. Brunet, III, 1423. Palau, Manual del librero hispanoamericano, VIII, 198.
Strasbourg , Treuttel , 1786 , in 12 plein veau , dos lisse , pièces de titres verte et rouge , 375.p