LES LIBERTES FRANCAISES. 1938. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 219 pages.. . . . Classification Dewey : 320-Science politique
Reference : R240140044
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Les Libertés françaises, 1938, in-12, 219 pp, broché, bon état
"En 1937, Wladimir Drabovitch (1885-1943) publie ce pamphlet. Son but est de montrer comment les représentants les plus typiques des intellectuels français situés à gauche (ce qu’il nomme le néo-marxisme universitaire) ont réagi à l’avènement du bolchevisme en Russie, de dégager « le complexe d’idées et de sentiments qui étaient à la base de ces réactions », de les mettre en rapport avec certaines particularités de la vie intellectuelle française, et surtout d’informer. Il s’estime particulièrement bien placé pour atteindre ces objectifs, même s’ils sont ambitieux, puisque, depuis son arrivée en France, il se tient au courant de ce qui se passe dans son pays natal et lit la presse soviétique. Il connaît aussi très bien l’autre versant ; en effet, depuis un quart de siècle, il baigne dans les milieux universitaires, politiques, journalistiques et littéraires français. Il précise que les guides intellectuels de sa jeunesse ont été Bergson, Durkheim, Levy-Brühl et, surtout, Jaurès, mais aussi que, comme tous ceux de sa génération en Russie, il a étudié à fond « les textes sacrés » des doctrines politiques et sociales qui ont été les « moteurs à explosion » des partis révolutionnaires russes : les textes marxistes et populistes. Drabovitch estime que l’intellectuel, dont la fonction est de penser critiquement, devient aussi naïf et crédule que n’importe quel profane, s’il s’agit d’idées ou de dogmes répandus dans le milieu qu’il fréquente et si ces idées le satisfont affectivement, par exemple en faisant espérer, dans un avenir proche, la possibilité d’un paradis terrestre, qui serait le substitut du paradis céleste. Alors, l’intellectuel devient croyant comme n’importe quel croyant. Il se propose de démontrer cette thèse en analysant les positions des institutions et des personnes qui lui semblent les plus représentatives de cette posture à l’égard de l’expérience soviétique, c’est-à-dire la Ligue des droits de l’homme, Romain Rolland et André Gide, et enfin les auteurs de l’ouvrage collectif À la lumière du marxisme (Wallon, 1935). La thématique générale est une critique acerbe de l’engouement des intellectuels pour l’expérience soviétique, et de leur aveuglement devant la réalité de la dictature stalinienne..." (Annick Ohayon, Bulletin de psychologie, 2012)