‎STEINER JEAN FRANCOIS‎
‎SI PARIS ...‎

‎ANDRE BALLAND. 1970. In-4. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environ 80 pages - nombreuses photos en noir et blanc hors texte - jaquette en état d'usage (déchirure) .. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 908.4434-Régionalisme : Ile-de-France‎

Reference : R240085094


‎Photos de Daniel Chaplain . Classification Dewey : 908.4434-Régionalisme : Ile-de-France‎

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‎BOYS, Thomas Shotter.‎

Reference : LCS-13184

‎Picturesque architecture in Paris. Très bel ouvrage entièrement composé en chromolithographie dédié à l’architecture de Paris, Gand, Anvers, Rouen, Chartres…‎

‎Très bel ouvrage entièrement composé en chromolithographie dédié à l’architecture de Paris, Gand, Anvers, Rouen, Chartres, … London, Thomas Boys, 1839. In-folio, titre lithographié, 24 (de 25) chromolithographies, conservé dans la reliure de l’éditeur en demi-maroquin rouge décoré, plats de percaline avec encadrement de maroquin rouge tout autour, titre frappé or au centre du plat supérieur, quelques piqûres, corps de l’ouvrage détaché de la reliure, reliure légèrement frottée. Reliure de l’éditeur. 532 x 355 mm. La chromolithographie fut brevetée en 1837 et cet ouvrage est l’un des premiers réalisés en utilisant cette nouvelle technique.‎


‎Les planches, teintées par Charles Hullmandel qui breveta son propre procédé de chromolithographie en 1840, sont d’une beauté exceptionnelle. «A very beautiful book. Apart from the brilliance, sensitivity and technical mastery of the drawing on stone there is the great, and often underestimated, technical and artistic transmission of such drawings, and in developing the cool, transparent, graduated tints, subtle in colouring, on which the book depends.” (Abbey, Travel 33) «Il produisit seul les 28 lithographies de “Picturesque architecture in Paris, Gent, Antwerp, Rouen” (Londres 1839). Ses vues de Paris sont recherchées.» (Dictionnaire des peintres, E. Benezit T., II, p. 259). Les planches présentes dans ce recueil sont intitulées: Fish Market, Antwerp; Belfry, Gand; Byloke, Ghent; Tour de Remy, Dieppe; L'Hôtel de Ville, Arras; St. Laurent, Rouen; Laon; Rue de Rivage, Abbeville; Rue de la Grosse Horloge, Rouen; L'Abbaye St Amand, Rouen; Hôtel de Cluny, Paris; Hôtel Cluny, Paris; Hôtel de Sens, Paris; St Severin, Paris; Porte Rouge, Notre Dame, Paris/Rue de Marmousets, Paris; La Ste Chapelle, Paris; Notre-Dame, Paris; St Etienne du Mont, Paris; St Etienne du Mont and the Pantheon, Paris; Pavillon de Flore, Tuileries; Hôtel de la Tremouille, Rue des Bourdonnois, Paris / Vieille Rue du Temple, Paris; La Chapelle de l'Institut; Notre-Dame, Paris, from the Quai St Bernard; S. Porch of Chartres Cathedral; St. André Chartres. Thomas Shotter Boys, aquarelliste et lithographe, fut placé chez George Cooke, graveur, afin d’exercer cette profession, mais à la fin de son apprentissage, il visita Paris et fut persuadé par Bonington, sous la direction de qui il avait étudié, de se consacrer à la peinture. Il exposa pour la première fois à Paris en 1827 et y resta jusqu’en 1837. Il retourna en Angleterre afin de lithographier les œuvres de David Roberts et Clarkson Stanfield. L’œuvre de Boys «Picturesque Architecture in Paris, Ghent, Antwerp, Rouen » publiée en 1839 provoqua une grande admiration. Le roi Louis-Philippe lui envoya un anneau en témoignage de son mérite. Boys fut membre du Institute of Painters in Water Colours. Très bel ouvrage dédié à l’architecture de Paris, conservé dans sa reliure d’origine.‎

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EUR17,000.00 (€17,000.00 )

‎CORROZET, Gilles‎

Reference : LCS-17576

‎Les Antiquitéz, histoires et singularitez de Paris, ville capitale du Royaume de France. Avec privilège du Roy pour vi. Ans. Unique exemplaire en reliure du temps de cette description du Paris de Michel de Montaigne passé sur le marché public depuis un demi-siècle.‎

‎Précieux et bel exemplaire plus grand de marges que l’exemplaire Pottiée-Sperry, provenant de la bibliothèque du grand spécialiste de l’histoire de Paris, Paul Lacombe. Superbe provenance et belle condition d’époque. Paris, Gilles Corrozet, 1550. In-8 de (16) ff., 200 ff. et (2) ff. Pt. trou de vers ds. qq. ff., coin sup. des pp. 56 à 65 usé. Veau retourné, dos à nerfs, traces d’attaches. Reliure de l’époque. (Boite étui de maroquin P. Goy & C. Vilaine). 168 x 103 mm.‎


‎Édition originale fort rare décrivant le Paris de Michel de Montaigne et donnant le nom de ses rues. Un seul autre exemplaire en reliure de l’époque est apparu sur le marché public au cours du dernier demi-siècle : l’exemplaire issu de la bibliothèque « Montaigne » de Francis Pottiée-Sperry, plus court de marges, en vélin du temps décrit comme « fragile », vendu près de 30 000 € il y a 13 ans par Sotheby’s Paris (Sotheby’s, Michel de Montaigne et son temps, 27 novembre 2003, n° 94). Brunet, II, 306. « Je ne me mutine jamais tant contre la France que je ne regarde Paris de bon œil ». (Essais, III, 9). Montaigne a toujours aimé Paris ; ce guide est contemporain de son premier séjour dans la capitale. « Gilles Corrozet (4 janvier 1510 – 4 juillet 1568), important libraire parisien tout autant qu’écrivain est de ce fait une figure originale du XVIe siècle. Il ne fut pas l’homme d’un seul livre, ces ‘Antiquitez de Paris’ pour lesquelles il est aujourd’hui le plus connu, mais l’auteur d’une œuvre variée et riche de plus de trente titres. Variété des thèmes, illustrations, effets stylistiques, tout devait concourir à la clarté et à l’agrément d’un message édifiant, vulgarisant l’érudition humaniste et la sagesse chrétienne. Souvent en étroite relation avec l’activité éditoriale de son auteur, cette œuvre très représentative de son époque rencontra la faveur de ses contemporains et mérite d’être redécouverte. » (Georges Grente). Au tout début de sa carrière, Gilles Corrozet écrivit coup sur coup deux recueils d’Antiquitez sur les villes de France qui s’inscrivent dans la tradition littéraire des laudes civitatum, genre né au Moyen-âge et à nouveau très populaire, sous de nouvelles formes, à la Renaissance. Les deux recueils de Corrozet rencontrèrent un grand succès. A tout seigneur tout honneur, c’est d’abord à Paris, pour qui s’ouvrait alors une période faste officialisée en 1528 par la décision de François Ier de faire du Louvre sa résidence principale, que Corrozet consacre en 1532 « La fleur des antiquitez de Paris » éditée par son ami l’imprimeur-libraire Denis Janot. A la suite du traditionnel récit des origines de la ville, naturellement très anciennes et prestigieuses, cette édition contient une partie originale : une description historique et monumentale qui donne déjà de Paris l’image d’une citée figée dans son rôle de ville capitale et royale. Le succès est immédiat. Avant que ne paraisse en 1550, la fameuse édition originale des « Antiquitez de Paris », Corrozet a donné semble-t-il lui-même des rééditions augmentées de son premier ouvrage. A partir de 1550, il semble que Corrozet maîtrise le modèle de son livre sur Paris. Alors que le problème des origines de la ville devient accessoire et que se fait jour un plus grand souci de critique historique, notamment dans le relevé des restes archéologiques, Les Antiquitez de Paris donnent de la ville une image monumentale et solennelle, où retentit partout l’appel à la fidélité religieuse et royale. Parallèlement, l’ouvrage prend une connotation nettement touristique et propose de véritables « visites guidées » de monuments et des itinéraires topographiques consignés dans la liste des rues. Le témoignage de Gilles Corrozet sur le Paris de son temps évoque quelques lieux familiers, il s’attache à décrire les rites et les institutions, les entrées triomphales des Valois, les constructions de prestige ou les améliorations édilitaires qui donnent de la capitale une image organisée et ordonnée. Seuls les problèmes religieux éveillent chez l’auteur une inquiétude : il sent confusément que la ville‑mémoire éternisée dans son récit bascule dans une immédiateté dramatique. Le livre renseigne aussi sur les coutumes fluviales, commerciales, municipales, pédagogiques, religieuses, juridiques et vestimentaires de la capitale. On y trouve la description des quartiers, ponts, hôtels ainsi qu’une liste détaillée des rues de la Cité et de la Ville. A noter qu’au feuillet 197 figure la fameuse « Rue du poil de con », la bien nommée (ce fut un haut lieu de prostitution et de débauche), mais dont le nom par trop explicite fit tiquer les autorités qui imposèrent qu’elle soit biffée à la main dans tous les exemplaires. Notre exemplaires fait partie des rarissimes intacts (avec l’exemplaire Pottiée-Sperry) n’ayant pas subi l’assaut des censeurs. La rue existe toujours, mais sous l’amusant nom homophonique de rue du Pélican ! Précieux et bel exemplaire plus grand de marges que l’exemplaire Pottiée-Sperry, provenant de la bibliothèque du grand spécialiste de l’histoire de Paris, Paul Lacombe. Superbe provenance et belle condition d’époque.‎

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Reference : LCS-17942

‎PLAN DE PARIS, commencé l’année 1734, dessiné et gravé sur les ordres de Messire Michel-Etienne Turgot, Marquis de Sousmons, Seigneur de St-Germain-sur-Eaulne… achevé de graver en 1739. Levé et dessiné par Louis Bretz, gravé par Claude et écrit par Aubin. Le plan de Paris, dessiné et gravé sur les ordres de Turgot, en 1739.‎

‎Premier tirage du plus célèbre plan ancien de Paris, dit Plan de Turgot. S.l., 1739.In-folio relié en maroquin rouge, plats ornés d’une roulette fleurdelisée, fleurs-de-lys aux angles, armoiries au centre, dos à nerfs orné de fleurs de lys de différentes tailles, d’étoiles et de filets dorés, coupes décorées, roulette intérieure fleurdelisée, tranches dorées. Reliure de l’époque.558 x 443 mm.‎


‎Premier tirage du plus célèbre plan ancien de Paris, dit Plan de Turgot.James de Rothschild. 2312 ; Cohen 807.Il se compose d’un plan d’assemblage et de 20 planches gravées à double page (800 x 515 mm) représentant la Capitale, maison par maison, en vue panoramique. « On s’est proposé en faisant graver ce plan de faire voir d’un seul coup d’œil tous les édifices et toutes les rues qu’elle renferme » avertit l’éditeur.« Ce plan à vol d’oiseau, le plus vaste en ce genre qu’on ait entrepris, est connu sous la désignation impropre de ‘Plan de Turgot’. Il se compose (outre le plan d’assemblage) de vingt feuilles qui, réunies, forment cinq rangs. Chaque feuille a d’encadrement 79 centim. De largeur sur 50 de hauteur. Les vingt feuilles réunies forment donc un carré d’environ 316 centim. Sur 245, non compris la marge. Cette surface embarrasserait plus d’un amateur parisien, trop étroitement logé pour en garnir son cabinet.Le titre gravé se trouve au bas des feuilles 18 et 19, au milieu d’un cartouche de forme très contournée, entouré de volutes et surmonté de la figure allégorique de la ville de Paris appuyée sur son blason.Ce plan forme, le plus souvent, un atlas grand in-folio ; chaque feuille, tirée sur un papier fort, est pliée en deux et collée sur onglet. Il paraitrait que la plupart des exemplaires furent reliés dans le temps avec plus ou moins de luxe, pour être distribués gratuitement, sans doute, à tous les personnages éminents ; toutes les reliures, en mouton ou en maroquin du Levant, sont ornées au centre des armes de Paris. Il y a des exemplaires tirés sur grandes marges. Ce plan termine la série des plans à vol d’oiseau, et si, passé cette époque, on en voit paraitre encore quelques-uns de ce genre, ce sont des plans plus anciens, copiés ou rajeunis. Louis Bretez, qui le dessina vers 1734, dérogea à l’usage généralement admis d’orienter les cartes selon la méridienne, parce que, voulant donner de Paris une image en élévation, il dut, à l’exemple des anciens géographes, préférer un système qui permît de voir de face les portails de nos anciennes églises, si nombreuses ncore, églises qui, pour la plupart, avaient leur façade tournée vers l’occident. Il est à regretter que le plan, tel qu’il a été conçu, n’ait pas une date antérieure d’au moins un siècle. Il eût été, à raison de sa dimension, d’un bien haut intérêt pour les archéologues d’aujourd’hui.Le dessin ordonné par Turgot était achevé en 1734 ; il représente donc l’état de Paris à cette époque. Claude Lucas, qui le grava, est le même sans doute qui travailla aux plans des quartiers de La Caille, 1714, ou peut-être son fils.Le choix qu’on fit du genre à vol d’oiseau dut entrainer des frais immenses… L’image de Paris qu’il représente offre encore, je le répète, beaucoup d’attraits et de documents à l’archéologie. Le petit nombre de vieux édifices qui ont survécu disaparaît, de nos jours, si rapidement, ou subit de si étranges métamorphoses sous le hideux masque du replâtrage, que la Paris de Turgot, en proie à nos mille projets d’alignements et d’agrandissements, devra bientôt s’appeler à son tour le ‘vieux Paris’ […]. (A. Bonnardot, Etudes archéologiques sur les anciens plans de Paris, pp. 199-203).Ces planches, d’une gravure remarquable, montrent d’une façon très vivante la disposition ancienne, en perspective, des sites, des demeures et des monuments parisiens.Exemplaire imprimé sur papier fort, orné de brillantes épreuves, revêtu d’une reliure de Padeloup aux armes de la ville de Paris. Le titre est gravé au centre d’un assemblage de deux planches (1600 x 540 mm).‎

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EUR35,000.00 (€35,000.00 )

‎MANUSCRIT ENLUMINE‎

Reference : LCS-18115

‎[Heures à l’usage de Paris]. Très plaisant manuscrit enluminé parisien orné de 6 grandes miniatures revêtu d’une élégante reliure du XVIe siècle.‎

‎Chatoyant manuscrit enluminé orné de 6 peintures à pleine page d’une qualité d’exécution remarquable. Paris, vers 1485. Petit in-8 de 150 ff. sur peau de vélin, le premier et le dernier blancs. Exemplaire réglé. Ecriture gothique à l’encre brune, le calendrier en français en encre bleue, rouge et or. Justification du calendrier : 80 x 50 mm, 17 longues lignes, Justification du texte en latin : 81 x 50 mm, 16 longues lignes, écriture textura, ff. 25v et 86v blancs. Veau brun, plats entièrement ornés d’un décor doré, large motif losangé au centre portant un supra-libris, dos à nerfs, tranches dorées, traces de liens. Reliure lyonnaise du milieu du XVIe siècle. 155 x 103 mm.‎


‎Chatoyant manuscrit enluminé orné de 6 peintures à pleine page d’une qualité d’exécution remarquable et de coloris chatoyants, témoignant de l’art des artistes enlumineurs français sous le règne de Charles VIII. Le texte : Ff. 1-12v Calendrier en français avec un saint pour chaque jour de l’année à l’encre or, bleue et rouge dérivé de Perdrizet 1933 (présence de Sainte Arragonde le 30 janvier, de Saint Amant le 6 février, de saint Vaast le 8 août). Ff. 13-18v Péricopes des 4 évangiles. Ff. 18v-25 Obsecro te et O Intemerata rédigés au masculin. Ff. 26-86 Heures de la Vierge à l’usage de Paris. Ff. 87-105v Psaumes de la Pénitence suivis avec s. Denis, s. Gervais, s. Prothais et s. Germain. Ff. 106-112v Heures de la Croix et Heures du s. Esprit. Ff. 113-148v Office des morts à l’usage de Paris. Ornementation : l’ornementation comprend 6 grandes miniatures à pleine page de belle facture. F. 13 Saint Jean l’évangéliste sur l’île de Patmos avec l’aigle et un gros rocher derrière lui. F. 26 Annonciation : la Vierge a les mains croisées sur sa poitrine, son livre est déposé derrière elle, l’ange la salue. F. 87 David vainqueur de Goliath dans un beau paysage formé de collines bleues et vertes. F. 106 Crucifixion : la Vierge et Saint-Jean prient à gauche, le centurion et ses soldats sont sur la droite. Le centurion porte une ceinture nouée. Le ciel est rempli de petits points d’or. F. 110 Pentecôte : la scène est construite sur une diagonale. La Vierge prie devant suivie des apôtres. Saint-Jean est à côté d’elle et Saint-Pierre derrière elle. F. 113 Job sur le fumier avec un ami qui porte une ceinture nouée. Superbes bordures sur quatre coté des miniatures avec troncs écotés et un hybride au f. 13, un héron au f. 87, une femme hybride sur fond d’or au f. 110, un hybride aux ff. 26 et 113 sur fond de parchemin compartimenté. Bordures latérales au f. 18v, 22v, en tête des Heures ff. 48v, 60, 65, 68, 71v, 75, 81v. Initiales sur 1 et 2 lignes à fond rouge et bleu lettre en or, initiales sur 3 lignes parisiennes fond d’or lettre en rouleau blanc et rose et fond rouge lettre en rouleau blanc et bleu. Très beau manuscrit en parfait état enluminé par un artiste à plusieurs noms. J. Plummer et J. Lauga le nomment le Maître du Morgan 26 et situent le début de sa carrière à Langres (J. Lauga, Les manuscrits liturgiques dans le diocèse de Langres à la fin du Moyen Age. Les commanditaires et leurs artistes, 2007, Université de Paris IV, direction F. Joubert, vol. 1, p. 273-284, vol. 2, notice 58, p. 577-611, notice 56, p. 541-560). J. Plummer et Fr. Avril lui attribuent le Jeu des échecs moralisés (Paris BnF., Ms. Fr. 2000). Fr. Avril lui donne le nom de Maître du Romuléon du Musée de Cluny d’après les fragments (Cl. 1804 et Cl 1819) de Limoges, Niort Rés. G.2.F. L’artiste s’inspire de modèles germaniques. Ainsi la comparaison de Jésus devant Pilate du Morgan 26 est l’exacte réplique d’une gravure d’Israël van Meckenem reproduite dans le Bartsch ilustrated 493 (fig. 354-355) comme l’a reconnu J. Lauga. Les échecs moralisés portent les armes de Nicolas d’Anjou, petit fils du roi René fils de Jean de Galabre qui meurt en 1473 mais le style évoque plutôt les années 1480 comme le suggére N. Reynaud en 1993 (Les manuscrits à peintures en France 1440-1520, cat. 213). L’auteur propose que le manuscrit laissé en souffrance aurait pu être achevé pour René II de Lorraine. M. Herman propose à la suite de Fr. Avril que le manuscrit ait été offert par Yolande D’Aragon à son fils René II de Lorraine (« Enluminure et commande de manuscrit enluminés », Langres à la Renaissance, cat. expo. 19 mai au 7 oct. 2018 Musée d’Art et d’histoire de Langres, Ars-en-Moselle, Langres 2018, p. 336-340 notice 83). N. Reynaud lui attribue le codex 2538 de Vienne La Guerre des Juifs qui semble avoir été peint pour Louis de Laval ou François de Laval. Le manuscrit a été copié par Pierre Rouche de Langres qui a également travaillé à Paris. I. Delaunay propose de l’identifier à Pierre Garnier peintre au service du roi René de 1476 à 1480 qui vient s’installer à Paris vers 1485 (Echanges artistiques entre livres d’heures manuscrits et imprimés produits à Paris vers 1480-1500, Paris université de Paris, ss. La direction de f. Joubert, thése 2000, t. I, p. 186, t. II, p. 57-60). De plus il s’inspire d’un artiste actif à la cour de Lorraine : Georges Trubert. Il reprend ses cadrages à mi-corps dans plusieurs de ses manuscrits. On retrouve le même rocher derrière saint Jean dans les Heures à l’usage de Langres Pierpont Morgan Library M. 26 et la miniature du même sujet dans Chaumont 34. Des petits points dorés pour éclairer le ciel sont communs à la Piéta de New York. Les visages rosés sont très beaux. L’artiste enlumine d’autres manuscrits parisiens (Paris, BnF. Ms. Latin 13295 et 1423). Le manuscrit a été revêtu au milieu du XVIe siècle d’une élégante reliure décorée de style lyonnais. Provenance : de la bibliothèque Marie//de/Lisle avec supra libris partagé entre les deux plats.‎

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‎[Entrée de Henri II dans Paris]‎

Reference : LCS-17301

‎C’est l’ordre qui a este tenu a la nouvelle et ioyeuse entrée, que treshaut, tresexcellet, & trespuissant Prince, le Roy treschretien Henry deuzieme de ce nom, à faicte en sa bonne ville & cité de Paris, capitale de son Royaume, le sezieme iour de Juin 1549. [Suivi de]: C’est l’ordre et forme qui a este tenue au Sacre & Couronnement de treshaulte & tres illustre Dame, Madame Catharine de Medicis, Royne de France, faict en l’Eglise Monseigneur sainct Denys en France, le X. jour de juin. L'entrée de Henri II dans Paris illustrée en 11 gravures‎

‎Editions originales de l’Entrée à Paris du roi Henri II et du sacre de Catherine de Médicis à Saint-Denis en l’année 1549. Paris, Jehan Dallier, 1549. Soit 2 ouvrages reliés en 1 volume in-4 de : I/ 41 ff. (mal numéroté 37) et (1) f.bl. entre les ff. 28 et 29, 9 gravures à pleine page dans le texte dont 1 dépliante et 2 gravures hors texte dont 1 dépliante, (1) f.bl. ; II/ 11 ff. Cachet de bibliothèque sur le f. de titre. Relié en plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Cuzin.‎


‎Edition originale rare et précieuse du « plus beau livre d’Entrée des rois de France qui ait été publié » (Ruggieri, 245).Rahir Ventes, Partie 5, n°1345; Fairfax Murray, French, I, n°150 ; Harvard, French, n°202; Du Colombier, Jean Goujon (1949) p.67-71, planche LVI-LVII ; Vinet 471 ; Picot Rothschild IV, 3114.« Voici une véritable œuvre d’art. » (Vinet, n°470).Relations de l’entrée solennelle à Paris d’Henri II et de Catherine de Médicis en 1549, deux ans après l’avènement du roi qui succédait à son père François Ier, mort en 1547.Le premier ouvrage décrit la cérémonie de l’entrée, le second relate le sacre de la reine, six jours auparavant, à Saint-Denis. En marquant la liquidation de la succession de François Ier, l’événement revêtait une importance politique considérable.La ville de Paris lui donna une solennité particulière, n’épargnant aucun effort pour en souligner le caractère majestueux : les décors et les édifices furent dessinés et construits sous la direction des plus grands artistes, sans doute Jean Cousin, Jean Goujon et Philibert de l’Orme.La coutume des entrées solennelles des souverains dans une ville, et principalement dans une capitale, remonte à la plus haute Antiquité et s’est poursuivie pratiquement à toutes les époques. Sauf quelques exceptions, ce n’est qu’à partir de 1515, lors de l’entrée de Charles-Quint à Bruges, que celles-ci auraient donné lieu à des relations imprimées illustrées (von Arnim, Fünf Jahrhunderte Buchillustration, p.91).Ce beau et rare livre illustré conserve le souvenir des plus belles décorations architecturales du XVIe siècle et décrit la magnificence de cette entrée royale.Le texte, attribué à Hardouyn Chauveau par une inscription ancienne dans l’exemplaire Soleinne, serait dû, selon V.L. Saulnier (Les Fêtes de la Renaissance, I, pp. 31-59), au traducteur de Serlio, de Vitruve et de l’Hypnerotomachia Poliphili, l’écrivain Jean Martin, assisté, pour les inscriptions sur les monuments, du poète Thomas Sebillet.Les onze planches sur bois, hors et dans le texte, qui décorent l’ouvrage, en partie signées d’une croix de Lorraine, ont été attribuées aux plus grands artistes, par la perfection de leur gravure et l’élégance de leur dessin, exemples parfaits du style Henri II dans son expression parisienne la plus raffinée, elles passent pour l’un des chefs-d’œuvre de l’illustration française du XVIe siècle. La question reste évidemment ouverte de savoir si ces gravures traduisent les dessins ayant servi à élever les monuments de la réception ou si elles en restituent seulement l’aspect.« Au titre, belle marque de Roffet ; f.4, la Porte Saint-Denis ; f.5, la Fontaine du Ponceau ; f.9, l’Arc de triomphe de Saint-Jacques ; f.11, un rhinocéros portant un obélisque ; f.13, Portique du Chatelet ; f.15, Arc du pont Notre-Dame ; f.16, décoration du Pont Notre-Dame ; f.19, le Capitaine à cheval, figure remarquable considérée comme un chef-d’œuvre de la gravure sur bois ; entre les ff. 27 et 28, Arc de triomphe du Palais ; f.38, Arc triomphal en forme de H ; en hors-texte, la tribune des joutes. Cette illustration peut être attribuée avec certitude à Jean Goujon, mais la gravure décèle plusieurs mains. » (Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 179).La décoration de ces planches comporte à deux endroits au moins, au pont de Notre-Dame et à la construction flanquant le beautreillis, le monogramme de Diane de Poitiers ; son emblème, le croissant, qui pourrait passer pour un motif décoratif, figure à plusieurs autres endroits, mais sur ces deux constructions son chiffre s’étale complaisamment à côté, voire à la place, de celui du roi ; le texte mentionne les monogrammes au H du roi mais reste muet sur ceux de sa maîtresse, âgée de cinquante ans, qui figurait dans le cortège de la reine sous son nouveau titre de duchesse de Valentinois.La relation décrivant le sacre de la reine à Saint-Denis mentionne expressément la duchesse de Valentinois à qui fut offert, après la cérémonie, un cierge auquel estoyent attachés les dicts treize pieces d’or.L’influence stylistique de cette illustration soulève diverses interrogations : on remarque l’apparition, dans le décor de l’obélisque au rhinocéros, de hiéroglyphes français qu’on ne reverra que sept ans plus tard dans l’Orus Apollo ; on a également voulu voir dans l’ornement de la cuirasse du capitaine de la garde une des origines du motif des reliures dites « à la fanfare » (cf. A. Hobson, Reliures « à la fanfare », 6 et Michon, La Reliure française, p.78).L’ouvrage est orné de 11 gravures à pleine page attribuées à Geoffroy Tory par Fairfax Murray et à Jean Goujon par Brun (Le livre français illustré de la Renaissance, page 179-180). Les quatre dernières sont marquées de la croix de Lorraine mais Geoffroy Tory était mort en 1533. Bernard (G. Tory p.303) donne une excellente description de ces gravures sur bois et cite Renouvier qui attribue le dessin à Jean Cousin et considère ce livre comme « Le chef d’œuvre de la gravure sur bois française ».Au titre, belle marque de Roffet, surnommé le faucheur ; les croissants et le monogramme HD, présents sur la plupart des grandes figures font référence à Diane de Poitiers, la favorite d’Henri II.« Jacques Roffet, a imprimé en 1549 une pièce très précieuse intitulée : C’est l’ordre qui a été tenu a la nouvelle et joyeuse entree que... le roy tres chrestien Henry deuxiesme de ce nom a faicte en sa bonne ville et cité de Paris le seziesme iour de iuing M.D.XLIX. Les gravures ont été attribuées à Geoffroy Tory et le dessin est digne de lui ou plutôt de Jean Cousin » (A.F. Didot. Essai sur la gravure sur bois. Paris 1863, Colonne 168).Voici la liste de ces célèbres gravures sur bois :- Feuillet 4 : La Porte Saint Denis avec l’Hercule gaulois- Feuillet 5 : La Fontaine du Ponceau avec Jupiter- Feuillet 9 : l’Arc de Triomphe de Saint Jacques avec les armes royales- Feuillet 11 : un rhinocéros portant un obélisque dont l’extrémité est imprimée sur une partie repliée- Feuillet 13 : Portique du Chatelet- Feuillet 15 : Arc du Pont Notre Dame- Feuillet 16 : Très intéressante gravure présentant le Pont Notre Dame décoré et entièrement clos- Feuillet 19 : la célèbre figure du Capitaine à cheval considérée comme un chef-d’œuvre de la gravure sur bois.- Arc de Triomphe du Palais- Arc triomphal en forme de H - En Hors texte, la tribune des joutes.« Deux autres tirages furent donnés la même année, l’un à l’adresse de Jehan Dallier avec l’emblème de Roffet, l’autre portant l’adresse de J. Dallier et sa marque. »Notre exemplaire du tirage de Jehan Dallier porte bien l’emblème de Roffet sur le titre.Un exemplaire du tirage J. Dallier fut adjugé 115 000 FF (18 000 €) à la vente Harth du 20 novembre 1985 (n°64) il y a 30 ans.L’exemplaire James de Rothschild appartenait à ce tirage Jacques Dallier avec sa marque sur le titre.Les planches sont en beau tirage et intactes ; celle de l’obélisque est complète de sa partie supérieure.Bel exemplaire, complet, finement relié par Cuzin.De la bibliothèque du Tribunat, Paris, avec cachet sec ; de la collection Otto Schäfer (OS 617, Sotheby’s Londres, 27 juin 1995, n°55).‎

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