‎Blanchard Jehan‎
‎Au nom de l'esprit‎

‎Chez l'auteur. Non daté. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 125 pages augmentées de nombreuses photos en noir et blanc,dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle‎

Reference : R200107476


‎ Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle‎

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‎[ORDRE du SAINT-ESPRIT] ‎

Reference : 233866

‎Le Livre des statuts et ordonnances de l'ordre du benoist Sainct Esprit, estably par le Tres-Chrestien Roy de France & de Pologne Henry troisiesme de ce nom.‎

‎S.l.n.d., (Paris, Jamet Mettayer ?, [1579 - 1580], , (34) ff. (sign. A4 a2 B-H4 le dernier blanc) maroquin brun, dos fleurdelisé à nerfs, plats recouverts d'un semé de fleurs de lys dorées dans un double encadrement de deux filets dorés, filet doré sur les coupes, dentelle dorée intérieure, tranches dorées (E. Thomas). ‎


‎Recueil officiel des quatre-vingt-quinze articles qui régissent l’ordre le plus prestigieux de la monarchie, dont les deux premiers tirages furent imprimés sans lieu ni date à la suite de sa promulgation le 31 décembre 1578, parfois attribués à Frédéric Morel (30 feuillets) et Jamet Mettayer (34 feuillets, notre exemplaire).« L’ordre et milice du benoist Saint-Esprit est fondé par le roi Henri III le 31 décembre 1578, à une époque où le pouvoir royal est contesté dans le cadre des guerres de religion opposant protestants et catholiques depuis le début du XVIe siècle. Ces dernières constituent de véritables conflits civils, particulièrement violents et récurrents en France à partir des années 1560. (…) L’accession au trône de l’ambitieux duc d’Anjou, sous le nom d’Henri III, entretemps élu roi de Pologne un jour de Pentecôte, se produit en 1574 dans ce contexte pour le moins difficile. Rapidement, le jeune roi éprouve le besoin de rassembler les catholiques autour de sa personne, et va, pour ce faire, créer un certain nombre de sociétés, au premier rang desquelles l’ordre de chevalerie du Saint-Esprit. (…) Henri III s’implique dans la rédaction des 95 articles qui régissent le fonctionnement de l’ordre, placé sous le vocable du Saint-Esprit. Son élection au trône de Pologne en 1572 comme le décès de son frère Charles IX en 1574 (ce qui lui a permis d’accéder au trône de France) ayant eu lieu un jour de Pentecôte, il voit dans le fait qu’il ait été désigné deux fois roi un tel jour un appel divin à mettre fin aux guerres qui ravagent alors la France. Après son décès, l’ordre continue son existence d’une manière relativement conforme aux décisions de son fondateur jusqu’à la Révolution. Ses membres, qui ne peuvent être plus de cent, sont choisis par le roi parmi les aristocrates possédant au moins quatre degrés de noblesse et qui ont été préalablement reçus dans l’ordre de Saint-Michel. Catholiques et Français (quelques étrangers seront admis toutefois à partir du XVIIe siècle), ils sont fait chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit au cours d’une cérémonie dont le faste se perpétue au cours des siècles suivants (Fig. 3), et doivent satisfaire aux devoirs qui leur sont imposés de ce fait (œuvres de charité, prières répétitives, participations régulières à la messe ou port systématique de la croix de l’ordre conférée par le roi). » (Anne Labourdette, Arts & Sociétés, n°124 Les textiles de l’ordre du Saint-Esprit).Titre orné des armes d'Henri III (armes de France et de Pologne accolées) répétées à la fin de la table (verso feuillet a2), bandeaux, fleurons et culs-de-lampe le tout gravé sur bois.Bel exemplaire grand de marges réglé à l’encre brune parfaitement établi par Thomas en maroquin havane semé de fleurs de lys.Provenance : Joseph Renard (Catalogue 1881, n°1531) et Xavier de Roche du Teilloy, avec ex-libris. Notice bibliographique à l’encre rose sur une garde. Une note au crayon assure également que la mention ancienne, quasi effacée, figurant sur le titre du volume serait « la signature du Roy ». Quelques pâles rousseurs.Brunet, III, 1126 ; Saffroy, I, 4932 ; Rothschild, III, 2489. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

Reference : 42615

(1579)

‎[Ordre du Saint-Esprit, fondation et statuts. Acte royal. 1578]. Le Livre des statuts et ordonnances de l'ordre du benoist Sainct Esprit, estably par le Tres-Chrestien Roy de France & de Pologne Henry troisiesme de ce nom.‎

‎S.l.n.d. (Paris, Jamet Mettayer ?, (1579-1580). In-4 (24,1 x 16,5 cm) de (34) ff. (sign. A4 a2 B-H4 le dernier blanc), maroquin brun, dos fleurdelisé à nerfs, plats recouverts d'un semé de fleurs de lys dorées dans un double encadrement de deux filets dorés, filet doré sur les coupes, dentelle dorée intérieure, tranches dorées (E. Thomas). ‎


‎Recueil officiel des quatre-vingt-quinze articles qui régissent l’ordre le plus prestigieux de la monarchie, dont les deux premiers tirages furent imprimés sans lieu ni date à la suite de sa promulgation le 31 décembre 1578, parfois attribués à Frédéric Morel (30 feuillets) et Jamet Mettayer (34 feuillets, notre exemplaire).« L’ordre et milice du benoist Saint-Esprit est fondé par le roi Henri III le 31 décembre 1578, à une époque où le pouvoir royal est contesté dans le cadre des guerres de religion opposant protestants et catholiques depuis le début du XVIe siècle. Ces dernières constituent de véritables conflits civils, particulièrement violents et récurrents en France à partir des années 1560. (…) L’accession au trône de l’ambitieux duc d’Anjou, sous le nom d’Henri III, entretemps élu roi de Pologne un jour de Pentecôte, se produit en 1574 dans ce contexte pour le moins difficile. Rapidement, le jeune roi éprouve le besoin de rassembler les catholiques autour de sa personne, et va, pour ce faire, créer un certain nombre de sociétés, au premier rang desquelles l’ordre de chevalerie du Saint-Esprit. (…) Henri III s’implique dans la rédaction des 95 articles qui régissent le fonctionnement de l’ordre, placé sous le vocable du Saint-Esprit. Son élection au trône de Pologne en 1572 comme le décès de son frère Charles IX en 1574 (ce qui lui a permis d’accéder au trône de France) ayant eu lieu un jour de Pentecôte, il voit dans le fait qu’il ait été désigné deux fois roi un tel jour un appel divin à mettre fin aux guerres qui ravagent alors la France. Après son décès, l’ordre continue son existence d’une manière relativement conforme aux décisions de son fondateur jusqu’à la Révolution. Ses membres, qui ne peuvent être plus de cent, sont choisis par le roi parmi les aristocrates possédant au moins quatre degrés de noblesse et qui ont été préalablement reçus dans l’ordre de Saint-Michel. Catholiques et Français (quelques étrangers seront admis toutefois à partir du XVIIe siècle), ils sont fait chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit au cours d’une cérémonie dont le faste se perpétue au cours des siècles suivants (Fig. 3), et doivent satisfaire aux devoirs qui leur sont imposés de ce fait (œuvres de charité, prières répétitives, participations régulières à la messe ou port systématique de la croix de l’ordre conférée par le roi). » (Anne Labourdette, Arts & Sociétés, n°124 Les textiles de l’ordre du Saint-Esprit). Titre orné des armes d'Henri III (armes de France et de Pologne accolées) répétées à la fin de la table (verso feuillet a2), bandeaux, fleurons et culs-de-lampe le tout gravé sur bois.Bel exemplaire grand de marges réglé à l’encre brune parfaitement établi par Thomas en maroquin havane semé de fleurs de lys. Provenance : Joseph Renard (Catalogue 1881, n°1531) et Xavier de Roche du Teilloy, avec ex-libris. Notice bibliographique à l’encre rose sur une garde. Une note au crayon assure également que la mention ancienne, quasi effacée, figurant sur le titre du volume serait « la signature du Roy ». Quelques pâles rousseurs.Brunet, III, 1126 ; Saffroy, I, 4932 ; Rothschild, III, 2489. ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎ODOUCET M.M. (d'), [l'un des interprètes du livre de Thot, possesseur du fonds d'ETTEILLA, son collaborateur et continuateur de ses travaux],‎

Reference : 11828

(1803)

‎Cours de la Science des Signes, ou Médecine de l'Esprit, connue sous le nom d'Art de tirer les Cartes contenant: 1° La Théorie du Livre de Thot, et la Pratique de la science des Signes ou Médecine de l'Esprit. 2° des Combinaisons scientifiques sur les loteries de France, et l'Interprétation des Songes et Visions. Orné de Gravures. [- suivi de Sciences des Signes, ou Médecine de l'Esprit,vulgairement connue sous le nom d'Art de tirer les cartes; contenant l'Explication littérale et philosophique des Hiéroglyphes et des Inscriptions de chaque feuillet du livre de Thot, leurs rapports sinonymes (sic), homonymes et numériques, ornés de 78 gravures. Seconde Partie. suivi de Sciences des Signes, ou Médecine de l'Esprit, contenant 1°. L'intelligence des Sciences numérique et astrale des premiers Egyptiens. 2°. L'art de connaître l'intérieur de l'homme par ses signes extérieurs. 3°. un intéressant examen de la diversité des esprits et des caractères. 4°. La véritable origine de la Franc-Maçonnerie et l'Initiation aux différens Grades ou Degrés de connaissance des sciences sacerdotale et maçonique (sic). troisième et dernière partie ornée de gravures. Suivi de Science des Signes - Coup d'oeil sévère sur l'Art de tirer les cartes et sur toutes les personnes, qui tirent les Cartes. Suivi de Sciences des Signes ou Médecine de l'Esprit, Définition. Suivi de Examen Impartial de la Science des Signes, ouvrage, dévoilant les mystères des sciences numérique, sacerdotale et maçonique (sic), de M. d'Odoucet, Médecin de l'Esprit, rue St.-Benoit, n°21].‎

‎Paris, chez l'auteur, s.d. [1803]. Fort in-12°, [2]-xjv-126-[2], x-194, [8]-193-[3], 12, 12 pp., 9 grav. h.t. y compris le frontispice, un tableau dépl., nbr. fig. et grav. dans le texte. Rel. demi-veau porphyre à dos lisse orné de roulettes et fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, plats de papier à la colle. L'exemplaire est très frais (dos très habilement restauré, il n'y paraît pasbel exemplaire).‎


‎ # Inconnu à Dorbon ; Caillet iii-8145 qui signale cette édition sans l'avoir rencontrée semble-t-il, décrit une édition in-8° chez l'auteur, an XI. Toutefois, le titre qu'il décrit ne semble correspondre qu'à notre seconde partie ; Quérard, La France Littéraire vi-p472 donne l'exacte description de notre exemplaire à la date de 1804 mais sans mentionner les dernières parties: Science des Signes - Coup d'il sévère ; Science des Signes ou Médecine de l'Esprit : Définition et 'Examen Impartial', signée Rochelim. Très rare dans tous les cas et certainement aussi complet.‎

ARCA Librairie - Grez-Doiceau

Phone number : 00 32 (0)479 474 542

EUR1,800.00 (€1,800.00 )

‎[s.n.] - ‎ ‎M. de L. ; [ MEAUDRE DE LAPOUYADE, Maurice ]‎

Reference : 64694

(1924)

‎Autour d'un Buste [ Exemplaire unique de l'auteur, enrichi de 8 lettres autographes signées et de 8 planches ajoutées ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, de Pierre de Nollhac - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, datée de janvier 1913 de Gaston Brière : "Votre idée au sujet de l'inconnu de Versailles est intéressante [... mais il faut cette objection : ] "notre militaire de porte aucun ordre de Chevalerie. Or, dans les grands bustes de gros personnages du 17e siècle, je n'ai jamais trouvé l'oubli des insignes. Un Villars sans le Saint Esprit ou la Toison ne peut être un Villars... D'où je conclus que notre personnage doit être un ministre, quelque mestre de camp ou brigadier des armées du Roi, et que nous ne saurons probablement jamais son nom. C'est la conclusion mélancolique de bien des requêtes quand nul fil conducteur ne permet de relier l'oeuvre d'art à un lieu d'origine. Je souhaite que vous soyez heureux dans vos recherches d'archives sur le beau buste de Bordeaux. Plusieurs personnes consultées ont connu le nom de l'armateur Goëthals, j'espère quelques renseignements sur lui. Il serait fort curieux de savoir que le J.Louis Lemoyne du Musée viendrait également de la même collection" - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 15 décembre 1916 : "Grâce à vous, l'histoire des bustes de Versailles et de St Cyr est définitivement éclairci. Le buste de St Cyr est une copie moderne de notre buste (envoi de l'Etat en 1886) ; copie fidèle au point que la signature A. Coysevox f. y est soigneusement reproduite [ suivent d'autres renseignement sur la signature de leur buste et d'un autre exemplaire, dans les collections royales d'Angleterre ] - 1 billet autographe signé de Pierre Nolhac (bon de visite salles du 18e siècle) - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 20 Janvier 1917 : "Voici Monsieur un frottis, pris par notre sculpteur Alègre, de la signature du pseudo-Vauban [ ... ] Les intéressantes constatations que vous venez de faire sur le buste de Windsor nous montrent qu'il ne faut accepter qu'avec prudence certaines découvertes des critiques d'art anglais [ ... ]" - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 5 mars 1917 : [ il remplace pour la correspondance Pierre de Nolhac, qui s'est cassé le bras droit ] "Je vous envoie le frottis de la signature de Coysevox pris par M. Alègre sur le bronze de la Garonne au Parterre d'eau [...] PS : Que pensez-vous de notre pseudo-Vauban ? Est-ce vraiment et sûrement un Villars ?" - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 9 Avril 1917 : [ il le remercie pour les photos, conclut avec P. de Nolhac au caractère moderne du buste de Villars conservé à Windsorn malgré le caractère curieux d'un tel faux il y a une centaine d'année : ] "Quoi qu'il en soit de l'authenticité de ce buste, il donne les traits de Villars, et se rapproche singulièrement du nôtre, dont la copie est à St Cyr. Voilà, tout au moins, en ce qui concerne notre buste, une question d'attribution du personnage représenté qui est, grâce à vous, résolue, et nous vous en sommes très reconnaissants [...]" - 1 L.A.S. de Gaston Brière - 1 longue note autographe récapitulative de l'auteur - 1 courrier d'un correspondant anglais - 1 courrier tapuscrit Ville de Bordeaux‎

‎1 vol. in-4 reliure demi-vélin à coins, couvertures conservées, tirage sur BFK Rives, s.l.n.n., mai 1924, 14 pp. avec 6 planches hors texte (y compris le frontispice) et 8 planches ajoutées (dont beau portrait gravé ancien de Vauban, d'après Rigaud, dessiné et gravé par Bertonnier et une volante) et 8 L.A.S. jointes [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, de Pierre de Nollhac - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, datée de janvier 1913 de Gaston Brière : "Votre idée au sujet de l'inconnu de Versailles est intéressante [... mais il faut cette objection : ] "notre militaire de porte aucun ordre de Chevalerie. Or, dans les grands bustes de gros personnages du 17e siècle, je n'ai jamais trouvé l'oubli des insignes. Un Villars sans le Saint Esprit ou la Toison ne peut être un Villars... D'où je conclus que notre personnage doit être un ministre, quelque mestre de camp ou brigadier des armées du Roi, et que nous ne saurons probablement jamais son nom. C'est la conclusion mélancolique de bien des requêtes quand nul fil conducteur ne permet de relier l'oeuvre d'art à un lieu d'origine. Je souhaite que vous soyez heureux dans vos recherches d'archives sur le beau buste de Bordeaux. Plusieurs personnes consultées ont connu le nom de l'armateur Goëthals, j'espère quelques renseignements sur lui. Il serait fort curieux de savoir que le J.Louis Lemoyne du Musée viendrait également de la même collection" - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 15 décembre 1916 : "Grâce à vous, l'histoire des bustes de Versailles et de St Cyr est définitivement éclairci. Le buste de St Cyr est une copie moderne de notre buste (envoi de l'Etat en 1886) ; copie fidèle au point que la signature A. Coysevox f. y est soigneusement reproduite [ suivent d'autres renseignement sur la signature de leur buste et d'un autre exemplaire, dans les collections royales d'Angleterre ] - 1 billet autographe signé de Pierre Nolhac (bon de visite salles du 18e siècle) - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 20 Janvier 1917 : "Voici Monsieur un frottis, pris par notre sculpteur Alègre, de la signature du pseudo-Vauban [ ... ] Les intéressantes constatations que vous venez de faire sur le buste de Windsor nous montrent qu'il ne faut accepter qu'avec prudence certaines découvertes des critiques d'art anglais [ ... ]" - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 5 mars 1917 : [ il remplace pour la correspondance Pierre de Nolhac, qui s'est cassé le bras droit ] "Je vous envoie le frottis de la signature de Coysevox pris par M. Alègre sur le bronze de la Garonne au Parterre d'eau [...] PS : Que pensez-vous de notre pseudo-Vauban ? Est-ce vraiment et sûrement un Villars ?" - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 9 Avril 1917 : [ il le remercie pour les photos, conclut avec P. de Nolhac au caractère moderne du buste de Villars conservé à Windsorn malgré le caractère curieux d'un tel faux il y a une centaine d'année : ] "Quoi qu'il en soit de l'authenticité de ce buste, il donne les traits de Villars, et se rapproche singulièrement du nôtre, dont la copie est à St Cyr. Voilà, tout au moins, en ce qui concerne notre buste, une question d'attribution du personnage représenté qui est, grâce à vous, résolue, et nous vous en sommes très reconnaissants [...]" - 1 L.A.S. de Gaston Brière - 1 longue note autographe récapitulative de l'auteur - 1 courrier d'un correspondant anglais - 1 courrier tapuscrit Ville de Bordeaux‎


‎Exemplaire unique de l'auteur, enrichi des nombreux courriers autographes signés ayant servi à l'élaboration de l'ouvrage et de planches supplémentaires. L'intérêt de Maurice Meaudre de Lapouyade pour un buste conservé au Musée de Bordeaux et attribué à Lemoyne l'a conduit à d'intéressantes recherches à Versailles, Saint Cyr et Windsor. S'il conclut l'ouvrage en avouant son ignorance sur le personnage représenté dans le buste de Bordeaux, il a indiqué au crayon sous la figure de ce dernier : "Samuel Bernard". Bon état (frott. en plats, bel exemplaire par ailleurs).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR490.00 (€490.00 )

‎PERRIN, Emile‎

Reference : 44449

(1860)

‎Chronique Musicale. [ Manuscrit autographe signé de 12 pp. in-8, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860 ] "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎

‎Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎


‎Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).‎

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