JULLIARD. 1961. In-8. Broché. Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 300 pages. . . . Classification Dewey : 0-GENERALITES
Reference : R200051592
Traduit par Anne Gaudu Classification Dewey : 0-GENERALITES
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VERDUN DE LA CRENNE Jean-René de; BORDA Jean-Charles, Chevalier de; PINGRE Alexandre Guy, Chancelier:
Reference : 8670
(1778)
Paris, de l'Imprimerie Royale, 1778. 2 volumes in-4 de [4]-389-[1]-XIX-[3]; [8]-500-XXXII pages, plein veau marbré brun, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées, petits accrocs aux coiffes supérieures, épidermures, coupes et coins frottés, tampon sur les pages de titre, quelques pâles rousseurs.
Illustré pour le volume premier de 28 planches hors-texte (26 + 2 bis) dont 26 dépliantes, et pour le second volume, de 3 très grandes cartes géographiques imprimées sur papier fort (Océan atlantique, Mers du Nord, Antilles et Saint Domingue). Très rare édition originale bien complète de ses grandes cartes. Cette expédition, organisée par l'Académie des sciences, avait pour but de tester de nouveaux chronomètres et instruments pour améliorer la mesure des longitudes en mer. Le scientifique Borda, officier en second, l'astronome Pingré, et le peintre Nicolas Ozanne, sont du voyage. Partie de Brest en 1771, la frégate La Flore passa aux îles Canaries, à Cadix, aux Antilles, à Terre-Neuve, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Islande et enfin à Copenhague. Il s’agissait à l’époque de la plus importante expédition concernant l’astronomie nautique et l’hydrographie. Pendant toute la durée du voyage, ils durent non seulement vérifier les montres marines et autres instruments mis au concours pour le prix de l’Académie des Sciences, mais aussi examiner les méthodes de pratique et de calculs employées sur les vaisseaux, multiplier autant que possible les observations, et ne rien négliger de ce qui paraissait être utile à la navigation.
WINCKLER Johann Heinrich; WATSON William; FREKE John; MARTIN Benjamin:
Reference : 6432
(1748)
Paris, Sébastien Jorry, 1748. In-12 de [2]-VII-[3]-156-[2]-XII-141-[3]-VIII-112p., plein veau brun, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre bordeaux, tranches rouges (coins et coiffes frottés, mors partiellement fendu). Intérieur propre, une planche ou deux mal pliées.
Illustré de 7 planches dépliantes hors-texte: 2 pour le premier texte, 4 pour le deuxième et 1 pour le dernier. Il est à noter que Winckler collabora avec Bach à l'école Saint Thomas, et qu'il écrivit le texte de la cantate "Froher Tag, verlangte Stunden", que Bach composa pour l'inauguration de la rénovation de la Thomasschule de Leipzig, en 1732. C'est là que Winckler fut résidant de 1731 à 1739, élève, notamment du compositeur.
A Paris, Chez Barrois / Chez Anselin et Pochard, 1809 - 1806 -1822. 3 volumes in-8 de XVI-390 / XVI-296 et XXIII-386-4 pages, demi-basane (2 en rouge, avec tomaison, 1 caramel, sans tomaison), dos lisses (un peu taché pour le dernier) ornés de filets et titre dorés, tranches jaunes, quelques rares rousseurs. Inscription à la plume à un faux-titre. A noter que le relieur a indiqué sur le dos le tome 2 comme étant le 3. Très pâle inscription au crayon à la page de titre du dernier volume: "Revue, corrigée et augmentée par un capitaine du génie", qui fait référence à de petites notes discrètes au crayon dans le texte.
1 tableau et 25 planches en 2 séries (16 + 8, dont la huitième à double, la seconde non reliée) au premier volume, 2 tableaux et 16 planches en fin du 2e vol. et 15 planches en fin du 3e volume, soit un total de 3 tableaux et 56 planches (dont 1 à double), tous dépliants. "En 1744, Louis-Charles de Cormontaingne est nommé directeur des fortifications des Trois-Evêchés (Metz, Toul et Verdun). Il meurt au siège de Metz en 1752. Homme de terrain et travailleur acharné, Cormontaingne se consacre dès 1728 à remodeler le système défensif de Metz qui devient alors l'axe principal de la défense française en Lorraine. Inconnu de son temps, il fut considéré à tort dès le début du XIXesiècle comme l'héritier de Vauban et exerça une grande influence sur le corps du Génie. Comme Vauban, il laissa de nombreux mémoires militaires: Le Mémorial pour l'attaque des places, Le Mémorial pour la défense des places, Le Mémorial pour la fortification permanente et passagère. Contrairement à Vauban, il donna une grande importance à l'artillerie qui avait fait d'énormes progrès et préconisa la construction d'ouvrages avancés puissants destinés à l'abriter tout en augmentant le nombre des lignes de défense." [Catherine BRISAC, Encyclopædia Universalis]. La mention "Edition autographe" veut sans doute dire faite sur les manuscrits de la main de l'auteur. Les volumes sur la fortification (1809) et celui sur l'attaque (1806) sont ici en édition originale. A noter que l'éditeur mentionne la fortification comme premier tome, alors qu'il a bel et bien été imprimé 3 ans après les autres [Biographie universelle ancienne et moderne, Louis-Gabriel Michaud, 1813]. Rarissime, complet en 3 volumes.
Paris, Le Fuel et Delaunay, 1822. In-18 de [22]-163-[1]-[20]-[14 pages, pleine soie moirée rose, dos lisse orné, plats ornés d'une large roulette florale dorée, tranches dorées, étui de même. Coupes, coiffes et coins légèrement frottés (étui sali).
Titre gravé, 4 jolis bandeaux pour le calendrier, 6 gravures hors-texte, 20 pages de musique et paroles gravées, et 13 ravissantes en-têtes pour les derniers feuillets, là pour receuillir les souvenirs. Bi-co-let!
[sans lieu], [sans nom], 1787. In-4 de [4]-93-[1]-26-[2]; 36 pages, cartonnage de papier marbré, à la Bradel, pièce de titre bordeaux, tranches rouges (cartonnage moderne).
Guillaume Kornmann, né en 1741, est un banquier strasbourgeois, dont le procès contre sa femme (soutenue par Beaumarchais) a été particulièrement retentissant dans les années 1780. En 1774, Kornmann épouse Catherine Marie Foesch, une jeune Suisse fortunée qui lui donne deux enfants. Ils s’installent à Paris où le mari s’occupe de la banque de son oncle. Le couple ne s’entend pas et Guillaume laisse toute liberté à sa femme pour prendre un amant, tant que cela arrange ses affaires. L’amant est un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du puissant ministre de la guerre M. de Montbarey et syndic-adjoint de Strasbourg. Mais bientôt le ministre quitte sa charge et le jeune homme devient soudain beaucoup moins fréquentable. De plus, Mme Kornmann, qui n’hésite pas à s’afficher de manière scandaleuse avec lui, menace de demander une séparation de biens (le divorce n’existe pas encore). Craignant de perdre à la fois sa femme et surtout la dot, Guillaume Kornmann, qui entre-temps est presque ruiné, obtient du lieutenant de police une lettre de cachet et fait enfermer l’épouse adultère, alors enceinte de son amant. Dans la nuit du 3 au 4 août 1781, la femme est ainsi conduite dans la maison disciplinaire des dames Douai, rue de Bellefond, qui héberge filles perdues et folles. Sur les instances d’amis communs, Beaumarchais vole au secours de Mme Kornmann (qu’il ne connaît pas encore). Commence alors l’affaire Kornmann. Bientôt libérée, la femme tente sans succès d’obtenir une séparation de corps et de biens, arguant pour ce faire de sa détention scandaleuse. Le mari trompé se décide à porter plainte contre son épouse et contre l’amant pour adultère, contre Beaumarchais et le lieutenant de police Lenoir pour diffamation et complicité d’adultère. Il prend pour avocat son ami Nicolas Bergasse, disciple comme lui de Mesmer. C’est alors la grande mode des mémoires judiciaires qui enflamment les lecteurs avides de sensation : Bergasse commence avec un Mémoire sur une « Question d’adultère, de séduction et de diffamation pour le sieur Kornman » publiant de nombreux libelles qui tiennent le public en haleine, tandis que de son côté Beaumarchais met son talent dans la rédaction de ses brillants mémoires. Finalement ce dernier est innocenté par arrêt du Parlement du 2 avril 1789. Kormann et son avocat Bergasse sont condamnés à lui payer des dommages-intérêts, mais l’opinion publique leur reste largement favorable. En 1793, Madame Kormann obtient enfin le divorce, créé par la loi du 20 septembre 1792. wiki.