‎TESICH STEVE‎
‎RENCONTRE D'ETE‎

‎PRESSES DE LA RENAISSANCE. 1984. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 408 Pages - Jaquette en état d'usage. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 810-Littérature américaine‎

Reference : R160174941
ISBN : 2856162894


‎Traduit de l'américain par J. HERISSON Classification Dewey : 810-Littérature américaine‎

€29.80 (€29.80 )
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‎Anonyme‎

Reference : 40320

(1946)

‎Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎

‎1 vol. in-4 reliure demi-basane raciné sous étui, répertoire médical offert par les Laboratoires Darrasse, 1944-1946, 30 pages manuscrites, le reste du répertoire est vierge. Rappel du titre complet : Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎


‎Intéressant journal manuscrit de 30 pages évoquant notamment (très fugacement) la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux annamites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR350.00 (€350.00 )

‎MUGNIER, Abbé ; (MUGNIER, Abbé Arthur) ; (PIERLOT, Baronne)‎

Reference : 64928

(1894)

‎Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎

‎Ensemble d'environ 80 pièces autographes signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1894 - 1943 ] dont nombreux pneumatiques ("petit bleu"), cartes postales ou lettres sous enveloppes affranchies. Contient : Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎


‎Très bel et passionnant ensemble de lettres autographes signées ou beaucoup plus rarement de lettres signées, adressées par l'Abbé Mugnier (1853-11844) à la baronne Pierlot (vers 1852-1941) qui fut une grande amie de Paul Claudel. La belle famille de Claudel était en effet liée anciennement à la baronne, et il dû la rencontrer peu après son mariage en 1906. L'abbé Mugnier évoque plusieurs fois Claudel dans cette correspondance, mais on y croise aussi les figures de George Sand, Anna de Noailles, Maurice Barrès, Paul Valéry, et même le chancelier Otto von Bismarck, croisé par l'abbé Mugnier au bains de Bade ! Bel ensemble non séparable. On joint à cet ensemble un télégramme envoyé par l'abbé Mugnier, une L.A.S. de la baronne Pierlot, la photo d'une tombe et un petit billet autographe signé par l'abbé, datée de mars 1943 et évoquant la figure de la chère disparue.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎LAIR Maire de Fréville‎

Reference : 45935

(1869)

‎Carnet manuscrit du voyage en Italie en l'année 1869 de M. Lair, maire de Fréville : "1869. Départ de Barentin le 1er février [ ... ] A Chambéry Statue d'Antoine Favre ancien premier président du Sénat de Savoie. En face palais de justice qui a été construit il y a 10 ans - sans style [ ... ] De l'hôtel des princes on aperçoit à gauche de très hautes montagnes couvertes de neige [ ... ] Le théâtre est neuf et très confortable. Le directeur y faisait répéter un drame. La fontaine des éléphants et du plus mauvais style [ ... ] L'ancien château des Ducs de Savoie, construit sous les romains, a été incendié il y a 50 ans environ, il sert de préfecture [ ... ] Quelques ouvriers se plaignent de l'annexion à cause disent-ils des impôts qu'ils paient mais la généralité des habitants est satisfaite. Une particularité à noter c'est que dans le château les ducs de Savoie y ont reçu tous les princes de l'Europe & que lors de ces réceptions les domestiquesau nombre de 2 ou 4 étaient montés sur des chevaux costumés du stylke de l'époque mais avec une cravate blanche & gilet noir [ ... il évoque le trajet en train :] Ma chère Angèle a éprouvé le mal de mer. Quant à moi je n'ai souffert un peu que lorsque nous nous sommes trouvés dans un tunnel construit en planches pour éviter les avalanches de neige. La fumée de la locomotive étant entrée dans notre wagon quoique tout fut fermé un commencement d'asphyxie s'est emparé de nous. Impossible de renouveler l'air, car ayant essayé d'ouvrir, un nuage de vapeur est entré et nous a fait regretter cette action (ce parcours est vraiment merveilleux). Nous sommes arrivés à Turin à minuit où nous sommes descendus à l'hôtel Grombetta [ ... suite la visite de Milan dont : ] Assisté à la représentation des Huguenots au théâtre de la Scala, le plus grand de l'Italie. Forte chanteuse très bonne. autres acteurs médiocres. ensemble orchestre & choeurs bons [ ... Passage à Venise : ] Descendus hôtel de l'Europe sur le Grand Canal. Cet hôtel est princier, on y parle bien le français. A la table d'hôtel français surtout quelques anglais & peu d'italiens. beau service & excellente nourriture (maître d'hôtel de Marseille) [ ... ] Après dîner loué une gondole à deux rameurs & 20 chanteurs gondoliers pour une heure. 10 choeurs au moins nous ont été chantés. harmonie ensemble et précision admirable voix superbes surtout les basses. les trois choeurs chantés sous le pont Rialto nous ont produit un effet saisissant. L'on peut dire de ces chanteurs qu'ils sont des artistes improvisés mais qui ont le sentiment du beau. [Passage à Bologne puis Florence : ] Descendus à l'hôtel Royal de l'Arno. De plus en plus princier [ ... Arrivée à Rome : ] Descendus à l'hôtel de Russie. Vu Mgr Bastide gracieuse réception vu M. l'abbé Clerc place Lancellotti 4 [ ... Dimanche 21 : ] Diné chez Mr Hébert directeur de l'Académie, en compagnie d'un peintre & de pensionnaires. 10 à table. Mme Hébert mère était souffrante et n'est pas descendue. Reste à la soirée. Belle société. Causé au prince de Solms [ ... Dimanche 28 Février : ] Assisté à l'audience de N St Père le Pape. Assez nombreuse réunions réception fort paternelle ma chère Angèle a demandé & obtenu du St Père la bénédiction de son anneau nuptial et une bénédiction particulière pour nous deux. Le pape après avoir parlé à tous ceux qui le désiraient a fait une courte allocution & a pris pour sujet (comme il le fait toujours) l'évangile du jour (le possédé du démon aujourd'hui) & a donné avec la plus grande onction et la plus grande bonté & conviction qu'il soit possible d'exprimer la bénédictionà tous ceux qui étaient là. il a aussi béni les croix, les chapelets qui lui étaient présentés. Notre St Père est plein de santé et de la plus grande affabilité ... Son allocution a été fait en français [ ... ] Rencontré le Pape dans une voiture attelée de 4 chevaux. Figure toujours bonne. Tout le monde se découvre beaucoup se mettent à genoux pour recevoir sa bénédiction. Trois dragons à cheval distancés de chacun 60 pas au moins annoncent le passage du St Père. 2 autres voitures de Cardinaux le suivaient. Escorte d'une douzaine de Dragons [ ... mardi 2 mars ] Vu l'abbé Clerc qui m'a remis le bref par lequel Notre Saint Père Pie IX a accordé sur ma demande un autel privilégié (Grand Autel) pour l'Eglise de Duclair à perpétuité. Le bref relatif à l'indulgence plénière pour Chapelet est (illisible) mais M. l'Abbé Clerc n'a pas pu encore l'obtenir il me l'enverra à Epinay [ ... Retour pittoresque en France, passage par le Mont-Cenis le 6 mars :] Trajet extraordinaire, incroyable, très dangereux. Quantité de neige comme on en avait pas vu depuis des années. Notre traineau s'est renversé en route, chevaux et mules tombés. Voiture accrochée par d'autres venant en sens inverse ... à un certain endroit nous nous sommes trouvés à 4 mètres au-dessus de la route et au bord d'un précipice. Couché à l'hôtel de la poste où le maître est très bourru - fort cher‎

‎1 carnet de notes format in-12, contenant dont 33 p. relatant un voyage en Italie dont nous proposons quelques extraits : Carnet manuscrit du voyage en Italie en l'année 1869 de M. Lair, maire de Fréville : "1869. Départ de Barentin le 1er février [ ... ] A Chambéry Statue d'Antoine Favre ancien premier président du Sénat de Savoie. En face palais de justice qui a été construit il y a 10 ans - sans style [ ... ] De l'hôtel des princes on aperçoit à gauche de très hautes montagnes couvertes de neige [ ... ] Le théâtre est neuf et très confortable. Le directeur y faisait répéter un drame. La fontaine des éléphants et du plus mauvais style [ ... ] L'ancien château des Ducs de Savoie, construit sous les romains, a été incendié il y a 50 ans environ, il sert de préfecture [ ... ] Quelques ouvriers se plaignent de l'annexion à cause disent-ils des impôts qu'ils paient mais la généralité des habitants est satisfaite. Une particularité à noter c'est que dans le château les ducs de Savoie y ont reçu tous les princes de l'Europe & que lors de ces réceptions les domestiquesau nombre de 2 ou 4 étaient montés sur des chevaux costumés du stylke de l'époque mais avec une cravate blanche & gilet noir [ ... il évoque le trajet en train :] Ma chère Angèle a éprouvé le mal de mer. Quant à moi je n'ai souffert un peu que lorsque nous nous sommes trouvés dans un tunnel construit en planches pour éviter les avalanches de neige. La fumée de la locomotive étant entrée dans notre wagon quoique tout fut fermé un commencement d'asphyxie s'est emparé de nous. Impossible de renouveler l'air, car ayant essayé d'ouvrir, un nuage de vapeur est entré et nous a fait regretter cette action (ce parcours est vraiment merveilleux). Nous sommes arrivés à Turin à minuit où nous sommes descendus à l'hôtel Grombetta [ ... suite la visite de Milan dont : ] Assisté à la représentation des Huguenots au théâtre de la Scala, le plus grand de l'Italie. Forte chanteuse très bonne. autres acteurs médiocres. ensemble orchestre & choeurs bons [ ... Passage à Venise : ] Descendus hôtel de l'Europe sur le Grand Canal. Cet hôtel est princier, on y parle bien le français. A la table d'hôtel français surtout quelques anglais & peu d'italiens. beau service & excellente nourriture (maître d'hôtel de Marseille) [ ... ] Après dîner loué une gondole à deux rameurs & 20 chanteurs gondoliers pour une heure. 10 choeurs au moins nous ont été chantés. harmonie ensemble et précision admirable voix superbes surtout les basses. les trois choeurs chantés sous le pont Rialto nous ont produit un effet saisissant. L'on peut dire de ces chanteurs qu'ils sont des artistes improvisés mais qui ont le sentiment du beau. [Passage à Bologne puis Florence : ] Descendus à l'hôtel Royal de l'Arno. De plus en plus princier [ ... Arrivée à Rome : ] Descendus à l'hôtel de Russie. Vu Mgr Bastide gracieuse réception vu M. l'abbé Clerc place Lancellotti 4 [ ... Dimanche 21 : ] Diné chez Mr Hébert directeur de l'Académie, en compagnie d'un peintre & de pensionnaires. 10 à table. Mme Hébert mère était souffrante et n'est pas descendue. Reste à la soirée. Belle société. Causé au prince de Solms [ ... Dimanche 28 Février : ] Assisté à l'audience de N St Père le Pape. Assez nombreuse réunions réception fort paternelle ma chère Angèle a demandé & obtenu du St Père la bénédiction de son anneau nuptial et une bénédiction particulière pour nous deux. Le pape après avoir parlé à tous ceux qui le désiraient a fait une courte allocution & a pris pour sujet (comme il le fait toujours) l'évangile du jour (le possédé du démon aujourd'hui) & a donné avec la plus grande onction et la plus grande bonté & conviction qu'il soit possible d'exprimer la bénédictionà tous ceux qui étaient là. il a aussi béni les croix, les chapelets qui lui étaient présentés. Notre St Père est plein de santé et de la plus grande affabilité ... Son allocution a été fait en français [ ... ] Rencontré le Pape dans une voiture attelée de 4 chevaux. Figure toujours bonne. Tout le monde se découvre beaucoup se mettent à genoux pour recevoir sa bénédiction. Trois dragons à cheval distancés de chacun 60 pas au moins annoncent le passage du St Père. 2 autres voitures de Cardinaux le suivaient. Escorte d'une douzaine de Dragons [ ... mardi 2 mars ] Vu l'abbé Clerc qui m'a remis le bref par lequel Notre Saint Père Pie IX a accordé sur ma demande un autel privilégié (Grand Autel) pour l'Eglise de Duclair à perpétuité. Le bref relatif à l'indulgence plénière pour Chapelet est (illisible) mais M. l'Abbé Clerc n'a pas pu encore l'obtenir il me l'enverra à Epinay [ ... Retour pittoresque en France, passage par le Mont-Cenis le 6 mars :] Trajet extraordinaire, incroyable, très dangereux. Quantité de neige comme on en avait pas vu depuis des années. Notre traineau s'est renversé en route, chevaux et mules tombés. Voiture accrochée par d'autres venant en sens inverse ... à un certain endroit nous nous sommes trouvés à 4 mètres au-dessus de la route et au bord d'un précipice. Couché à l'hôtel de la poste où le maître est très bourru - fort cher‎


‎On joint une reproduction d'un tableau de la baie du Mont Saint Michel avec ex-dono "A Monsieur Lair maire de Fréville", Avranches, 5 avril 1875, par Augusta Dumonteil. Le carnet est en état modeste (fort frotté avec nombreuses traces d'usure)‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR340.00 (€340.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R300060638

(1985)

‎COTE BASQUE ETE - Eté 85 sous le signe de la rencontre L'abbaye de Belloc Le Bas-Adour et la tradition gasconne Vie des paroisses : été 85 Eglise de St-Jean-de-Luz Eglise de Ciboure La pêche sur la côte basque Edifices religieux en Pays Basque L'été des s‎

‎COTE BASQUE ETE. 1985. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages illustrées de figures dans le texte.. . . . Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine‎


‎SOMMAIRE : Eté 85 sous le signe de la rencontre L'abbaye de Belloc Le Bas-Adour et la tradition gasconne Vie des paroisses : été 85 Eglise de St-Jean-de-Luz Eglise de Ciboure La pêche sur la côte basque Edifices religieux en Pays Basque L'été des saisonniers Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR14.90 (€14.90 )

‎Collectif‎

Reference : R320177423

(1999)

‎Routes des Amériques n°2 février - mars 1999 - Patrick Chamoiseau prix Goncourt 1992 - à la rencontre de New Orléans aux sources du jazz - l'hiver à Québec - Martinique l'été en hiver - concours reporter 99 - Portfolio Gary Ladd - Lake Powell etc.‎

‎CapAmerica France. 1999. In-4. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages - nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte - déchirures sur le 1er plat.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎Sommaire : Patrick Chamoiseau prix Goncourt 1992 - à la rencontre de New Orléans aux sources du jazz - l'hiver à Québec - Martinique l'été en hiver - concours reporter 99 - Portfolio Gary Ladd - Lake Powell - Carthagena, l'envoûtante colombienne - à la rencontre d'Antigua la semana santa - lettre d'Outremer, de Warnaults - Raives chez Casterman - le Yucon en Canoë - Denise Dominguez et Lionel Borras Cuba - San Francisco Far West dernière frontière - à la rencontre de la Patagonie terre de feu. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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