PUF. 1958. In-8. Broché. Bon état, Couv. légèrement pliée, Dos plié, Intérieur acceptable. 242 pages. Nombreux tableaux en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R160131649
19ème mille Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
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Gallimard, 1963, in-12, 372 pp, reliure pleine basane fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièce de titre basane vermillon (rel. de l'époque), bon état (Coll. Idées)
"Peu de théories ont été aussi rapidement confirmées par les faits que celles du professeur Fourastié. Lorsque sa première édition est parue il y a une dizaine années, il s'agissait une hypothèse. Aujourd'hui, “Le grand espoir du XXe siècle” est déjà un classique, traduit et lu dans le monde entier. L'auteur expose quel avenir il envisage pour l'homme-consommateur- producteur dans une économie où la production se trouve constamment réorientée par le progrès technique. La productivité étant le point de rencontre économique de l'homme avec le progrès économique, elle est la clé de voûte de l'ouvrage. Avec une grande originalité, l'auteur nous familiarise avec les servitudes du progrès sur le capital, la mentalité de l'ouvrier, et l'épargne. Le style fort clair devient souvent attrayant grâce aux nombreux exemples d'histoire économique qui remontent jusqu'au début du XIXe siècle. Les États-Unis, la France, la Suède et la Chine illustrent, le plus souvent, les démonstrations de l'auteur. Partant de la constatation troublante que « si le progrès technique n'était pas intervenu, aucun des phénomènes économiques contemporains ne se serait produit », il devient passionnant de découvrir, grâce à Jean Fourastié, comment le progrès technique conditionne les principaux phénomènes économiques. En premier lieu, il analyse les migrations de la population active et introduit dans la théorie économique la notion de « période transitoire ». Plus facile à définir qu'à déterminer, elle constitue un outil précieux pour l'observateur du long terme. En matière de prix, les lacunes de la théorie des prix sont comblées quand on introduit le progrès technique dans le raisonnement. « Le prix réel de vente varie comme l'inverse du rendement du travail » lorsqu'on élimine le facteur monétaire qui pourtant, lui aussi, varie différemment selon les secteurs économiques et selon l'espace. Avec la même clairvoyance, l'auteur analyse ensuite le chômage, les crises économiques, le commerce extérieur et l'équilibre mondial en se référant au progrès technique comme facteur non pas déterminant mais prépondérant de leur évolution séculaire. Certains théoriciens regretteront sans doute l'absence totale de référence aux phénomènes monétaires dans les chapitres relatifs aux prix, aux crises économiques et au chômage. On peut craindre, en effet, qu'une explication de la vie économique moderne en termes strictement réels ne soit trop schématique. On retrouve dans la troisième partie les préoccupations de l'expert des problèmes de la population, de la famille et de la main-d'œuvre. Jean Fourastié replace en effet l'économie devant sa cause finale : l'homme, en abordant les problèmes de niveau de vie et en dégageant une notion nouvelle, celle de « genre de vie ». Le grand public sera séduit par cette optique humaniste, tandis que l'économiste sera convaincu que cet ouvrage très original apporte une remarquable contribution à la théorie économique contemporaine." (Michèle Saint Marc, Revue économique, 1964)