‎GARDNER Erle Stanley‎
‎L'AVOCAT ACCUSE‎

‎Réplique pour le Sieur Thibault , Secrétaire du Roi, plaignant & intimé contre Maître Froudière, Avocat, accusé & appellant ; et en présence de M. le Procureur Général, de Marie Clereaux, de Maître Le Venard, Procureur et du Sieur Chapelle. [ Suivi de :] Suite du Plaidoyer de Maître Thibault‎

‎Monsieur de Grécourt Avocat-Général, Maître Tronson du Coudray Avocat, Maître Tiercelin Procureur, 1 vol. in-4 br., de l'imp. de veuve L. Dumesnil, 68 pp. et de l'Imp. de la veuve Machuel, rue S. Lo, 1788, Paris, 15 pp.‎

‎Etat satisfaisant (mouill. au premier f. et mq. de papier affectant le texte au dernier ff. du premier texte, prix en l'état). On trouve dans les leçons et modèles d'éloquence judiciaire de Berryer l'exposé des faits suivants : "Marie Cléreaux, servante du Sieur Thibault, négociant à Rouen, avait été condamnée en 1788 à être pendue comme coupable de vol domestique. Me Froudière publia en sa faveur une requête judiciaire sur le vu de laquelle des lettres de surséance furent accordées par le roi à l'exécution de l'arrêt. Le parlement de Rouen réforma la sentence de mort, et renvoya l'accusée sans être condamnée ni absoute ; mais l'arrêt ordonna en même temps que la requête serait brûlée par la main du bourreau, et réserva au sieur Thibault et à la fille Delaunay sa domestique le droit d'en poursuivre l'auteur, imprimeur et distributeur. Me Froudière eut ainsi a se défendre devant le parlement de Rouen. "Le sieur Thibault n'ayant point trouvé dans sa ville natale de défenseur assez éloquent, vint à Paris prier Me Tronson Ducoudray de se charger de sa cause". Plus précisement, accusée de vol, Marie Cléreaux accusa, à l'instigation de son conseil, les frères Thibault d'avoir monté l'accusation de toute pièce, et contre-attaqua en les accusant d'avoir voulu dissimuler ainsi l'infanticide dont ils auraient étaient les auteurs. La presse s'était emparée avec délices de l'affaire et prit fait et cause pour Marie Cléreaux, rien de trop monstrueux ne pouvait alors être imaginé dans cette affaire ou deux hommes riches se trouvaient accusés par une pauvre domestique. Le frère aîné fut lynché par la foule en furie et mourut des suites de ses blessures. On s'apercevra que, douze années auparavant, Me Froudière avait usé des mêmes calomnies dans une querelle l'opposant au curé de sa paroisse. L'affaire, balayée dans les troubles de la Révolution, ne connut jamais de conclusion. Elle n'en a pas moins donnée lieue à l'un des plus remarquables témoignages d'éloquence judiciaire du XVIIIe siècle. Tronson du Coudray est célèbre pour avoir été l'avocat de Marie Antoinette. Quelque temps après ce procès, Bernard Froudière sera élu par ses concitoyens député à l'assemblée législative ; il sera l'un des témoins assignés par Louis XVI au lendemain des troubles du 20 juin 1792. ‎

‎Un chat pour client - Les héritiers horrifiés - L'avocat accuse. (Les chefs-d'oeuvre de la littérature d'action) [Unknown Binding]‎

‎ Relié bon état .Contenu propre . Tranches piquées . 1973. 419 pages .PHOTOS SUR DEMANDE ‎

‎ Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence dans notre boutique à Authon-du-Perche.‎

‎L'AVOCAT ACCUSE - COLLECTION UN MYSTERE N°738‎

‎PRESSES DE LA CITE. 1965. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 184 Pages. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne‎

‎Traduit de l'anglais par M-B. ENDREBE Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne‎

‎"Mémoire justificatif de Louis XVI tendant : 1°. à faire connaître, d'après les événemens, les causes de la destruction de la monarchie en France, et de la mort de Louis XVI ; 2°. à prouver que Louis XVI a été illégalement mis en jugement ; que ceux qui ont jugé Louis XVI n'en avaient ni le droit ni le pouvoir ; que toute la procédure exercée envers Louis XVI est nulle, par le défaut d'observation des formalités qu'exigeaient les lois ; que Louis XVI était innocent de tous les crimes dont on l'a accusé et déclaré coupable ; que le jugement qui condamne Louis XVI à la peine de mort, est une injustice, et son exécution un véritable assassinat ; 3°. à démontrer que le procès de Louis XVI doit être révisé, sa procédure annullée, et son innocence authentiquement reconnue ; que tous les députés à la convention nationale, accusateurs et juges de Louis XVI, sont dans le cas de la prise à partie et de la poursuite personnelle ; que ce n'est qu'en vertu du généreux pardon qu'on leur a accordé et de l'oubli du passé qu'a prescrit dans l'article XI de la Charte constitutionnelle l'auguste monarque qui nous gouverne, que la peine qu'ils ont encourue leur est remise ; que la justification de Louis XVI doit être aussi éclatante que l'a été sa condamnation. (On a joint a cet ouvrage la liste des votans.) Par Me. Léopold, ancien docteur en droit de la faculté de Paris, et avocat. chez J. Moronval, imprimeur-libraire, 1814."‎

‎1 volume in-8° relié demi-basane marron foncé marbrée, dos à cinq nerf, titre doré, 334 p. manque le portrait frontispice gravé sur cuivre de Louis XVI. Très bon état. ‎

‎[ Recueil de 3 Titres : ] Procès des Fusils-Gisquet. Plainte en diffamation de MM. Casimir-Périer et Soult, Ministre du Roi contre M. Armand Marrast, Rédacteur en chef de la Tribune [ Suivi de : ] Procès de M. Gisquet, ancien préfet de Police, ex-conseiller d'état et député, contre Le Messager. Plainte en diffamation pour avoir accusé l'ancien Préfet de Police d'exaction, de concussion, et d'immoralité publique [ Suivi de : ] Plainte en Diffamation de M. Casimir Périer et de M. le Maréchal-Soult. Plaidoirie de Me Dupin (Philippe) Avocat de M. Casimir Périer ‎

‎1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-percaline noire : Procès des Fusils-Gisquet. Plainte en diffamation de MM. Casimir-Périer et Soult, Ministre du Roi contre M. Armand Marrast, Rédacteur en chef de la Tribune, couverture conservée, Au Bureau du Journal La Tribune, Paris, 1831, 1 f., IV-147 pp. [ Suivi de : ] Procès de M. Gisquet, ancien préfet de Police, ex-conseiller d'état et député, contre Le Messager. Plainte en diffamation pour avoir accusé l'ancien Préfet de Police d'exaction, de concussion, et d'immoralité publique, Pagnerre, Paris, 1839, 135 pp. [ Suivi de : ] Plainte en Diffamation de M. Casimir Périer et de M. le Maréchal-Soult. Plaidoirie de Me Dupin (Philippe) Avocat de M. Casimir Périer, Extrait de la Gazette des Tribunaux, 27 pp.‎

‎Intéressant recueil de 3 titres relatifs à la question de la liberté de la presse sous la monarchie de Juillet. Une trentaine de feuillets destinés à la prise de note ont été reliés en fin d'ouvrage, mais sont demeurés vierge. En revanche, les ouvrages sont assez richement annotés (probablement à l'époque) au crayon. Bon état. ‎