Presses de la Cité Coll. Un Mystère n° 483. 1959. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 183 pages.. . . . Classification Dewey : 843.0872-Le roman policier
Reference : R160036633
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CHEREAU (François, imprimé par) - COQUART & DELAHAYE (gravé par).
Reference : 18546
(1754)
A Paris, chez François Chereau, 1754. Dimensions : 853 x 623 mm.
Rare et important plan de Paris, avec rehauts du temps à l'aquarelle. Titre dans un cartouche surmonté des armes de la ville. Format des plus attractifs : 853 x 623 mm. Vallée, Catalogue des plans de Paris, 3415 (à la date de 1770 seulement). Présenté sous cadre doré. La pliure originelle centrale a entraîné une désolidarisation. Petites altérations et discrètes déchirures éparses. Du reste, belle condition. Rare.
Paris, chez Jean, 1805. 56,5 x 86 cm Plan gravé entoilé et replié divisé en 24 parties.
Beau plan de Paris sous le premier Empire, figurant les 12 arrondissements municipaux décrétés le 11 octobre 1795. Titre en haut à droite, renvoi des rues en haut à gauche et en bas à gauche puis à droite.Légers rehauts à l'aquarelle délimitant les différents arrondissements.
MUNSTER (Sébastien) - BRAUN (Georg) & HOGENBERG (Franz, d'après).
Reference : 23074
(1635)
Parisu [Paris], Rossingol [sic], 1635. Dimensions : 332 x 242 + marge + cadre postérieur.
Très jolie carte à l'eau-forte avec rehauts aquarellés du temps établie - ici en réduction - d'après celle de Sébastien Münster / Georg Braun et Franz Hogenberg de 1572. Elle est datée 1635 dans la plaque. ''Célèbre plan en élévation représentant Paris vers 1530 ; lequel parut dans les éditions successives de l'ouvrage de Braun Civitates orbis terrarum''. (in Catalogue Kâ Mondo). Titre (Lutétia) dans un cartouche surmonté des armes de Paris. ''En bas à gauche un personnage masculin habillé à la mode des années 1560 -1570, salue deux dames, d'où le nom de "plan aux trois personnages"''. Auxquels sont ici adjoints deux personnages en marge droite ; venus se substituer au cartouche légendé originel. Présenté sous cadre (postérieur). Goss, Cartes anciennes des grandes villes d'Europe, p. 94 - Kâ Mondo, Paris sous tous les plans, n°1 - Boutier, Les plans de Paris, 15 Ic ((pour le tirage vers 1572). Papier légèrement oxydé. Claires rousseurs ou tâches affectant principalement les marges blanches. Rare.
Premier tirage du plus célèbre plan ancien de Paris, dit Plan de Turgot. S.l., 1739. In-folio relié en maroquin rouge, plats ornés d’une roulette fleurdelisée, fleurs-de-lys aux angles, armoiries au centre, dos à nerfs orné de fleurs de lys de différentes tailles, d’étoiles et de filets dorés, coupes décorées, roulette intérieure fleurdelisée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 558 x 443 mm.
Premier tirage du plus célèbre plan ancien de Paris, dit Plan de Turgot. James de Rothschild. 2312 ; Cohen 807. Il se compose d’un plan d’assemblage et de 20 planches gravées à double page (800 x 515 mm) représentant la Capitale, maison par maison, en vue panoramique. « On s’est proposé en faisant graver ce plan de faire voir d’un seul coup d’œil tous les édifices et toutes les rues qu’elle renferme » avertit l’éditeur. « Ce plan à vol d’oiseau, le plus vaste en ce genre qu’on ait entrepris, est connu sous la désignation impropre de ‘Plan de Turgot’. Il se compose (outre le plan d’assemblage) de vingt feuilles qui, réunies, forment cinq rangs. Chaque feuille a d’encadrement 79 centim. De largeur sur 50 de hauteur. Les vingt feuilles réunies forment donc un carré d’environ 316 centim. Sur 245, non compris la marge. Cette surface embarrasserait plus d’un amateur parisien, trop étroitement logé pour en garnir son cabinet. Le titre gravé se trouve au bas des feuilles 18 et 19, au milieu d’un cartouche de forme très contournée, entouré de volutes et surmonté de la figure allégorique de la ville de Paris appuyée sur son blason. Ce plan forme, le plus souvent, un atlas grand in-folio ; chaque feuille, tirée sur un papier fort, est pliée en deux et collée sur onglet. Il paraitrait que la plupart des exemplaires furent reliés dans le temps avec plus ou moins de luxe, pour être distribués gratuitement, sans doute, à tous les personnages éminents ; toutes les reliures, en mouton ou en maroquin du Levant, sont ornées au centre des armes de Paris. Il y a des exemplaires tirés sur grandes marges. Ce plan termine la série des plans à vol d’oiseau, et si, passé cette époque, on en voit paraitre encore quelques-uns de ce genre, ce sont des plans plus anciens, copiés ou rajeunis. Louis Bretez, qui le dessina vers 1734, dérogea à l’usage généralement admis d’orienter les cartes selon la méridienne, parce que, voulant donner de Paris une image en élévation, il dut, à l’exemple des anciens géographes, préférer un système qui permît de voir de face les portails de nos anciennes églises, si nombreuses ncore, églises qui, pour la plupart, avaient leur façade tournée vers l’occident. Il est à regretter que le plan, tel qu’il a été conçu, n’ait pas une date antérieure d’au moins un siècle. Il eût été, à raison de sa dimension, d’un bien haut intérêt pour les archéologues d’aujourd’hui. Le dessin ordonné par Turgot était achevé en 1734 ; il représente donc l’état de Paris à cette époque. Claude Lucas, qui le grava, est le même sans doute qui travailla aux plans des quartiers de La Caille, 1714, ou peut-être son fils. Le choix qu’on fit du genre à vol d’oiseau dut entrainer des frais immenses… L’image de Paris qu’il représente offre encore, je le répète, beaucoup d’attraits et de documents à l’archéologie. Le petit nombre de vieux édifices qui ont survécu disaparaît, de nos jours, si rapidement, ou subit de si étranges métamorphoses sous le hideux masque du replâtrage, que la Paris de Turgot, en proie à nos mille projets d’alignements et d’agrandissements, devra bientôt s’appeler à son tour le ‘vieux Paris’ […]. (A. Bonnardot, Etudes archéologiques sur les anciens plans de Paris, pp. 199-203). Ces planches, d’une gravure remarquable, montrent d’une façon très vivante la disposition ancienne, en perspective, des sites, des demeures et des monuments parisiens. Exemplaire imprimé sur papier fort, orné de brillantes épreuves, revêtu d’une reliure de Padeloup aux armes de la ville de Paris. Le titre est gravé au centre d’un assemblage de deux planches (1600 x 540 mm).
Paris, [1754]. 475 x 810 mm ; sur papier fort, doublé d'un papier Japon.
Rare édition originale de ce très beau plan détaillé de l'Île de la Cité au milieu du XVIIIe siècle, levé par l'abbé Delagrive, et dédié à Louis-Basile de Bernage, prévôt des marchands de Paris (équivalent du maire de Paris aujourd'hui). Ce plan a été levé dans le cadre d'un projet ambitieux de Delagrive de dresser un grand plan de Paris en plusieurs feuilles. Seules deux feuilles furent finalement publiées, le plan de la Cité et le plan du quartier Sainte-Geneviève. À propos du plan de la Cité, Delagrive déclara : ""Cette feuille en papier Grand Aigle comprend la Cité avec les Quais et les Ports qui règnent des deux côtés de la rivière. Chaque propriétaire y peut reconnoître sa maison ; les Seigneurs pourront y désigner par des couleurs celles qui relèvent de leurs fiefs ; et les Curés pourront y marquer de même celles qui dépendent de leurs paroisses"". En effet, le plan montre en détail les maisons avec leurs jardins, et toutes les églises avec le plan des piliers et des autels. On compte également le nombre des boutiques qui garnissent les ponts. Les ports au foin, au blé, au charbon de tourbe et à la chaux, sont nommés. On voit également des rues, aujourd'hui disparues, comme la rue Trop Va Qui Dure, située au bout du Pont au Change, la rue Saint-Louis, dans le prolongement du quai des Orfèvres, la rue de la Vieille Draperie, finissant au Palais de Justice, la rue des Marmousets, la rue de l'Abreuvoir, derrière Notre-Dame, ou encore la rue Neuve-Notre-Dame, disparue lors des travaux du baron Haussmann. On y voit également deux ponts aujourd'hui disparus, le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le Pont Saint-Louis, et le pont Saint-Charles, qui reliait l'île de la Cité à la rive gauche. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Après le plan de la Cité publié en 1754, Delagrive ne publia aucun autre plan jusqu'à sa mort en 1757. Son élève Hugnin, qui lui succéda dans cette entreprise, publia rapidement le plan du quartier Sainte-Geneviève. Mais il n'achèvera jamais la gravure du plan de l'île Saint-Louis, dont la BnF possède les deux épreuves gravées inachevées et la maquette manuscrite. Le plan du quartier Maubert, annoncé en 1758, ne fut jamais publié. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Marques de pliures. Boutier, 246/1 ; Vallée, 851.