PLON L'épi. 1953. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Coiffe en pied abîmée, Intérieur frais. 296 pages. Illustré de 5 gravures noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Reference : R160022032
Préface de Jacques Madaule. Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
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François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.
Reference : LCS-18520
Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.
Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.
Précieux exemplaire conservé dans ses reliures uniformes de l’époque signées Grenet. Paris, chez Aubert, au grand magasin de caricatures et nouveautés lithographiques, 1830-1835. 10 volumes in-4 avec titres et tables et 530 planches. Rahir indique qu’il n’y a des titres et tables que pour les vol. 1 à 9. Qq. rousseurs et ff. brunis. Demi-basane rouge à coins, dos à nerfs orné de motifs dorés et estampés à froid, pièce de titre et de tomaison de veau noir. Étiquette du relieur Rue St-Honoré, n. 99, dans la cour, papetier-relieur. Reliure de l’époque signée Grenet. 333 x 253 mm.
[video width="1440" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-LDM-sept-II.mp4"][/video] Edition originale complète du plus important journal d’époque romantique. Morgand et Fatout 10885; Vicaire, Manuel de l’amateur, II, 46. «La Caricature est dans son ensemble un des ouvrages les plus intéressants de la période de 1830; c’est un recueil précieux de caricatures sur l’époque de Louis-Philippe. V. Hugo, Balzac, Louis Desnoyers et surtout Ch. Philipon en furent les principaux collaborateurs. Du côté des artistes, Daumier a fourni plus de 100 planches, Grandville 109, Henri Monnier 6, Raffet 14, Traviès 55, Philipon 10, etc.» écrit Carteret. Le premier numéro a paru le 4 novembre 1830, le dernier le 27 août 1835. La collection se compose de 251 numéros ayant chacun deux feuillets de texte imprimés sur papier jaune à deux colonnes, à l’exception des numéros 30 et 55 qui en ont trois; et d’une ou plusieurs lithographies, noires ou coloriées, imprimées sur papier vélin blanc. Les planches, numérotées de 1 à 524, sont au nombre de 530 portant, devant le numéro chiffré de la lithographie, la désignation: Planche ou numéro. Il y a des irrégularités dans le numérotage; enfin, des planches ne sont pas numérotées. Philipon, l’actif directeur de cette publication, était un militant dont l’ardeur combative ne se départait cependant point d’un réel souci de l’art. Désireux à la fois de frapper vivement l’esprit du public et d’éviter les rigueurs d’une censure impitoyable qui aurait diminué la portée de ses publications, il était appelé tantôt à stimuler le sens critique de ses collaborateurs, tantôt au contraire à le refréner. Cette alternative l’obligeait à de constantes modifications sous presse – ou même en cours de distribution – soit de dessins, soit de légendes, ou même de coloris. Ainsi s’expliquent les états différents d’une pierre lithographique, dont la recherche passionne maintenant les collectionneurs. Il paraissait un numéro par semaine et les numéros d’un semestre formaient un volume. L’ensemble est composé de 10 volumes; le tome I comprend les numéros 1 à 26, le tome II: 27 à 52, le tome III: 53 à 78, le tome IV: 79 à 103; le tome V: 104 à 129; le tome VI: 130 à 156; le tome VII: 157 à 181; le tome VIII: 182 à 208; le tome IX: 209 à 234; le tome X: 235 à 251. La Caricature cessa de paraitre en août 1835, victime d’une «loi qui rétablit la Censure». Chaque volume regroupe un semestre de livraison et contient ici le premier plat de la couverture générale et sa table des matières (10e volume sans la couverture). Précieux exemplaire de l’une des plus précieuses œuvres littéraires illustrées du XIXe siècle, complet des titres et tables et conservé dans ses reliures uniformes de l’époque signées Grenet. «Ces titres et tables sont fort rares» mentionne Carteret page 113. Provenance: cachet Timbre royal, Seine à l’encre noire.
Précieux exemplaire, l’un des 30 imprimés sur papier du Japon. Paris, Charpentier et Fasquelle, 1900. Grand in-8 de (4) pp., 519 pp., (1) p., (1) f.bl. Conservé tel que paru, broché dans les couvertures d’origine à l’imitation d’un cahier d’écolier, non rogné. 253 x 162 mm.
Edition originale du chef-d’œuvre d’Octave Mirbeau. Talvart, XV, pp. 253-254. Précieux exemplaire, l’un des 30 imprimés sur papier du japon, second papier après 20 exemplaires sur Chine. Celui-ci porte le n°30. «Ce livre de Mirbeau est un violent réquisitoire contre les maux dont souffre la société moderne. Il unit la satire des mœurs familiales à une assez trouble sensualité. Aussi la satire s’éclipse-t-elle par endroits, et l’on voit le «journal» se transformer, finalement, en une simple chronique scandaleuse.» (Dictionnaire des Œuvres, III, 854). Très bel exemplaire conservé tel que paru, broché dans les couvertures d’origine à l’imitation d’un cahier d’écolier.
Exemplaire en maroquin rouge de l’époque. A Paris, chez Vente et Patas, 1775. In-4 de xii pp. y compris le titre gravé, pp. 1 à 92, (2) ff., pp. 95 à 147, (18) ff., 91 pp., (1) p., 9 tableaux sur double-page, 39 planches de costumes à pleine page, 1 grand plan dépliant, 1 planche d’armoiries dépliante, qq. discrètes brunissures sans gravité. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, filets dorés sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l'époque. 251 x 183 mm.
Édition originale et premier tirage du Sacre de Louis XVI. Exemplaire du tirage de luxe, de format in-4, sur grand papier de Hollande. L’abondante illustration se compose d'un titre gravé, d'un frontispice, d'un grand plan de Reims (470x335mm) avec, en médaillon, les portraits de Clovis et Louis XVI, le baptême de Clovis et le Sacre du Roy Louis XVI, de 9 tableaux sur-double page dans des encadrements armoriés, 250 x193mm, représentant les différentes phases de la Cérémonie : - Levé du Roy. - Le Roy allant à l'Église. - L'arrivée de la Sainte Ampoule. - Le Roi prosterné devant l'Autel. - La Cérémonie des onctions. - Le Couronnement du Roy. - Le Roi mené au Throne. - La cérémonie des offrandes. - Le Festin Royal, d’une planche d'armoiries, de 39 très jolies gravures illustrant les « Différens Habillemens pour le sacre de Louis XVI », 195 x 120 mm, et de 14 vignettes en tête (122 x 85 mm). Le sacre de Louis XVI a été très souvent représenté, davantage que celui de Charles X, en particulier dans l’ouvrage, commandé pour l’occasion, Sacre et couronnement de Louis XVI, de Patas, et dans le livre de Nicolas Gobet, Sacre et couronnement de Louis XVI à Rheims. Ces deux livres sont accompagnés d’une étude historique sur les sacres des rois de France, dont la documentation avait été réunie par l’abbé Pichon, historiographe de Monsieur et chantre en dignité de la Sainte-Chapelle du Mans, auteur du Journal Historique, et d’une quinzaine d’illustrations par Desrais et Patas, qui ont été également produites à part, indice de leur succès public. La plus célèbre des gravures représentant le jeune couple royal au milieu de ses sujets. La première partie de l’ouvrage est consacrée à une présentation chronologique de l’avènement au trône des rois de France de Clovis à Louis XVI suivi de «Recherches sur quelques évènements de l’Histoire de France de 482 à 1774». Exemplaire en séduisant maroquin rouge du temps de l’un des principaux livres de fêtes du règne de Louis XVI.
L’un des rares exemplaires de présent relié à l’époque au chiffre du duc d’Orléans du Journal de l’Expédition des Portes de Fer. De la bibliothèque Henri Beraldi. Paris, Imprimerie Royale, 1844. Grand in-8 de (1) f. bl., (2) ff. pour le faux titre et le titre, XVI pp., 329 pp., (1) f. bl. 40 planches hors texte et 1 carte dépliante. Quelques rousseurs. Relié en chagrin vert, plats décorés d’importants motifs d’angles dorés reliés par des filets, avec encadrement de deux filets or et d’un autre, très large, à froid, chiffre couronné doré au centre des plats, dos à nerfs orné, filet doré sur les coupes, filets intérieurs dorés, doublures et gardes de papier blanc, tranches dorées. Reliure signée d’Andrieux. 270 x 177 mm.
Seule édition de ce remarquable ouvrage qui ne fut jamais mis dans le commerce, et dont le tirage n’excéda pas 1520 exemplaires. Carteret 434-437. « En 1839, le duc d’Orléans, fils aîné du roi Louis-Philippe, avait accompli un long, difficile et parfois dangereux voyage dans l’Algérie à peine conquise et non encore pacifiée. Le jeune prince avait rapporté de cette expédition des notes ; il pria alors le maître écrivain Charles Nodier de rédiger cette ‘Expédition des Portes de Fer’.L’impression du livre fut confiée à l’Imprimerie Royale et l’illustration à des maîtres comme Raffet, Decamps et Dauzats[…]La dépense engagée fut de 91 205 fr. 35 centimes, somme importante pour l’époque.L’ouvrage, livre privé, familier, écrit pour quelques-uns, était destiné aux membres de la famille royale, aux personnages de l’Etat, aux dignitaires de la Cour, aux officiers, sous-officiers et soldats ayant pris part à l’expédition […] Les envois n’absorbèrent pas la totalité du tirage […] Le temps a passé et les exemplaires se sont raréfiés, principalement ceux de présent qui portent un nom et qu’il convient de ne pas laisser échapper ». Carteret. L’illustration se compose d’environ 150 vignettes dans le texte, de 40 figures hors texte gravées sur bois d’après Raffet, Dauzats et Decamps, tirées avant la lettre sur chine et montées sur vélin fort, ainsi que d’une carte dépliante représentant « la route de Philippeville à Alger suivie par la colonne expéditionnaire » en octobre 1839. Chaque gravure hors texte est protégée par une serpente légendée. L’un des rares exemplaires présentant une reliure ornée de fers spéciaux et au chiffre. « Quelques exemplaires furent reliés à l’époque en maroquin ou chagrin rouge avec fers spéciaux ; ils sont très rares et préférables aux exemplaires présentés dans le cartonnage original ». Carteret. Précieux exemplaire relié à l’époque par Andrieux au chiffre du duc d’Orléans et offert par celui-ci à son ami Scheffer. En face du titre est inscrite à l’encre cette dédicace : « Donné au nom de Monseigneur le duc d’Orléans à son ami Monsieur A. Scheffer ». Le présent exemplaire provient de la bibliotheque du grand bibliophile et connaisseur Henri Beraldi et figurait au catalogue de sa vente en 1934 (Vente III, 1934, n°360). Il y était décrit comme un « très bel exemplaire», conservé dans une « belle et rare reliure d’Andrieux, au chiffre du duc d’Orléans » qui était d’ailleurs reproduite à pleine page.