JC Lattès. 1974. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 231 pages.. . . . Classification Dewey : 155.3-Psychologie de la sexualité
Reference : R160000705
Pour en savoir plus sur le sexe et y prendre encore plus de plaisir. Traduit par Jean-Luc Fromental et François Landon. Classification Dewey : 155.3-Psychologie de la sexualité
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Paris 11 février 1844 | 10.40 x 13.60 cm | quatre pages sur deux feuillets
Trois lettres autographes signées par Gérard de Nerval (2 pages signées «?Gérard?»), Théophile Gautier (1 page) et un troisième scripteur qui n'a pas signé (1 page), adressées à Louis Desessart. La troisième lettre a été rédigée par un certain «?Robert?» (cf. la lettre de Nerval) Louis Desessart, éditeur attitré de Théophile Gautier, publia avec Barba la pièce Léo Burckart de Nerval en 1839. À la suite d'ennuis financiers, il fut contraint de se réfugier «?dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?». Les trois amis rédigent ce courrier à Paris, où ils se sont retrouvés au retour du long voyage en Orient qu'entreprit Nerval?: «?J'ai vu l'Égypte 6 mois?; puis j'ai séjourné en Syrie 3 mois à Constantinople 4 mois le reste en route. C'est assez beau. Je ne m'amuse plus qu'en voyage et je vis double autant que je puis.?» Ce voyage force l'admiration de Théophile Gautier qui ne se rendra que des années plus tard en Turquie et en Egypte?: «?Je suis à Paris et voudrais être au Caire d'où Gérard arrive.?» L'exotisme des voyages lointains contraste ici violemment avec la tristesse et l'austérité de l'Europe?: «?Quelle tristesse que Paris quand on revient des pays éclairés du soleil.?» (Nerval) D'autant plus que, loin des rêves d'évasion, Paris rime avec travail et mélancolie?: «?Nous sommes comme les gens malades qui ne se trouvent bien nulle part. Je crois que le bon temps est passé et que les bonnes heures d'autrefois où nous disions tant de sages folies ne reviendront plus. À quoi sert de vivre puisqu'il faut travailler et qu'on ne peut ni voir ses amis ni leur écrire ni rien faire de ce qu'on voudrait??» (Gautier) Les deux écrivains sont très compatissants quant à l'exil belge de leur ami, Bruxelles apparaissant ici comme la capitale du spleen?: «?Quoi?! Vous êtes encore dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?! [...] Bruxelles est encore plus noir, pauvre garçon?!?» (Nerval) Cette triple lettre a en réalité été rédigée à l'initiative de «?Robert?»?: «?N'est-ce pas, mon cher ami, que je suis habile à faire oublier mes torts? [...] je trouve le moyen en compensation, de t'envoyer ces autographes de deux de tes [...] camarades, de tes plus doux souvenirs, de deux célébrités qui malgré toutes leurs sympathies, toute leur affection pour toi, ne t'eussent jamais écrit un mot, si je ne leur avais pas taillé leurs plumes, affrété leur papier, comme à de petits enfants boudeurs, et si je ne leur eusse dit?: écrivez tout de suite, tout de suite à l'exilé que vous aimez le mieux.?» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Biponti Dimanche matin 14 [août 1864] | 13.40 x 20.60 cm | 3 pages sur un feuillet remplié
Lettre autographe signée, en partie inédite, rédigée à l'encre noire, adressée à sa mère et datée du «?dimanche matin 14?». Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Ancienne collection Armand Godoy, n°188. Baudelaire crépusculaire?: «?L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.?» Attiré par la promesse d'une glorieuse renommée, Baudelaire se rend en Belgique en avril 1864 pour quelques conférences et l'espoir d'une rencontre fructueuse avec les éditeurs des Misérables, Lacroix et Verboeckhoven. Ceux-ci ne se déplaceront pas, les conférences seront un échec et Baudelaire nourrira contre la «?Pauvre Belgique?» une rancur démesurée. Pourtant, malgré les multiples sollicitations de retour, le poète passera le reste de ses jours dans ce pays honni, menant une vie de bohème mélancolique. Hormis quelques courts séjours à Paris, Baudelaire ne rentrera en France que le 29 juin 1866 terrassé par une attaque cérébrale qui le laisse hémiplégique pour une dernière année d'agonie silencieuse en maison de santé. Rédigée seulement quelques mois après son arrivée à Bruxelles et ses premières déceptions, cette lettre laisse transparaître tous les principes de la mystérieuse haine passionnelle qui retiendra définitivement le poète en Belgique. Durant ses dernières années françaises, éreinté par le procès des Fleurs du Mal, humilié par le refus de sa candidature à l'Académie, orphelin littéraire après la faillite de Poulet-Malassis et auteur déshérité par la vente des droits de ses traductions à Michel Lévy, Baudelaire est surtout très affecté sentimentalement par la déchéance inéluctable de Jeanne Duval, son éternel amour, alors que s'est tarie sa passion pour la Présidente, dont la poétique perfection n'a pas résisté au prosaïsme de la possession physique. Aussi, le 24 avril 1864, décide-t-il de fuir ces «?amours décomposés?» dont il n'a su «?garder la forme et l'essence divine?». La Belgique, ce très jeune pays qui semble né d'une révolution romantique francophone contre le joug financier hollandais, s'offre fantasmatiquement aux yeux du poète comme le lieu d'une possible reconnaissance de sa propre modernité. Page vierge sur laquelle il voudrait imprimer la puissance de sa langue en affirmant son indépendance économique, le plat pays est un miroir sur lequel Baudelaire projette son puissant idéal mais qui lui renverra plus violemment encore le spleen de ses ultimes désillusions. Publiée dans la Revue de Paris de novembre 1917, amputée du délicat paragraphe sur ses lavements froids, cette lettre emblématique évoque tous les travaux poétiques, littéraires, artistiques et pamphlétaires de Baudelaire?: d'abord à travers la figure tutélaire et rassurante de l'éditeur des Fleurs du Mal, Poulet-Malassis?: «?Si je ne demeurais pas si loin de lui, je crois vraiment que je lui paierais une pension pour manger chez lui?»; puis par l'évocation concrète de la «?valeur vénale?» de ses Curiosités esthétiques?: «?tous ces articles que j'ai si douloureusement écrits sur la peinture et la poésie?». Baudelaire confie ensuite à sa mère les espoirs de publication de ses dernières traductions de Poe qui, à son grand dam, «?ne paraissent pas à L'Opinion, à la Vie Parisienne, au Monde illustré?». Il conclut enfin sur ses Lettres belges, dont Jules Hetzel lui fait annoncer qu'après négociation avec le Figaro, «?[s]es lettres sont acceptées avec joie?». Cependant, souligne littéralement Baudelaire, celles-ci sont «?à ne publier que quand je serai revenu en France?». Leitmotiv de sa correspondance belge, ce retour en France sans cesse imminent?: «?Décidément, je crois que j'irai à Paris jeudi?» et sans cesse repoussé («?je retarde mon voyage à Paris jusqu'à la fin du mois?», corrige-t-il, huit jours plus tard), semble exciter la férocité du poète contre ses nouveaux concitoyens auprès desquels il se plaît à répandre lui-même les pires rumeurs le concernant (espionnage, parricide, anthropophagie, pédérastie et
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De la bibliothèque Jacques Vergès (tampon). S.l.n.d., [Paris, 1998]. Manuscrit autographe de 106 lignes en [5] ff. (210 × 297 mm). Agrafés, papier vergé à en-tête de l'Hôtel Amigo (Bruxelles et Verviers). Manuscrit inédit de grand intérêt, éclairant ce que Vergès souhaite « mettre en lumière à travers [s]es souvenirs imaginaires ».
Texte inédit, citant le vers de Baudelaire « J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans » extrait de « Spleen », écrit à la croisée de la mémoire, du droit et de la littérature, trois domaines chers à Vergès qui nour- rissent sa réflexion, spécialement dans les deux dernières décennies de sa vie. Il y évoque le destin de Tolstoï et l'oeuvre de Jouhandeau (qui n'existerait pas sans les transpositions nécessaires), les avocats Isorni, Tixier-Vignancour et Albert Naud, défenseurs respectifs de Pétain, Salan et Laval, qu'il n'imagine pas « décrivant la part d'ombre » de leur client. Car, écrit Vergès, « le modèle pour l'avocat transposant son expérience se trouve chez Stendhal » ayant tiré d'une affaire jugée aux assises « l'argument de Le Rouge et le Noir » où les personnages romanesques effacent les personnes réelles, si bien que « seul demeure le roman de l'ambition chez un roturier dans la première moitié du XIXe siècle, 20 ans après la mort de Napoléon ». Et l'avocat d'en déduire « qu'un procès de par sa nature même est incapable d'atteindre à la vérité, souvent des faits, toujours de l'homme. » "Un avocat peut dire encore plus que Baudelaire qu'il a plus de souvenirs que s'il avait 1 000 ans pour la bonne raison qu'à ses souvenirs propres se mêlent ceux de ses clients et que son cerveau cache plus de secrets qu' « un grand meuble à tiroirs encombrés de bilans, de vers, de billets doux, de procès, de romances, avec de lourds cheveux roulés dans des quittances. » Sa vie propre a-t-elle un intérêt ? En général pas plus que celle d'un autre. Et c'est la raison sans doute pour laquelle racontant leur vie, les avocats ne racontent que leur vie professionnelle. Leur vie propre ils se contentent de la vivre..." De la bibliothèque Jacques Vergès (tampon). 24382
FRANCE LOISIRS / LATTES. 1975. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 231 pages.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 155.3-Psychologie de la sexualité
Classification Dewey : 155.3-Psychologie de la sexualité
1619 N° 16 - Novembre 1963 - revue illustrée - broché
Assez bon état malgré couverture ternie et défraichie (dos désolidarisé avec déchirure sans manque)