FAYARD. 2002. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 209 pages. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
Reference : R150209589
ISBN : 2213614431
Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
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Elle est abondamment illustrée de centaines d’illustrations. Paris, Brockhaus, mai 1903 - avril 1904. In-4 de (2) ff.,436 pp. mal numérotées 336 et 8 feuillets intercalés entre les pages de texte. Parfait état intérieur. Relié en demi-basane brune, dos à nerfs, quelques accrocs sur les coiffes et le dos, coins émoussés. Reliure de l’époque. 259 x 180 mm.
Rare revue consacrée à la bijouterie et à la joaillerie couvrant les années 1903 et 1904, soit 12 numéros de cette revue mensuelle parisienne. «Chaque année de l’existence de la revue, réunie en volume, forme une œuvre unique en son genre pour l’histoire de la Bijouterie-Joaillerie et de l’Orfèvrerie à notre époque; c’est une source considérable, à laquelle viendront puiser des documents et des enseignements tous ceux qui voudront étudier cette manifestation d’un Renouveau dans l’art du bijou, qui s’est affirmée, pour grandir sans discontinuer depuis le commencement de ce vingtième siècle! [...] Nous supposons qu’on a dû comprendre que si nous avons reproduit de préférence les œuvres admirables des chefs d’école, c’était précisément pour mettre sous les yeux des grands fabricants, comme des plus modestes et des plus humbles, des spécimens choisis parmi les meilleures productions de notre temps, des objets caractéristiques, typiques, qui, souvent, ont décidé de la mode et provoqué une orientation nouvelles.» (Préface de la Revue) «Nos fabricants de Paris et de la province nous présentent donc des spécimens de bijoux nouveaux tout à fait intéressants; leur habile facture n’a pas changé, mais ils ont apporté un je ne sais quoi qui les rend plus artistiques, plus agréables aux yeux, plus en harmonie avec les désirs secrets ou avoués de leur féminine clientèle, et qui constitue la mode…» La revue est ornée de centaines d’illustrations, dont nombre de créations de l'époque, toujours très recherchées. Précieux exemplaire de cette revue très recherchée, du plus haut intérêt pour l’histoire du bijou.
Elle est quasi introuvable en pleine reliure de l’époque. Paris, Didot l’aîné, 1814. In-8 de 468 pp., qq. piqûres. Plein veau brun granité, roulette dorée autour des plats, dos lisse orné, pièces de titre de maroquin vert, filet or sur les coupes, tranches jaspées. Elégante reliure pleine de l’époque. 198 x 125 mm.
Edition originale rare du premier ouvrage publié par Stendhal. Fort rare, elle est quasi introuvable en pleine reliure de l’époque. Carteret ne cite que deux exemplaires, tous deux en demi-reliure du temps. Carteret, II, 343-344; Clouzot, 256; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, III, 450-451. Ouvrage «très rare» (Clouzot). «Ces lettres de l’Italien Joseph Carpani, paraissant ici en partie traduites, en partie arrangées avec additions originales, sous le nom du premier pseudonyme de Henri Beyle, donnèrent lieu à des réclamations énergiques de leur auteur; l’ouvrage reparut trois années après sous le titre suivant: ‘Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase, par Stendhal’. Ces deux ouvrages sont d’une grande rareté» (Carteret). «Cette œuvre parut sous le pseudonyme de Louis-Alexandre-César Bombet. Se laissant aller à un bavardage sur les sources qu'il a utilisées pour son premier livre, l'auteur ne cache pas qu'à son sens le brillant de ses descriptions et l'intelligence avec laquelle est exposée sa pensée doivent lui assurer le succès. Dans l'ensemble, avec ses emprunts désinvoltes aux Haydine de Giuseppe Carpani, aux œuvres allemandes sur Mozart et à différentes sources italiennes en ce qui concerne Métastase, l'œuvre ne fait qu'asseoir davantage la grande passion que Stendhal avait pour l’Italie, pour ses artistes et pour sa civilisation. La musique de Haydn et de Mozart, le mélodrame de Métastase sont, à ses yeux, la revanche de la nature triomphant des préjugés; ils exaltent la joie de vivre, d’aimer, de créer au-delà de ces aventures quotidiennes, toujours en deçà de ce qu'espère une âme bien née. Le livre acquit une renommée assez équivoque que confirmait du reste l'absence de préjugés de son auteur. Carpani informé du plagiat adressa deux lettres de protestation à Bombet, lettres timbrées de Vienne et d’ailleurs. Stendhal, continuant à soutenir la fiction, chercha à se défendre dans une lettre en donnant des raisons variées, plus ou moins discutables, mais qui affirment à juste titre l'originalité du livre en ce qui concerne les digressions faites sur la valeur de l'art et sur sa fonction dans la société et dans la manière de conter des anecdotes. Stendhal est l'un des nombreux pseudonymes, le plus connu, de Henri Beyle qui, tour à tour officier de dragons, auditeur au Conseil d'État, intendant, termina sa vie consul à Civita-Vecchia. Sa patrie d'élection fut l'Italie où il séjourna de nombreuses années et qu'il chérissait au point de rédiger ainsi son inscription tombale : «Arrigo Beyle, milanese». La grande passion de son esprit fut l'idéologie, que Destutt de Tracy avait mise en honneur, au temps de sa jeunesse. L'idéologie était, suivant Stendhal, la science suprême de la vie. Grâce à l'idéologie, écrivait-il, avec neuf livres d'argent et une heure par jour pendant six mois, nous pouvons raisonner aussi juste que ces grands hommes (Annibal, César, etc.) et il ne nous manque plus que leur expérience et leurs passions pour les égaler. Ce genre de roman que Stendhal a créé, nous dit Paul Bourget, est un type de roman à sa ressemblance et sans analogue, analytique et ardent comme lui-même, subtilement idéologique et intensément sensitif.» « ... Cette technique procède si directement de la personne même de Beyle, de sa dualité irréductible, qu'elle est demeurée inimitable et en fait inimitée.... Cette solitude de Beyle en tant qu'artiste est d'autant plus frappante qu'il existe une tradition stendhalienne et qui va s'élargissant depuis cette date de 1880 à laquelle le romancier du Rouge et le Noir avait donné rendez-vous à la gloire. «Stendhal, comme Balzac, compte d'innombrables dévots», mais il semble, comme l'écrivait Anatole France, que, lorsqu'on lit Beyle, c'est Beyle que 1'on cherche, et qu'on préfère l'homme qu'il fut aux plus belles inventions qu’il a laissées.» Remarquable exemplaire, pur et non lavé, conservé dans sa belle et pleine reliure de l’époque.
Provenance : cachet de bibliothèque russe sur les faux-titres, poinçon de même provenance sur les planches. Paris, Imprimerie de Didot Jeune chez Didot, Née de La Rochelle et de Senne, 1792. 5 volumes in-12 de: I/ (2) ff., 1 frontispice, xxxvi pp., 1 planche depl., 648 pp. ; II/ (2) ff., 3 planches dépliantes, 652 pp. mal ch. 625; III/ (2) ff., 595 pp.; IV/ (2) ff., lxxxviii pp., 532 pp.; V/ (2) ff., xxxiv pp., (1) f., 411 pp.; et lvi pp., 72 pp., (1) f. pour La Chaumière indienne. Maroquin rouge, encadrement de filets, perlé, pointillé, ondulé, dos lisses ornés de caissons losangés et larges fleurons, coupes décorées, doublure et gardes de tabis bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque. 168 x 98 mm.
Edition revue et corrigée par Bernardin de Saint-Pierre, en partie originale, comprenant Paul et Virginie au tome IV, les Vœux d'un solitaire, et les contes philosophiques du Café de Surate et de La Chaumière indienne au tome V. Le tome 5 est ici en édition originale. Elle est ornée d'un frontispice, dessiné par Moreau et gravé par Simonet, d'une carte dépliante de l'Hémisphère atlantique et de 3 estampes botaniques. Le retentissement des Études, qui connurent de nombreuses rééditions, lui apporta, après une vingtaine d'années de pauvreté et d'errances, l'aisance matérielle, la reconnaissance sociale et même une réputation de savant que, à tort ou à raison, la postérité n'a guère ratifiée. Le titre ne doit pas induire en erreur : plus que du traité didactique, l'ouvrage relève de l'essai, voire d'une forme de littérature personnelle : « Descriptions, conjectures, aperçus, vue, objections, doutes, et jusqu'à mes ignorances, j'ai tout ramassé : et j'ai donné à ces ruines le nom d'Études, comme un peintre aux études d'un grand tableau auquel il n’a pu mettre la dernière main. » Dépassant la science descriptive de leur temps, les Études annoncent ainsi des disciplines nouvelles comme l'éthologie ou l'écologie. Mais leur intérêt est aussi littéraire. On y trouvera des analyses d'une grande acuité sur le sentiment voluptueux de la mélancolie et le plaisir légèrement morbide que dispensent ruines et tombeaux, ainsi que de splendides tableaux de paysages, parmi les premiers de la littérature française, à la fois précis, colorés et pénétrés d'un sentiment panique de la puissance de la nature, qui, tout en s'inscrivant dans la vogue du « genre descriptif » de la fin du siècle, annoncent Chateaubriand. Bernardin livre son Avis sur cette édition : « La première édition de cet ouvrage, qui parut en décembre 1784, s'est trouvée presque épuisée en décembre 1785. Depuis sa publication, je n'ai qu'à me féliciter des témoignages honorables d'amitié que m'ont donné des personnes de tout état et de tout sexe, dont la plupart me sont inconnues. Les unes sont venues me trouver, et d'autres m'ont écrit les lettres les plus touchantes pour me remercier de mon livre ; comme si, en le donnant au public, je leur avois rendu quelque service particulier. Plusieurs d'entre elles m'ont prié de venir dans leurs châteaux, habiter la campagne où j'aimerois tant à vivre, m'ont-elles dit. Oui sans doute j'aimerois la campagne, mais une campagne à moi, et non pas celle d'autrui. J'ai répondu de mon mieux à des offres de service si agréables, dont je n'ai accepté que la bienveillance. La bienveillance est la fleur de l'amitié ; et son parfum dure toujours, quand on la laisse sur sa tige sans la cueillir. » Quant à l'édition, il la considère à juste titre comme la meilleure : « Depuis longtemps les amis des Lettres et les Bibliographes désiraient une édition des ‘Etudes de la Nature’ d'un format commode, portatif, et en même temps agréable dans une bibliothèque ; celle que nous leur offrons aujourd'hui réunit tous ces avantages. Elle a été revue très-exactement par l'auteur ; l'on a apporté à la correction des épreuves et à la partie typographique des soins tout particuliers. » Bel exemplaire. Provenance : cachet de bibliothèque russe sur les faux-titres, poinçon de même provenance sur les planches.
Edition originale de ce curieux ouvrage sur les fêtes instituées sous le règne du Roi René. A Aix, chez Esprit David, 1777. In-12, 1 portrait, 220 pp., ii pp., 13 planches dépliantes. Conservé broché tel que paru, à toutes marges car non rogné, qq. usures au dos. Brochure de l’époque. 188 x 110 mm.
Edition originale de ce curieux ouvrage sur les fêtes instituées sous le règne du Roi René. Leur origine se situe vers l’an 1462, elles donnaient lieu à des jeux, des processions, des joutes, des tournois, etc… E. Rouard, Notice sur la bibliothèque d’Aix dite de Méjanes, p. 53; G. Mourey, Le livre des fêtes françaises, 284, 286-8; Jacques Billiord, Le livre en Provence du XVIe au XVIIIe siècle, pp. 17, 103; Vinet, 819; Cohen-De Ricci 367-368; Lipperheide Sl 20; Rümann859. Exemplaire bien complet des 12 planches dépliantes à l’eau-forte avec des légendes en provençal, ces très pittoresques figures sont dessinées et gravées par P. et G. Grégoire (fils de l’auteur) qui furent les inventeurs de la peinture sur velours, avec la planche de musique gravée (marche du lieutenant du Prince, airs de la Reine de Saba, des chevaux frux (sic) de la passade, du guet) et en frontispice le portrait du roi René d’Anjou par G. Grégoire, soit en tout 14 figures. (Barbier, t.2, col. 378). “Cet ouvrage est de Gaspard Grégoire, natif d’Aix. Les figures ont été dessinées par Paul Grégoire, un de ses fils, et gravées par Gaspard, frère de Paul. Ce sont ces deux fils Grégoire qui sont les inventeurs de la peinture sur velours”. (Barbier, anonymes, III, 378). Instituted by King René [titular King of Naples (1435-1480)], the Fête-Dieu is one of the most popular, most original, and most picturesque of all festivals in Provence; it is at Aix that it was always held, and was celebrated with the greatest enthusiasm and magnificence; its naive rites were always observed with the greatest respect. It was originally a tournament, opening on the Monday of Pentacost by the nomination of officers or knights of which the principal ones were the Lieutenant of the Prince of Love, the Abbot of the City, and the King of La Basoche ; it lasted until the Saturday after the Fête-Dieu” (Mour). L’intérêt de ce livre est tel qu’un fac-similé fut réalisé à Marseille en 1978. Précieux exemplaire conservé broché tel que paru, à toutes marges car non rogné. The nuc contains an entry for an edition of 1773 at the Detroit Institute of Arts and two other locations. Upon inspection, this has been found to be a ghost.
2013 Éditions Delcourt, collection "Contrebande" - 2013 - In-4, cartonnage illustré en couleurs de l'éditeur - 144 planches en couleurs - Mention "Première édition".
Bon état Bon