BARBOU.. 1843. In-8. Relié plein cuir. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos frotté, Intérieur frais. 286 pages. Frontispice en noir et blanc avec serpente. Quelques illustrations en noir et blanc. Etiquette avec note au stylo sur la deuxième de couverture.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R150175320
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Vérédishtad (Paris), chez les marchands de nouveautés, sans date (avant 1814). 3 parties en 4 vol. in-8 de (2)-220 pp. ; VIII-296 pp. ; VIII-359-(1) pp. ; XXVII-387-(7) pp., demi-maroquin bleu nuit, dos lisse orné (relié vers 1860).
Édition originale d’une grande raret . « Aucun exemplaire de ce livre imprimé aux frais de la duchesse d’Orléans avant 1814 ne fut distribué de son vivant » (Tourneux).Apologie de Philippe Égalit par un proche de la duchesse d’Orléans, l’ouvrage est une réplique au libelle infamant de Montjoie, Histoire de la conjuration d’Orléans (1796), qui sera réimprimé et condamné sous le règne de Louis-Philippe. Il a été rédigé par un personnage controversé, homme politique et conventionnel originaire de Toulouse, Jacques-Marie Rouzet de Folmont (1743-1820) qui accompagna la duchesse douairière d’Orléans dans son exil, après l’avoir fait sortir de la prison du Luxembourg. Ils rentrèrent tous deux en France en 1814, et “au dire de Mme Cavaignac, il aurait fini par l’épouser, ce qui aurait presque complètement brouillé la mère avec ses enfants. Rouzet a été enterré à Dreux dans les caveaux de la chapelle de la famille d’Orléans” (Kuscinski, Dictionnaire des conventionnels, pp. 540-541).Provenance : Louis de Kergolay, 1804-1880 (ex-libris qui porte la devise "Ayde toi, Kergorlay, Dieu t'aidera").Bel exemplaire.Tourneux, IV, 21572 ; Quérard VIII, 258.
L’un des rares exemplaires de présent relié à l’époque au chiffre du duc d’Orléans du Journal de l’Expédition des Portes de Fer. De la bibliothèque Henri Beraldi. Paris, Imprimerie Royale, 1844. Grand in-8 de (1) f. bl., (2) ff. pour le faux titre et le titre, XVI pp., 329 pp., (1) f. bl. 40 planches hors texte et 1 carte dépliante. Quelques rousseurs. Relié en chagrin vert, plats décorés d’importants motifs d’angles dorés reliés par des filets, avec encadrement de deux filets or et d’un autre, très large, à froid, chiffre couronné doré au centre des plats, dos à nerfs orné, filet doré sur les coupes, filets intérieurs dorés, doublures et gardes de papier blanc, tranches dorées. Reliure signée d’Andrieux. 270 x 177 mm.
Seule édition de ce remarquable ouvrage qui ne fut jamais mis dans le commerce, et dont le tirage n’excéda pas 1520 exemplaires. Carteret 434-437. « En 1839, le duc d’Orléans, fils aîné du roi Louis-Philippe, avait accompli un long, difficile et parfois dangereux voyage dans l’Algérie à peine conquise et non encore pacifiée. Le jeune prince avait rapporté de cette expédition des notes ; il pria alors le maître écrivain Charles Nodier de rédiger cette ‘Expédition des Portes de Fer’.L’impression du livre fut confiée à l’Imprimerie Royale et l’illustration à des maîtres comme Raffet, Decamps et Dauzats[…]La dépense engagée fut de 91 205 fr. 35 centimes, somme importante pour l’époque.L’ouvrage, livre privé, familier, écrit pour quelques-uns, était destiné aux membres de la famille royale, aux personnages de l’Etat, aux dignitaires de la Cour, aux officiers, sous-officiers et soldats ayant pris part à l’expédition […] Les envois n’absorbèrent pas la totalité du tirage […] Le temps a passé et les exemplaires se sont raréfiés, principalement ceux de présent qui portent un nom et qu’il convient de ne pas laisser échapper ». Carteret. L’illustration se compose d’environ 150 vignettes dans le texte, de 40 figures hors texte gravées sur bois d’après Raffet, Dauzats et Decamps, tirées avant la lettre sur chine et montées sur vélin fort, ainsi que d’une carte dépliante représentant « la route de Philippeville à Alger suivie par la colonne expéditionnaire » en octobre 1839. Chaque gravure hors texte est protégée par une serpente légendée. L’un des rares exemplaires présentant une reliure ornée de fers spéciaux et au chiffre. « Quelques exemplaires furent reliés à l’époque en maroquin ou chagrin rouge avec fers spéciaux ; ils sont très rares et préférables aux exemplaires présentés dans le cartonnage original ». Carteret. Précieux exemplaire relié à l’époque par Andrieux au chiffre du duc d’Orléans et offert par celui-ci à son ami Scheffer. En face du titre est inscrite à l’encre cette dédicace : « Donné au nom de Monseigneur le duc d’Orléans à son ami Monsieur A. Scheffer ». Le présent exemplaire provient de la bibliotheque du grand bibliophile et connaisseur Henri Beraldi et figurait au catalogue de sa vente en 1934 (Vente III, 1934, n°360). Il y était décrit comme un « très bel exemplaire», conservé dans une « belle et rare reliure d’Andrieux, au chiffre du duc d’Orléans » qui était d’ailleurs reproduite à pleine page.
Cet ouvrage donne des renseignements précieux sur Lully et ses contemporains. Paris, Jean Cochart, Etienne Ganeau, Jacque Quillau, 1715. In-12 de (8) ff., 487 pp., (1) p. d’errata. Maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, grandes armoiries au centre avec l'emblème de la Toison d'or, fleurs de lys aux angles, dos à nerfs fleurdelysé, entre-nerfs ornés du chiffre entrelacé et couronné du Régent, coupes décorées, roulette fleurdelysée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l'époque. 164 x 93 mm.
Édition originale de l’Histoire de la musique et de ses effets de Pierre Bonnet imprimée à Paris en 1715. Pierre Bonnet, médecin de la duchesse de Bourgogne, était neveu de l'abbé Bourdelot, qui s'était beaucoup occupé de l'histoire des arts en général, et de la musique en particulier. Pierre Bonnet, héritier de la bibliothèque de son oncle, continua ses recherches, mais ne put les publier. Jacques Bonnet, musicographe et chorégraphe, frère du précédent, hérita des travaux de son frère et de Bourdelot son oncle, et publia, d'après leurs manuscrits, une Histoire de la musique et de ses effets, depuis son origine jusqu'à présent ; Paris, 1715. « Cette histoire était la seule en France lorsqu’elle parut ; aussi procura-t-elle à son auteur une assez grande réputation ». « Jacques Bonnet nous apprend que quoique plus de douze cens Auteurs eussent traité de la Musique, personne jusqu’à lui n’avait essayé d’en faire une histoire complette. Cet ouvrage donne des renseignements précieux sur Lully et ses contemporains ». Exemplaire relié spécialement à l’époque, à la mort de Louis XIV, en 1715 pour le Régent, Monseigneur le Duc d’Orléans. Les dernières années du règne de Louis XIV furent empreintes de désastres et de tristesse et l'avènement du Régent marqua un changement complet d'état d'esprit où la joie, la danse, les fêtes et la musique reprirent leur place. Exemplaire de dédicace relié à l'époque en maroquin rouge aux armes et chiffres couronnés de Philippe II d'Orléans, petit-fils de France, duc d'Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours et de Montpensier. A la mort de Louis XIV, en 1715, la régence qui lui appartenait par sa naissance lui fut déférée par un arrêt solennel du parlement du 2 septembre 1715. « Le Régent adopta une politique presque complètement opposée à celle du règne précédent, supprima les ministères qu'il remplaça par sept conseils et fit quelques reformes utiles ; il fit sacrer roi Louis XV le 22 octobre 1722 et cessa ses fonctions de régent à la majorité du roi le 16 février 1723. Louis XV le prit, comme principal ministre le 11 août suivant, mais le duc d'Orléans mourut peu après à Versailles, le 2 décembre 1723, d'une attaque d'apoplexie, après avoir eu huit enfants légitimes, dont sept filles et plusieurs enfants naturels. » De la bibliothèque L. Wilmerding avec ex-libris gravé, vendu 25 000 € en juin 2007 (Ref. Paris, Livres précieux, n°116).
Bel exemplaire imprimé sur papier de Hollande relié en maroquin rouge aux armes et chiffre couronné du jeune roi Louis XV (1715-1774). Paris, Imprimerie Royale, 1724. In-4 de (2) ff. et 175 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries au centre, dos à nerfs fleurdelysé orné du chiffre royal couronné répété cinq fois, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées, découpe réparée sur le titre. Reliure aux armes du roi Louis XV. 252 x 190 mm.
Les règlements de Philippe d’Orléans, Régent du Royaume, sur les haras nationaux édictés entre 1717 et 1719. « Nous avons par nostre Reglement de cejourd’huy, ordonné ce que Nous voulons estre observé à l’avenir pour le service des Haras dans l’estendue de nostre Royaume : Et comme par nos Arrest des 28 octobre 1683 & 21 May 1695 & notre Declaration du 22 Septembre 1709. Nous vous avons particulierement attribué la connoissance & Jurisdiction de tout ce qui concerne les dits Haras & les Privileges des Gardes-Estalons, avec pouvoir de rendre vos Ordonnances, sauf l’appel en nostre Conseil ; Nous désirons que vous donniez la mesme attention à l’execution dudit Reglement. A ces causes, de l’avis de nostre tres cher & tres amé le Duc d’Orleans Regent, de nostre tres cher & tres amé Cousin le Duc de Bourbon, de nostre tres cher & tres amé Oncle le duc du Maine, et de nostre tres cher & tres amé Oncle le Comte de Toulouse, & autres Pairs de France, grands & notables personnages de nostre Royaume, Nous vous mandons & ordonnons de faire garder & observer selon sa forme & teneur ledit Reglement , Ensemble les formules cy-attachées sous le Contre-Scel de nostre Chancellerie ; Et que vous ayez à le faire lire & publier par tout où besoin sera, chacun dans l’estendue de vostre département, sans permettre qu’il y soit contrevenu en quelque sorte & Manière que ce puisse estre, nonobstant tous autres Arrest, Ordonnances & Reglements à ce contraires. Voulons qu’aux copies dudit Reglement, des dites formules & des presentes deuëment collationnées par l’un de nos amez & seaux Conseillers-Secretaires, soy soit ajoutée comme à l’Original ; Car tel est nostre plaisir. Donné à Paris le vingt-deuxième jour de Fevrier mil sept cens dix-sept, Et de nostre Regne le fecond. Signé Louis. Et plus bas, Par le Roy, le Duc d’Orléans Régent présent. Phelypeaux ». « Le 28 octobre 1683 fut publié l’arrêt du Conseil concernant le rétablissement des Haras du royaume. Nous avons vu qu’un arrêt avait été rendu à ce sujet dix-huit ans auparavant, pendant l’administration de Colbert : celui de 1683 eut donc pour objet de donner une nouvelle vigueur à son aîné. A partir de ce moment, l’administration des Haras du royaume est constituée, et les règlements, les instructions se succèdent. En 1717, l’Imprimerie royale en publiait un recueil de 154 pages in-4, suivi, à sept ans de distance, par un ‘Règlement du roy’ sur le même sujet, en 175 pages. » (F. Michel, Du passé et de l’avenir des haras). « Ce fut en 1717 que le gouvernement, effrayé de la dégénérescence toujours croissante de l’espèce chevaline en France, de la pénurie de chevaux qui existait dans ce royaume, et de l’énorme somme sortie pour les remontes faites à l’étranger en 1688 et 1700, crut devoir aviser aux moyens d’augmenter et d’améliorer les chevaux français. Un règlement concernant l’administration des haras du royaume dut arrêté, un système régulier mis en vigueur et suivi avec quelques modifications jusqu’à la révolution de 1789. » Bel exemplaire imprimé sur papier de Hollande relié en maroquin rouge aux armes et chiffre couronné du jeune roi Louis XV (1715-1774).
Londres, De l'Imprimerie du Palais Saint-James, 1789. In-8 de (2)-72 pp.JOURGNIAC DE SAINT-MÉARD. Mon agonie de trente-huit heures, ou Récit de ce qui m'est arrivé, de ce que j'ai vu et entendu pendant ma détention dans la prison de l'abbaye saint-germain, depuis le 22 Août jusqu'au 4 Septembre 1792 ; Par Jourgniac de Saint-Méard, ci-devant capitaine-commandant des Chasseurs du Régiment d'infanterie du Roi. XXe édition, entièrement conforme aux dix-huit Editions imprimées chez Desenne. A Paris, Petit, Desenne, s.d. In-8 de 64 pp.AIGNAN (Etienne). Aux mânes des neuf victimes d'Orléans. Chants funèbres exécutés, pour la première fois, sur le théâtre d'Orléans. Sans lieu (Orléans, Darnault-Maurant) 1795. In-8 de VIII-30 pp.Liste comparative des cinq appels nominaux faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI, avec les déclarations que les Députés ont faites à chacune des séances, par ordre de numéros. Suivie de la déclaration de Louis à la Convention, par laquelle il interjette appel à la Nation du jugement porté contre lui ; et du discours prononcé à la barre par Desèze : immédiatement après le résultat du scrutin, sur la peine à infliger à Louis ; des observations de Tronchet et Lamoignon Malesherbes, ses défenseurs ; du Testament de Louis XVI ; et enfin de la relation des vingt-quatre heures qui ont précédé sa mort. A Paris, chez Levigneur, Froullé, 1793. In-8 de VIII-170 pp.4 pièces reliées en 1 vol. in-8, basane havane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin vert (reliure de l'époque).
1. Deuxième édition restée anonyme, revue, corrigée et publiée l'année de l'originale. Le Portrait de Monseigneur, duc d'Orléans. Acrostiche est placé par erreur en tête d'exemplaire. Selon Auguste Ducoin, les initiales R.D.W. cacheraient Rodolphe de Weisse, écrivain absolument inconnu. Tourneux, IV, 21526a. 2. Le témoignage de Jourgniac de Saint-Méard est d'une grande utilité pour l'histoire des journées de septembre 1792 et des massacres qui eurent alors lieu dans les prisons de Paris, notamment dans celle de l'abbaye. « De tous les récits contemporains de la révolution aucun ne compte des réimpressions aussi nombreuses que celui de Jourgnac ». Fierro, 744 ; Tourneux, I, 3480. 3. Edition originale. Le feuillet de titre manque. 4. Jacques-François Froullé et Thomas Levigneur furent condamnés à mort le 13 ventôse an II (3 mars 1794), parce que, dit le jugement, « cet imprimé, qui paraît au premier coup d'oeil n'être qu'une collection de différentes pièces réunies en un même volume, a évidemment composé et imprimé avec les plus perfides intentions » et que le but des deux accusés a été « de chercher à perpétuer l'amour de la royauté par les regrets sur le sort du tyran. »