‎COLLECTIF.‎
‎OU SONT ILS ?‎

‎NATHAN .. 1983. In-8. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 12 pages environ. Non paginé. Nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs dans le texte et hors texte.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎

Reference : R150168366
ISBN : 2092500058


‎ Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎

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‎LEBRUN, Pierre (1661-1723)‎

Reference : 9173

(1702)

‎Histoire critique des pratiques superstitieuses; qui ont séduit les peuples, & embarrassé les sçavans. Avec la méthode et les principes pour discerner les effets naturels davec ceux qui ne le sont pas. Par un prêtre de lOratoire.‎

‎ 1702 A Rouen, chez Guillaume Behourt, ruë S. Lo, à la Ville de Venise, 1702. Un volume in-12° (102 x 170 mm) de [19]+[1bl]+47+[1bl]+637+[28]+[1bl] pages, 10 figures gravées dans le texte, dont 2 à pleine page. Reliure de lépoque en plein veau granité, dos à nerfs orné, pièce de titre en maroquin rouge. Petit accroc à la coiffe supérieure et coins un peu émoussé, grattage à la page de titre, sinon bel exemplaire. Tampon humide sur la page de titre dun institut jésuite parisien.‎


‎Edition peut-être originale et en tout cas fort rare non citée par Caillet, 6322 (Paris, de Nully, 1702) et Dorbon, 2544 (Rouen, 1702, deux parties ornées de 8 figures), comportant TROIS parties: I. Histoire de lorigine et du progrez de lusage de la baguette [divinatoire] parmi toutes les nations; II. Moyens de juger de lusage de la baguette et de plusieurs autres effets surprenans [ces deux parties sont une refonte du traité du même auteur sur le même sujet paru en 1693 sous le titre de «Lettres qui découvrent lillusion des philosophes sur la baguette»]; III. Histoire critique des usages superstitieux, qui ont trompé plusieurs personnes et embarrassé les sçavans. Cette dernière partie traite notamment des anneaux et amulettes, des pratiques superstitieuses pour protéger les villes, chasser les bêtes, avoir de la pluie, protéger de la rage, des épreuves (ordalies) du feu, de leau bouillante et du fer chaud, de leau froide, de linfluence des confesseurs pour sopposer aux pratiques superstitieuses. ‎

Phone number : 021/312 85 42

CHF450.00 (€482.34 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎Anonyme‎

Reference : 40320

(1946)

‎Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎

‎1 vol. in-4 reliure demi-basane raciné sous étui, répertoire médical offert par les Laboratoires Darrasse, 1944-1946, 30 pages manuscrites, le reste du répertoire est vierge. Rappel du titre complet : Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎


‎Intéressant journal manuscrit de 30 pages évoquant notamment (très fugacement) la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux annamites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎

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EUR350.00 (€350.00 )

‎[MAUSCRIPT] DESFONTAINES (René Louiche).‎

Reference : 6357

‎I. LEÇONS DE BOTANIQUE POUR Mr. DEFONTAINES EN 1789. II. Ordres naturels de Bernard Jussieu suivant lesquels sont disposés les plantes du jardin du Roy à Paris.‎

‎[Paris, le jardin du Roi], 1789. 1 volume in-8° (200 x 130 mm) manuscrit à l'encre brune sur papier bleuté en deux parties de: I. [192] ff, [3] ff bl et 1 tableau dépliant ; II. [62] ff, [17] ff bl. ( taches et brunissures, traces de mouillure sur gardes). Demi-veau brun de l'époque, dos à nerfs orné, tirtre de maroquin rouge, plats recouverts de papier à la colle jaune, tranches rouges. (taches et défauts d'usage).‎


‎Précieux exemplaire manuscrit du fameux cours de botanique du célèbre botaniste René Desfontaines dispensé jusquau 5 septembre 1789, texte suivi de lordre naturel des plantes du jardin du roi établis par Bernard Jussieu. René Louiche Desfontaines (1750-1833) est un botaniste français. Après ses études de médecine, il étudie l'histoire naturelle sous la direction de Bernard de Jussieu. Des articles publiés sur ses travaux de botanique lui valent d'être admis en1783 à l'Académie royale des sciences et il sera membre de nombreuses académies scientifiques. Il séjourne de 1783 à 1785 en Afrique du Nord. Nommé médecin du bey de Tunis, il voyage librement dans le Maghreb et rapporte un herbier de mille deux cents plantes qui fera lobjet de sa future « Flora atlantica », [Flore de l'Atlas], 1798. On lui doit des observations nouvelles sur le dattier, le loto de Libye, le chêne à glands doux, sur l'irritabilité des plantes. De retour en France, Desfontaines obtient la prestigieuse chaire de Botanique du Jardin du roi (avril 1786) à la barbe de brillants botanistes (dont Jean-Baptiste de Lamarck). Il ne quittera plus le Jardin des plantes ou il réside avec ses collègues dont les plus proches sont André Thouin et Antoine-Laurent de Jussieu (neveu dAndré). Le présent manuscrit est un des rares exemplaires du fameux cours de Botanique quil dispense jusquau 5 septembre 1789 (note au verso du feuillet 192). Un vaste public vient entendre son cours, dont de nombreuses femmes qui ont des places réservées dans le grand amphithéâtre. Ses leçons sont suivies par des centaines dauditeurs. La mode de la botanique, dont Jean-Jacques Rousseau a été un important instigateur dans les années 1770, reste longtemps vive. Seuls des extraits de ses cours seront publiés ultérieurement par le périodique révolutionnaire « Décade philosophique ». Desfontaines est un remarquable professeur, les témoignages en ce sens sont nombreux. Parmi ses illustres élèves : linventeur de la géographie botanique von Humboldt (1769-1859) et lexplorateur de lAmérique Aimé Bonpland (1773-1858). En introduction de son cours, Desfontaines explique la nature de laccroissement des plantes et traite de la disposition des fleurs ou des pédoncules selon leur groupe : fleurs en tête, fleurs en épi, fleurs en grappe puis il présente la « Méthode naturelle de Mr de Jussieu. Un tableau dépliant comportant les 3 groupes : « acotiledona, monocotilodona, dicotidelona » et leur division en 14 classes précède le 7éme feuillet ou débute la liste de 898 espèces dalgues, fleurs, plantes, arbres du monde entier, avec le nom latin et la description en français. Les 5 dernièrs feuillets décrivent des espèces exotiques non numérotées provenant surtout dAmérique, dAfrique du Nord et du Moyen orient et sachèvent avec le « cèdre du Liban ». Le verso porte linscription : « Les leçons de Mr. Desfontaines ont fini le 5 du mois de septembre 1789, année fameuse par une suite des révolutions. 1) Les froids rigoureux 2) La mort du Dauphin 3) L'assemblée des états 4) La prise des armes et le renversement du despotisme 5) Le droit de chasse pêche aboli 6) Les dimes détruites 7) La prise de la Bastille et sa destruction ». La seconde partie du manuscrit, qui débute au ff 196, est intitulée « Ordres naturels de Bernard Jussieu suivant lesquels sont disposés les plantes du jardin du Roy à Paris ». A la suite est placé un index alphabétique des 898 espèces avec leur nom en français et leur numérotation. René Desfontaines publie son premier ouvrage de botanique « la Flora Atlantica » entre avril 1798 et juillet 1799. Les plantes de cet herbier sont conservées au Muséum national dhistoire naturelle. Desfontaines est aussi lauteur de « Tableau de lécole de botanique » (1804) et « Histoire des arbres et arbrisseaux qui peuvent être cultivés en pleine terre sur le sol de France » (1809). En tant que professeur de botanique, René Desfontaines a la charge des herbiers. Il doit les ranger pour en faciliter laccès, les entretenir, les augmenter. Il ne commence à sen occuper sérieusement quaprès la création du Muséum et il occupe la fin de sa vie au à son rangement. Lherbier compte dix mille espèces en 1802 et vingt-cinq mille en 1823. Cette fonction lui confère une place cruciale dans lhistoire et le développement de la botanique en France au début du XIXème siècle. Il échange des planches dherbier avec de très nombreux botanistes, comme André Thouin, titulaire de la chaire des Cultures, échange des graines avec les jardiniers du monde entier. Leurs correspondants sont célèbres : leur grand ami James-Edward Smith (1759-1828), président et fondateur de la Linnean Society of London ; Robert Brown (1773-1858), botaniste au British Museum, qui leur rend visite en 1816 puis en 1824 ; Carl Willdenow (1765-1812), professeur dhistoire naturelle à luniversité de Berlin, et qui séjourne à Paris en 1810 pour étudier les collections dAlexander von Humboldt ; le directeur du Jardin botanique de Copenhague, Martin Vahl (1749-1804), que Desfontaines a rencontré en Barbarie, où il avait été envoyé par le roi du Danemark. Parmi leurs correspondants figurent également des célébrités plus locales, mais qui nen jouent pas moins un rôle important à leur échelle, comme labbé René Le Berriays (1722-1807), cultivateur de poiriers normands et que Desfontaines aide à installer le Jardin botanique dAvranches (Manche). Document conservé dans sa reliure dorigine en assez bel état. 1 vol. 8vo (200 x 130 mm) manuscript in brown ink on blue paper in two parts: I. [192] ff, [3] ff blank and 1 folding table; II. [62] ff, [17] ff bl. (stains and browning, traces of water damage on endpapers). Contemporary brown half calf, decorated ribbed spine, red morocco title label, covers covered with yellow paper, red edges. (stains and signs of wear). A precious manuscript copy of the famous botanical course given by the renowned botanist René Desfontaines until September 5, 1789, followed by the natural order of plants in the king's garden established by Bernard Jussieu. René Louiche Desfontaines (1750-1833) was a French botanist. After studying medicine, he studied natural history under Bernard de Jussieu. Articles published on his botanical work earned him admission to the Royal Academy of Sciences in 1783, and he became a member of numerous scientific academies. He stayed in North Africa from 1783 to 1785. Appointed physician to the Bey of Tunis, he traveled freely throughout the Maghreb and brought back a herbarium of 1,200 plants, which would form the basis of his future work Flora atlantica (Flora of the Atlas), published in 1798. He is credited with new observations on the date palm, the Libyan lotus, the sweet acorn oak, and the irritability of plants. On his return to France, Desfontaines obtained the prestigious chair of Botany at the Jardin du Roi (April 1786), beating out brilliant botanists (including Jean-Baptiste de Lamarck). He never left the Jardin des Plantes, where he lived with his colleagues, the closest of whom were André Thouin and Antoine-Laurent de Jussieu (André's nephew). This manuscript is one of the rare copies of the famous botany course he taught until September 5, 1789 (note on the back of page 192). A large audience came to hear his lectures, including many women who had reserved seats in the large amphitheater. His lessons were attended by hundreds of listeners. The fashion for botany, of which Jean-Jacques Rousseau was an important instigator in the 1770s, remained strong for a long time. Only excerpts from his lectures were later published by the revolutionary periodical Décade philosophique. Desfontaines was a remarkable teacher, as numerous testimonials attest. Among his illustrious students were the inventor of botanical geography, von Humboldt (1769-1859), and the explorer of America, Aimé Bonpland (1773-1858). In the introduction to his course, Desfontaines explains the nature of plant growth and discusses the arrangement of flowers or peduncles according to their group: flowers at the top, flowers in spikes, flowers in clusters... then he presents Mr. de Jussieu's natural method. A fold-out table showing the three groups: acotiledona, monocotilodona, dicotidelona and their division into 14 classes precedes the seventh page, which begins the list of 898 species of algae, flowers, plants, and trees from around the world, with their Latin names and descriptions in French. The last five pages describe unnumbered exotic species, mainly from America, North Africa, and the Middle East, ending with the cedar of Lebanon. The reverse side bears the inscription: "Mr. Desfontaines' lessons ended on September 5, 1789, a year famous for a series of revolutions. 1) The severe cold 2) The death of the Dauphin 3) The assembly of the estates 4) The taking up of arms and the overthrow of despotism 5) The abolition of hunting and fishing rights 6) The tithes destroyed 7) The storming of the Bastille and its destruction." The second part of the manuscript, which begins on ff 196, is entitled Natural orders of Bernard Jussieu according to which the plants in the King's garden in Paris are arranged. This is followed by an alphabetical index of the 898 species with their French names and numbering. René Desfontaines published his first work on botany, Flora Atlantica, between April 1798 and July 1799. The plants in this herbarium are preserved at the National Museum of Natural History. Desfontaines also wrote Tableau de l'école de botanique (1804) and Histoire des arbres et arbrisseaux qui peuvent être cultivés en pleine terre sur le sol de France (1809). As a professor of botany, René Desfontaines was in charge of the herbariums. He had to organize them for easy access, maintain them, and expand them. He only began to take serious interest in them after the creation of the Museum and spent the end of his life organizing them. The herbarium contained 10,000 species in 1802 and 25,000 in 1823. This role gave him a crucial place in the history and development of botany in France in the early 19th century. He exchanged herbarium sheets with many botanists, such as André Thouin, holder of the Chair of Cultures, and exchanged seeds with gardeners from all over the world. Their correspondents were famous: their great friend James-Edward Smith (1759-1828), president and founder of the Linnean Society of London; Robert Brown (1773-1858), botanist at the British Museum, who visited them in 1816 and then in 1824; Carl Willdenow (1765-1812), professor of natural history at the University of Berlin, who stayed in Paris in 1810 to study Alexander von Humboldt's collections; the director of the Copenhagen Botanical Garden, Martin Vahl (1749-1804), whom Desfontaines met in Barbary, where he had been sent by the King of Denmark. Their correspondents also included more local celebrities, who nevertheless played an important role in their own right, such as Abbé René Le Berriays (1722-1807), a Norman pear grower whom Desfontaines helped to establish the Avranches Botanical Garden (Manche). Document preserved in its original binding in fairly good condition.‎

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‎MAURICEAU, François‎

Reference : 48

‎Traité des maladies des femmes grosses, et de celles qui sont nouvellement accouchées, ...2nde édition - 1675‎

‎ Paris, chez l'Auteur, au milieu de la ruë de Petits-Champs S. Honoré, à l'Enseigne du bon Médecin, MDCLXXV [1675], achevé d'imprimer pour la première fois, le 15. Décembre 1674. 1 vol. in-4° (24 x 17,9 cm) composé de quatre parties : 1 f. bl., 1 f. de titre, 2 f. d'avis au lecteur, 2 f. d'épitre à Antoine Daquin, 3 f. de table des chapitres, p. 1-50 Traité d'anatomie des parties des femmes qui servent à la génération, dont 4 pl. in-texte et 3 fig. in-texte, Livre premier p. 51-190 : Des maladies, et des différentes dispositions des femmes grosses, depuis le moment de la conception, jusqu'au terme de l'accouchement, dont 1 pl. in-texte, Livre second p. 191-362 : De l'accouchement naturel, & de ceux qui sont contre nature ; avec la manière d'aider les femmes au premier, & les véritables moyens de remédier aux autres, dont 3 pl. in-texte et 15 fig. in-texte, Livre troisième p. 363-501 : Du traitement des femmes accouchées ; des maladies & symptomes qui leur arrivent durant leurs couches ; du traitement des enfans nouveau--nés ; de leurs maladies les plus ordinaires, & des conditions nécessaires au choix des nourrices, dont 4 fig. in-texte, 11 f. de table des matières, 1 f. de privilège. La première édition, parue chez Hénault, date de 1668. Suit en 1675 la présente seconde édition, parue chez l'auteur, corrigée par celui-ci et augmentée de quelques figures ; puis encore cinq (la dernière en 1740). Fort apprécié et réputé, l'ouvrage est rédigé en français afin de vulgariser la connaissance scientifique et la rendre ainsi accessible aux sages-femmes. L'auteur est l'un des premiers spécialistes de l'obstétrique, discipline accédant par la rédaction de ce traité au statut de spécialité médicale à part entière. A la fois théoricien (faut-il privilégier la mère ou bien l'enfant dans les cas d'accouchements 'contre nature', notamment au regard des précepts religieux ?) autant que praticien (gestes, postures, soins avant, pendant, après l'accouchement), Mauriceau compile et organise une somme de savoirs indispensables au bon déroulement des naissances, qui par sa large diffusion (traduction en six langues) fera sortir l'accouchement des mystères qui jusque là l'entouraient. Quelques idées erronées furent mises à mal. L'iconographie totalise 8 pl. in-texte et 22 fig. in-texte. Il s'agit de gravures en taille douce (burin) réalisées d'après les dessins de Paul-Androuet Du Cerceau. Elles décrivent l'anatomie féminine, les positions foetales, le foetus et le placenta, puis les instruments nécessaires aux différents soins. Précises et pédagogiques, ces images sont aussi le reflet de leur époque ; ainsi la cinquième figure (p. 27) représente 'la partie honteuse' de la femme. Cette image est cependant sous-titrée "Cette figure paroistra peut-estre aux yeux chastes en une posture indécente ; mais il la souffriront s'il leur plaist, puisqu'elle est aussi necessaire qu'elle est commode, pour faire voir plusieurs particules, qui sont cachées sous cette partie honteuse". Cul-de-lampe, lettrines et bandeaux ponctuent également le texte. François Mauriceau (1637-1709) : né et mort à Paris ; chirurgien-obstétricien, considéré comme l'un des pères de l'obstétrique moderne ; fut prévôt de la Communauté de Saint-Côme puis garde de Compagnie des maîtres chirurgiens jurés de la ville de Paris ; ses ouvrages et sa pratique eurent un immense succès ; a aussi écrit en latin. Paul Androuet Du Cerceau (1630?-1710) : dessinateur, graveur, orfèvre, commissaire aux gabelles ; fils de Jacques Androuet Du Cerceau, célèbre architecte, graveur, théoricien. Ex-libris manuscrit au contreplat inférieur "Ce présent livre appartient à moy Francois Philippe (?) ce vingt-quatrième juillet 1720". Ex-libris manuscrit au contreplat supérieur "Ce livre appartient au Sieur Petit Jean chirurgien à Baijon (?) Ce 12 aout 1760". ‎


‎Reliure plein veau brun glacé d'époque. Dos à 5 nerfs : 4 entrenerfs dorés, 2 entrenerfs de titrage direct. Ces ornements au dos sont largement effacés. Le cuir a un aspect très 'pâtiné' avec des manques aux coiffes et coins dont certains ont été restaurés anciennement mais à l'aide de pièces de cuir nettement plus claires. Les vingt premiers feuillets sont très mous voire lacunaires à l'angle inférieur droit ; quelques feuillets sont intempestivement scotchés avec un ruban mat. La couture est solide et maintient les feuillets dans un parfait alignement. Bonne cohésion de l'ensemble. A souffert des affres du temps mais est complet et dans sa reliure d'époque. Mérite une restauration. Cette seconde édition, largement illustrée, est rare. Quérard V, 647. ‎

Edmée Librairie - Banyuls-sur-Mer

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