ARTHEME FAYARD COLLECTION LES MEILLEURS LIVRES - N°332. Non daté.. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 94 pages.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R150053228
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
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A Strasbourg, chez J.G. Treuttel, Libraire, et se trouve à Paris, chez Onfroy Libraire, rue St. Victor N° 11, 1791, 13 volumes in-8 de 210x130 mm environ, Mémoires du Règne de Louis XIV : Tome I. xxviii-220 pages, - Tome 2. 194 pages, - Tome 3. 192 pages, - Tome 4. 282 pages, - Tome 5. 258 pages (les cahiers L et M sont mélangés, sans manque), - Tome 6. 262 pages, - Mémoires de la Régence : Tome 7. 1. 252 pages, - Tome 8. 2. 260 pages, - Histoire des Hommes illustres : 9. I. 5ff. ( faux-titre, titre, table)-240 pages, - Tome 10. II. 4ff. (faux-titre, titre, table)-205 pages, - Tome 11. III. 4 ff. (faux-titre, titre, table)-207 pages, - Tome 12. IV. 4ff. (faux-titre, titre, table)-231 pages, - Tome 13 Traité de Politique : 4ff. (faux-titre, titre, table)-273 pages, demi basane havane, dos à 5 nerfs portant titres et tomaisons dorés, gardes marbrées, tranches finement mouchetées.Des rousseurs et pages brunies, quelques mouillures par endroits, petits défauts de marge sans atteinte au texte, frottements sur le cartonnage, cuir avec taches et galeries et petits trous de ver, un double du cahier N du tome 3 des Hommes illustres est relié par erreur entre les p. 190 et 191, les cahiers L et M sont mélangés (tome 5). Contient un tableau dépliant, sans le frontispice.
Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, est né à Paris le 16 janvier 1675 et mort le 2 mars 1755. Duc et pair de France, courtisan et mémorialiste, « espion sagace et fantasque de Versailles et des coulisses du pouvoir », c'est un témoin essentiel de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
(L'histoire de la Régence et des premières années du règne de Louis XIV. L'exemplaire de la bibliothèque de Madame Victoire de France (1733-1799), fille de Louis XV, en maroquin olive à ses armes et avec son ex libris gravé sur cuivre) JOLY GUI. (16.. - 1678) "MEMOIRES DE GUI JOLY CONSEILLER AU CHATELET & C. : CONTENANT L'HISTOIRE DE LA REGENCE D'ANNE D'AUTRICHE & DES PREMIERES ANNEES DE LA MAJORITE DE LOUIS XIV, JUSQU'EN 1666. LES INTRIGUES DU CARDINAL DE RETZ A LA COUR... NOUVELLE EDITION". 1738-1739, Amsterdam, J.F. Bernard. 2 tomes en 2 volumes in-12° (157x101 mm) (dimensions pages 154x96 mm) I : (7) ff. (titre, dédicace et avertissement), 244 pp., (1) f. b. ; II : (1) f. (titre), 300 pp., (2) ff. b. (I : (1) f., *6, A-P8, Q2 ; II : (1) f., A-T8) Reliure de l'époque en maroquin olive. triple filet doré d'encadrement et armoiries dorées au centre des plats. Dos à cinq nerfs avec fleurons et décorations dorés et pièces de titre et de tomaison en maroquin citron. Filet doré sur les coupes. Tranches dorées. Gardes de papier décoré. Deuxième édition (la première est de 1718, toujours en deux tomes) Quelques petites usures sur les coupes et à trois angles inférieurs des reliures. Plats supérieurs insolés, mais séduisant exemplaire, frais et assez bien conservé. Ces mémoires de Gui Joly, sécretaire du cardinal de Retz, furent publiés quelques année plus tard des mémoires du cardinal de Retz, pour les équilibrer et sont l'important témoignage d'une des périodes les plus difficiles et délicates pour la monarchie française et pour le futur règne de Louis XIV. "Le ministère du Cardinal Richelieu étant devenu odieux, la nouvelle de sa mort fut reçue généralement dans toute la France avec des témoignages & des sentimens d'une joye qu'on ne peut assez exprimer ; & même comme cette mort fut bientôt suivie de celle du Roi Louis XIII, & que la Régence fut donnée à la Reine, cette joye fut extrêmememnt augmentée par l'expérance qu'on eut d'un changement avantageux...". "... mais comme on remarqua bientôt après que la Reine en changeant d'état avoit aussi changé d'humeur & de sentiment ; comme on vit qu'elle remettoit le gouvernement du Royaume, & le soin des affaires au Cardinal Mazarin... de sorte qu'elle tomba dans le mépris de la plupart des grands Seigneurs & autres personnes de qualité...". Joly exemplaire aux armoiries dorées de la Princesse Victoire Marie Louise Thérèse de France (1733-1799), dite Madame Victoire, cinquième fille de Louis XV. Née à Versailles le 11 mai 1733 est l'une des huit filles de Louis XV et Marie Lesczynska. Elevée à partir de 1738 par les religieuses de l'abbaye de Fontevrault, elle revient à la cour en mars 1748. Très proche de sa mère, la reine Marie Lesczinska, de fon frère le dauphin Louis-Ferdinand et de ses soeurs, elle souffre avec eux des adultères du roi, de la rigidité du protocole, de la bassesse des courtisans et se retire à peu à peu, comme le font également ses proches, de la vie mondaine de la cour. Elle est affectueusement surnommée "Coche" par son père. A la révolution elle sera contrainte de quitter la France, avec sa soeur aînée, Madame Adelaïde, et de se réfugier en Italie où, après plusieurs déplacements, voir fuites, elle mourra en 1799. Madame Victoire possédait une riche bibliothèque de près de 6.000 volumes. Composé d'une pièce principale et d'un supplément dans l'entresol, cette bibliothèque est toujours existante et visible au château de Versailles. "Les livres de Mesdames sortaient des mains des mêmes relieurs, Fournier, qui tenait boutique à Versailles, dans le vestibule du château, et suivait la cour dans ses déplacements, et Vente, à la fois libraire et relieur. Ces volumes ne différaient que par la couleur du maroquin ; Madame Adelaïde avait adopté le rouge, Madame Victoire le vert et Madame Sophie le citron. Calquée en quelque sorte l'une sur l'autre, ces trois collections ne contenaient que des ouvrages d'un goût sévère et conforme aux habitudes de recueillement et de dévotion que les princesses avaient conservé de leur éducation religieuse". (E. Quentin Bauchart, Les femmes bibliophiles, II, pp. 127-128) Provenance : Ex libris gravé sur cuivre de la bibliothèque de Madame Victoire au verso du premier plat de chaque tome. (Quérard, IV, 233) (LCPCRELI-0019)
(L'histoire de la Régence et des premières années du règne de Louis XIV. L'exemplaire de la bibliothèque de Madame Victoire de France (1733-1799), fille de Louis XV, en maroquin olive à ses armes et avec son ex libris gravé sur cuivre)
La BEAUMELLE (Laurent ANGLIVIEL de) - [MAINTENON (Françoise d'Aubigné, Marquise de) - Le VALOIS de VILETTE de MURSAY (Marthe-Marguerite, marquise de CAYLUS)] - VOLTAIRE (François-Marie AROUET, dit, notes de).
Reference : 24618
(1778)
A Maestricht, chez Jean-Edme Dufour & Phil Roux, 1778. 16 vol. au format in-12 (172 x 108 mm) de 1 f. bl., vii, xxiv - 298 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 338 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., vii - 354 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iv - 306 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 327 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 294 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., vii - 300 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vii - 384 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vi - 283 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vii - 308 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., x - 345 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., xii - 372 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 339 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 201 pp. et 2 ff. bl. Reliures uniformes de l'époque de pleine basane glacée et marbrée brune, filet à froid encadrant les plats, dos lisses ornés d'un double filet d'encadrement doré, doubles filets dorés, fleurons dorés, semis de petits fleurons dorés, pièces de titre de maroquin turquoise, pièces de tomaison de maroquin émeraude, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches rouges, gardes agrémentés de motifs à décor peint.
Ensemble - sous reliures décoratives du temps - complet des 16 volumes le constituant. ''La publication des Notes de La Beaumelle sur Le Siècle de Louis XIV lui valurent une détention de six mois à la Bastille ; la publication des Mémoires de Madame de Maintenon fournirent le motif d'une nouvelle détention de La Beaumelle dans cette prison royale''. (in Quérard). Gouvernante des enfants naturels de Louis XIV, Madame de Maintenon devint secrètement son épouse après la mort de la reine en 1683, attirant à elle autant la flagornerie que la haine de la cour et de la famille royale. Elle fit planer sur la cour à la fin du règne de Louis XIV une ère de dévotion et d'austérité. On lui prête une grande influence sur le roi et sur la Cour, notamment concernant la décision ayant conduit à la révocation, en 1685, de l’édit de Nantes, qui provoqua l’exode d'une grande partie des protestants, ou l’incitation au déclenchement de la guerre de Succession d'Espagne en 1701. A la fin de 1680, Madame de Maintenon fit enlever sa nièce, la future Madame de Caylus, aux huguenots. L'enlèvement n'émut personne, sauf le père. Et la petite fille, après avoir un peu pleuré, se convertit dès le lendemain de son arrivée à la cour, parce qu'elle avait trouvé la messe du Roi très belle et qu'on lui avait promis qu'elle la verrait tous les jours. ''Madame de Caylus narre cela dans ses Souvenirs. La cour de Louis XIV, Madame de Maintenon, Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse : tous ces grands personnages et bien d'autres encore font revivre ici l'esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil.'' Graesse IV, Trésor de livres rares et précieux, p. 345 - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1321 (pour l'originale de 1755 / 1756) - Quérard IB, La France littéraire, p. 330. Angles élimés. Quelques coiffes accidentées. Frottements affectant les pièces de titre et de tomaison. Petites altérations superficielles éparses pouvant affecter les plats. Petit manque angulaire affectant un feuillet. Léger travail de ver sur quelques feuillets (avec tout au plus et très rarement la perte d'une lettre). Du reste, bonne condition.
, , [1740 circa]. Petit in-4 de 1 titre, 312 pp. couvertes d'une écriture moyenne, espacée et très lisible, vraisemblablement à deux mains (environ 15 lignes par page), veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, simple filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure du XVIIIe siècle).
Ce manuscrit, rédigé vers 1740, offre un témoignage précieux sur la figure controversée de François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois (1641-1691), ministre de Louis XIV et personnage central de l'administration militaire sous l'Ancien Régime. Bien que le titre de Mémoires puisse suggérer une autobiographie ou une narration personnelle, il s'agit ici d'un récit à la troisième personne retraçant la vie et les réalisations de Louvois, rédigé peu après sa mort, survenue en pleine Guerre de la Ligue d'Augsbourg.Origine et contenu du manuscrit. Le texte, précédé d’une préface de 12 pages numérotées en chiffres romains (non incluse dans la version examinée), correspond précisément aux Mémoires ou Essai pour servir à l'histoire de François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois, publiés en 1740 à Amsterdam. La paternité de cet ouvrage, bien que sujette à débat, est traditionnellement attribuée à Jules-Louis Bolé de Chamlay (1650-1719). Chamlay, personnalité influente mais aujourd’hui largement oubliée, fut l’un des principaux adjoints de Louvois au sein du département de la Guerre, puis continua son service auprès du fils et successeur du ministre, Barbezieux, à partir de 1692. En tant que stratège et conseiller, Chamlay aurait été en mesure d’écrire un tel texte, aligné sur les préoccupations d’un grand commis agissant dans l’ombre de son supérieur.Cependant, cette attribution n’est pas unanimement acceptée. Certains chercheurs modernes avancent que l’auteur pourrait être Gilbert Colbert de Saint-Pouange, autre proche collaborateur de Louvois, ou encore un secrétaire anonyme. Quoi qu’il en soit, ce manuscrit marque une rupture avec la forgerie satirique de Courtilz de Sandras, publiée en 1695 sous le titre Testament politique du marquis de Louvois, et constitue ainsi la première biographie sérieuse et modérée du ministre.Un témoignage à contretemps. La publication tardive de ce texte en 1740, près de 50 ans après la mort de Louvois, soulève des questions quant à son contexte et à sa réception. À cette époque, la mémoire du ministre s’était estompée, et son rôle, autrefois décrié pour sa centralisation autoritaire et ses méthodes controversées, n’éveillait plus les passions d’antan. Peut-être l’ouvrage répondait-il à une volonté de réhabilitation ou à un intérêt renouvelé pour les figures marquantes du règne de Louis XIV, à une époque où l’on cherchait à mieux comprendre les fondements de l’absolutisme monarchique.Une source fondamentale pour l’histoire du ministère de Louvois. Que ce texte soit l’oeuvre de Chamlay, de Saint-Pouange ou d’un auteur anonyme, il représente une pièce majeure pour l’étude de Louvois et de l’administration militaire sous Louis XIV. En décrivant ses réalisations, ses décisions stratégiques, et son rôle dans l’évolution de l’appareil d’État, ces Mémoires fournissent une vision équilibrée, loin des pamphlets critiques de son époque. La question de son attribution et les motivations de sa publication tardive demeurent toutefois des enjeux essentiels pour les historiens.Ex-dono manuscrit daté du 4 avril 1755 : « Acquis de M. le chevalier de B ». Bel exemplaire.
A Genève, s. n., 1756. In-12 (10 x 16,5 cm), reliure basane de l’époque (infimes usures aux dorures, un coin légèrement émoussé), dos à nerfs joliment orné, pièce de titre en maroquin, tranches rouges, page de titre en rouge et noir, XVI + 244 pages. Page de titre et pagination différente d’une autre édition parue aussi à Genève en 1756. Bon état général.
Deuxième édition, quant au texte identique à l’originale de 1755, en tout cas aussi peu courante que la première édition. Entré d’abord au service d’Anne d’Autriche, Pierre de La Porte (1603-1680) fut nommé valet de chambre du jeune Louis XIV en 1643, juste après la mort du Cardinal, puis de son père. Il excita la mère et le fils contre Mazarin, qui obtint son départ en 1653. Quand il rentra en grâce (en 1666), il ne devait plus jouer aucun rôle actif. Aussi ses Mémoires portent-ils sur les événements relatifs à la Cour qui vont de 1624 à 1666. Ils ont généralement été jugés très sévèrement par les historiens des 19e et 20e siècles, trop sévèrement sans doute : même s’ils accréditent quantité de bruits et rumeurs incontrôlables sur les principaux personnages, notamment Richelieu et Mazarin, même s’ils apparaissent presque entièrement justificatifs, ce genre de témoignage est trop peu courant pour être entièrement rejeté dans les ténèbres de la « petite histoire ». Rare.