Tallandier, 1943. Format 12x19 cm, broche, 312 pages. Bon etat, petites traces d'usage sur un livre d'occasion.
Reference : 37252
Librairie Frédéric Delbos
M. Frédéric Delbos
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Précieuse édition française illustrée des Souffrances du jeune Werther. Paris, de l’Imprimerie de P. Didot l’Aîné, 1809. In-8 de vi pp., (1) f., 234 pp. et 3 planches hors-texte. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, non rogné. Reliure signée R. Wallis binder. 217 x 134 mm.
Précieuse édition française des Souffrances du jeune Werther dans une traduction nouvelle donnée par le comte de La Bédoyère. Cohen 442. Werther, ce roman dont l'influence fut si grande sur toutes les littératures européennes, parut à Leipzig en 1774 ; la première traduction française est, croyons-nous, celle de George Deyverdun (Maestricht, J.-E. Dufour, 1775 et 1776, 2 vol. in-12), puis vint celle de Seckendorf (Erlangen, 1776, in-8), suivie de près par celle d'Aubry qui, d'après Quérard, serait en grande partie l'œuvre du comte de Schmettau, (Mannheim et Paris, Pissot, 1777, in-8). D'autres traductions furent ensuite publiées par L.-C. de Salse (Basle, J. Decker, 1800, 2 vol. in-8), H. de La Bédoyère (Paris, Colnet, an XII, in-12), Sévelinges (Paris, Demonville, 1804, in-8), Allais (Paris, Dauthereau, 1827, 2 vol. in-32), Pierre Leroux (Paris, Charpentier, 1839, in-12), et Louis Énault (Paris, Hachette, 1855, in-12). En 1774 paraît à Leipzig le premier roman d’un auteur presque inconnu, âgé de 25 ans : Les Souffrances du jeune Werther. Cette œuvre rencontre en Allemagne un succès immédiat. Les revues discutent de la moralité ou de l’immoralité des deux petits volumes, les lecteurs se les arrachent, certains voient dans le destin de Werther un modèle à suivre. La célébrité de Johann Wolfgang Goethe est faite et son nom restera longtemps attaché à cet événement littéraire, au premier roman allemand qui franchit véritablement les frontières de l’Allemagne. Une première traduction française paraît en 1776. Lorsque, trente-deux ans plus tard, le 2 octobre 1808, Napoléon traversant l’Allemagne en conquérant se trouve à Erfurt, il demande à voir Goethe : c’est pour parler avec l’auteur de Werther, un livre qu’il a lu sept fois et qui l’a accompagné lors de sa campagne d’Egypte. « Le Werther est un défi au roman vertueux des Lumières. Mais son discours est avant tout une profession de foi subjectiviste : une quête du sens de la vie par une âme exigeante qui ne se contente plus des modes traditionnels de l’insertion sociale ni des conceptions en vigueur concernant le salut » (Dictionnaire des Œuvres). Les Souffrances du jeune Werther, premier roman de Goethe, connut un succès incroyable dès sa sortie, apportant ainsi du jour au lendemain une notoriété considérable dans toute l'Europe à son auteur. Cela déclencha ce qu'on appela alors la « fièvre werthérienne ». Mme de Staël écrira que « Werther a causé plus de suicides que la plus belle femme du monde... ». Goethe lui-même déclara « L'effet de ce petit livre fut grand, monstrueux même... parce qu'il est arrivé au bon moment, mais... le suicide n'est en aucun cas une solution défendue par le livre ». Le volume est orné de 3 superbes figures de Moreau gravées par de Ghendt et Simonet. « Existe sur papier vélin, avec les figures avant la lettre » mentionne Cohen, cas du présent exemplaire. Précieux exemplaire sur grand papier vélin, bien complet des 3 figures avant la lettre, conservé à toutes marges car non rogné, relié en maroquin rouge au XIXe siècle par R. Wallis.
Leipzig, G. J. Göschen, 1805. In-12 de (2)-480-(1) pp., cartonnage marbré jaune et noir, dos lisse, tranches mouchetées (reliure allemande de l'époque).
La première édition du Neveu de Rameau : entre mystère et redécouverte. Le Neveu de Rameau se distingue par son histoire éditoriale complexe et énigmatique. Considéré comme l’oeuvre la plus éclatante du philosophe des Lumières, ce texte est resté inconnu de ses contemporains, y compris de ses proches, jusqu’à bien après sa mort.Une élaboration progressive et un texte mouvant. Conçu initialement entre 1761 et 1762, Le Neveu de Rameau fit l’objet de multiples révisions et mises à jour jusqu’en 1782. Pourtant, il ne figure pas dans l’édition des oeuvres de Diderot préparée par Jacques-André Naigeon en 1798. Le manuscrit refait surface de manière inattendue à la fin du XVIIIe siècle en Allemagne, via un document venu de Russie, probablement une copie tirée des archives de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.La redécouverte allemande : Goethe et la première édition. Le manuscrit attire l’attention de Friedrich Schiller, qui en reconnaît la singularité et le transmet à Goethe. Subjugué par l’originalité et la profondeur de l’oeuvre, Goethe en réalise une traduction en allemand, enrichie de notes et d’un commentaire enthousiaste. Cette traduction, publiée en 1805, marque la première édition du Neveu de Rameau. Cependant, l’accueil initial est modeste, et l’oeuvre demeure largement ignorée en Allemagne comme en France.Une réception tardive en France : controverses et supercheries. Ce n’est qu’en 1821 que le texte attire l’attention en France, grâce à une traduction française basée sur la version allemande de Goethe. Malheureusement, cette édition, réalisée par deux auteurs obscurs, est présentée à tort comme l’oeuvre originale de Diderot. La controverse qui s’ensuit pousse la fille de Diderot, Mme de Vandeul, à intervenir. Elle confie à l’éditeur Brière une copie de l’original, permettant la publication d’une édition en 1823. Bien que cette édition Brière soit aujourd’hui reconnue comme l’édition princeps, elle repose sur un texte imparfait.Progrès critiques et découverte du manuscrit autographe. Les éditions ultérieures, notamment celles d’Assézat et Isambert, améliorent la fidélité et la qualité du texte. Cependant, la découverte du manuscrit autographe définitif par Georges Monval en 1890 marque un tournant décisif. Cet événement, entouré de mystère, offre enfin un texte de référence permettant de réévaluer pleinement l’importance littéraire et philosophique de l’oeuvre.Bel exemplaire, complet du feuillet d'errata, mais sans l'ultime feuillet d'annonce Ostermesse 1805.R. Mortier, Diderot et son temps, 133 ; D. Adams, Bibliographie des oeuvres de Denis Diderot, 1739-1900, NR32.
Paris, J. Hetzel, impr. Typographie Schneider et Langrand, à Paris 1845 In-4 27 x 18 cm. Reliure éditeur demi-chagrin bleu-marine, LII-196 pp., tranches jaspées, dix eaux-fortes de Tony Johannot montées sur chine, table. Bon exemplaire de premier tirage, bien complet des dix eaux-fortes. Premier tirage. Rousseurs éparses n’altérant pas la qualitéde l’ensemble.
Bon état d’occasion
Paris, Michel Lévy Frères, Libraires-éditeurs, impr. Typographie Lacrampe Fils et Comp., Paris 1847 In-4 27 x 18 cm. Cartonnage éditeur pleine percaline rouge, report du titre doré sur le dos lisse et le premier plat, tranches dorées, 373 pp., portrait de Goethe en frontispice, 7 planches hors texte, table. Petits accrocs en tête et en pied de dos, intérieur assez frais.
Bon état d’occasion
Paris, Michel Lévy Frères, Libraires-éditeurs, impr. Typographie Lacrampe Fils et Comp., Paris 1847 In-4 27 x 18 cm. Reliure de l’époque demi-basane brune, , dos à faux-nerfs encadrés de fer s dorés,, tranches dorées, 373 pp., portrait de Goethe en frontispice, ç planches hors texte sous serpentes, table. Petits accrocs en tête et en pied de dos, intérieur assez frais.
Bon état d’occasion