Fayard, 1931. Format 12x19 cm, broche, 446 pages. Bon etat.
Reference : 33795
Librairie Frédéric Delbos
M. Frédéric Delbos
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Bruxelles, Club international du Livre, s.d. (1956), in-8°, 380 pp, 6 gravures et portraits, reliure simili-cuir rouge de l'éditeur avec un profil blanc de l'impératrice au 1er plat, étui cartonné, bon état. Tirage à 3000 ex., tous numérotés
"Ce n’est pas seulement à un portrait de l’impératrice Eugénie que s’est attaché M. Jules Bertaut, mais à un vivant tableau de la société et de la politique du Second Empire. On a cent fois conté (et le cent unième récit dû à M. Bertaut, qui ne s’y attarde pas, est l’un des plus prestes) l’amitié de Mérimée pour les Montijo, son affection paternelle pour les deux sœurs qu’il connut enfants. Et n’est-ce pas son ami Beyle qui passionna Eugénie pour l’épopée impériale ? La comtesse de Montijo avait fui à Paris la peste qui ravageait Madrid. Mérimée fit son introducteur dans la bonne société... Douze ans plus tard le prince-président, qui avait au moins de l’aigle le regard s’il s’agissait de découvrir quelque belle proie nouvelle dans une foule de jolies femmes, distinguait Eugénie chez la princesse Mathilde et se la faisait aussitôt présenter. Eugénie de Montijo s’était juré que pour elle ce serait « tout ou rien » : elle voulait bien être impératrice – et même elle le voulait, – elle n’accepterait jamais d’être une La Vallière. Il fallait de la fermeté d’âme et une tête froide pour se tenir parole et tout risquer dans un jeu qui n’avait certes rien de frivole. Ayant gagné « tout », c’est-à-dire la couronne, elle parut d’abord ne souhaiter régner que sur le « monde », au sens le plus parisien. Il fallut le voyage en Angleterre pour que ses dispositions changeassent sous l’influence de la reine Victoria, qui, s’étant prise d’amitié pour elle, lui conseilla de ne point rester indifférente à la politique, de s’initier, puis de prendre part aux affaires. L’Italie semble être la première occasion importante qui lui soit donnée d’influer sur la politique extérieure française. Par tradition et par religion elle est opposée à cette libération de l’Italie, où elle voit d’abord une menace contre le pape. Les complots carbonari, qui troublent Napoléon III, ne font, elle, que l’exaspérer et l’enfoncer dans son opinion. « Libérateur de peuples, a-t-elle dit, c’est un métier de sot. » Au fond, note M. Bertaut, « elle est de cœur avec l’Autriche, et elle le sera toujours, de même que Napoléon demeurera le carbonaro qu’il fut jadis ». Or Cavour, qui ne se déplait pas aux intrigues de la comédie à l’italienne, a imaginé de contrebalancer cette influence conjugale par une autre influence féminine (car l’infidélité de Napoléon III est déjà notoire), et il remet ses instructions – « Réussissez par tous les moyens qu’il vous plaira, mais réussissez ! » – à un étrange ambassadeur : la comtesse de Castiglione. La « plus belle femme de l’Europe » auprès de l’homme plus qu’inflammable qu’était Napoléon III devait infailliblement « réussir ». Tout au moins à ce faire un souvenir d’ambition et d’amour assez vif pour que sa dernière volonté fût qu’on l’ensevelit dans « la chemise de nuit de Compiègne ». Pour le reste il semble bien qu’elle se faisait des illusions quand elle déclarait : « J’ai fait l’Italie et sauvé la papauté. » Mais enfin le résultat était là, même si elle y avait été directement pour peu de chose. Et l’aventure permet à M. Jules Bertaut d’ajouter un très joli chapitre de « galanterie diplomatique » ceux qu’il nous a récemment donnés et dont j’ai loué ici même l’agrément. Cette campagne d’Italie, désapprouvée par l’impératrice et rendue encore plus haïssable à ses yeux par son prélude galant, va néanmoins avoir pour elle une importance capitale en donnant une consécration officielle à son rôle et à son ambition politiques : investie de la régence pendant l’absence de Napoléon III, elle s’acquittera de ses fonctions avec application, sérieux, assiduité, presque avec passion. Dès lors l’impératrice pèsera de plus en plus sur la conduite de la politique étrangère. Que ce poids ait été néfaste, sans doute ; surtout dans l’affaire mexicaine, où son influence fut malheureusement déterminante. En revanche, son instinct, sinon sa clairvoyance, n’avait-il pas raison qui lui fit presser Napoléon III, au lendemain de Sadowa, de mobiliser sur le Rhin ? Il faut en tout cas saluer le courage et la fermeté que l’impératrice montra dans le désastre ; une manière de violence presque sauvage, vraiment héroïque (elle s’évanouit de douleur et de colère en apprenant que Napoléon avait capitulé au lieu de se faire tuer), qui n’étonne pas trop dans une âme espagnole ; mais aussi, plus inattendue, une hardiesse politique qui fit dire à Augustin Filon : « Votre Majesté agit révolutionnairement. » Trochu, peu suspect de complaisance pour elle, s’écriait : « Cette dame est une Romaine. »..." (Yves Florenne, le Monde Diplomatique, juin 1956)
DOMMANGET, Maurice ; BOURGIN, Georges ; CHRISTOPHE, Robert ; FABRE, Marc-André ; CHENEVIERE, Jacques ; DOMINIQUE, Pierre ; DANSETTE, Adrien
Reference : 62037
(1948)
10 vol. in-12 reliure pleine basane racinée, dos à 4 nerfs orné, André Dommanget : Un drame politique en 1848 (Blanqui et le document Taschereau), Les Deux Sirènes, 1948 [ Avec : ] Georges Bourgin : 1848. Naissance et mort d'une République, Les Deux Sirènes, 1947 [ Avec : ] Robert Christophe : Le Duc de Morny "Empereur" des Français sous Napoléon III, Librairie Hachette, 1951 [ Avec : ] Marc-André Fabre : Les Drames de la Commune 18 mars - 27 mai 1871, Librairie Hachette, 1937 [ Avec : ] Marc-André Fabre : Vie et mort de la Commune 1871, Librairie Hachette, 1942 [ Avec : ] Comtesse des Garets née Marie de Larminat : Souvenirs d'une Demoiselle d'Honneur Auprès de l'Impératrice Eugénie, publié par Mare-Louise des Garets, Calmann-Lévy, 1928 [ Avec : ] Jacques Chenevière : La Comtesse de Ségur née Rostopchine; NRF Gallimard, 1933 [ Avec : ] Pierre Dominique : Le Siège de Paris, Editions Bernard Grasset, Paris, 1932 [ Avec : ] Dansette, Adrien : Les origines de La Commune de 1871, Librairie Plon, 1944 [ Avec : ] Pierre Dominique : Marianne et ses Prétendants, Editions Bernard Grasset, Paris, 1934
Bon ensemble bien relié et très décoratif ( ex-libris ms.) réunissant 10 ouvrages évoquant la Seconde République, le Second Empire (dont une biographe de la Comtesse de Ségur) et la Commune, de 1848 à 1871. Prix du lot non séparable
LAIR, Angèle ; [ FAURE DECAMPS, Angèle fille du peintre Alexandre-Gabriel DECAMPS ; PHILIPON, Charles ]
Reference : 44485
(1880)
[ Correspondance, photos, carnets de dessins et Bel album intime d'Angèle Lair-Decamps, fille du peintre Alexandre Decamps ] I : Bel album intime format petit in-4 à l'italienne plein chagrin bordeaux à fermoirs, de la "Maison Giroux breveté de l'Empereur", toutes tranches dorées, copie de poésie ou de texte d'auteurs divers sur une trentaine de pages (circa 1880-1893), 35 dessins ou aquarelles contrecollés ou joints, dont : 5 esquisses de bonne facture, dont un singe et un bédouin, au crayon signées DC (attribuable à son père le peintre Alexandre Decamps ?) ; 8 belles miniatures au lavis, scènes romantiques tirées de Mme Collin d'Harleville (nom de Ch. Philipon indiqué deux fois sous deux des lavis) ; 4 belles aquarelles (scènes champêtres avec jeune fille dont une flûtiste et une joueuse de mandoline, dont une signée A DC) - II : 4 Carnets de dessins (encre et crayon, rares aquarelles) format in-12, reliure pleine toile, 1887-1888-1893 (Rouen, Avon, Fontainebleau, Mont Cenis, etc.) - III : 4 Photographies dont deux des époux Lair en leur propriété du château d'Epinay (indications manuscrites de la nièce d'Angèle Decamps, de Jeanne Dentu de La Batut, au verso) - IV : 4 L.A.S. (dont une C.P.) d'Angèle Lair-Decamps dont 3 à sa soeur Léonie (Veuve de l'éditeur Edouard Dentu) et une à sa nièce Jeanne Dentu, 1882-1914 [ dans la lettre à "Jane" elle évoque "la présence de notre cousine Gillois près de l'Impératrice Eugénie ; Madame Gillois était bien en Cour, je me suis trouvée avec mon père et ma mère au théâtre du château de Fontainebleau avec elle et sa soeur Mme Abeille" ... "Au sujet des objets que tu désirerais avoir dans l'antichambre, il y a peut-être le portrait de notre père fait par lui en caricature. Je ne sais pas si c'est une gravure ou un original". ] - V : 5 pièces manuscrites diverses, dont un billet manuscrit rédigé par son père ou sa mère (3 acrostiches formés avec les prénoms des 3 enfants : "Léonie est bonne fille, Empressée, assez gentille, On ne peut plaire avec cela, N'exigez rien au-delà, Il est certain qu'obligeance, En elle passe science" ou "Angèle ma cadette, à chacun pourrait plaire, N'était son affreux caractère, Gourmande, à 14 ans, qui ne le fut un peu, Et sans son peu de soin, la paresse et le jeu, L'étude, le travail, aidan un coeur plus ferme, En elle d'un talent ferait poindre le germe") et notes sur Angèle Lair de la main de sa nièce Jeanne Dentu
Important recueil de souvenirs d'Angèle Lair née Faure-Decamps, fille du célèbre peintre orientaliste Alexandre Decamps. L'album de dessin contient 5 notamment esquisses signées DC, 8 belles miniatures romantiques (lavis) et 4 belles aquarelles (l'album a été manipulé et plusieurs dessins décollés, accrocs à plusieurs feuillets).
Paris Librairie de Gaumes Frères 1857 in-8 reliure de l'époque en plein maroquin rouge orné au centre des armes de l'Impératrice Eugénie, entourées d'un semé d'abeilles et d'un décor en encadrement filigrané; coupes ornée de pointillés, chasses décorées d'un triple filet doré, toutes tranches dorées, gardes en papier moiré blanc; signet, xiii,477p. Edition originale. Complet de sa carte dépliante du Texas. Mention manuscrite ancienne sur une garde blanche : Livre provenant de la bibliothèque de sa Majesté l'Impératrice. Bel état de la reliure. ROUSSEURS.
NB. Les commandes et questions sont traitées dans les 24 heures, les envois seront postés à partir du 22 septembre. Merci.
16 PAGES-18,3 CM X 25,2 CM-EN COUVERTURE LA BASALIQUE SAINTE CLOTILDE A REIMS-LE "PEIT MONTMARTRE" TOULONNAIS, DEMI PAGE, PHOTO-LA MORT DE L'IMPERATRICE EUGENIE, 1 PAGE, PHOTO-LE GENERAL LYAUTEY RESIDENT GENERAL AU MAROC, SON OEUVRE, LA RESIDENCE A RABAT, SA RECEPTION A L'ACADEMIE, 1 PAGE, PHOTO-EN PAGES CENTRALES: DESSIN COULEURS DE DAMBLANS "DANS LE SQUARE DE LA TOUR SAINT JACQUES A PARIS UN COMMISSAIRE DE POLICE FAIT REMETTRE EN LIBERTE DES OISEAUX PRISONNIERS"-EN 4 DE COUVERTURE: DESSIN DE GRAND'AIGLE "CASQUES SUPPRIMES"
COUVERTURE SOUPLE ETAT TRES BON