numéro 28 janvier/février 1979 in 8 broché 127 pages
Reference : 1487
un conte inédit d'aurobindo - henry corbin et le chiisme iranien
Le Monde à l'Envers
M. Daniel Daix
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France
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P. Valfray, Imprimeur Du Roi Lyon 1761 Factum in-8 ( 270 X 205 mm ) de 3 pages. Document en bel état. Rare. "Aussi cruelle qu'indispensable" application de la justice au milieu du XVIIIe siècle. La "Question Ordinaire" ce ne doit déjà pas être rigolo...mais "la Question Extraordinaire" ça doit piquer !
Imprimerie Municipale - Musée Cantini Marseille 1975 In-8 ( 230 X 155 mm ), broché sous couverture illustrée. Catalogue de l'exposition qui s'est tenue au Musée CANTINI de Marseille en 1975. Illustrations en couleurs hors-texte. Très bel exemplaire.
Presses Universitaires De Vincennes France 1994 In-8 ( 220 X 135 mm ) de 156 pages, broché sous couverture illustrée. Très bel exemplaire.
[Paris], les Editeurs Français Réunis, 1955. In-4 broché de 59-[4] pages, couverture muette lithographiée en noir. Traces de scotch sur les gardes, autrement bel état.
Illustré de 6 lithographies en noir de Fernand Léger, soit 2 en couverture, un frontispice et 3 hors-textes, tirées par... Bourlot - et ce n'est pas une faute de frappe. Elégante impression en deux tons, noir et vert. Un des 1100 exemplaires numérotés (69) sur vélin blanc Grillet et Féau de l'édition originale de ces nouvelles qui paraîtront en 1956 dans un recueil intitulé "La question du bonheur est posée".
[sans lieu], [sans nom], 1787. In-4 de [4]-93-[1]-26-[2]; 36 pages, cartonnage de papier marbré, à la Bradel, pièce de titre bordeaux, tranches rouges (cartonnage moderne).
Guillaume Kornmann, né en 1741, est un banquier strasbourgeois, dont le procès contre sa femme (soutenue par Beaumarchais) a été particulièrement retentissant dans les années 1780. En 1774, Kornmann épouse Catherine Marie Foesch, une jeune Suisse fortunée qui lui donne deux enfants. Ils s’installent à Paris où le mari s’occupe de la banque de son oncle. Le couple ne s’entend pas et Guillaume laisse toute liberté à sa femme pour prendre un amant, tant que cela arrange ses affaires. L’amant est un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du puissant ministre de la guerre M. de Montbarey et syndic-adjoint de Strasbourg. Mais bientôt le ministre quitte sa charge et le jeune homme devient soudain beaucoup moins fréquentable. De plus, Mme Kornmann, qui n’hésite pas à s’afficher de manière scandaleuse avec lui, menace de demander une séparation de biens (le divorce n’existe pas encore). Craignant de perdre à la fois sa femme et surtout la dot, Guillaume Kornmann, qui entre-temps est presque ruiné, obtient du lieutenant de police une lettre de cachet et fait enfermer l’épouse adultère, alors enceinte de son amant. Dans la nuit du 3 au 4 août 1781, la femme est ainsi conduite dans la maison disciplinaire des dames Douai, rue de Bellefond, qui héberge filles perdues et folles. Sur les instances d’amis communs, Beaumarchais vole au secours de Mme Kornmann (qu’il ne connaît pas encore). Commence alors l’affaire Kornmann. Bientôt libérée, la femme tente sans succès d’obtenir une séparation de corps et de biens, arguant pour ce faire de sa détention scandaleuse. Le mari trompé se décide à porter plainte contre son épouse et contre l’amant pour adultère, contre Beaumarchais et le lieutenant de police Lenoir pour diffamation et complicité d’adultère. Il prend pour avocat son ami Nicolas Bergasse, disciple comme lui de Mesmer. C’est alors la grande mode des mémoires judiciaires qui enflamment les lecteurs avides de sensation : Bergasse commence avec un Mémoire sur une « Question d’adultère, de séduction et de diffamation pour le sieur Kornman » publiant de nombreux libelles qui tiennent le public en haleine, tandis que de son côté Beaumarchais met son talent dans la rédaction de ses brillants mémoires. Finalement ce dernier est innocenté par arrêt du Parlement du 2 avril 1789. Kormann et son avocat Bergasse sont condamnés à lui payer des dommages-intérêts, mais l’opinion publique leur reste largement favorable. En 1793, Madame Kormann obtient enfin le divorce, créé par la loi du 20 septembre 1792. wiki.