Editions La Lenteur, Paris, 2014, 79 pp., neuf
Reference : 42714
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Au Cercle De La Librairie, De L'Imprimerie Paris 1886-1888 3 parties reliées en 1 volume in-4 ( 295 X 205 mm ), demi chagrin vert, dos à nerfs janséniste. Très nombreuses marques décrites et reproduites. Bel exemplaire, non rogné imprimé sur un beau papier vergé.- Inventaire des Marques d'Imprimeurs et de Libraires. Premier fascicule: Ville de Paris. 1886. 43 pages.- Inventaire des Marques d'Imprimeurs et de Libraires. Deuxième fascicule: Ville de Paris ( supplément ). - Ville de Lyon. Autres villes de France. 1887. 71 pages.- Inventaire des Marques d'Imprimeurs et de Libraires. Troisième fascicule: Allemagne, Alsace, Autrice-Hongrie, Belgique, Danemark, Espagne, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Suisse. 1888. XXII-153 pages.
Au Cercle De La Librairie, De L'Imprimerie Paris 1886-1888 3 parties reliées en 1 volume in-4 ( 295 X 205 mm ), demi chagrin vert, dos à nerfs orné de fleurons dorés. Très nombreuses marques décrites et reproduites. Nerfs frottés, bel exemplaire, non rogné imprimé sur un beau papier vergé.- Inventaire des Marques d'Imprimeurs et de Libraires. Premier fascicule: Ville de Paris. 1886. 43 pages.- Inventaire des Marques d'Imprimeurs et de Libraires. Deuxième fascicule: Ville de Paris ( supplément ). - Ville de Lyon. Autres villes de France. 1887. 71 pages.- Inventaire des Marques d'Imprimeurs et de Libraires. Troisième fascicule: Allemagne, Alsace, Autrice-Hongrie, Belgique, Danemark, Espagne, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Suisse. 1888. XXII-153 pages.
Inventaire Général Des Monuments Et Des Richesses Artistiques De La France
Reference : 100090096
(1977)
Imprimerie nationale à Paris 1977 22x31. 1977. Reliure editeur avec sa jaquette. 529 pages. Bon Etat de l'ensemble légères traces sur les plats de couverture (voir photos)
Médan 16 novembre 1882 | 13.60 x 21.40 cm | 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe
Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart:Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire duBonheur des Damesmis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. «J'ai pris l'inventaire comme cadre à un de mes chapitres. D'ailleurs je n'ai spécialement besoin que du travail dans le rayon des confections et dans le rayon des soieries. Il est inutile de me renseigner sur les autres rayons.» Grâce à cette importante lettre on comprend que c'est Léon Carbonnaux qui fournit l'essentiel des renseignements à Emile Zola pour la rédaction de son très beau onzième chapitre consacré à l'inventaire: «Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient. On vide toutes les cases, n'est-ce pas? on jette les marchandises sur les comptoirs ou à terre, et l'inventaire n'est terminé que lorsqu'il n'y a plus absolument rien en place.» La version finale du Bonheur des Dames contient toutes les précieuses informations fournies par le chef de rayon du Bon Marché: «Le premier dimanche d'août, on faisait l'inventaire, qui devait être terminé le soir même. Dès le matin, comme un jour de semaine, tous les employés étaient à leur poste, et la besogne avait commencé, les portes closes, dans les magasins vides de clientes. [...] Neuf heures sonnaient. [...] Dans le magasin, inondé de soleil par les grandes baies ouvertes, le personnel enfermé venait de commencer l'inventaire. On avait retiré les boutons des portes, des gens s'arrêtaient sur le trottoir, regardant par les glaces, étonnés de cette fermeture, lorsqu'on distinguait à l'intérieur une activité extraordinaire. C'était, d'un bout à l'autre des galeries, du haut en bas des étages, un piétinement d'employés, des bras en l'air, des paquets volant par-dessus les têtes ; et cela au milieu d'une tempête de cris, de chiffres lancés, dont la confusion montait et se brisait en un tapage assourdissant. Chacun des trente-neuf rayons faisait sa besogne à part, sans s'inquiéter des rayons voisins. D'ailleurs, on attaquait à peine les casiers, il n'y avait encore par terre que quelques pièces d'étoffe. La machine devait s'échauffer, si l'on voulait finir le soir même.» (Au bonheur des Dames, chapitre XI) Soucieux de conférer à ce chapitre - comme à tout le reste de son uvre - une grande véracité, le naturaliste interroge son correspondant des éléments très pointus: «Mais il me faudrait maintenant des détails sur les écritures. D'abord le premier et le second ont-ils des rôles spéciaux dans l'inventaire ? Quel (sic) est leur part de besogne ? Et ensuite que font les commis qui écrivent ? Dresse-t-on des listes, pointe-t-on sur des registres ? Y a-t-il un travail préparatoire ? Enfin quelle est exactement la nature et la marche de la besogne, ce jour-là ?» Le 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux répondra de manière précise
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Manuscrit d'époque, 40 ff. format in-4 br., 1788 : Inventaire des Meubles & Effets, Titres et Papiers dépendant de la succession de dame Marie-Anne Jaunay, Veuve du sieur René-Martin Chesneau, Marchand orfèvre à Angers, fait à la requête de ses enfants commencé le 18 9bre et fini le 3 Xbre 1788 ; La maison est située 1174 rue Baudrière à Angers ; le fils et héritier Louis-Julien Chesneau étant alors "actuellement en Amérique pour un voyage", les scellés ont été apposés sur les meubles, effets, titres et papiers, dont "beaucoup de marchandises d'orfèvrerie et bijoux qu'il est intéressant de vendre actuellement pendant le tems de la foire qui se tiens en cette" d'où l'urgence d'un inventaire complet. L'inventaire est réalisé notamment en présence de Sieur Philippe Didier, "marchand orfèvre en cette ville, garde en charge de la communauté des orfèvres de cette dite ville, y demeurant, Ruë Bourgeoise, paroisse St Maurice", afin d'établir l'estimation des marchandises. Suivent plusieurs pages d'inventaire décrivant l'orfèvrerie et sa valeur, meubles après meubles, tiroirs apès tiroirs. On y trouve cuillères, tasses, gobelets (par exemple : "vingt un goblets unis, cinq autres ciselés, pesant ensemble neuf marcs, cinq onces, quatre gros, estimés à raison de cinquante six livres quatre sols le marc y compris le controlle cinq cents quarante quatre livres huit sols neuf deniers"), tabatières, "porte-huilliers à plateaux", caffetière, custode, cure-oreille, "sallières", bougeoirs, ciboires, encensoir, burettes, vieilles paires de boucles, flambeaux avec leurs bobèches, moutardier, boucles à chappes d'argent, vielles pierreries, argenterie à refondre, boucles de batellier à chappes d'argent, boutons de manche et de col, boucles de ceintures, crochets de corps, boucles d'homme ou de femme,, alliances, paires de "mirza d'or", épingles de Batellier, 245 filets dor (pour plus de 1900 livres), "pieds d'étaux d'or", croix à relique d'or, croix à la jeannette, bagues, croix d'or massives, lingots d'argent (44 marcs 4 once quatre gros d'argent en lingot, de 11 deniers dix grains, estimés à raison de 52 livres le marc, 2317 livres et 5 sols), "Brulis blanc", "Brulis doré", "un Boëtier dans lequel il y a huit rosettes et trois Bagues a sept Pierres etc... Le montant total des marchandises dont la vente est autorisée (dans le respect des règles successorales) s'élève à 26766 livres, 10 sols set 11 deniers. A la suite on peut lire l'inventaire complet de la maison : chandeliers, rôtissoir, et "poëllons", bahuts, chaudron, mobilier de toilette, "lit à l'ange", les armoires et leur contenu (par exemple "une armoire de Bois d'acajou, fermant à deux-Battants, garnie de ses serrures et clef ; sur l'ouverture de laquelle est apposé le second scellé [... ]" contenant "une Robbe et un juppon de satin brodé, une autre robbe et un juppon du ras de St Maur, une autre robbe et un juppon de siamoise, une autre robbe et un juppon de taffetas rayé, une autre robbe et un juppon couleur Gorge de pigeon aussi rayé, une autre robbe et un juppon de Taffetas couleur serin"). On note l'intervention de la domestique qui expose que lui appartient le mobilier de sa chambre. L'estimation de tous les meubles meublants et effets mobiliers présents dans la maison et la boutique sont estimés à 4699 livres et 14 sols.Suit l'estimation de biens dépendants de la même succession, meubles garnissant les biens situés au lieu de la Rive, paroisse de Pruniers (Maison, grenier, bûcher, cour, grange au pressoir, cellier, boulangerie, etc..) pour un total de 1268 livres et 19 sols, puis l'ensemble des biens, créances et quittances recouvrées par la suite, pour un montant de 2872 livres et 10 sols, également 1216 livres de quittances provenant de débiteurs insolvables, 1045 livres de créances à recouvrer, 545 livres de "dettes actives douteuses", 4216 livres de passif.L'inventaire se conclut sur un récapitulatif global, le montant de la succession mobilière s'élevant à 34931 livres, 16 sols et 1 denier
Remarquable inventaire réalisé à Angers en 1788, chez la veuve d'un orfèvre ! Ce très beau document historique détaille et valorise l'intégralité du stock d'orfèvrerie, mais également tous les biens meubles de ladite veuve (mouill. angulaire et un très petit grignotage marginal, bon état par ailleurs).