Librairie Valois Paris 1932 In-12 ( 190 X 120 mm ) de 223 pages, broché. Edition originale sur vélin. Rousseurs sur les tranches sinon bon exemplaire.
Reference : 508101
Librairie Tiré à Part
M. Xavier Zimmer
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France
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Cahiers d'Histoire du Radicalisme - Publiés par la Société d'Histoire du RadicalismeAndré Combes
Reference : 65520
N° 1 - 5, rue du Laos. 75015 Paris - Directeur de la publication : M. Ruby - sd - ronéotypé - in-4 broché
bon état
Cahiers d'Histoire du Radicalisme - Publiés par la Société d'Histoire du RadicalismeRobert Potier - Isabel Boussard
Reference : 65521
N° 2 - 15.12.1985 - Achevé d'imprimer sur les presses d'I.C.P.E.G. - Directeur de la publication : M. Ruby - sd - ronéotypé - in-4 broché
bon état
1933 Editions Métropolis, 1933, In 12 broché (quelques soulignures),336pp.L'application intégrale de la doctrine et du programme du radicalisme est la seule formule politique qui puisse sauver la démocratie française des désastres d'une tentative fasciste ou d'une expérience marxiste.
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Fribourg, impr. du Chroniqueur Suisse 1866, 210x135mm, 88pages, broché.
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Presses de la FNSP, 1980-1981, 2 vol. gr. in-8°, 487 et 667 pp, sources et biblio, index, brochés, couv. illustrées, bon état, envoi a.s. à Jean-Pierre Rioux sur les 2 volumes
1. La recherche de l'âge d'or, c'est la tentative désespérée entreprise à l'initiative du Parti radical pour ramener la France à la Belle époque des débuts du XXe siècle, magnifiée par le souvenir, après le cauchemar de la première guerre mondiale et les déceptions de l'après-guerre. Pourquoi le Parti radical est-il apparu comme le promoteur d'une entreprise qui déborde largement ses rangs et répond aux désirs plus ou moins clairement formulés d'une grande partie des Français ? C'est à quoi l'ouvrage s'efforce de répondre en analysant la nature et la fonction du Parti radical dans la société française des débuts du XXe siècle, à travers l'héritage historique dont il est le détenteur, la sociologie de ses militants, son implantation et son audience dans le pays, ses idées et son programme. Sous la direction d'un leader prestigieux dont la personnalité domine la période, Edouard Herriot, les radicaux vont proposer aux Français, comme alternative à un présent décevant, la reconstitution d'un passé exalté. – 2. L'échec du projet de reconstitution du Bloc des gauches à travers le Cartel sur lequel s'était reconstruit le Parti radical, ouvre, à partir de 1926, la Crise du radicalisme. Au plan de la doctrine, les jeunes générations radicales entreprennent une révision des idées traditionnelles sur la base du réalisme et de l'adaptation à la France du XXe siècle, mais cette remise en cause des références historiques par les Jeunes-Turcs provoque au sein du parti un trouble considérable. Dans le domaine de l'action concrète, les leaders radicaux définissent désormais leur parti comme une formation centriste, même si l'attachement des militants à l'union des gauches conduit à pratiquer aux élections la discipline républicaine. Cette contradiction entre l'appui sur une majorité de gauche et une pratique centriste au pouvoir conduit le Parti radical à n'être plus qu'une force d'appoint des coalitions opposées de l'union nationale qui domine de 1934 à 1936, ou du Front populaire qui triomphe en 1936. En 1938, à la veille de l'effondrement d'un régime avec lequel il se confond, le Parti radical retrouve un rôle de premier plan, mais en tournant le dos aux traditions sur lesquelles il vivait depuis le XIXe siècle. — "Un lieu commun de la pensée politique est de dire que la France de l'entre deux-guerres était radicale-socialiste. Et, conséquence de cette observation donnée comme une évidence, la défaite de 1940 fut comprise comme celle de ce parti qui avait eu la prétention de se confondre avec la République (...) L'apport le plus solide de cet ouvrage est de démonter le mécanisme qui est au cœur du mystère du Parti radical, de ce parti où l'influence électorale est toujours allée de pair avec l'impuissance gouvernementale. En effet le Parti radical est dès ses origines une organisation électoralement efficace mais politiquement impuissante. Le parti naît en 1901. Mais c'est un parti qui est vieux avant d'avoir vécu. Toute la préhistoire heureusement rappelée par S. Berstein montre à quel point le poids des souvenirs été lourd. Au Parti radical il n'a jamais été question d'autre chose que de capter et de canaliser à des fins purement électorales un état d'esprit qui se disait "avancé" alors qu'en fait il était déjà "arrivé". "Arrivé" en 1901, car c'est le moment où, avec l'Affaire Dreyfus et bientôt le combisme, la franc-maçonnerie, qui en est la base, gagne des points décisifs dans sa lutte séculaire contre l'Eglise catholique. "Arrivé" encore en 1924, puisqu'après la Guerre et l'Union nationale, le Parti radical se reconstitue autour des classes moyennes dont une minutieuse étude de la nature, du comportement comme de l'assiette sociale montre que, farouchement attachées à la liberté économique et à la propriété privée qui leur donnent leur instrument de travail, elles sont déjà des classes en déclin. Efficace du point de vue électoral, le culte de l'esprit "avancé" qui domine la mentalité des militants et les motions des congrès n'a jamais été propice à l'émergence de l'esprit de gouvernement. Avec vingt ans de décalage, l'opposition entre Combes (électoralement représentatif) et Clemenceau (le solitaire qui gouverne) se retrouve dans le duel qui oppose Herriot à Caillaux. (...) Le livre de Berstein se termine en 1926, c'est-à-dire juste avant le retour de Poincaré qui sera le dernier à concilier l'inconciliable." (Odile Rudelle, Revue française de science politique, 1981)