‎"Catherine de Seynes"‎
‎"On n'a pas le temps"‎

‎"" "X7969 Edition de 1978. Broché."‎

Reference : "A47AE1E9E0D6"


‎‎

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‎MUGNIER, Abbé ; (MUGNIER, Abbé Arthur) ; (PIERLOT, Baronne)‎

Reference : 64928

(1894)

‎Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎

‎Ensemble d'environ 80 pièces autographes signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1894 - 1943 ] dont nombreux pneumatiques ("petit bleu"), cartes postales ou lettres sous enveloppes affranchies. Contient : Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎


‎Très bel et passionnant ensemble de lettres autographes signées ou beaucoup plus rarement de lettres signées, adressées par l'Abbé Mugnier (1853-11844) à la baronne Pierlot (vers 1852-1941) qui fut une grande amie de Paul Claudel. La belle famille de Claudel était en effet liée anciennement à la baronne, et il dû la rencontrer peu après son mariage en 1906. L'abbé Mugnier évoque plusieurs fois Claudel dans cette correspondance, mais on y croise aussi les figures de George Sand, Anna de Noailles, Maurice Barrès, Paul Valéry, et même le chancelier Otto von Bismarck, croisé par l'abbé Mugnier au bains de Bade ! Bel ensemble non séparable. On joint à cet ensemble un télégramme envoyé par l'abbé Mugnier, une L.A.S. de la baronne Pierlot, la photo d'une tombe et un petit billet autographe signé par l'abbé, datée de mars 1943 et évoquant la figure de la chère disparue.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎[Plon, Denoël, Clud de la Femme, Nouvelle Cité, L'Atlas des Voyages] - ‎ ‎GANNE, Gilbert ; [ GANNES, Gilbert ]‎

Reference : 56321

(1966)

‎[ Lot de 13 ouvrages dont 12 dédicacés par l'auteur, avec 10 lettres autographes signées ] Ceux qui ont tout quitté. Moines, moniales et religieux d'aujourd'hui [ Avec : ] Le Transcorrézien [ Avec : ] Le Panache Blanc [ "Pour Michel Suffran ce livre qui lui était, plus qu'à nul autre, destiné... ] Un Fils Unique [ Avec : ] Orgueil de la Maison [ Avec 1 L.A.S. de 2 pages : ] [ Avec : ] Saint-Aviste [ Avec : ] L'initiative de l'amour. A la rencontre de bouddhistes au Japon [ Avec : ] Ne dites pas les temps sont mauvais. Des chrétiens renouvellent le visage de l'Eglise [ Avec : ] Messieurs les Best-Sellers. [ Avec 2 L.A.S. de 2 pages chacune : ] [ Avec : ] Bernanos, Giraudoux, Barrès, Claudel, Matisse, Maurras, Fromentin, La Varende, Feydeau, Loti, Tels que les voient leurs héritiers [ Avec : ] Tamanrasset ou le désert fertile [ Avec : ] Londres [ avec 4 L.A.S. de 2 pages chacune ] [ Avec : ] Portugal [ avec 3 L.A.S. de 1, 2 et 3 pages ]‎

‎13 ouvrages format in-8, in-12 et in-4 (cartonnés) Ceux qui ont tout quitté. Moines, moniales et religieux d'aujourd'hui, Plon, 1976 [ Avec : ] Le Transcorrézien, Denoël, 1980 [ Avec : ] Le Panache Blanc, 1966 [ "Pour Michel Suffran ce livre qui lui était, plus qu'à nul autre, destiné..." ] Un Fils Unique, La Table Ronde, 1968 [ Avec : ] Orgueil de la Maison, Club de la femme, 1969 [ Avec 1 L.A.S. de 2 pages : ] [ Avec : ] Saint-Aviste, Plon, 1972 [ Avec : ] L'initiative de l'amour. A la rencontre de bouddhistes au Japon [ Avec : ] Ne dites pas les temps sont mauvais. Des chrétiens renouvellent le visage de l'Eglise, Nouvelle Cité, Paris, 1980 [ Avec : ] Messieurs les Best-Sellers, Librairie Académique Perrin, 1966, Plon, 1979 [ Avec 2 L.A.S. de 2 pages chacune : ] [ Avec : ] Bernanos, Giraudoux, Barrès, Claudel, Matisse, Maurras, Fromentin, La Varende, Feydeau, Loti, Tels que les voient leurs héritiers, Plon, 1972 [ Avec : ] Tamanrasset ou le désert fertile, SOS Editions, 1975 [ Avec : ] Londres, L'Atlas des Voyages, Rencontre, 1968 [ avec 4 L.A.S. de 2 pages chacune ] [ Avec : ] Portugal, L'Atlas des Rencontres, 1966 [ avec 3 L.A.S. de 1, 2 et 3 pages ]‎


‎Magnifique ensemble réunissant 12 ouvrages dont 12 dédicacés et certains enrichis au total de 10 belles L.A.S. de Gilbert Ganne, adressées à l'écrivain bordelais Michel Suffran, dont certaines magnifiques : "J'ai remarqué qu'à de très rares exceptions près (qui ne se produisent que dans le secret d'une amitié) les vrais écrivains repoussent les conseils et les critiques se rapportant à leur style et à leur conception de l'écriture. Il semble qu'une fois placée leur voix, ils refusent de la mettre en question, moins peut-être par orgueil que parce qu'ils la savent trop vulnérable. Et aussi parce que le style étant bel et bien l'homme même, c'est dans leur être finalement que s'ouvrirait la brèche s'ils laissaient l'étranger l'entreprendre, fut-ce innocemment", ou cette longue lettre à en-tête du Royal Albion Hotel de Bristol, évoquant Anatole France, Saint Ambroise, Buzzati ou Sagan. Dans cette autre lettre datée de juillet 1971 : "Je me suis souvent posé la question : savoir si l'échec n'était pas la pierre angulaire de l'existence, qu'il survienne à n'importe quel moment, quelquefois à la fin, alors même que la gloire paraît éclatante "Dieu donne et Dieu reprend" dans la plupart des cas, mais surtout il fait sentir la vanité de toute chose, plus encore le seuil que l'on ne peut franchir. Pour prendre un exemple récent, il est certain que de Gaulle est mort avec le sentiment de l'échec... [ ... ]. Dans une autre : "J'ai fini par me demander si tout cela, si tout ce que nous faisons a une importance quelconque. Avant on ne s'interrogeait pas comme aujourd'hui sur la valeur de l'écriture : elle était reconnue. Nous sommes entrés dans un temps de confusion et de désagrégation ; on finira par donner le Nobel aux graffiti ou à la page blanche [ ... ] Au fond, il n'est possible d'écrire autrement que pour l'éternité". Dans une autre longue lettre où il évoque longuement Bordeaux : "Le vrai miracle de Bordeaux, c'est de recéler une puissance explosive de poésie - à condition d'y avoir vécu son enfance. Car souvent, Jean Cayrol et moi-même nous avons remarqué que ce qui est sans signification pour les étrangers - un mur lépreux, des rues désertes - avait pour nous nous un pouvoir d'extase poétique tout à fait rimbaldien. Etre Bordelais est donc d'une grande conséquence pour un écrivain, ou plutôt cela permet les vocations ; mais puisque tous les Bordelais ne sont pas écrivains, je me demande si les enfants de notre ville élevés par des mères, ou très proches d'elles, ne reçoivent pas ce don de préférence à tout autre". Originaire de Bordeaux Gilbert Gannes (1919-2010) mena notamment une carrière de grand reporter aux Nouvelles Littéraires puis à l'Aurore.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR650.00 (€650.00 )

‎BOISSY, Gabriel‎

Reference : 63960

‎[2 lettres autographes signées : ] 1 L.A.S. de 2 pages : "Mon Cher Hauser, Mariéton me communique votre démission de secrétaire général du Félibrige, à mon sujet et à mon profit, ce qui m'ahurit littéralement. J'écris à Mariéton que je ne puis ni ne veux être quoi que ce soit dans le 1er Comité du Félibrige. Je n'en ai pas le temps, avec toutes ces festivités estivales, ni le désir. Mariéton vous communiquera sans doute les raisons profondes que je lui en donne. Ceci dit, je ne m'explique pas que vous vous soyez cru obligé de me céder votre place. Pourquoi grands dieux ! Serait-ce que vous croyiez que votre élection m'a gêné. J'ai voté pour vous comme 2ème secrétaire (Boubet étant le s. général). Soyez sûr que si j'avais eu la moindre pensée je vous eusse combattu ouvertement : c'est ma seule façon [...] Donc n'ayez à mon sujet absolument aucune espèce de scrupule & reprenez votre démission. Je n'aurai accepté, dans le félibrige, que d'être des 7 Conseillers & j'avoue avoir été non blessé, mais peiné, que l'on n'y ait oublié" ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page :"Mon Cher Hauser, Vous venez de donner au Provençal sur Hercule un très émouvant article qui m'a rétrospectivement attristé. Pourquoi ne m'avez-vous pas dit tout cela quand il fut question des bustes de Mariéton ? Je tiens à vous dire que j'ai maintenant le remords d'avoir peut-être fortement affligé cet homme en ne songeant pas à lui & je n'y songeais pas parce que j'ignorais & son talent (que m'affirme puisqu'il est son oeuvre le Paul Arène de Sceaux) & sa misère.‎

‎2 L.A.S., s.d. : 1 L.A.S. de 2 pages : "Mon Cher Hauser, Mariéton me communique votre démission de secrétaire général du Félibrige, à mon sujet et à mon profit, ce qui m'ahurit littéralement. J'écris à Mariéton que je ne puis ni ne veux être quoi que ce soit dans le 1er Comité du Félibrige. Je n'en ai pas le temps, avec toutes ces festivités estivales, ni le désir. Mariéton vous communiquera sans doute les raisons profondes que je lui en donne. Ceci dit, je ne m'explique pas que vous vous soyez cru obligé de me céder votre place. Pourquoi grands dieux ! Serait-ce que vous croyiez que votre élection m'a gêné. J'ai voté pour vous comme 2ème secrétaire (Boubet étant le s. général). Soyez sûr que si j'avais eu la moindre pensée je vous eusse combattu ouvertement : c'est ma seule façon [...] Donc n'ayez à mon sujet absolument aucune espèce de scrupule & reprenez votre démission. Je n'aurai accepté, dans le félibrige, que d'être des 7 Conseillers & j'avoue avoir été non blessé, mais peiné, que l'on n'y ait oublié" ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page :"Mon Cher Hauser, Vous venez de donner au Provençal sur Hercule un très émouvant article qui m'a rétrospectivement attristé. Pourquoi ne m'avez-vous pas dit tout cela quand il fut question des bustes de Mariéton ? Je tiens à vous dire que j'ai maintenant le remords d'avoir peut-être fortement affligé cet homme en ne songeant pas à lui & je n'y songeais pas parce que j'ignorais & son talent (que m'affirme puisqu'il est son oeuvre le Paul Arène de Sceaux) & sa misère.‎


‎Rédacteur en chef de Comoedia, Gabriel Boissy (1879-1949) fut introduit aux Chorégies d'Orange par Paul Mariéton, qu'il évoque dans chacune de ses deux lettres, adressés à l'écrivain de Toulon et félibre Fernand Hauser (1869-1941).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR195.00 (€195.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : RO30215697

(1963)

‎BUT CLUB - LE MIROIR DES SPORTS - N° 983 - 9 septembre 1963 / Anquetil, as des as 63 / le football français ne doit pas mourir / le moyen de le sauver / attention! il n'y a pas de temps à perdre...‎

‎AU BUREAU DE LA REVUE. 1963. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. environ 30 pages augmentées de nombreuses photos monocrome dans et hors texte. . . . Classification Dewey : 796.1-Sports divers‎


‎"sommaire : Anquetil, as des as 63 / le football français ne doit pas mourir / le moyen de le sauver / attention! il n'y a pas de temps à perdre / le nouveau selectionné de Georges Verriest : Gilbert Gress ""le lutin alsacien""... Classification Dewey : 796.1-Sports divers"‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR19.80 (€19.80 )

‎Mercier Marc, A. Pierrette, Wind Katarina‎

Reference : RO30311926

(1997)

‎"Incidences - Revue semestrielle art et littérature : Tais-toi - Le pas têtu, ""pas de temps"", sur saut,etc, par Pierrette A. - Une main de fée, toujours, Adoucira le regard par Mireille Andrès,etc."‎

‎Incid 90. 1997. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 73b pages augmentées de quelques photos et illustrations en noir et balnc,dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎


‎"Sommaire : Tais-toi - Le pas têtu, ""pas de temps"", sur saut,etc, par Pierrette A. - Une main de fée, toujours, Adoucira le regard par Mireille Andrès,etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"‎

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