Centre Georges Pompidou, 1984, 291 p., broché, environ 28x28cm, bords de la couverture un peu frottée par endroits, bon état pour le reste, intérieur bien propre.
Reference : 98878
Publié à l'occasion de l'exposition en 1984 au Centre Georges Pompidou, The Phillips Collection, Dallas Museum of Art. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
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<p>Ca catalogue, consacré à l'héritage artistique de Pierre Bonnard, met en évidence la continuité ininterrompue qu'il a engendré avec des peintres d'aujourd'hui. Bonnard n'est pas seulement "le nabi très japonard " mais aussi un peintre qui a su ouvrir des voies inconnues, introduisant par la nature au coeur de son processus pictural, une lecture nouvelle de la modernité. Depuis sa mort en 1947, sa notoriété a connu des hauts et des bas, car cette oeuvre inclassable et so singulière dans son époque à toujours fait débat. Elle n'est ni dans l'avant- garde, ni passéiste, elle appartient à un autre temps, celui de la longue durée qui marque l'origine de cette démarche pictural féconde qui renoue, par son attachement au réel, les fils de la mémoire, du sens et de la vie.</p><p>Ainsi sont présnets dans ce catalogue, autour d'oeuvres de Bonnard, Geneviève Asse, Bathlus, Bardone, bazaine, Bioulès, Blanche, Frydman, Kimura, Lesieur, Mangú Quesada, Marchand, Rothko, Sagal, Truphémus et Vieira da Silva.</p><p>Avec les essais d'Isabelle Cahn, Véronique Serrano et Sarah Whitfield.</p> Le Cannet, 2021 SilvanaEditoraile 192 p., Broché, très nombreuse illustrations couleur. 19 x 27 cm
Neuf
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Dès le milieu du XIXe siècle, la nouvelle organisation du temps de travail va participer à l’avènement des loisirs. Paris et sa région deviennent la figure de proue de ce changement en France et en Europe. Ce phénomène a fait les belles heures de l’impressionnisme, mais ce sont les artistes de la génération suivante, appartenant à cette «Belle Époque» (1890-1914), qui connaissent un véritable tournant dans l’expression de la modernité en peinture. Loisirs et spectacles, de jour comme de nuit, se développent sur tous les registres, ne cessant d’attirer un public croissant, d’origines sociales variées. Canotage, patinage, courses de chevaux, cirques, cabarets, théâtres et music-halls sont autant de sujets peints par de nombreux artistes: Anquetin, Bonnard, Dufy, Pourtau, Roussel, Toulouse-Lautrec, Vallotton mais aussi Abel-Truchet, Chabaud, Ibels ou Albert André.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Dirigé par Véronique Serrano, le catalogue comprend des essais de Julia Csergo, historienne du monde contemporain, et Gilles Genty, historien de l’art, donnent des éclairages pointus, chacun dans leur catégorie, définissant les périmètres de cette culture des loisirs à la Belle Époque. Leurs textes sont accompagnés de notices détaillées et illustrées sur toutes les œuvres exposées, rassemblant ainsi un corpus iconographique d’une grande richesse.</span><br data-mce-fragment="1"> Milan, 2023 Silvana Editoriale 248 p., illustré, broché. 21,50 x 25,50
Neuf
<p data-mce-fragment="1">Les Impressionnistes, les premiers ont accordé à l’enfant un statut particulier, indépendant du portrait de commande qui était jusqu’alors le seul vecteur de leur représentation. À leur tour, les Nabis sont certainement ceux qui, à la fin du XIXe siècle, mettent les enfants au cœur de leur mécanique picturale, qui oscille entre sphère privée et publique, inaugurant un nouvel espace de liberté créative. Cet univers complexe est à la croisée de celui de la famille, du jeu, des jardins, de la rue, de la musique, de l’illustration et de la photographie qui sont autant de sujets qui les ont inspirés durablement. <br data-mce-fragment="1"> L’exposition accorde une certaine visibilité aux œuvres de Bonnard, Vuillard, Vallotton et Denis, sans oublier Lacombe, qui sont les principaux protagonistes d’une image nouvelle de l’enfance. Sont également représentées en marge du mouvement nabi, les œuvres sensibles de Delâtre, Evenepoel, Maillol, Müller et Lemmen. <br data-mce-fragment="1"></p><p data-mce-fragment="1">Avec les essais d’Isabelle Cahn, Paul Denis, Dominique de Font-Réaulx, Emmanuel Pernoud, Sylvie Patry et Véronique Serrano, ce catalogue offre une vision générale et savante du sujet.</p> Milan, 2022 SilvanaEditoriale 280 p., nombreuses illustrations couleur, broché. 21,5 x 25,5
Neuf
<meta charset="utf-8"><p data-mce-fragment="1">La problématique de l’autoportrait est bien la plus mystérieuse et la plus inaccessible de l’histoire de la peinture. Au XX<sup data-mce-fragment="1">e</sup><span data-mce-fragment="1"></span>siècle, l’autoportrait n’est plus seulement l’affirmation d’une fonction mais le siège d’une réflexion plus profonde, une manière d’interroger son double, dans une constante recherche de vérité intérieure, tout en révélant aux yeux des autres une part invisible de soi-même.<br data-mce-fragment="1">Cette recherche de conscience de soi se métamorphose en une fiction à travers chaque autoportrait, dans une représentation souvent très éloignée de ce que l’artiste voit dans le miroir, figurant en quelque sorte une vérité momentanée qui se rejoue dans chaque œuvre et s’exprime de manière très différente selon les peintres.<br data-mce-fragment="1">Autour de Bonnard seront présentées des œuvres de Balthus, Bernard, Cézanne, Chagall, Denis, Maillol, Matisse, Manguin, Marquet, Picasso, Toulouse-Lautrec, Vuillard, Vallotton, ou encore Buffet, Goetz, Hélion, Ibels, Poliakoff, Roussel, Tal Coat et Vieira da Silva.<br data-mce-fragment="1">Dans cette aventure du regard, les essais de Jean Louis Schefer, d’Alain Lévêque et de Véronique Serrano apportent des éclairages historiques et ouvrent des pistes de réflexion ; celui de Roberto Mangú Quesada porte la voix d’un peintre, précieux témoignage de celui qui côtoie inévitablement cet autre qui l’habite.</p><p data-mce-fragment="1"></p><p data-mce-fragment="1">Catalogue d'exposition : Le Cannet, Musée Bonnard, juin - octobre 2021.</p><p data-mce-fragment="1">Bilingue français / anglais.</p> Milan, 2021 SilvanaEditoriale 232 p., 145 illustrations, broché. 19 x 27
Neuf
BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)
Reference : G425
FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). =================
Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum.