Aubier Montaigne Editions Montaigne, Aubier, Coll. Bilingue des Classiques Etrangers, 1947, 292 p., broché, bilingue français-anglais, dos insolé, bon état.
Reference : 96313
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Edition originale du voyage du Comte de Chambord émigré dans les Highlands dédicacée à S.A.R. Madame la Duchesse de Berry. Exemplaire de présent offert à Henri V, Comte de Chambord, exceptionnellement enluminé à la main à son intention. Paris, Dentu, Palais Royal ; Edimbourg, 1835. Petit in-folio de : 137 pp. de texte, 1 portrait d’Henri V à pleine page, 1 fac-similé de la lettre de la Duchesse de Berri à M. d’Hardiviller, 28 lithographies hors texte sous serpente. Relié en plein maroquin vert à grain long, encadrement de filets dorés, fleur de lys aux angles, chiffre H ceint d’une guirlande fleurdelysée au centre des plats, dos à cinq nerfs fleurdelysé, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque, signée de Marchant. 335 x 248 mm.
Edition originale rarissime dédicacée à S.A.R. Madame la Duchesse de Berry, du voyage du Comte de Chambord emigré dans les Highlands en 1832, lors de son exil qui suivit la révolution de 1830. Exemplaire personnel d’Henri V, comte de Chambord, entièrement enluminé à son intention. Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné d’Artois, duc de Bordeaux, puis comte de Chambord, dit Henri V, fils posthume de Charles-Ferdinand, duc de Berry et de Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, naquit à Paris le 29 septembre 1820 après la mort de son père et fut titré duc de Bordeaux ; lorsqu’une souscription publique lui eut offert en 1821 le château de Chambord, il porta le titre de comte de Chambord qu’il échangea en 1830 contre le nom d’Henri V, Charles X et le duc d’Angoulême ayant abdiqué en sa faveur. Il épousa en 1846 Marie-Thérèse-Béatrix-Gaétane, archiduchesse d’Autriche-Este, fille du duc de Modène François IV, et mourut en exil, sans postérité, le 24 août 1883 à Frohsdorf en Autriche. Le volume est l’œuvre du peintre Charles Achille d’Hardiviller (1795-1835). Elève de David, il avait été le professeur de dessin du duc de Bordeaux devenu Comte de Chambord. Il fut lié à son destin et à celui de la duchesse de Berry jusqu’à la révolution de 1830, qui ruina sa carrière. Son œuvre de lithographe, qui commence dès 1821, retrace depuis l’enfance la vie du duc de Bordeaux. On retiendra de cette période deux portraits du duc, l’un pour la duchesse de Berry, l’autre pour la duchesse d’Angoulême ; le portrait de Mlle de Berry ; l’un des quatre tableaux commandés par la duchesse de Berry, représentant les fêtes qu’elle avait données ; Le martyre de S. Etienne (ministère de l’Intérieur) ; Jeanne Hachette (Hôtel de ville, Beauvais) ; Le martyre de S. Donatien et S. Rogatien, pour la ville de Nantes. Hardiviller grava entre 1830 et 1835 de nombreux portraits, parmi lesquels celui de Lafayette, de Sébastien Erard, de Walter Scott, du duc de Reichstadt (d’après Tassaert). Ses dernières œuvres portent la date de 1835. Dans ce somptueux volume, l’artiste dessine maintes fois Henri V devant les paysages des Highlands, seul ou accompagné. Hardiviller dédie son livre à « S.A.R. Madame la Duchesse de Berri ». Le volume contient la dédicace à SAR et la « Lettre de Son altesse Royale Madame la Duchesse de Berri à Monsieur d’Hardiviller » datée « Gratz 27 octobre 1833 ». Le volume se compose de 137 pages de texte écrites par l’artiste relatant le voyage d’Henri V, d’une lettre gravée de la Duchesse de Berry et de 29 lithographies originales merveilleusement gouachées à l’époque. Notre exemplaire est ainsi conforme à l’exemplaire non colorié de la British Library quant au nombre de lithographies. L’on sait que le nombre de lithographies varie selon les exemplaires ; de 32 dans les exemplaires du tirage courant à 29 dans les exemplaires de luxe, d’Hardiviller ayant jugé trois de ses estampes indignes d’orner les exemplaires de présent. Précieux exemplaire de présent imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque au chiffre d’Henri V, comte de Chambord, l’un des rarissimes connus avec l’ensemble des lithographies en somptueux coloris main de l’époque. L’exemplaire porte l’étiquette : « De la bibliothèque du Comte de Chambord (Henri V de France, duc de Bordeaux) né en 1820. Acquise par Maggs Bros Ltd de Londres ».
Paris, Editions d'Art Lepic, éditions du Valhermeil,éditions Dilecta, 1984 - 2012. Petit in-4 carré, cartonnage éditeur sous jaquette illustrée en couleurs (page du huitième volume collées).
* Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Bel exemplaire, complet, finement relié par Cuzin. Paris, Jehan Dallier, 1549. [Suivi de]: C’est l’ordre et forme qui a este tenue au Sacre & Couronnement de treshaulte & tres illustre Dame, Madame Catharine de Medicis, Royne de France, faict en l’Eglise Monseigneur sainct Denys en France, le X. jour de juin. Paris, Jehan Dallier, 1549. Soit 2 ouvrages reliés en 1 volume in-4 de: I/ 41 ff. (mal numéroté 37) et (1) f.bl. entre les ff. 28 et 29, 9 gravures à pleine page dans le texte dont 1 dépliante et 2 gravures hors texte dont 1 dépliante, (1) f.bl.; II/ 11 ff. Cachet de bibliothèque sur le f. de titre. Relié en plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Cuzin. 225 x 155 mm.
Edition originale rare et précieuse du «plus beau livre d’Entrée des rois de France qui ait été publié» (Ruggieri, 245). Rahir Ventes, Partie 5, n°1345; Fairfax Murray, French, I, n°150; Harvard, French, n°202; Du Colombier, Jean Goujon (1949) p.67-71, planche LVI-LVII; Vinet 471; Picot Rothschild IV, 3114. «Voici une véritable œuvre d’art.» (Vinet, n°470). Relations de l’entrée solennelle à Paris d’Henri II et de Catherine de Médicis en 1549, deux ans après l’avènement du roi qui succédait à son père François Ier, mort en 1547. Le premier ouvrage décrit la cérémonie de l’entrée, le second relate le sacre de la reine, six jours auparavant, à Saint-Denis. En marquant la liquidation de la succession de François Ier, l’événement revêtait une importance politique considérable. La ville de Paris lui donna une solennité particulière, n’épargnant aucun effort pour en souligner le caractère majestueux: les décors et les édifices furent dessinés et construits sous la direction des plus grands artistes, sans doute Jean Cousin, Jean Goujon et Philibert de l’Orme. La coutume des entrées solennelles des souverains dans une ville, et principalement dans une capitale, remonte à la plus haute Antiquité et s’est poursuivie pratiquement à toutes les époques. Sauf quelques exceptions, ce n’est qu’à partir de 1515, lors de l’entrée de Charles-Quint à Bruges, que celles-ci auraient donné lieu à des relations imprimées illustrées (von Arnim, Fünf Jahrhunderte Buchillustration, p.91). Ce beau et rare livre illustré conserve le souvenir des plus belles décorations architecturales du XVIe siècle et décrit la magnificence de cette entrée royale. Le texte, attribué à Hardouyn Chauveau par une inscription ancienne dans l’exemplaire Soleinne, serait dû, selon V.L. Saulnier (Les Fêtes de la Renaissance, I, pp. 31-59), au traducteur de Serlio, de Vitruve et de l’Hypnerotomachia Poliphili, l’écrivain Jean Martin, assisté, pour les inscriptions sur les monuments, du poète Thomas Sebillet. Les onze planches sur bois, hors et dans le texte, qui décorent l’ouvrage, en partie signées d’une croix de Lorraine, ont été attribuées aux plus grands artistes, par la perfection de leur gravure et l’élégance de leur dessin, exemples parfaits du style Henri II dans son expression parisienne la plus raffinée, elles passent pour l’un des chefs-d’œuvre de l’illustration française du XVIe siècle. La question reste évidemment ouverte de savoir si ces gravures traduisent les dessins ayant servi à élever les monuments de la réception ou si elles en restituent seulement l’aspect. «Au titre, belle marque de Roffet; f.4, la Porte Saint-Denis; f.5, la Fontaine du Ponceau; f.9, l’Arc de triomphe de Saint-Jacques; f.11, un rhinocéros portant un obélisque; f.13, Portique du Chatelet; f.15, Arc du pont Notre-Dame; f.16, décoration du Pont Notre-Dame; f.19, le Capitaine à cheval, figure remarquable considérée comme un chef-d’œuvre de la gravure sur bois; entre les ff. 27 et 28, Arc de triomphe du Palais; f.38, Arc triomphal en forme de H; en hors-texte, la tribune des joutes. Cette illustration peut être attribuée avec certitude à Jean Goujon, mais la gravure décèle plusieurs mains.» (Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 179). La décoration de ces planches comporte à deux endroits au moins, au pont de Notre-Dame et à la construction flanquant le beautreillis, le monogramme de Diane de Poitiers; son emblème, le croissant, qui pourrait passer pour un motif décoratif, figure à plusieurs autres endroits, mais sur ces deux constructions son chiffre s’étale complaisamment à côté, voire à la place, de celui du roi; le texte mentionne les monogrammes au H du roi mais reste muet sur ceux de sa maîtresse, âgée de cinquante ans, qui figurait dans le cortège de la reine sous son nouveau titre de duchesse de Valentinois. La relation décrivant le sacre de la reine à Saint-Denis mentionne expressément la duchesse de Valentinois à qui fut offert, après la cérémonie, un cierge auquel estoyent attachés les dicts treize pieces d’or. L’influence stylistique de cette illustration soulève diverses interrogations: on remarque l’apparition, dans le décor de l’obélisque au rhinocéros, de hiéroglyphes français qu’on ne reverra que sept ans plus tard dans l’Orus Apollo; on a également voulu voir dans l’ornement de la cuirasse du capitaine de la garde une des origines du motif des reliures dites «à la fanfare» (cf. A. Hobson, Reliures «à la fanfare», 6 et Michon, La Reliure française, p.78). L’ouvrage est orné de 11 gravures à pleine page attribuées à Geoffroy Tory par Fairfax Murray et à Jean Goujon par Brun (Le livre français illustré de la Renaissance, page 179-180). Les quatre dernières sont marquées de la croix de Lorraine mais Geoffroy Tory était mort en 1533. Bernard (G. Tory p.303) donne une excellente description de ces gravures sur bois et cite Renouvier qui attribue le dessin à Jean Cousin et considère ce livre comme «Le chef d’œuvre de la gravure sur bois française». Au titre, belle marque de Roffet, surnommé le faucheur; les croissants et le monogramme HD, présents sur la plupart des grandes figures font référence à Diane de Poitiers, la favorite d’Henri II. «Jacques Roffet, a imprimé en 1549 une pièce très précieuse intitulée: C’est l’ordre qui a été tenu a la nouvelle et joyeuse entree que... le roy tres chrestien Henry deuxiesme de ce nom a faicte en sa bonne ville et cité de Paris le seziesme iour de iuing M.D.XLIX. Les gravures ont été attribuées à Geoffroy Tory et le dessin est digne de lui ou plutôt de Jean Cousin» (A.F. Didot. Essai sur la gravure sur bois. Paris 1863, Colonne 168). Voici la liste de ces célèbres gravures sur bois: - Feuillet 4: La Porte Saint Denis avec l’Hercule gaulois - Feuillet 5: La Fontaine du Ponceau avec Jupiter - Feuillet 9: l’Arc de Triomphe de Saint Jacques avec les armes royales - Feuillet 11: un rhinocéros portant un obélisque dont l’extrémité est imprimée sur une partie repliée - Feuillet 13: Portique du Chatelet - Feuillet 15: Arc du Pont Notre Dame - Feuillet 16: Très intéressante gravure présentant le Pont Notre Dame décoré et entièrement clos - Feuillet 19: la célèbre figure du Capitaine à cheval considérée comme un chef-d’œuvre de la gravure sur bois. -Arc de Triomphe du Palais -Arc triomphal en forme de H -En Hors texte, la tribune des joutes. «Deux autres tirages furent donnés la même année, l’un à l’adresse de Jehan Dallier avec l’emblème de Roffet, l’autre portant l’adresse de J. Dallier et sa marque.» Notre exemplaire du tirage de Jehan Dallier porte bien l’emblème de Roffet sur le titre. Un exemplaire du tirage J. Dallier fut adjugé 115000 FF (18000 €) à la vente Harth du 20 novembre 1985 (n°64) il y a 30 ans. L’exemplaire James de Rothschild appartenait à ce tirage Jacques Dallier avec sa marque sur le titre. Les planches sont en beau tirage et intactes; celle de l’obélisque est complète de sa partie supérieure. Bel exemplaire, complet, finement relié par Cuzin. De la bibliothèque du Tribunat, Paris, avec cachet sec; de la collection Otto Schäfer (OS 617, Sotheby’s Londres, 27 juin 1995, n°55).
Paris Colnet - Debran - Mongie 1801 Un volume in-8, XV (1) 420 pp. [1] ff. (errata). Reliure en pleine basane fauve marbrée d'époque, dos à faux nerfs orné, pièce de titre, caissons fleuronnés dorés. (reliure de l'époque). (dos et coupes frottés, coins émoussés, coiffes manquantes, cernes claires en marge du portrait, présence de pâles rousseurs). Bien complet du portrait de l'auteur peint par Le Noir et gravé par Baquoy. Édition originale. Henri-Louis Cain, dit Lekain, fut sans doute le plus célèbre des tragédiens français du XVIIIe siècle, correspondant et ami de Voltaire, il révolutionna par présence l'art théâtral.
Edition originale
Paris Ancienne Librairie Furne, Boivin & Cie, éditeurs / Albums historiques 1907 un volume in folio (297 x 370mm), (4) IV 70 (1) pp. Cartonnage éditeur toilé beige à la Bradel, au premier plat une grande compostion figurative polychrome représentant le portrait d'Henri IV avec ses attributs surmonté du titre en rouge, vert et or, dos lisse titré or, second plat aux armes du roi en rouge (initiales de Henri IV, couronne de laurier, sceptres, fleurs de lys), tranches dorées (ENGEL). (premier plat un peu frotté, second plat un peu sali, deux coins pincés, présence de fine cerne claire marginale à quelques feuillets et de rares tâches, gardes brunies dans les marges). Textes et avant propos de Georges Montorgueil. Ouvrage imprimé par DRAEGER, entièrement monté sur onglets et orné de magnifiques aquarelles tirées en chromotypogravure dont huit en hors-texte et de quatre hors-texte contrecollées sur papier vert anglais par Henry Vogel. Lettrines. Catalogue des publications de l'éditeur en frontispice. Ex-libris. Bon exemplaire.