‎DENIAU Jean‎
‎Lyon.‎

‎ Arthaud Arthaud, 1963, broché, bords de la couverture frottés, bon état pour le reste.‎

Reference : 88633


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‎MATTHIEU, Pierre‎

Reference : LCS-18451

‎L’Entrée de Tres-Grand, Tres-chrestien, Tres-Magnanime, Et Victorieux Prince, Henry IIII. Roy de France & de Navarre, En sa bonne ville de Lyon, Le IIII Septembre l’an M.D.XCV. de son regne le VII de son aage le XLII. Contenant l’ordre & la description des magnificences dressees pour ceste occasion. Par l’ordonnance de Messieurs les Consuls & Eschevins de ladicte ville. Edition originale de l’ « Entrée du roi Henry IV à Lyon en 1595 », superbe, précieuse et rarissime.‎

‎Œuvre de Pierre Matthieu, historiographe du «bon roi Henri». A Lyon, De l’Imprimerie de Pierre Michel. Avec privilège. 4 septembre 1595. In-4 de (4) ff. titre compris, 104 pages, 1 portrait à pleine page et 1 grande planche double. Maroquin caramel, triple filet doré, chiffre répété en semé sur les pats, dos orné du chiffre répété, doublure et gardes de moire chocolat (Honegger). 258 x 187 mm.‎


‎Edition originale rarissime de l’un des plus beaux et intéressants livres consacrés au roi henry IV dont un seul autre exemplaire est apparu sur le marché public national et international depuis cinquante ans. Pierre Berès cataloguait 10000 € en 1995, il y a 29 ans, un exemplaire lavé, médiocre, relié en demi-velin à coins moderne. Brun, p. 181; Vinet, n°479; Diane Barbier-Mueller, Inventaire…, n°512. «Livre très rare» mentionne Ruggieri, n°327. Un seul exemplaire serait répertorié en Grande Bretagne: British Library et trois aux U.S.A: New York Public Library, Michigan State Univ. et Walters Art Museum. Parmi ces quatre exemplaires plusieurs sont incomplets de la superbe grande planche dépliante imprimée en 1595 présente à l’état neuf dans notre exemplaire. Le 27 février 1594 l’onction sacrée et le couronnement à Chartres faisaient vraiment d’Henri IV le roi de France et le «Très chrestien». Le 22 mars le gouverneur Brissac et le prévôt des marchands ouvraient les portes de Paris aux troupes royales. La ville était ainsi prise sans coup férir et presque sans combat. En quelques mois toutes les villes du royaume allaient suivre l’exemple de la capitale. La paix définitive serait signée à Vervins le 2 mai 1598. Dans ce contexte encore troublé les entrées triomphantes de Henri IV dans les grandes villes de son royaume revêtaient un éclat tout particulier et notamment l’entrée du Monarque dans la ville de Lyon, le 4 septembre 1595. Célébrée au lendemain de la signature de l’«Edit deNantes» et de la paix de Vervins, l’Entrée de Henry IV dans la ville de Lyon fut l’objet de fastes inusités. Le roi arrive en bateau à Veise où se forma le somptueux cortège qui s’élança vers Lyon en traversant de multiples arches décorées de statues, colonnes et pyramides. La plupart sont représentées sur la grande planche dépliante non signée mais vraisemblablement dessinée par un artiste italien. L’auteur, Pierre Matthieu, embrassa avec ardeur le parti de la ligue, et se signala par son attaque pour les Guises. Cependant la ville de Lyon s’étant soumise en 1593 à l’autorité royale, il fut l’un des députés envoyés à paris pour présenter au roi l’hommage de la fidélité des habitants. Dès ce moment, Matthieu devint l’un des partisans les plus zélés d’ Henri IV; et il se chargea de diriger toutes les fêtes qui eurent lieu à Lyon, lorsque ce prince visita cette ville en 1595. Le roi lui témoigna particulièrement sa satisfaction des soins qu’il avait pris, et lui accorda un privilège pour l’impression de ses ouvrages. Matthieu ne tarda pas à se rendre à Paris, où, sur la recommandation du président Jeannin, Henri IV l’appela pour le charger d’écrire son histoire. Le roi, dans ses loisirs, entretenait lui-même Matthieu des particularités de son règne: assuré de l’amour et du respect de la postérité, il invitait surtout son historien à s’exprimer avec une entière franchise, à ne se permettre aucune réticence. «Il faut, disait-il, des ombres dans un tableau pour en rehausser les vives couleurs. Si l’on ne parlait de l’un, on ferait doute de l’autre: la flatterie rendrait la vérité suspecte.» Matthieu remplaça Duhaillan dans les fonctions d’historiographe, dont il avait déjà le titre. Après la mort de Henri, il fut également attaché à Louis XIII, qui lui témoigna les mêmes bontés que son père. Le volume est orné d’un beau portrait du roi Henri IV dessiné le 13 décembre 1593 et gravé au burin pour cette édition en 1595. Le texte, fort intéressant, révèle le faste de la cérémonie. «Dès la pointe de ce jour, l’un des plus doux & plus beaux de l’année, les rues furent tapissées, le pavé couvert de sable. Monsieur Laurans Conservateur des Privilèges des foires de Lyon, qui à son tour était entré pour ce mois en la charge de sergent Major, fit armer & conduire les compagnies des trente & six quartiers de la ville aux faubourgs de Veise au lieu où il les devait mettre en ordre, pour marcher devant le Roy. Monsieur Sève Capitaine de la jeunesse de Lyon fit sonner ses trompettes pour monter à cheval. Tous les corps de tous les ordres de la ville se preparerent pour marcher en leur rang. Sur les huit heures du matin après la Messe, le Roy entra au bateau pour monter sur la rivière jusques à la Clare où était le Theatre des premieres cérémonies. Ce bateau était d’une belle & riche structure, à douze rames, le couvert au dehors peinturé en écailles d’argent, le dedans de damas incarnat & blanc, avec les rideaux de même étoffe: à la poupe sur le gouvernail était un Lyon de bronze doré. Le Roy apres son diner se fit voir en son trône royal eslevé sur un échafaud de septante pied de longeur & trente de largeur, dont le dessus était couvert de taffetas vert, le parterre de tapisserie, les barrières d’autour de tapis, avec deux escaliers afin que ceux qui se presenteraient à sa Majesté puissent monter & descendre sans désordre. A la droite du dais & siège du Roy y avait une grande table d’attente en ovale, environnée de festons de lierre & or clinquant. Le Roy était vêtu de toile d’argent enrichie de perles & broderies monté sur un cheval blanc & harnaché de blanc, environné des Gentils-Hommes de la garde de son corps, avec les hallebardes & hocquetons blancs, faicts d’orfèvrerie. Sa Majesté était suivie par monseigneur le Duc de Guise, monsieur le Maréchal de Brissac, & plusieurs autres grands seigneurs. Comme on marchait en cet ordre, S.M. arriva à la porte du faubourg de Veyse, laquelle était revêtue d’un avant-portail à la rustique, qui soutenait une longue voute de verdure, au fond de laquelle paraissait un Saturne couché sur une gerbe d’or, ombragé d’un Chêne, dont la chevelure était frisée de toutes sortes de fruits, tenant en main une corne d’Amalthee qu’il presentait à un Lyon, au milieu d’un beau & riant paysage. Le Roy passant outre arriva à la porte neuve du Pont-levis où Messieurs les Echevins l’attendaient pour lui présenter les clefs de la ville. On lui présenta aussi le Poile de drap d’or, enrichi de fleurs de Lys, armes, chiffres & devises de sa Majesté, faites en broderie. Comme le Roy approcha de la principale porte de la ville qui est à pierre fize toutes les cloches commencèrent à sonner, & l’artillerie à canonner, avec un tel bruit que quand l’air eut été en tonnerres & éclairs il se fut rasséréné, & Jupiter n’eut sceu faire ouyr son foudre. Devant cette porte fut élevé un grand arc, d’une belle & ingénieuse architecture, haut de cinquante pieds, large de vingt & deux, ses statues & figures de bronze, ses colonnes & pilastres ceints de marbre blanc, revêtu des admirables effets de la gloire & vaillance du Roy. Le premier ordre était Dorique ayant à chaque côté de l’Arcade deux colonnes cannelées, liées d’un laurier de bronze, sur un piédestal, …» Belle illustration comprenant une planche double à l’eau forte, non signée, qui rappelle un peu le style de celles du recueil de Tortorel et Périssin; elle représente les méandres du cortège passant sous les cinq grands arcs de triomphe érigés dans la ville, au bord de la Saône, au milieu d’obélisques, de colonnes et de statues allégoriques; les personnages, à pied ou à cheval, portant armes, drapeaux et emblèmes, suivent le roi, à cheval, sous un dais. Précieux volume, lavé comme les exemplaires Berès et Sourget avec un ex-libris gravé portant les initiales PR et la devise Notre-Dame protège la France et la lignée de nos rois, indéterminé et l’ex-libris Jean-Paul Barbier-Mueller. Deux feuillets liminaires intervertis et marge blanche du dernier cahier N légèrement plus courte.‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎FUOC (Renée).‎

Reference : 20785

(1957)

‎La Réaction thermidorienne à Lyon (1795).‎

‎ Lyon-Paris, Editions IAC, 1957, in-8°, 224 pp, préface d'Edouard Herriot, avant-propos de André Fugier et André Leroi-Gourhan, 3 hors texte et un plan de Lyon en 1795, 13 appendices documentaires, broché, jaquette illustrée, bon état‎


‎"On pouvait sans doute attendre beaucoup dans l'avenir, d'après ce travail prometteur, de Renée Fuoc, (victime d'un accident de montagne), dont ses maîtres lyonnais ont tenu à préfacer la publication (posthume). Etude minutieuse, où le récit n'est pas sacrifié, d'où les considérations générales ne sont pas absentes. Le premier est d'une érudition impeccable ; les secondes s'efforcent à démêler un écheveau complexe d'interférences politiques, économiques et, au fond, sociales. Déjà dans "Lyon n'est plus" (dont voici, en somme, la suite avec la Terreur Blanche), Ed. Herriot avait remarqué, en citant le témoignage d'un bourgeois lyonnais (à la fin de 1792) : « la colère qui sévissait naguère contre le noble s'exerce maintenant contre le marchand ». Renée Fuoc décrit Lyon au début de 1795, dressant le bilan des pertes matérielles, parmi les difficultés économiques – et, particulièrement, la crise grave de la soierie, avec la chute de l'assignat, la hausse des prix, la pénurie des subsistances. Mais c'est aux causes et aux manifestations de la vie politique que s'attache surtout l'auteur. Cependant, « le gigantesque bouleversement des fortunes qu'auraient pu entraîner les confiscations de l'an II fut évité » ; on vit alors revenir de nombreux fabricants émigrés en Suisse pour échapper à la répression. Les contre-révolutionnaires sont devenus les maîtres de la cité ; autant d'éléments de troubles : prêtres réfractaires (avec Linsolas), déserteurs, prisonniers évadés, émigrés aussi ; les faux passeports, les faux certificats de résidence sont d'un achat facile ; les faux assignats ne manquent pas non plus ; enfin « des brigands couraient les campagnes » ; surtout des jeunes gens désœuvrés, « embusqués » (réfractaires à la réquisition), constituent, comme à Paris, une véritable jeunesse dorée. Le souvenir de la Terreur, la campagne de Pelzin dans le « Journal de Lyon et du département du Rhône » (à partir de février 1795), un « formidable mouvement de haine contre les extrémistes » se conjuguent avec les intrigues royalistes nouées de Berne par le fameux Wickham, et les complicités d'un Louis de Précy, d'Imbert-Colomès. Contre les terroristes (les « mathevons »), c'est bientôt une « frénésie homicide » , où le Comité révolutionnaire du district, n'ayant de révolutionnaire que le nom !, joua un rôle capital. Après des rixes et des règlements de comptes individuels, ce sera le massacre des prisons (4 mai), qui fera une centaine de victimes, dont le « scélérat Dorfeuille », l'ancien président de la Commission de Justice populaire établie à Lyon au lendemain du siège. Il avait circulé une « Liste générale des Dénonciateurs et des Dénoncés » (imprimée à Lausanne). R. Fuoc ne pouvait esquiver le problème de la Compagnie de Jésus, cette « appellation énigmatique, conclut-elle, s'appliquant à un groupement assez lâche d'égorgeurs d'obédience royaliste ayant des chefs et commettant des crimes en série selon un plan concerté d'avance » (p. 85). Mais de nombreux meurtres furent aussi le fait de simples particuliers. « Les vengeances privées naquirent du besoin du peuple de se faire justice lui-même et de la défaillance des autorités ». Certes, la répression avait été atroce dans la ville révoltée... Le massacre des prisons fut une tuerie anonyme, mais les meurtres particuliers sont à bien distinguer de cette dernière. Des autorités parisiennes, au début, l'attitude fut à la fois méfiante envers Lyon, et conciliante envers ses intérêts commerciaux : « en vérité, les adversaires avaient peur l'un de l'autre » (p. 62). C'est l'évolution de la situation à Paris même qui permit enfin à la Convention de ne plus ménager les royalistes. D'où le décret répressif du 24 juin, appliqué par Poullain- Grandprey. Ainsi la crainte d'un retour à la Terreur ramena à l'obéissance les Lyonnais et Lyon n'aura pas de 13 Vendémiaire." (Paul Leuilliot, Annales ESC, 1960) ‎

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‎FÉDOU (René).‎

Reference : 116178

(2006)

ISBN : 9782841471683

‎Les papes du Moyen Age à Lyon. De Urbain II à Jean XXII (1095-1316).‎

‎ Lyon, Editions lyonnaises d’art et d’histoire, 2006, gr. in-8°, 125 pp, 16 pl. de gravures, cartes et plan hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, très bon état‎


‎La vallée du Rhône, entre Lyon et Arles, était durant la période médiévale le vrai centre harmonique de la Chrétienté, tant sur le plan spirituel que sur le plan politique. De Urbain II à Jean XXII, soit de 1095 à 1316, onze papes en exercice ont foulé le sol de Lyon au Moyen Age. Trois s’y installèrent durablement, deux y célébrèrent un concile, un troisième s’y fit couronner, son successeur s’y faisant élire par un conclave… En plusieurs occasions Lyon fut incontestablement la capitale de la Chrétienté au point que l’expression de « Seconde Rome » la désigna durant longtemps. C’est ainsi en tout cas que la ville qui, la première en Gaule, avait vu couler le sang des martyrs en 177, pouvait se flatter d’avoir tenu lieu de Ville éternelle. Jean XXII parti, cinq siècles s’écoulèrent avant que Lyon connût le privilège de la visite pontificale de Pie VII allant au sacre de Napoléon, puis deux siècles encore avant le voyage de Jean-Paul II en 1986. C’est dire l’importance de l’époque médiévale dans l’histoire religieuse de Lyon et celle des rapports entre Lyon et les successeurs de Pierre. ‎

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‎[LYON].‎

Reference : 9147

‎Relation des entrées solemnelles dans la ville de Lyon, de nos rois, Reines, Princes, Princesses, Cardinaux, Légats, & autres grands Personnages, depuis Charles VI, jusques à présent. Imprimé pour Messieurs du Consulat. ‎

‎ Lyon, Aymé Delaroche, 1752 ; in-4. IV(y compris le titre)-2ff. (table chronologique)-322pp. (les feuillets du cahier B sont foliotés 5, 6, 7, 8 au lieu de 5 à 12). Nombreux numéros de page corrigés par recouvrements de petites vignettes contrecolées. Basane marbrée de l'époque, plats ornés des armes de la ville de Lyon, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge. Coiffes arasées avec manque en queue, des éraflures sur les plats, quelques rousseurs. Ex-dono manuscrit sur la première garde : "Offert à Madame Pignard-Montessuy".‎


‎Ouvrage illustré d'une vignette de titre aux armes de Lyon, de bandeaux et culs-de-lampe gravés sur bois, et de 6 bandeaux gravés sur cuivre par Boucher. Les Consuls et échevins de la ville ont décidé de faire imprimer dans le présent volume les "procès-verbaux de toutes les entrées solemnelles dans la ville de Lyon" extraits des registres des actes consulaires et des relations imprimées, depuis 1389 (Charles VI), jusqu'en 1750 (Madame la Comtesse de Toulouse). ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR450.00 (€450.00 )

‎Livre (Le) de honneste volupté.‎

Reference : LCS-18058

‎Contenant la maniere d'habiller toutes, sortes de viandes tant Chair que Poisson & de servir en Bancquets & Festes. Avec un memoire pour faire Escripteau pour un Bancquet : extraict de plusieurs fort experts, & le tout reveu nouvellement, contenant cinq chapitres. La gastronomie de langue française imprimée à Lyon en l’année 1588.‎

‎De la bibliothèque Georg Freund avec ex-libris. A Lyon, par Benoist Rigaud, 1588. In-16 de 95 ff. (sur 96) de 29 lignes à la page et (8) ff. de table, manque le feuillet de titre. Plein maroquin havane fleurdelysé, dos à nerfs fleurdelysé portant en queue en lettres dorées « Lyon 1588 », filet à froid sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de la fin du XIXème. 111 x 69 mm.‎


‎Rarissime édition lyonnaise de 1588 du grand livre de cuisine du XVIe siècle longuement décrit par Vicaire (colonne 527) : « Au titre, marque typographique. Au verso du titre, se trouve une sorte de table des chapitres que nous reproduisons intégralement : ‘Le premier chapitre traicte, de faire brouët, choux, ciue, haricot, potage & ris. ‘Le second d’appareiller chappons, perdrix, lievres, connins, cignes, cormoras, mouton & veau tant bouilly, rosty qu'en paste. ‘Le tiers, de faire gelée, laict d'amendes, cresmes, coulis, orge môdé, & plusieurs sauces. ‘Le quatrième, d'appareiller œuf, anguilles, brochets, carpes, esturgeô, & de toute sorte de poisson tant de mer, que d'eau douce. ‘Le cinquième, enseigne de servir en bâquets & festes, selon, la saison. Ité, a la fin du livre, y a un memoire pour faire uu escriptean pour un banquet. » Le lecteur y apprend ainsi « la manière d'habiller toutes sortes de viandes, tant chair que poisson et de servir en bancquets et Festes ». Il fut publié à Lyon par l'éditeur de Nostradamus. Le Livre de honneste volupté que nous venons de décrire d'après l'exemplaire de M. le Baron Pichon, a été et est encore souvent confondu avec le traité de Platine, de l’Honneste volupté. C'est ainsi que M. Brunet, Manuel, t. IV, col. 691, fait figurer parmi les éditions de l’œuvre de Platine, l’édition de cet ouvrage donnée à Lyon pour Pierre Rigaud en 1602. Nous avons scrupuleusement comparé le livre de honneste volupté avec le De l'Honneste volupté de Platine et nous avons pu nous convaincre qu'il n'y avait point de ressemblance entre ces deux ouvrages. D'autre part nous avons examiné ensemble le Livre fort excellent de Cuysine (Lyon, 1555) et le livre qui fait l'objet de cette notice et nous avons constaté que les deux étaient, sinon tout à fait semblables quant à l'ordre de classement, du moins conformes quant au texte des différents articles qui les composent. Pour nous résumer, le Livre de honneste volupté est une réimpression, dans un ordre un peu différent du Livre fort excellent de Cuysine. La composition du Livre fort excellent de Cuysine date du XIVe siècle, M. Le Baron Pichon l'a prouvé dans son introduction du Ménagier de Paris en constatant qu'un grand nombre de recettes du « Viandier » avaient été empruntées par l'auteur au Livre fort excellent de Cuysine. Or, on sait que le Ménagier a été écrit entre 1392 et 1394 (Vicaire, 527-528-530). « ‘Le Livre de honneste volupté’ diffère absolument de l’’Honneste volupté’ de B. Platine, de Crémone. C’est le même ouvrage que ‘Le Livre fort excellent de cuysine’ (Lyon, Olivier Arnoullet, 1555, pet. In-8, toutefois ce n’en est pas une réimpression fidèle’. Extrait d’une note de M. Georges Vicaire écrite sur le feuillet de garde ». (Bibliothèque du baron Pichon, n°575). Précieux exemplaire, d’une insigne rareté - court en tête avec titre courant atteint - de l’un des principaux livres de cuisine de langue française du XVIe siècle. De la bibliothèque Georg Freund avec ex-libris.‎

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