L'Arbalète Marc Barbezat 1958 L'Arbalète, Marc Barbezat, 1958, 154 p., broché, édition originale numérotée 246, broché, bon état.
Reference : 116521
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L'Arbalète, Marc Barbezat, Décines 1958. 1 volume in-8 (205 x 155 mm), 154 pages, broché sous couverture à rabats titrée de la main de Jean Genet et lithographiée par Mourlot. ÉDITION ORIGINALE de la pièce de Jean Genet. 1 DES 35 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR JAPON NACRÉ, premier papier. Celui-ci n° IV à l'état de neuf, entièrement non coupé, habillé du papier cristal translucide de l'éditeur. Volume in-octavo. Original wrappers lithographied in black after the original Jean Genet hand-writing. First edition, first printing. This is 1 of just 35 printed on Japon nacré (n° IV). An untouched and uncut copy. Pristine condition clothed with the Barbezat's usual glassine paper.
Très bel exemplaire sur Japon, à l'état de neuf. Présentation de l'œuvre : Autour de l'année 1955 Raymond Rouleau suggéra à Jean Genet d’écrire une pièce qui serait jouée essentiellement par des comédiens de couleur. L’idée parut intéressante à l’auteur encore qu’il se demandait : « Mais qu’est-ce qu’un Noir ? ». Souhaitant répondre à cette question, Genet se mit au travail et imagina un procès au cours duquel des notables de race blanche seraient jugés par des Noirs. La pièce achevée, Raymond Rouleau voulut la mettre en scène. Malheureusement dans l’impossibilité de réunir une distribution adéquate, il dut renoncer. Genet profita de ce contretemps pour retravailler son texte. En 1957, quelques jeunes comédiens noirs, élèves du Centre Dramatique de Paris, avaient l’intention de se réunir pour monter une compagnie théâtrale : Les Griots, dont le but était de promouvoir la littérature et le théâtre africains. Ils demandèrent à Roger Blin de les faire travailler. L’occasion était belle de leur soumettre la pièce de Jean Genet, dans sa version définitive. Le travail de répétitions dura six mois. Certains comédiens étaient martiniquais, haïtiens, d’autres camerounais, d’autres guinéens et guyanais, il fallait uniformiser les accents. De plus, pour les Noirs interprétant des Blancs, le port du masque était indispensable, les comédiens devaient donc se familiariser avec cet accessoire… Les Nègres furent joués très peu de temps après le voyage du Général de Gaulle en Afrique du Nord, annonçant l’indépendance du pays. Dans ce contexte, le spectacle devrait avoir un impact violent sur le public et ne manquerait pas de choquer nombreux spectateurs. Roger Blin s’attendait au pire. Lui même jugeait «la pièce très méchante et plus que de la sympathie qu’éprouve Jean Genet pour les Noirs ou pour toutes les catégories de gens opprimés, il s’agit là d’une critique en règle de toutes les valeurs blanches, d’une mise en boîte de l’histoire de France». Comme prévu, la première représentation fut houleuse. Se sentant agressé en tant que Blanc, Eugène Ionesco sortit au milieu du spectacle. Si de nombreuses critiques furent détestables, elles n’eurent qu’une faible influence sur le public. La salle fut complète jusqu’en juillet 1960. On venait voir Les Nègres par curiosité. Comme le reste du public, certains ressortissants noirs qui travaillaient en France et qui, pour la plupart, avaient des revendications à formuler, trouvaient néanmoins que l’auteur avait dépassé les bornes (G. Latour)
L'Arbalète, Marc Barbezat, Décines 1958. 1 volume in-8 (205 x 155 mm), 154 pages, broché sous couverture à rabats titrée de la main de Jean Genet et lithographiée par Mourlot. ÉDITION ORIGINALE de la pièce de Jean Genet. 1 DES 3200 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR PAPIER VÉLIN DE LANA. Second papier après 35 ex. sur Japon nacré . Celui-ci n° 60 à l'état de neuf, entièrement non coupé, habillé du papier cristal translucide de l'éditeur. Volume in-octavo. Original wrappers lithographied in black after the original Jean Genet hand-writing. First edition, first printing. This is 1 of just 3200 printed on vélin de Lana (numbered 60). An untouched and uncut copy. Pristine condition clothed with the Barbezat's usual glassine paper.
Très bel exemplaire sur Lana, à l'état de neuf, habillé du papier cristal translucide de l'éditeur. Présentation de l'œuvre : Autour de l'année 1955 Raymond Rouleau suggéra à Jean Genet d’écrire une pièce qui serait jouée essentiellement par des comédiens de couleur. L’idée parut intéressante à l’auteur encore qu’il se demandait : « Mais qu’est-ce qu’un Noir ? ». Souhaitant répondre à cette question, Genet se mit au travail et imagina un procès au cours duquel des notables de race blanche seraient jugés par des Noirs. La pièce achevée, Raymond Rouleau voulut la mettre en scène. Malheureusement dans l’impossibilité de réunir une distribution adéquate, il dut renoncer. Genet profita de ce contretemps pour retravailler son texte. En 1957, quelques jeunes comédiens noirs, élèves du Centre Dramatique de Paris, avaient l’intention de se réunir pour monter une compagnie théâtrale : Les Griots, dont le but était de promouvoir la littérature et le théâtre africains. Ils demandèrent à Roger Blin de les faire travailler. L’occasion était belle de leur soumettre la pièce de Jean Genet, dans sa version définitive. Le travail de répétitions dura six mois. Certains comédiens étaient martiniquais, haïtiens, d’autres camerounais, d’autres guinéens et guyanais, il fallait uniformiser les accents. De plus, pour les Noirs interprétant des Blancs, le port du masque était indispensable, les comédiens devaient donc se familiariser avec cet accessoire… Les Nègres furent joués très peu de temps après le voyage du Général de Gaulle en Afrique du Nord, annonçant l’indépendance du pays. Dans ce contexte, le spectacle devrait avoir un impact violent sur le public et ne manquerait pas de choquer nombreux spectateurs. Roger Blin s’attendait au pire. Lui même jugeait «la pièce très méchante et plus que de la sympathie qu’éprouve Jean Genet pour les Noirs ou pour toutes les catégories de gens opprimés, il s’agit là d’une critique en règle de toutes les valeurs blanches, d’une mise en boîte de l’histoire de France». Comme prévu, la première représentation fut houleuse. Se sentant agressé en tant que Blanc, Eugène Ionesco sortit au milieu du spectacle. Si de nombreuses critiques furent détestables, elles n’eurent qu’une faible influence sur le public. La salle fut complète jusqu’en juillet 1960. On venait voir Les Nègres par curiosité. Comme le reste du public, certains ressortissants noirs qui travaillaient en France et qui, pour la plupart, avaient des revendications à formuler, trouvaient néanmoins que l’auteur avait dépassé les bornes (G. Latour)
Marc Barbezat. 1963. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos plié, Quelques rousseurs. 180 pages, nombreuses planches de photos en noir et blanc - papier jauni, coins frottés, coiffes abimées, annotation à l'encre sur la page de titre.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Photos de Ernest Scheidegger. Classification Dewey : 792-Théâtre
182 PAGES-14,5 CM X 19,5 CM-33 PHOTOGRAPHIES DE ERNEST SCHEIDEGGER-(13B)
MARC BARBEZAT COUVERTURE SOUPLE ETAT TRES BON
Barbezat 1963
Broché, très bon état. pages non coupées