Presses Universitaires de France Peuples et Civilisations 1956 Presses Universitaires de France, Coll. Peuples et Civilisations, 1956, 685 p., broché, la carte in fine a été soigneusement détachée du livre, bon état.
Reference : 114310
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[Révolution d'Angleterre 1649] Boulay de la Meurthe,JB Salaville, Benjamin Constant, C Millon, J Chas
Reference : 010940
[Révolution d'Angleterre 1649] Réunion d'ouvrages sur le sujet publiés pendant la révolution française : -Boulay de la Meurthe, Essai sur les causes qui, en 1649, amenèrent en Angleterre l'établissement de la république ; sur celles qui devaient l'y consolider ; sur celles qui l'y firent périr. Paris, Baudoui, an VII. [2]-132p. -J.B. Salaville, De la révolution française comparée à celle d'Angleterre ou lettre au représentant du peuple Boulay sur la différence de ces deux révolutions. Paris, Revol & Vatar, an VII. [2]-44p. -Benjamin Constant, Des suites de la contre-révolution de 1660 en Angleterre. Paris, Buisson, an VII. 94p -C Millon, Histoire de la révolution et de la contre-révolution d'Angleterre. Paris, Moutardier, Cordier & Legras, an VII. XVI-240p. -J. Chas, Tableau historique et politique de la dissolution et du rétablissement de la monarchie anglaise depuis 1625 jusqu'en 1702. Paris, Pilardeau, Lefort & Surosne, an VIII. [2]-IV-288p -Anonyme, Adresse à tous les amis de la France sur la brochure de Benjamin Constant [etc.]. Paris, Les marchands de nouveautés, 1799. [2]-33p. Publié dans la foulée de la pièce de Constant. Reliure demi-basane d'époque. Belle réunion, bel exemplaire.
[Camille Desmoulins] Louis-Antoine Saint-Just, Rapport fait à la Convention Nationale, au nom de ses comités de Sureté Générale et de Salut Public, sur la Conjuration ourdie depuis plusieurs années par les Factions criminelles, pour absorber la Révolution Française dans un changement de dynastie ; et contre Fabre-d'Eglantine, Danton, Philippeaux, Lacroix et Camille-Desmoulins, prévenus de complicité dans ces Factions, et d'autres délits personnels contre la Liberté. Par Saint-Just. Séance du 11 Germinal. Paris, Imprimerie nationale, sd [1794]. In-12, 24p. Edition originale de ce rapport d'un intérêt historique important puisqu'il fait suite à l'arrestation de Danton et ses amis dans la nuit du 9 au 10 germinal (29 au 30 mars 1794). Il s'agit du rapport d'accusation rédigé par Saint-Just, à partir des notes fournies par Robespierre, qui sera donc lu le 31 mars. La parodie de procès aura lieu le 2 avril et Danton, Desmoulins, Jean-François Delacroix, Hérault de Séchelles, Fabre d'Eglantine et Pierre Philippeaux seront guillotinés le 5 avril. Exemplaire truffé d'un portrait de Camille Desmoulins en tête de l'ouvrage (ca.1840) édité par Ebrard (et qui ne semble pas être le frontispice de l'ouvrage relié à la suite). Relié à la suite : Le vieux Cordelier de Camille-Desmoulins, député à la convention et doyen des Jacobins. Seule édition complète (Paris, Ebrard, 1836. In-12, XXXV-254p). Reliure signée Charles de Haas (actif à partir de 1865), plein maroquin rouge, dos à nerfs orné, triple filet d'encadrement sur les plats, roulette sur les coupes, roulette en bordure des contreplats, tranches dorées. Légers défauts à la reliure, rousseurs, mouillure sur le second ouvrage (avant la reliure). Bon exemplaire, rarement bien relié.
Félix Alcan, s.d. (1929), 3 vol. in-12, xxxii-381, 427 et 455 pp, traduit de l'anglais par Jules Roche, brochés, bon état
Dans ce livre sauvage et fou qui n’a jamais été réédité en France depuis cent ans, mais qui fut très lu en son temps, l’historien britannique Thomas Carlyle raconte la Révolution de manière peu orthodoxe. Tome I : La Bastille. Tome II : La Constituante. Tome III : La Guillotine. — Thomas Carlyle (1795-1881) est un écrivain, satiriste et historien écossais, dont le travail eut une très forte influence durant l'époque victorienne. — "Plusieurs études ont souligné la popularité et l'influence de la Révolution française de Thomas Carlyle. Paru pour la première fois en 1837, réédité à de nombreuses reprises, tiré à des dizaines de milliers d'exemplaires, ce récit a été la représentation dominante de la Révolution française en Grande-Bretagne pendant tout le XIXe siècle, et au-delà. L'ouvrage porte la marque du changement de perspective opéré pendant la décennie qui a précédé sa publication : le « souffle » de la Révolution y est rendu. Mais le peuple, la populace, y sont violents voire féroces, contribuant ainsi à entretenir un stéréotype britannique du XIXe siècle qui opposait le pacifisme du peuple anglais à la brutalité des Français. Et le jacobinisme est fustigé par une histoire dont le premier héros est Mirabeau." (Fabrice Bensimon, L'écho de la Révolution française dans la Grande-Bretagne du XIXe siècle, 2005) — "Dans le premier volume de son histoire de la Révolution française, Carlyle décrit la fameuse procession qui avait ouvert les États généraux du clergé de la noblesse et du tiers état à Versailles, le 4 mai 1789. Il invite le lecteur à jeter sur elle, comme lui, «un regard prophétique». Il isole dans la foule les personnages auxquels la Révolution réserve un bel avenir. Parmi eux, les plus importants sont Mirabeau et Robespierre. Honoré Gabriel Riquetti de Mirabeau devait devenir le leader officieux du tiers état. (...) Tout comme Louis XIV avait déclaré « L’État c’est moi », Mirabeau aurait pu dire « L’Assemblée nationale, c’est moi ». Le contraste avec l’obscur avocat d’Arras, Maximilien Robespierre, est délibérément souligné : « Mais, si Mirabeau est le plus grand, lequel de ces six cents pourrait être le plus misérable ? Signalerons-nous cet homme mince, âgé de moins de 30 ans, portant des lunettes, d’un aspect inquiet, insignifiant, les yeux ternes (lorsqu’il retirait ses verres), circonspects et attentifs, le nez en l’air, flairant avec anxiété l’incertitude des temps futurs ; le teint bilieux des hépatiques, dont la nuance finale pourrait être verdâtre. » Pour l’historien Richard Cobb, Carlyle « aborde la Révolution en quête d’un Héros ». Mirabeau, bien qu’encore très loin de le satisfaire, est son meilleur candidat, jusqu’à sa mort brutale en 1791; mais Robespierre est pour lui l’antihéros par excellence. (...) D’Edmund Burke à Simon Schama, de nombreux exégètes de la Révolution l’ont décrite comme une erreur inutile et gratuitement sanglante. Ce n’est pas l’opinion de Carlyle. Pour lui, la Révolution est un phénomène transcendant, « le Phénix du monde, consumé dans le feu et renaissant dans le feu (...) : la mort et la naissance d’un monde ». Se demander d’où elle venait et où elle allait, c’était poser des questions sans réponse. Au lieu d’analyser – tâche vaine, dans ces conditions, à ses yeux du moins –, Carlyle cherche à évoquer et à décrire. À la fin du premier volume, il dépeint dans des termes apocalyptiques, « le Sans-Culottisme, surgissant de la fumée des Enfers avec ses têtes multiples et son haleine de feu et demandant: “Que pensez-vous de moi?”». Il fait ainsi de la figure du sans-culotte un monstre inconnaissable. Dans le deuxième volume, Carlyle décrit les célébrations à Paris du premier anniversaire de la prise de la Bastille la fête de la Fédération au Champ-de-Mars, qu’il rebaptise «la fête des Piques». […] Plus loin, il compare cette fête célébrant ouvertement l’acceptation de la Révolution par Louis XVI à un mariage aussi tendre qu’insensé devant lequel, au milieu des feux d’artifice et des réjouissances, les anciens hocheraient la tête d’un air entendu, conscients que l’union serait amère et malheureuse. Moins d’un an après la fête de la Fédération, les relations entre Louis XVI et la nation étaient devenues impossibles; Mirabeau était le dernier espoir de réparation, et Mirabeau agonisait: il «ne put vivre une année de plus, pas plus qu’il n’aurait pu vivre encore pendant mille ans». Il mourut le 2 avril 1791. Carlyle n’est ni le premier ni le dernier à imaginer que la Révolution aurait pris une tout autre tournure si Mirabeau avait survécu. (...) Le troisième tome du livre s’intitule fort à propos «La guillotine», puisque c’est après l’effondrement de la monarchie que l’instrument d’exécution est installé pour la première fois près du palais des Tuileries (soit sur la place du Carrousel, soit sur la place de la Révolution, l’actuelle place de la Concorde). La première utilisation publique de cette invention, qui doit son nom au docteur Guillotin, remonte au 25 avril 1792. Mais, ce jour-là, elle avait servi à exécuter un criminel devant l’Hôtel de Ville. Ce déplacement de la guillotine à côté du palais des Tuileries recelait un symbolisme sinistre. Qu’allait-il arriver à Louis XVI ? « Il est malheureux, bien que naturel, note Carlyle, que l’histoire de cette période ait été si souvent écrite dans l’exaltation. Tout n’est qu’exagération, exécration, hurlements; et par-dessus tout, obscurité. » On ne peut pas dire que lui-même ait fait beaucoup pour ramener le calme. Assurément, lui aussi exagère et embellit. Sur Robespierre en septembre 1792, il écrit: « L’incorruptible Robespierre n’y manque pas, maintenant que le fort de la lutte est passé ; l’homme au teint verdâtre y siège à la dérobée, ses yeux de chat sont excellents dans le crépuscule ». « Pauvre Robespierre, notait Richard Cobb, qui pouvait à peine voir à la lumière du jour et qui devait porter des verres teintés. » D’où, si ce n’est de son imagination, Carlyle a-t-il tiré le détail d’un Robespierre qui, tel un chat, voyait mieux dans le noir ? Mais Carlyle est aussi capable d’une juste concision. (...) La phrase: « À l’intérieur, cette mort du roi a divisé tous les amis, et à l’extérieur, elle a uni tous les ennemis » est un condensé brillant des conséquences du procès et de l’exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793. (...) Quand il en arrive à la Terreur, Carlyle aborde de front la difficulté d’en écrire l’histoire. À première vue, au sujet des « horreurs de la Révolution française », il y avait « beaucoup à dire et à hurler ». Mais ces horreurs ne sont, selon lui, que l’ombre du phénomène, et non le phénomène lui-même. (...) La haine que Carlyle voue à Rousseau, et son mépris pour le rôle qu’ont joué ses idées et ses partisans dans la Révolution nourrissent l’ensemble de l’œuvre. Il conseillait à ses collègues historiens de reconnaître que la Révolution, phénomène sans précédent, avait dévoilé de nouvelles lois de la nature, impossibles à décrire avec les mots et les théories d’autrefois. Pour l’heure, les historiens devaient renoncer à la prétention de nommer ou de raconter de manière définitive la Révolution, et la regarder honnêtement, en ne nommant que ce qu’ils pouvaient, morceau par morceau. Il ne trouvait en elle rien de constructif, seulement l’évangile de Rousseau, théorème devenu credo, et dont l’application détruisit tout ce qui pouvait l’être." (Ruth Scurr, Times Literary Supplement, traduit dans BoOks 34, 2012)
PARIS, Amyot, s.d., (1848-1859) - E.O. - In-8 - Brochés - 435, 455, 460 & 1 grande carte dépliante, 424 & 1 grande carte dépliante , 473, 442 & 1 grande carte dépliante, 512, XI-429, 422 & 1 grande carte dépliante & 510 pages - Exemplaires non coupés - Propres
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Tome I, Origine de la Révolution - son caractère vol relié demi cuir, in8, 180x140, frottements, bon état int. couvertures d'origines conservées, 488pp Paris. Auguste Vaton 1865 L'origine de la Révolution française peut être attribuée à une combinaison de facteurs politiques, économiques et sociaux qui ont contribué à créer un climat de mécontentement et de désir de changement radical. Voici quelques-uns des principaux facteurs à l'origine de la Révolution française : Crise financière : La France a connu une grave crise financière dans les années précédant la Révolution. Les dépenses excessives de la monarchie, les guerres coûteuses et l'accumulation de dettes ont contribué à l'endettement croissant du pays. Les tentatives de réformes fiscales pour soulager la pression fiscale sur le tiers état ont souvent été bloquées par les privilèges du clergé et de la noblesse, aggravant les tensions économiques. Inégalités sociales : La société française était divisée en trois ordres, avec des privilèges importants pour le clergé et la noblesse, tandis que le tiers état supportait le fardeau de la fiscalité et des inégalités sociales. Cette inégalité dans le système social a alimenté le mécontentement et la demande d'une plus grande égalité. Influences des Lumières : Les idées des philosophes des Lumières, qui prônaient les droits de l'homme, la liberté, l'égalité et la raison, ont circulé largement dans la société française au XVIIIe siècle. Ces idées ont remis en question les fondements de l'ancien régime et ont inspiré des réflexions critiques sur les structures de pouvoir en place. Crises agricoles : Des problèmes agricoles tels que des mauvaises récoltes et des pénuries alimentaires ont exacerbé les tensions socio-économiques. La hausse des prix des denrées alimentaires a entraîné des difficultés supplémentaires pour les classes populaires déjà défavorisées. Influence des révolutions américaine et anglaise : Les succès des révolutions américaine (1775-1783) et anglaise (1642-1651) ont montré aux Français qu'il était possible de renverser un gouvernement établi et d'établir des formes de gouvernement plus démocratiques. Ces événements ont eu une influence considérable sur les esprits des révolutionnaires français. Le caractère de la Révolution française était complexe et a évolué tout au long de son déroulement. Elle a commencé comme une révolte contre l'absolutisme royal et les privilèges des classes dominantes, avec l'aspiration à établir une constitution qui garantirait les droits et les libertés fondamentales du peuple. Cependant, au fur et à mesure que la Révolution progressait, elle est devenue de plus en plus radicale, avec l'émergence de factions politiques plus extrêmes. La période de la Terreur, qui a suivi l'exécution du roi Louis XVI en 1793, a été marquée par une répression brutale des opposants politiques, entraînant des milliers d'exécutions. La Révolution française a également vu l'émergence de mouvements populaires et d'organisations politiques, tels que les Jacobins, qui ont exercé une influence importante sur les événements révolutionnaires. Des réformes sociales et économiques importantes ont été entreprises, y compris la suppression des privilèges de la noblesse et du clergé, ainsi que l'abolition des droits féodaux. En fin de compte, la Révolution française a radicalement transformé la société et la politique en France, tout en ayant des répercussions durables sur l'ensemble de l'Europe et au-delà. Elle a mis en avant des idéaux tels que la liberté, l'égalité et la fraternité, tout en montrant les défis et les dangers d'un changement social rapide et turbulent. ref/c85