A Delft, chez Henry van Rhin, Marchand-Libraire et Imprimeur, 1698, 2 volumes (en 2 partie chacun), reliés en 1 tome in-12 de 160x95 mm environ, xxiv-334 pages, 2 ff. de table, 2 ff. blancs, vii-(titre avertissement)-336 pages (avec 4 ff. de titre et avertissement entre les pages 192 et 193, qui annoncent la quatrième partie), 2ff. de table, 3ff. blancs, pleine basane granitée brune, dos à nerfs portant titres dorés, orné de caissons à fleurons et motifs dorés, coupes dorées, tranches mouchetées. Des rousseurs et pages brunies, des erreurs de pagination sans manque, début de fente et petits trous de ver sur un mors et au bas du dos, une coiffe ébréchée, frottements d'usage sur le cuir, sinon bon état.
Reference : 101408
Matthieu Petit-Didier (18 décembre 1659, Saint-Nicolas-de-Port , Lorraine , 17 juin 1728, Senones ) était un théologien bénédictin français et historien ecclésiastique. Le père Mathieu Petit Didier, après avoir été éduqué chez les Jésuites rejoignit les bénédictins, fut chancelier de l'université de Pont à Mousson et enfin directeur de conscience de Christine de Suède. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
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Rouen et se vend à Delft : Henri van Rhin, 1697 -1698 Quatre parties en un volume in-12, VIII-344-(12)-VIII-336-(4) pages. Basane de l'époque, dos à nerfs orné.
Coiffes endommagées, coins émoussés. Première édition. En 1694, le père jésuite Gabriel Daniel publia un écrit, intitulé Entretiens de Cléandre et d'Eudoxe, contre les Provinciales de Pascal, rallumant près de quarante ans après leur parution la querelle assoupie. Traduit en plusieurs langues, son ouvrage rencontra un succès tel que les jansénistes tentèrent de contrecarrer sa fortune en achetant la plupart des exemplaires de la première édition, comme le laisse entendre Bayle dans une lettre à Minutoli du 26 août 1694. Peu après, le bénédictin Matthieu Petitdidier rédigea cette apologie victorieuse des Provinciales sous forme de dix-sept lettres en réponse au père Daniel : « Ainsi tout le fruit de l'ouvrage du jésuite Daniel fut de réveiller l'attention en faveur de celui de Pascal, de faire réimprimer les Lettres qu'on voulait combattre, et de leur procurer en quelque sorte un nouveau succès et une seconde existence. » (F. de Neufchâteau, Essai sur les Provinciales et le style de Pascal) Cioranescu III, n° 54594.