3 Bände. Paris, Herissant 1771. XLVI, 1 Bl., 432 S.; 2 Bl., 531 S. 1 S. Errata; 2 Bl., 474 S., 2 Bl. Mit 9 gefalteten Kupfern. Interimspappbände mit Kleisterpapierbezügen und handschriftlichen Rückenschildern.
Reference : 54229AB
Wheeler 453b. - Graesse V, 443. - Erste französische Ausgabe dieses bedeutenden physikalischen Werkes von J. Priestley (1733-1804), "possesor of a restless and universal mind. With help an encouragement from hist contemporaries, he reviewed the current theories of the nature of electricity, suggested lines of further investigation and described the electrical machines and allied apparatus." (Dibner, Early Electzrical Machines, S. 42). "This is the first extensive history of electrical discovery and theory, it is a storehouse of information ..." (Wheeler). - Papierbzug an den Einbänden berieben. Papier gleichmässig leicht gebräunt. - Unbeschnittenes Exemplar.
Daniel Thierstein, Livres anciens
Daniel Thierstein
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Titre : Histoire de l'électricité, traduite de l'anglois de Joseph Priestley, avec des notes critiques. Ouvrage enrichi de figures en taille-douce. Tomes I, II et III (complet) - Rarissime - 1771 Auteur : Priestley Joseph Lieu d'édition : Paris Éditeur : Herissant le fils Date d'édition : 1771 Édition : Première édition française Nombre de volumes : 3 Reliure : Plein veau marbré d'époque, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge Format : in-12 (env. 17 x 10 cm) Illustrations : Figures gravées en taille-douce, dont plusieurs planches dépliantes hors-texte (machines électriques, batteries de bouteilles de Leyde, etc.) Langue : Français Provenance : Mention manuscrite ancienne 'De l'oratoire d'autun 1787' sur chaque page de titre État du livre : Bon exemplaire d'usage. Frottements aux plats et aux coupes, coiffes émoussées, petites fentes aux mors, coins arrondis. Quelques rousseurs éparses et très rares taches, papier bien préservé. Planches propres et bien complètes pour l'ensemble vu Description : Ensemble complet des trois tomes de la traduction française du grand traité de Priestley sur l'électricité, ouvrage majeur des Lumières rassemblant l'état des connaissances et de nombreuses expériences (Franklin, Canton, Beccaria, Delaval, etc.), augmenté de notes critiques. Belle impression parisienne ornée de bandeaux, culs-de-lampe et planches dépliantes représentant les principaux appareils et dispositifs électriques du XVIIIe siècle (planches dépliantes dans le 3ème volume à la fin).
Rarissime
Le superbe exemplaire – en édition originale –relié en maroquin de l’époque aux armes du Comte d’Artois, futur Charles X, alors âgé de 14 ans. Paris, Chez Herissant le fils, 1771. 3 volumes in-12 de: I/ xlvi pp., (1) f. d’errata et d’Avis au relieur, 432 pp.; II/ (2) ff., 531 pp., (1) p. d’errata, 1 planche dépliante hors-texte; III/ (2) ff., 474 pp., (3) ff., 8 planches dépliantes hors-texte. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, fleurs-de-lys aux angles, armoiries au centre, dos à nerfs ornés de fleurs-de-lys, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, tranches dorées. Reliure de l’époque. 166 x 95 mm.
Edition originale française très appréciée, ornée de neuf planches gravées repliées. Connu pour ses travaux dechimisteet dephysicien, on attribue à Joseph Priestley la découverte de l’oxygènequ’il a isolé dans son étatgazeux. C’est en 1774 que Priestley produisit pour la première fois de l’oxygène. Cependant, en tant que partisan de la théoriephlogistique, il nomma ce nouveau gaz «air déphlogistiqué», et ne se rendit pas compte de l’importance de sa découverte.Carl Wilhelm Scheele, lui aussi partisan duphlogistique, revendiqua la découverte de l’«oxygène», mais il devait revenir au chimiste françaisAntoine Lavoisier, père de la chimie moderne et démystificateur de la théorie duphlogistique, d’identifier le nouveau gaz par son poids spécifique et de donner à l’oxygène son nom. De son vivant, la réputation scientifique de Priestley résulte de sa «découverte» de l’eau gazeuse, de ses traités sur l’électricitéet de ses études sur les différents «airs» (gaz), le plus connu étant celui qu’il baptise «l’air déphlogistiqué» (oxygène). L’Abbé Nollet est parmi les invités des salons littéraires deSceauxet des fêtes desGrandes Nuits de Sceaux, que donne laduchesse du Maine, dans le cercle desChevaliers de la Mouche à Miel, auchâteau de Sceaux. De 1730 à 1732, il est associé aux recherches dusurintendant du Fay, spécialiste de l’électricité, l’un des deux plus grands électriciens du début duXVIIIesiècle avec l’AnglaisStephen Gray. Prenant connaissance des observations de Maimbray en 1747 - expérience princeps d’électroculture, Nollet, qui étudiait alors la capillarité, se décide à étudier l’effet de l’électricité sur la végétation. Nollet, qui, en outre, avait découvert l’osmoseen 1748, se heurte d’abord àThomas-François Dalibard, puis àBenjamin Franklinsur la théorie de l’électricité et surtout sur la paternité de la découverte de l’origine électrique de la foudre. A partir de 1758, il prend le titre et la fonction de maître de physique desEnfants de France, ce qui a pour effet d’installer définitivement la physique expérimentale à la cour de France. Mort le 24 avril 1770, cette «Histoire de l’électricité» publiée quelques mois après sa mort sera l’une de ses toutes dernières œuvres scientifiques. Très bel exemplaire relié en maroquin de l’époque aux armes de Charles Philippe de France, Comte d’Artois, futur Charles X (1757-1836) (avec son rare premier fer: écartelé de France et d’Artois, portant, aux 2 & 3, d’azur semé de fleurs de lys d’or, au lambel de gueules (Olivier, 2540)), alors âgé de 14 ans. De la bibliothèque A. de Grateloup, avec ex-libris manuscrits en pages de garde.