Reference : 9271
LAS, Paris 17 novembre 1897, à une Dame à laquelle elle signifie son refus de "présider d'honneur une uvre qui contiendrait dans ses premières manifestations un acte de concurrence pour une uvre féministe, ce serait aller contre mes principes et cela je ne le puis". Elle évoque le "Théâtre féministe", fondée en 1897 par l'écrivain d'origine polonaise Marya CHELIGA (Mirecka Szeliga), militante féministe, auteur de romans et de deux pièces : "L'ornière", 1896, "Les déblayeurs", 1905, et de ''L'Almanach féministe", 1900. (Dictionnaire biographique des mouvements féminins et des féminismes, p. 562)LAS, Château de Saint-Estève, par Orgon (Bouches-du-Rhône), le 8 octobre 1896. A Monsieur BLONDEL. Enveloppe jointe."Je vous remercie d'avoir pensé à moi pour le gala de l'Opéra. Je n'assisterai pas aux fêtes. J'ai fais le vu de consacrer dans la retraite ces jours glorieux et bénis aux morts avec lesquels j'ai tant travaillé à les préparer. Je veux aussi que la pensée d'une femme française qui y a le plus de droit aille toute entière à l'auguste absente, à l'Impératrice Marie. "
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Craïova (Roumanie) 9 octobre 1900 | 14.70 x 22 cm | deux feuillets rédigées au recto
Deux lettres autographes signées de Constantin Brâncu?i adressées au Préfet du département de Dolj et rédigées à l'encre brune et noire, l'une sur un morceau de papier ligné (14,7x22cm) et l'autre sur papier blanc d'un format supérieur (27x19,5cm). La première lettre est rédigée à l'encre sur un feuillet et porte le numéro d'enregistrement «12981» suivi du sigle «pPG» et signée du nom entier de l'artiste: «Constantin Brâncu». En bas à gauche de la page se trouve une annotation manuscrite de Brâncu?i: «j'ai reçu l'ordonnance», suivie de sa signature «C. Brâncu» et non pas «Brâncusi» ou «Brâncu?i», comme il signera après son arrivée à Paris. La seconde missive est écrite à l'encre sur une demi-feuille de carnet et contient le même message, la même signature et un numéro d'inventaire similaire. Un timbre de 10 bani (centimes) est collé en haut à gauche. Le côté gauche en dessous du timbre est découpé, ainsi que Brâncu?i procédait: il retirait les timbres ou effaçait une information qu'il ne souhaitait pas conserver. Ces deux importantes lettres viennent documenter un chapitre important de la biographie de l'artiste concernant ses études financées en partie par le département de Craïova. Le 28 septembre 1898, Brâncu?i achève avec succès sa scolarité de cinq ans à l'École des métiers de Craïova - chef-lieu de sa région natale - et s'inscrit à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest. Il obtient des bourses de l'église Madona Dudu de Craïova qui l'aident à continuer ses études. Il est vite remarqué par ses professeurs à Bucarest qui lui accordent des prix pour la réalisation de bustes, tels Laocoon et la sculpture à l'antique Étude d'après Mars Borghese. En octobre 1900, Brâncu?i adresse une demande de bourse au Préfet du département de Dolj (dont la capitale est Craïova) qui l'aide à suivre «ses études pendant le trimestre d'octobre» et précise que cette bourse lui a été accordée par le Conseil départemental du budget 1900-1901. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1963 et s. d. | 15 x 10.50 cm | une carte et un feuillet remplié
Lettres autographes signées de Lise Deharme adressées à Guy Dupré, 9 lignes au stylo rouge sur une carte postale et 17 lignes à l'encre bleue sur deux pages sur un feuillet remplié. Pliure inhérente à la mise sous pli. Ensemble témoignant de l'amitié unissant Lise Deharme, figure du surréalisme, et Guy Dupré, alors éditeur chez Plon : «Si je vous écris que j'ai pleuré en lisant votre article, j'aurais l'air de commettre une de ces exagérations parisiennes chères à ces amis de nos amis» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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13,5 x 21 1864 Première lettre : " Monsieur, Vous m'avez demandé compte de mes relations avec l'Empereur et, quoi qu'il m'en coûte, je veux vous dire toute la vérité. Il est terrible d'avouer que je l'ai trompé, moi qui lui doit tout, mais il [a] tant fait pour moi que je veux tout vous dire. Je ne suis pas accouchée à 5 mois, mais bien à 9. Dites lui bien que je lui en demande pardon J'ai, Monsieur, votre parole d'honneur que vous garderez cette lettre. Recevez, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée." Signature : "M. Bellanger." Deuxième lettre : "Cher Seigneur, Je ne vous ai pas écrit depuis mon départ, craignant de vous contrarier mais, après la visite de Me de Vienne, je crois devoir le faire d'abord pour vous prier de ne pas me mépriser car, sans votre estime, je ne sais ce je deviendrais; ensuite pour vous demander pardon : j'ai été coupable, c'est vrai, mais je vous assure que j'étais dans le doute. Dites-moi, Cher Seigneur, si il est un moyen de racheter ma faute et je ne reculerai devant rien. Si toute ma vie de dévouement peut me rendre votre estime, la mienne vous appartient et il n'est pas un sacrifice que vous me demandiez que je ne sois prête à accomplir. Si il le faut pour votre repos que je m'exile et passe à l'Etranger, dites un seul mot et je pars. Mon coeur est si pénétré de reconnaissance pour tout le bien que vous m'avez fait, que souffrir pour vous serait encore du bonheur, aussi la seule chose dont à tout prix je ne veux pas que vous doutiez, c'est de a sincérité et de la profondeur de mon amour pour vous, aussi je vous en supplie, répondez-moi quelques lignes pour me dire que vous me pardonnez. (Mon adresse : M. et Mme Bellanger, rue de Launay, commune de Villebernier près Saumur). En attendant votre réponse, Cher Seigneur, les adieux de votre toute dévouée mais bien malheureuse, Marguerite." Ces deux lettres originales, qui pourraient être datées du courant de l'année 1864, viennent d'archives familiales du sénateur Charles Corta (1805-1870). Elles ont été publiées en 2009 par Anne de Beaupuy et Claude Gay dans leur livre "Charles Corta, le Landais qui servit deux Empereurs." Originaire de Saumur et issue d'un milieu très modeste, Julie Leboeuf, alias Marguerite Bellanger, a été une des "Cocottes" les plus en vue du Second Empire. Elle fut une des dernières maîtresses de Napoléon III. Les deux lettres auraient été écrites à la suite des démarches de Me de Vienne auprès de Marguerite, évoquées dans la deuxième lettre. Adrien-Marie Devienne (1802-1883), premier président de la Cour Impériale aurait été diligenté à Villebernier, près de Saumur, où Marguerite se reposait après avoir accouché à Paris le 24 février 1864 d'un fils Charles, dont tout laissait penser que le père ne pouvait être que l'Empereur. L'objectif de ces démarches semble avoir été de déjouer toute colère éventuelle de l'Impératrice Eugénie...comme semble le prouver, sur la petite enveloppe contenant les deux lettres, la mention manuscrite, de l'écriture de Léonie Corta la fille du sénateur : "Marguerite Bellanger. Lettres obtenues pr [sic] calmer l'Impératrice." Pour mémoire, Charles Leboeuf fut ...doté d'une pension sur le Trésor et reçut le château de Monchy-Saint-Eloi dans l'Oise. On peut imaginer, que, si ces deux lettres n'ont pas été délivrées, leurs contenus aient été utilisés auprès de l'Impératrice ou d'Achille Fould. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Une page in-12 et 2 pages in-8, et une page in-8.Ces deux lettres autographes ont été adressées à Roger Richard, directeur des "Cahiers des Poètes". Dans la première, Albert-Birot règle la mise en vente de certains de ses livres, dont "Grabinoulor". La seconde concerne une notice biographique dont il adresse une version manuscrite autographe jointe à la lettre. L'ensemble est accompagné de l'édition originale de la plaquette publiée aux Editions des Canettes, intitulée "Deux poètes, deux poèmes: Albert-Birot, Jean Follain" (plaquette in-12 tirée uniquement à 100 exemplaires numérotés, signés par les deux auteurs).
. "5 feuillets numérotés sur papier pelure. Quelques corrections à l'encre. Signature autographe manuscrite. Le tapuscrit est intitulé ""Souvenirs en manière de dédicace"". Il s'agit du texte servant de préface au roman La maison du Pas-Périlleux publié en 1924 chez Ferenczi dans la collection Le livre moderne illustré. Cette préface est dédiée à l'artiste peintre nantais Fernand Pineau-Chaillou, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Nantes de 1914 à 1936 et ami de Marc Elder. Pineau-Chaillou habitait un appartement dans l'immeuble, aujourd'hui 70 Quai de la Fosse à Nantes, ayant appartenu au négociant d'origine Irlandaise Etienne O'Riordan. Ce dernier avait racheté un immeuble au corsaire nantais Jean Crabosse destiné à héberger son personnel de portefaix, valets et domestiques. C'est cette bâtisse, appelée Maison du Pas-Périlleux en raison de la déclivité de la rue, recouverte de pavés glissants, qui en 1914 était devenu l'un des lieux les plus malfamés de Nantes, qui sert de décors au roman d'Elder. La maison du Pas-Périlleux constitue le premier volet de la trilogie nantaise de Marc Elder avec La Belle Eugénie et Les Dames Pirouettes. Nous joignons deux lettres autographes de Marc Elder datées de mars et mai 1923 à son ami Frédéric Lefèvre, directeur des Nouvelles littéraires. Dans la première, il y est question de Pierre Mille, Elie Faure, ""lequel est fort puissant chez Crès"", Maurice Martin du Gard, la société des gens de lettres. La seconde traite de la publication de La vie de Frère Genièvre illustré par Maurice Denis (Beltrand graveur-éditeur) à la galerie Druet. Marc Elder (1884-1933), de son vrai nom Marcel Tendron, fut conservateur du Château des Ducs de Bretagne à Nantes. Il reçoit le prix Goncourt 1913 pour Le peuple de la mer. Il était alors en compétition avec le Grand Meaulnes d'Alain Fournier et Du côté de chez Swann de Marcel Proust (qui ne figurait même pas parmi les finalistes). "