Paris, Duculot 1978, 260x220mm, 70pages, illustré de photographies en couleurs et n/b hors texte, reliure toile illustrée. A partir de photos qui l'ont ému, Bernard Clavel raconte la vie imaginaire d'un vieux paysan. Très bel exemplaire.
Reference : 9746
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Toulon 4 Août1908 | 13.50 x 21.50 cm | 16 pages sur quatre doubles feuillets + une enveloppe
Très longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 260 lignes environ à l'encre bleue (16 pages sur quatre doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe. Claude Farrère évoque la lettre qu'il a reçue de son ami et celle qu'il vient de lui expédier : "Je vous écrivais, moi, ce même vendredi, une lettre couleur de sang...[...] une lettre rutilante et dépourvue de tout sang-froid." Il revient, avec humour, sur la fâcherie entre Pierre Louÿs et un certain Augusto (probablement Auguste Babut de Rosan) dont il pensait être le responsable : "Notez bien, cher ami, que j'étais persuadé au fond, malgré vos dénégations à tous deux, de mon influence personnelle dans votre brouille. La vanité humaine ne rate jamais des coups analogues. Et c'est avec quelque honte que je confesse m'être cru, deux bonnes journées durant, le pivot du monde." Claude Farrère fustige sa propre candeur et son manque de discernement : "Quoique je sois de la prudence que vous connaissez, je me fais prendre en flagrant délit tout le temps... [...] la petite jeune fille divorcée que je vous ai jadis montrée au cinématographe a eu l'imprudence de me donner rendez-vous dans des rues désertes... le père de l'enfant, officier supérieur, comme juste, nous y a rencontrés...", pressentant que cette ingénuité finira par lui jouer des tours : "... ça finira mal. Je fais de l'épée toutes les fois que j'y pense." Puisqu'il vient de recevoir la missive de son ami Pierre Louÿs, il poursuit la rédaction de sa lettre afin de lui répondre et s'étonne de ce qu'il vient d'y lire : "Donc lorsque quatre ou cinq jours après, je trouve votre première dépêche "suis brouillé" avec - pour motif que vous pouvez deviner...", je demeure stupéfait, et creuse vainement ma tête. N'ayant pas deviné, je suppose. Je suppose à tort... Reahurissement. J'ai reçu, la semaine dernière, soixante quinze letrres dont vingt à peu près vous concernant de près ou de loin." Dans cet embrouillamini d'amitiés froissées et déchirées, Claude Farrère décrit aussi le grand désarroi d'un autre de leur ami commun, un certain V qui vient enfin éclairer la lanterne de l'écrivain sur le malentendu opposant Louÿs et Babut de Rosan : "Là-dessus, brusque changement de V. Il était plus que frappé. Je le voyais sur la margelle du suicide. Il se redresse immédiatement, reprend son sang-froid, saute dans un train. Et en attendant l'heure du départ, il reprend son récit. et je comprends." Voilà Claude Farrère presque soulagé et rasseréné : "Maintenant, je crois avoir compris. Pas tout à fait tout... Celle que je me suis mêlé de ce qui ne me regardait pas. je vous en demande pardon, mon ami et vous supplie de l'oublier. Votre affection m'est si chère que je serais abominablement malheureux de la sentir refroidie, même d'un seul degré ! Dites moi s'il faut que je craigne cela, et dites le moi tout de bon." mais toujours aussi triste pour Augusto : "Augusto est en ce moment presque fou de douleur, parce qu'il croit votre amitié perdue pour lui. J'ai profondément pitié de ce pauvre enfant." Très belle lettre symbolisant les touments des amitiés tumultueuses de l'entourage de Pierre Louÿs et Claude Farrère. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. n. | Toulon 1908 | 13.2 x 21.7 cm | Une feuille + une enveloppe
Lettre autographe signée adressée à son ami Pierre Louÿs depuis Toulon, 16 lignes à l'encre violette, s'inquiétant pour un ami commun surnommé Augusto, certainement Auguste Gilbert des Voisins. Pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Bel exemplaire. "Vendredi, mon cher ami, il est l'heure du courrier. Vite, vite ! J'ai votre dépêche de ce matin, J'y ai répondu. Votre première phrase m'a été très douce. Merci. Voici une lettre d'Augusto que je vous envoie. Elle m'a fait très peur. Je vous télégraphierai dès que j'en saurai plus long. A vous de tout mon coeur. C.F." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. n. | s. l. 11 mai 1908 | 13.3 x 21.6 cm | 7 pages sur deux doubles feuillets + une enveloppe
Belle lettre autographe datée et signée adressée à son ami Pierre Louÿs, 7 pages à l'encre violette sur deux bi-feuillets, enveloppe jointe. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Bientôt permissionnaire du corps expéditionnaire du Maroc, Claude Farrère annonce à son ami son prochain retour en France après un périple andalou : "je pendrai au plus tardle train du 4 juin, à Algéricas ; lequel train, après escales à Grenade, Cordoue, Séville et Tolède, me déposera, le 11 au matin, à Toulon - Voilà ! " Il mentionne un ouvrage qui a marqué son esprit et qui évoque deux femmes : "feuilletez, vous comprendrez l'in térêt que j'attache au cas, intérêt tout à fait analogue à celui que vous inspire une jeune personne à ui je vais dédier mon prochain conte au journal intitulé : "sur le Boul' Mad'... La préface du bouquin en question est un chef d'oeuvre d' (je ne sais pas de quoi ! Fichtre ! On va bien, de nos jours... [...] voyez-vous qu'on publiât des histoires comme ça sur notre... dos- quatre ans après notre mort ??? Claude Farrère ironise sur son activité littéraire et épistolaire qu'il entretient avec son ami : "J'aurais tellement besoin de regarder vos Hok'saï avant d'écrire certaines pages de mon sale bouquin ! ... Mon Maroc n'est pas du temps perdu. Je l'ai considéré comme dix mois de travail forcé. Et je vous en rapporte un manuscrit qui en est aujourd'hui à sa 392e pages, - qui toutes ensemble ne valent pas une ligne de Psyché ! " Son esprit frondeur et indépendant lui attire la méfiance de l'institution militaire : "Votre lettre datée du 8 mai, ne m'est arrivée qu'hier 18. J'ai lieu de croire que ma correspondance est très surveillée depuis quelque temps." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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26 décembre 1908 | 13.3 x 21.5 cm | Un double feuillet + une enveloppe
Lettre autographe datée et signée adressée, depuis Toulon, à son ami Pierre Louÿs, quatre pages à l'encre violette sur un bi-feuillet. Pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe manuscrite jointe. Claude Farrère reproche à son ami, à travers leur échange épistolaire, d'alimenter sa tristesse et son désarroi : "Votre petite lettre de l'autre jour m'a très bien fait comprendre que vous avez dix mille ennuis en ce moment. Et vous en ajoutez un de plus, pour m'envoyer plus vite cette bêtise à laquelle je ne songeais pas du tout , Pourquoi, encore ! Je suis votre ami, enfin ! Et je vous jure que cela m'a fait de la peine, de songer que j'avais involontairement augmenté cette fois vos embêtements." Il brûle de lui témoigner toute l'amitié qu'il a pour lui : "Surtout, je vous en suplie, n'oubliez pas ceci : que mon meilleur jour sera celui où vous me permettrez de vous rendre un vrai service... ne l'oubliez jamais, je vous en supplie." Claude Farrère revient sur son réveillon de Noël animé par les querelles féminines : "A propos, réveillon d'une gaiété inouïe, ici - on en aurait pleuré... Vers minuit, on a soupé sur des nattes, après scission en deux bandes, scission nécessitée par le dissentiment de deux de ces dames, dont chacune "n'était un société" pour l'autre. Du côté où j'étais resté, ça a failli recommencé entre deux autres, - la célèbre Edith et la belliqueuse Lulu, - toutes deux ayant constaté que je m'étais permis d'embrasser l'une et l'autre. L'orage s'apaisa cependant." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. n. | 29 août 1908 | 13.2 x 21 cm | 3 feuillets + une enveloppe
Lettre autographe datée et signée adressée à son ami Pierre Louÿs alors qu'il navigue, 3 feuillets foliotés rédigés à l'encre violette. Pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe manuscrite jointe. Pierre Louÿs a apporté, probablement chez le peintre Charles Fouqueray, le manuscrit de "La bataille" de Claude Farrère et ce dernier a omis de le remercier : "Vous ai-je seulement remercié d'avoir vous-même porté chez F un manuscrit du poids de 2.780 grammes, à travers les XVe, VIIe et XIVe arrondissements ? A propos ? J'espère bien que ce n'est pas pour moi que vous êtes obligé d'attendre le retour de F avant de quitter Paris ? " Claude Farrère se languit de la présence, à ses côtés, de son ami ; et malgré ses péripéties amoureuses, il s'ennuie profondément : "Je m'embête fort, ici, en votre absence. La dame aux rubans roses et sa mère compliquent inutilement son existence. Je suis triste comme un bonnet de nuit abandonné. et à présent que mon bouquin est fini, je ne sais plus que faire, Vide insondable. Ecrivez-moi un peu." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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