‎MENARD Louis .‎
‎LES FABLES GALANTES .‎

‎Né à Ham. 1719-1757. Vaudevillier, il composa aussi des fables, des chansons, des poésies galantes. P.A.S. "Vadé". Paris, 5 octobre 1754. 2/3 page in-4.‎

‎ 05/10/1754 Cession de droits : ...Je reconnois avoir cédé et abandonné pour toujours et sans aucune réserve de ma part, à M. Duchesne Librairie à Paris, mon opéra comique, intitulé, la Nouvelle Bastienne etc. pour qu'il en jouisse comme chose à lui apartenante, en ayant reçu le montant convenur entre nous...Vadé publia une série de fables qui, sans atteindre la hauteur de La Fontaine, disent de très bonnes choses sous une forme aimable et de gracieuses et charmantes poésies galantes. Il ne tarda pas à devenir célèbre, mais ayant eu le malheur de se lier dun peu trop près à Fréron, Voltaire ne le lui pardonna jamais et ne manqua pas une occasion et de railler et daccabler « ce polisson de Vadé », comme il le nommait dans une lettre adressée le 7 septembre 1774 à Marie Du Deffand. Il lui fit néanmoins lhonneur de signer plusieurs de ses propres ouvrages du nom de Vadé.Ce qui valut à Vadé dêtre surtout connu pour être le créateur du genre poissard cest que, cherchant dans un labeur honnête le moyen de vivre honnêtement, il sessaya au théâtre pour lequel, avant de composer de nombreux vaudevilles, parades et opéras-comiques, il tenta tout dabord décrire des pièces sérieuses. Ces tentatives savérèrent vaines lorsque les Visites du jour de lAn, représentée pour la première fois, le 3 janvier 1749, à la Comédie-Française ne fut montrée quune fois ou que la Canadienne ne fut jamais représentée. Vadé se tourna alors avec succès vers le théâtre comique de la foire Saint-Laurent et de la foire Saint-Germain où ses parodies firent apparaître un esprit railleur, mais néanmoins observateur profond et attentif du peuple. ‎

‎Oeuvres de Madame de Ville-Dieu contenant les désordes de l'amour & le portrait des faiblesses humaines, fables ou histoires allégoriques, nouveau recueil de pieces galantes, Cléonice ou le roman galant.‎

‎Chez Paulus-du-Mesnil. 1741. In-12. Relié plein cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos à nerfs, Papier jauni. 550 pages - dos à 5 nerfs - caissons dorés sur le dos - plats frottés - papier jauni - quelques rousseurs et légères traces de mouillures à l'intérieur de l'ouvrage sans réelle conséquence sur la lecture - manque sur la page de titre et sur le page de faux titre.. . . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle‎

‎ Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle‎

‎Oeuvres [comprenant :] Dialogues des morts anciens - Jugement de Pluton sur les Dialogues des morts - Lettres galantes - Entretiens sur la pluralité des mondes - Histoire des oracles - Histoire du Théâtre français - Vie de Pierre Corneille - Réflexions sur la poétique - Discours sur la patience - De l'existence de Dieu - Du bonheur - De l'origine des fables - Discours devant l'Académie - Lettres - Eglogue - Poésies pastorales - Discours sur la nature - Digression sur les Anciens et les Modernes - Thétis et Pelée - Enée et Lavinie - Poésies - Histoire de l'Académie des Sciences - Eloges - Doutes sur le systèmes physique des causes occasionnelles - Théorie des tourbillons - Fragments d'un traité de la raison humaine - De la connaissance de l'esprit humain - Sur l'instinct - Sur l'histoire - Idalie - Macate - Le Tyran - Abdolonine - Le Testament - Henriette - Lysianasse - Sur la poésie en général - Discours - Histoire du Romieu - Psyché - Bellerophon - Le Retour de Climène - Enone - Pigmalion [Pygmalion] - La Comète - Brutus - Poésies - Lettres - etc.‎

‎ A Paris, chez Saillant [et / ou] Desaint / Regnard / Des Ventes de La Doué / Les Libraires associés / la Veuve Brunet, 1766 et 1767. 11 vol. au format in-12 (188 x 113 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., viii - 568 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 406 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 384 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 408 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 570 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 674 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., xliv pp., 1 f. n.fol., 456 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 388 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., xxxvi - 433 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 408 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., lxxxii - 315 pp. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de plein veau moucheté porphyre, plats jansénistes, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, semis de pointillés dorés, pièces de titre de maroquin acajou, pièces de tomaison de maroquin fauve, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches marbrées.‎

‎ Quoique composite, ensemble réunissant les 11 volumes - sous reliures uniformes du temps - des Oeuvres complètes de Fontenelle. Ensemble sous reliures décoratives du temps. ''Jolie édition''. (in Quérard). Neveu des deux Corneille, Fontenelle fut à la fois poète, auteur dramatique, moraliste, philosophe. Il prit parti pour les modernes dont il fut l’un des chefs ; l’opposition que lui firent Racine et Boileau causa quatre fois son échec à l’Académie où il fut enfin élu le 23 avril 1691. Son discours de réception fut très agressif contre les anciens ; il avait eu pour concurrent La Bruyère dont il resta l’adversaire. Membre de l’Académie des Inscriptions, il fut pendant quarante-deux ans à partir de 1699, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, et fit partie de l’Académie de Nancy. Il collabora au discours du maréchal de Richelieu, reçut Dubois, Destouches, Mirabaud, l’évêque de Bussy-Rabutin, Vauréal. Il vota seul contre l’exclusion de l’abbé de Saint-Pierre, après avoir été l’un des quatre académiciens qui étaient d’avis de l’entendre avant de le frapper. Il fréquenta les salons de la fin du XVIIe siècle et la plupart de ceux du XVIIIe ; il fut surtout un familier du salon de Mme de Lambert que Mathieu Marais surnomma la Caillette de Fontenelle, et à qui il présenta Montesquieu. Mme de Lambert et Fontenelle exercèrent sur les élections et l’Académie une influence qui dura vingt ans. (in Académie française). « On peut le regarder comme l’esprit le plus universel que le siècle de Louis XIV ait produit. » (Voltaire) « Il n’eut ni verve ni imagination comme poète, et point d’invention comme savant. » (De Barante). Quérard III, La France littéraire, p. 156. Quelques marques d'usage pouvant affecter quelques coiffes. Une pièce de titre et de tomaison absentes. Discrets frottements affectant deux dos. Très légers manques superficiels affectant deux second plats. Quelques frottements pouvant par ailleurs affecter les plats. Bonne condition intérieur n'excluant toutefois pas quelques discrètes rousseus ou plissures. Papier parfois légèrement bruni. Petit manque angulaire affectant un feuillet. Nonobstant, belle condition. ‎

‎Oeuvres. Histoire du théâtre français. Vie de M. Corneille ; de l'origine des fables ; dialogues des morts anciens ; des lettres galantes ; entretiens sur la Pluralité des Mondes ; de l'Histoire des Oracles ...‎

‎A Paris, chez Brunet 1752. 3 beaux volumes reliés, gravures en frontispice, planche dépliante vol. 2, forts in-12, dos ornés avec titres dorés.‎