‎MICHELET J.‎
‎La mer.‎

‎Paris Calmann-Lévy, éditeur 1926 428p 1 volume In12 broché. Avant-propos de P.Loti. ‎

Reference : 130373


‎‎

€20.00 (€20.00 )
Bookseller's contact details

Librairie Antimoine
Mme Emmanuelle Loget
4, rue de Kergariou
29000 Quimper
France

librairie@antimoine.fr

06 17 92 77 41

Contact bookseller

Payment mode
Cheque
Others cards
Others
Sale conditions

Article 1er/ Conditions générales (CHAMP D'APPLICATION) :Ces conditions générales de vente s'appliquent à toutes les commandes reçues par la librairie Antimoine à partir de son site http://www. antimoine. fr et sont valables au moment où la commande est passée. Les ventes en ligne réalisées par la librairie Antimoine à partir de son site Internet, du minitel, par fax ou par le téléphone sont régies exclusivement par le droit français. Le site est la propriété de la LIBRAIRIE ANTIMOINE en sa totalité, ainsi que tous les droits y afférents. Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation. Il est possible d'utiliser des liens hypertextes vers le site sans autorisation préalable. Article 2ème/ DISPONIBILITE DES LIVRES :Nos livres sont proposés dans la limite des stocks disponibles. Compte tenu que ces livres sont anciens et peuvent être des exemplaires uniques nous ne pouvons vous garantir la livraison. Si une commande ne peut- être satisfaite nous en informerons le client. Notre base de donnée est régulièrement mise à jour, cependant la responsabilité de la librairie Antimoine n'est nullement engagée en cas d'indisponibilité d'un ou de plusieurs ouvrages référencés sur le site. Pour toute question relative à une commande, une annulation ou un échange, vous pouvez contacter notre service clientèle à l'adresse suivante : librairie @ antimoine. fr ou par téléphone au 02. 98. 96. 91. 25 Article 3ème/ COMMANDES :La vente ne sera conclue qu'à compter de la confirmation de la commande par la librairie ANTIMOINE. Les commandes sont traitées dans les meilleurs délais à réception du règlement (voir article paiement ). Les commandes peuvent être passées de la manière suivante : - par Mail : librairie@antimoine. fr- par courrier : Librairie Antimoine 5, Rue Etienne Gourmelen, 29000 QUIMPER FRANCE- par téléphone : 0298105273 Toute commande transmise par Internet sera confirmée par la Librairie Antimoinepar un email sous réserve que le client ait communiqué son adresse email. En passant sa commande le Client déclare accepter l'intégralité des présentes conditions générales de vente. Article 4ème/ PRIX et PAIEMENT :Les prix sont indiqués sur notre site en Euro et toutes taxes comprises, hors participation aux frais de traitement et d'expédition. Toutes les commandes sont facturés et payables en Euros uniquement. Les prix indiqués sont modifiables à tout moment sans préavis. Les articles seront facturés sur la base en vigueur à l'enregistrement de la commande. Les produits restent la propriété de la Librairie Antimoine jusqu'au paiement complet du prix, indépendamment la date de livraison du produit . En cas de commande vers un autre pays que la France métropolitaine, des droits de douanes ou autres taxes locales (TVA locale, taxe douanière, droits d'importation, etc. ) sont susceptibles d'être exigibles. Ces droits sont à la charge exclusive du client et relèvent de son entière responsabilité tant en termes de déclarations que de paiement aux autorités compétentes. Il appartient au client de prendre auprès des autorités locales concernées toutes informations nécessaires et de respecter les formalités spécifiques à l'importation de livres sur le territoire du pays de destination. Le règlement des achats s'effectue : - Par chèque compensable en France ou par Eurochèque libellé en Euros et établi à l'ordre de la Librairie Antimoine. Le traitement de votre commande n'est effectué qu'à réception du chèque. Article 5ème/ LIVRAISON : L'adresse de livraison doit nous être indiquée clairement. Nous vous recommandons d'indiquer une adresse à laquelle votre commande pourra être réceptionnée aux heures ouvrables. La librairie n'est aucunement responsable des incidents de livraisons qui pourraient survenir à la suite d'informations incomplètes ou erronées communiquées par l'acheteur. Les délais indiqués lors de la prise de commande sont donnés à titre indicatif . En cas de retard de livraison la responsabilité de la librairie Antimoine ne pourra être engagée. Article 6ème/ EXCLUSION DE RESPONSABILITE :Les ouvrages proposés répondent à la législation française en vigueur. Pour les livraisons vers les autres pays, la Librairie Antimoine décline toute responsabilité par rapport aux autres législations. La responsabilité de la librairie Antimoine n'est pas engagée en cas d'inexécution du contrat due à une rupture de stock ou une indisponibilité des produits, ou en cas de force majeure. La responsabilité de la librairie n'est pas engagée par rapport au contenu des sites Internet auquel on pourrait aboutir via les liens à partir de son propre site. Les photographies et les textes affichés sur le site et illustrant les articles n'entrent pas dans ce champ d'application. La responsabilité de la librairie Antimoine ne saurait être engagée en cas d'erreur dans l'une de ces données. En cas de litige, les tribunaux de Quimper seront seuls compétents. Les présentes conditions générales de ventes sont modifiables à tout moment sans préavis. N'hésitez pas à nous contacter pour toutes informations complémentaires.

Contact bookseller about this book

Enter these characters to validate your form.
*
Send

5 book(s) with the same title

‎LA MER DES HYSTOIRES.‎

Reference : LCS-186398

‎LA MER DES HYSTOIRES. Edition originale de La Mer des Hystoires, « le plus bel incunable illustré français » (Claudin), achevé d’imprimer au mois de février 1489, orné de plus de 200 gravures sur bois.‎

‎Précieux exemplaire Henri Gallice et Marcel Jeanson, Adjugé 104 000 € le 10 octobre 2001. Paris, Pierre le Rouge imprimeur du Roy ; achevé d’imprimer au mois de juillet 1488 pour le premier volume ; Paris, achevé pour Vincent Commin marchant au mois de février 1489 et imprimé par Maistre Pierre le Rouge libraire & imprimeur pour le second volume (nouveau style). Deux volumes in-folio de: I/ (12) ff. préliminaires et 257 ff., (1) f.bl.; II/ 273 ff., (1) f.bl., (28) ff. pour le Martyrologe, (8) ff. de table, le dernier blanc. Le feuillet blanc final (ss8) manque. Maroquin fauve, filet à froid encadrant les plats et soulignant les nerfs, fleurons à froid, dos à nerfs ornés, filets dorés intérieurs et sur les coupes, tranches dorées. Reliure de la fin du XIXème siècle. 390 x 280 mm.‎


‎[video width="1794" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2025/09/FINAL.mp4"][/video] «Tout le monde est d’accord sur le mérite artistique de ‘La Mer des Hystoires’, qui passe pour être le plus bel ouvrage illustré du XVe siècle. Bien que plusieurs gravures soient répétées dans le corps des deux volumes, ce n’en est pas moins un véritable chef-d’œuvre, si l’on se reporte à l’époque où ils ont paru. L’art du miniaturiste a passé ainsi d’un seul coup dans le domaine du livre imprimé.» (Claudin, Histoire de l’Imprimerie française). Edition originale rarissime de «La Mer des Hystoires», «le plus bel incunable illustré français» (Claudin), achevé d’imprimer en juillet 1488 (Tome premier) et 1489 (Tome second), «ornée de grande lettre grotesque à chacun des titres (S. Georges), bordures d’entrelacs, capitales ornées (notamment I, P, S) de toute splendeur, magnifiques bâtardes, 2 cartes doubles (Le Monde et la Palestine), 51 planches à pleine page (Baptême de Clovis, Bataille de Tolbiac, etc), 16 planches à mi-page, 383 vignettes dans le texte, précieuses pour l’histoire du costume, des métiers et des mœurs» (Guy Bechtel). «Tout le monde est d’accord sur le mérite artistique de La Mer des Hystoires, qui passe pour être le plus bel ouvrage français illustré du XVe siècle. Bien que plusieurs gravures soient répétées dans le corps des deux volumes, ce n’en est pas moins un véritable chef-d’œuvre, si l’on se reporte à l’époque où ils ont paru. L’art du miniaturiste a passé ainsi d’un seul coup dans le domaine du livre imprimé» (Claudin). «La Mer des Hystoires» est une adaptation originale en langue française d’un texte latin décrivant l’histoire universelle puis l’histoire de France des origines jusqu’à la mort du roi Louis XI. «Elle est complétée d’un dictionnaire géographique, d’une description de la Terre sainte, des fables d’Esope et d’une généalogie des rois de France allant jusqu’à la mort de Louis XI et suivie d’une deuxième partie intitulée Le Martirologe des sainctz. L’illustration comprend de grandes lettres historiées, dont un spectaculaire L calligraphique, grande initiale gravée sur bois ornée d’entrelacs et agrémentée de personnages, d’animaux et de grotesques, pour les pages de titre. Parmi les grandes planches créées spécialement pour ces éditions incunables figurent un célèbre baptême de Clovis juxtaposé à une bataille de Tolbiac et des chaînes généalogiques. Figurent également des images présentant des scènes de la vie quotidienne ou des épisodes de la vie de la Vierge, des gravures en largeur (un passage de la mer Rouge), de petites figures propres aux livres d’heures (Annonciation, Visitation, Nativité…), de grandes initiales fleuronnées pour les débuts de chapitres et force bordures peuplées de rinceaux, d’oiseaux et d’animaux fantastiques.». (N. Petit, Les Incunables: livres imprimés au XVe siècle). L'originalité et la profusion de cette ornementation dénote le désir du graveur de perpétuer la richesse de décor des enlumineurs dans le livre imprimé. Les cartes du monde et de la Palestine sont les premières à figurer dans un livre français imprimé. C’est dans ce précieux ouvrage que figurent également les bois si célèbres représentant le «Baptême de Clovis» et la «Bataille de Tolbiac», considérés comme « l'une des plus précieuses productions de la gravure sur bois au XVe siècle ». G. Duplessis. «Pierre Le Rouge est, à l’égal de Jean Du Pré et de Guy Marchant, l’un des imprimeurs français qui ont le plus contribué au progrès artistique du livre. C’est peut-être aussi celui qui a donné le plus grand élan à l’art français de l’illustration au XVe siècle. Il appartenait à une famille de calligraphes, d’enlumineurs et de miniaturistes, qui devinrent imprimeurs par la suite. Le Rouge fit ses premiers débuts comme typographe à Chablis, en 1478. Claudin (Histoire de l’Imprimerie française) consacre 23 pages entières à la description et à la reproduction des bois de cette première édition : «En juillet 1487 paraissait le premier volume de La Mer des Hystoires, livre illustré, d’allure majestueuse, tout rempli de grandes et de petites figures sur bois, avec des bordures artistement dessinées, des ornements d’une conception vraiment originale et des initiales rappelant tout à la fois les caprices de la plume des calligraphes et les fantaisies du pinceau des enlumineurs. Sept mois après paraissait le second volume, tout étincelant d’art français». Parmi les grandes planches, il en est une qui est fort remarquable. «On doit regarder, dit M. Georges Duplessis, le Baptême de Clovis et la Bataille de Tolbiac comme une des plus précieuses productions de la gravure sur bois en France au XVe siècle.» Cette estampe est presque au simple trait, et quelques tailles indiquent seulement la forme des objets. Elle a beaucoup d’analogie avec les miniatures. «Nous trouvons ici, dit encore M. Duplessis, de la souplesse, presque de la grâce dans le dessin, une certaine liberté même dans la gravure; si la perspective est encore absente, le graveur compense ce défaut par la variété des ornements qu’il emploie.» Dans l’une des petites gravures, l'artiste a voulu représenter un prédicateur populaire du temps faisant un sermon en plusieurs points; son auditoire se compose de dames, de seigneurs et d'autres assistants, dont l'un a été suivi à l'église par son chien. Il était alors de mode d'assister aux sermons du cordelier Olivier Maillard, qui disait leurs vérités aux gens de tous états. D’autres gravures nous font voir des détails de bâtisse. Ces planches sont intéressantes pour l'histoire des métiers, car elles nous donnent la représentation exacte d’un chantier de construction au XVe siècle, on voit à l’œuvre le terrassier, le tailleur de pierres avec leurs outils. La brouette était employée longtemps avant Pascal, auquel on en attribue généralement l’invention. La série de petites figures que l’on retrouve dans des livres d’Heures, est entourée de charmantes bordures, ornées d’anges, de fleurs, d’oiseaux, d’animaux fantastiques et de grotesques. L’ouvrage fut imprimé pour le compte du libraire Vincent Commin, et Pierre Le Rouge en termina le second volume en février 1488 (1489, n.st). Il y a encore bien d’autres illustrations intéressantes dans ces deux volumes pour la description desquelles nous renvoyons à l’ouvrage de M. Monceaux. Pierre Le Rouge paraît avoir établi ses presses dans la même maison que Vincent Commin, qui avait pour enseigne La Rose. Le fait présente un certain degré de vraisemblance, si l’on fait attention que la marque de Le Rouge se compose d’un rosier surmonté d’une fleur de lis couronnée, par allusion à son titre d’imprimeur du roi de France. Le Rouge conserve toujours cette marque, même lorsqu’il travaille pour d’autres que Vincent Commin. Pierre Le Rouge s’est servi, pour ce livre, d’un gros caractère de bâtarde d’environ 14 points. Un exemplaire de choix imprimé sur vélin et rehaussé par de légères enluminures faisant ressortir les tailles de la gravure, fut préparé par l’imprimeur lui-même et présenté au roi Charles VIII. L’exemplaire royal existe encore. On peut l’admirer dans les vitrines d’exposition de la galerie Mazarine à la Bibliothèque nationale.» Claudin, (Histoire de l’Imprimerie française). Plusieurs feuillets, légèrement plus courts, parfois restaurés, certains non rubriqués semblent provenir d'un autre exemplaire: o p2 à 4, â1, a1 à 8, b2 à 8, c1, z1, hh8 à10, 00 C1, D1, E1, 7 et 8, F3, J6 et 8, K1, K6, L8, M1, M3, O1, O3, O7, Q7, S1, S8, T8, V1, X4, AA6 et 7, DD3 à 5, FF6, FF8, HH7, KK3, NN10, â1, ô6, ss1 à 6. Les folios p1 à 4, h3, o1, p4, y2, 3 et 8 et hh2 du premier volume et Al et 2 du second sont restaurés ; galeries de vers dont une altérant le texte (vol. I, cahiers a à g) ; mouillure sur quelques marges ; quelques annotations manuscrites marginales. Deux folios (b1 [vol. I] et ss7 [vol. II) ont été gillotés. « La «Mer des Hystoires» est une chronique universelle qui voulait retracer l'histoire du monde, entreprise à l'instigation de Charles VIII en 1483, que Pierre le Rouge publia en 1488. Elle reprend une compilation éditée à grand succès à Lubeck en 1475 (le Rudimentum noviciorum) avec des additions concernant les rois de France. Dans les 2 premières éditions, le rapport des faits s'arrête en 1483. Il fut prolongé par la suite. La valeur de l'ouvrage tient aux nombreuses illustrations qu'il reçut, surtout dans les premières éditions, mais même les plus tardives, encore très séduisantes, sont recherchées comme les exemplaires d'un livre mythique aux yeux des bibliophiles » (Guy Bechtel). «Le Rouge had before him the editio princeps of the Rudimenturn nouitiorum, Lucas Brandis, Lubeck, 1475 (IC. 9810, vol. ii p. 550), but decorated his own book more effectively. The woodcuts, which comprise many repeats, are of various sizes, but the only full-page cuts are the genealogical and dynastic diagrams in the form of medallions joined by chains and often containing type-set inscriptions, and the 'figure de la terre' and the 'figure de la terre saincte' on feuillet lxxb and lxxia and feuillet viiixxxviib and viiixxxviiia of volume I respectively, all of which are modelled on their equivalents in the Lubeck book, and also a cut of the baptism of King Clovis I and his victory at Tolbiac on feuillet vixxxvii and iicxiv of vol. ii. A number of the smaller cuts derive from a Book of Hours. I with the figure of Christ blessing on 13a of vol. i marks the beginning of the words 'In principio creauit deus celum et terram', to be supplied by hand in the space provided to the right before the beginning of the French printed text (see description) ; it is also used several times at other points. Almost all the pages bearing cuts are flanked with a border-piece along one margin and border-pieces are joined to form complete surrounds at the beginnings of the principal sections. » (BMC VIII). Le dernier bel exemplaire cité par les bibliographes remonte à la vente Germeau de 1870; relié au XIXe siècle par Chambolle-Duru, l’exemplaire fut adjugé 1200 F OR, les livres de haute bibliophilie se négociant alors à compter de 10 F OR. Précieux exemplaire provenant des bibliothèques Henri Gallice et Marcel Jeanson (100003 – D3), avec ex-libris, adjugé 550000 FF + frais à la vente Marcel Jeanson du 10 novembre 2001, soit 104800 € il y a 18 ans (ref. Vente Jeanson – 10 octobre 2001, n°3). L’exemplaire du Baron Achille Seillière, complété avec 10 feuillets d’un exemplaire plus court, fut vendu 1350000 FF en 1987, soit 205000 € il y a 32 ans.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR110,000.00 (€110,000.00 )

‎SAGE, Balthasar-Georges‎

Reference : 97749

(1817)

‎[DÉSALINISATION DE L'EAU DE MER] Recueil factice‎

‎Paris, Imprimerie P. Didot, 1817-1820, in-8, 8 pièces en 1 vol, Demi-basane tabac de l'époque, dos lisse et fleuronné, Précieuse et intéressante réunion de sept opuscules rares sur la désalinisation de l'eau de mer, par le chimiste et minéralogiste Balthasar-Georges Sage (1740-1824); et une pièce sur la question du lait de vache. Sage commence à s'intéresser à cette question à partir de 1778 et d'un échantillon d'eau provenant de la Mer Morte; il entreprend alors de longues recherches qui visent à procurer une solution chimique. En 1817-1818, il publie des observations plus tardives, contenue dans le présent recueil : il y reprend ses premières conclusions, analyse les procédés déjà proposés et démontre qu'une eau salubre ne peut pas s'obtenir par méthode chimique, en raison du processus de putréfaction des animaux marins. Il parvient enfin à proposer une "explication cohérente de l'origine de la salinité des mers et des océans" (Doru). Les pièces sont reliées dans l'ordre suivant : - Précis historique des mémoires publiés sur l'eau de mer. 1817. 12 pp. - Analyse de l'eau de mer. 1817. VI-[2]-24 pp. - Exposé des propriétés de l'eau de mer distillée. 1817. VIII-38 pp. - Exposé des tentatives qui ont été faites dans le premier dessein de rendre potable et salubre l'eau de mer distillée. 1817. 20 pp. - Expériences sur l'innocuité de l'eau de mer distillée, parce qu'elle contient toujours du gaz alcalin oléaginé neptunien produit par la putréfaction des êtres organisés marins. 1817. 24 pp. - But de la nature dans la formation quotidienne du sel dans l'eau des mers. 1818. 16 pp. - Phénomènes que présente la destruction des corps des animaux après leur mort. 1817. VIII-34 pp. - Analyse du lait de vache, suivie de la liste chronologique des ouvrages publiés dans l'espace de cinquante-et-un ans. 1820. 21 pp. Sage est reconnu, dans la première moitié de sa carrière, pour ses travaux de chimie minéralogique et pour le cours public et gratuit de minéralogie docimastique, qu'il donnait dans son officine familiale dès 1760. Excellent professeur, il fonda en 1783 la première Écoles des mines à l'Hôtel des Monnaies. La fin de sa carrière est marquée par la disgrâce et l'aigreur; conservateur invétéré, il refuse les progrès scientifiques des années 1780-1810 et s'obstine dans la défense de la théorie anachronique du phlogistique. Il meurt aveugle et privé de sa pension, après avoir publié de nombreux opuscules d'arrière-garde dans lesquels il déverse immanquablement son fiel. De ces années-là, seuls ses travaux sur la désalinisation de l'eau de mer trouveront écho. Deux annotations anciennes à l'encre en fin de volume. Accroc à la coiffe supérieur, dos frotté, coins usés. Sinon, bon exemplaire. Couverture rigide‎


‎Bon 8 pièces en 1 vol.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 331 42 60 21 98

EUR850.00 (€850.00 )

‎VERNET, Joseph.‎

Reference : LCS-18548

‎Collection des vues des ports de mer en France… Témoignage pittoresque de la vie portuaire en France au temps de la marine à voile.‎

‎Réunion très rare de l’ensemble des gravures des vues et ports de France, de Joseph Vernet, dans leur superbe tirage d’origine. Paris, J. P. Le Bas, [1760-1778]. In-plano oblong de (2) ff., 16 planches, reliure du temps à dos de veau fauve marbré orné de faux nerfs et de motifs dorés, cartouche de maroquin rouge avec dentelle en encadrement et titre dorés au centre des plats, non rogné. Reliure de l’époque. 800 x 550 mm.‎


‎[video width="996" height="1920" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/07/VERNET-bis.mp4"][/video] Superbe suite des 16 vues des ports d’après Joseph Vernet finement gravées par Charles-Nicolas Cochin et Jacques-Philippe Le Bas. L’exemplaire comporte les deux planches supplémentaires - la dernière (Le Havre) d’après Cochin - terminées à l’eau-forte par P. Martini. Joseph Vernet n’a pas peint de tableau représentant le port et la ville du Havre. La planche n°16, jointe à la série des gravures reproduisant les peintures de Joseph Vernet, a été dessinée par C. N. Cochin et gravée par J. Ph. Le Bas. Vernet reçut du marquis de Marigny, directeur général des bâtiments du roi et frère de la marquise de Pompadour, une commande de Louis XV pour la représentation des principaux ports de France, tâche à laquelle il s’attela en 1753. Après avoir peint Marseille et le golfe de Bandol, il partit pour Toulon, puis Antibes et Sète. De Bordeaux, où il reçut un accueil très brillant, il redescendit à Bayonne puis remonta vers La Rochelle et Rochefort. Installé à Paris en 1763, il se rendit à Dieppe, dernier port qu’il représenta. Nicolas Ozanne accompagna Joseph Vernet pendant une partie de son voyage. La commande royale concernait vingt ports, mais Vernet n’en peignit que neuf, plus la baie de Bandol, de 1753 à 1765, donnant lieu à quinze tableaux. La guerre de Sept Ans et les difficultés financières qui en découlaient suspendirent ses travaux. Liste des seize planches: Planche N°1. Le port neuf ou l’Arsenal de Toulon, vu de l’angle du parc de l’artillerie - peinture de 1755 - gravure de 1760. Planche N°2. L’intérieur du port de Marseille, vu du Pavillon de l’horloge du Parc - peinture de 1754 - gravure de 1760. Planche N°3. La Madrague ou la Pêche du Thon, vue du golfe de Bandol - peinture de 1754 - gravure de 1760. Planche N°4. L’entrée du Port de Marseille, vue de la Montagne appelée Tête de More - Peinture de 1754 - gravure de 1760. Planche N°5. Le Port vieux de Toulon, vu du côté des Magasins aux Vivres - peinture de 1756 - gravure de 1762. Planche N°6. La Ville et la Rade de Toulon vues à mi-côte de la montagne qui est derrière - peinture 1755 - gravure 1762. Planche n°7. Le Port d’Antibes en Provence, vu du côté de la Terre - peinture de 1756 - gravure de 1762. Planche N°8. Le Port de Cette en Languedoc, vu du côté de la mer, derrière la jettée isolée - peinture 1756-57 - gravure 1762. Planche N°9. Vue de la Ville et du Port de Bordeaux, prise du Côté des Salinières - peinture 1757-59 - gravure 1764. Planche N°10. Vue de la Ville et du Port de Bordeaux, prise du Château Trompette - peinture 1757-59 - gravure 1764. Planche N°11. Vue de la Ville et du Port de Bayonne, prise à mi-côte sur le Glacis de la Citadelle - Peinture de 1759-61 - gravure de 1764. Planche N°12. Vue de la Ville et du Port de Bayonne, prise de l’allée de Bouflers, près de la Porte de Mousserole - peinture de 1759-61 - gravure de 1764. Planche N°13. Le Port de Rochefort vu du Magasin des Colonies - peinture de 1761-62 - gravure de 1767. Planche N°14. Le Port de La Rochelle, vu de la petite Rive - peinture de 1761-62 - gravure de 1767. Planche N°15. Vue du Port de Dieppe - peinture 1763-65 - gravure de 1778. Planche N°16. Le Port et la Ville du Havre, vus du pied de la Tour de François premier, 1776. Les ordres du roi étaient clairs: «vos tableaux doivent réunir deux mérites, celui de la beauté pittoresque et celui de la ressemblance, autant que son intention: voir les ports du royaume représentés au naturel dans vos tableaux». A Toulon: le quai aux vivres est une véritable exposition de ce que l’on pouvait trouver à bord en matière de sacs, de jarres, de corbeilles, de paniers, de bouteilles et de futailles. Le vin, la viande salée, les fromages dont on voit des meules que l’on roule, les légumes secs, les épices, le bétail sur pied sont embarqués sur l’allège à quai qui chargera les munitions à bord d’un vaisseau en partance. A Marseille: sur le quai du vieil arsenal, au fond du port, s’active une foule animée et colorée de femmes et d’hommes du peuple auxquels se mêlent gentilshommes, femmes de qualité et religieux. Des levantiers, Turcs ou Barbaresques enturbannés arpentent aussi les quais. L’entrée du port est animée de multiples embarcations, canots, allèges, bateaux pêcheurs, tartanes. A Bordeaux, sur le quai des Salinières, nous voyons des jésuites, d’élégantes jeunes femmes en robes à panier, mais aussi des boulangers et un garçon vacher; un précieux tilbury lancé à vive allure contrastant avec un attelage de bœufs traînant un lourd charroi de tonneaux. Sur le fleuve, des bateaux de commerce viennent charger le vin contenu dans les tonneaux alignés sur le quai. A Rochefort, nous voici sur le quai aux vivres: les tonneaux de vin de Bordeaux, les chaudrons, les marmites sont destinés à l’approvisionnement des vaisseaux, de même que les bestiaux qui paissent dans la prairie. Les paquets de toiles à voiles et les gros écheveaux de chanvre vont alimenter les ateliers de l’arsenal dont la magnifique corderie qui s’étend sur la droite. A La Rochelle, au milieu des ballots, des panières, des fûts, des bois, des ancres, des femmes et des hommes travaillent, se reposent ou discutent, en un mot vivent sous nos yeux une attitude, un geste, un regard nous les rendent plus proches que de longs discours sur la société du XVIIIe siècle. Alors que bien souvent Vernet prend de grandes libertés face aux demandes très précises du roi pour le choix des sites ou du point de vue d’où il les dépeint, il répond pleinement à ses vœux en décrivant partout des scènes de la vie quotidienne: devant nos yeux vit tout un peuple au naturel. Témoignage pittoresque de la vie portuaire en France au temps de la marine à voile et de la douceur de vivre sous le règne de Louis XV le bien-aimé. Réunion très rare de l’ensemble des gravures des vues et ports de France, de Joseph Vernet, dans leur superbe tirage d’origine. Avec Joseph Vernet et sa descendance directe s'affirme une dernière fois la continuité de cette école d'Avignon qui, depuis le XIVe siècle, n'a cessé de se manifester par des artistes de talents et de caractères forts différents mais unis par d'indiscutables affinités. On peut faire remonter l'origine de cette école à l'époque où Bertrand de Goth, archevêque de Bordeaux, devenu pape sous le nom de Clément V, transporta la cour pontificale à Avignon. Dans cette «petite ville paisible, dont le charme ne pouvait leur échapper, les papes firent éclore un puissant foyer artistique, dont l'éclat devait se prolonger jusqu'au XIXe siècle. À Avignon, qui garde intacts tant de vestiges de son destin exceptionnel, le jeune Joseph Vernet pouvait à chaque pas rencontrer des monuments susceptibles de lui donner un avant-goût de la ville unique qui devait plus tard le révéler à lui-même. Face au Palais des Papes s'élève cet Hôtel de la Monnaie, construit par un cardinal Borghèse, légat du Pape, et qui porte sur sa façade le dragon et l'aigle, armes de la famille, enfin la colline des Dons, où la vue est si belle sur le Rhône et sur Villeneuve est une réduction de ces jardins du Pincio, qui forment avec la Villa Médicis l'un des plus beaux lieux de Rome et du monde. Cet appel de l'Italie, Joseph Vernet le ressentit de bonne heure, et son père, Antoine Vernet, fut assez heureux pour intéresser aux dons brillants du jeune peintre plusieurs nobles personnages de la ville, en particulier le marquis de Caumont et le comte de Quinson, qui lui ouvrirent leur bourse et lui permirent de partir pour Rome, qui offrait à cette époque aux artistes des ressources incomparables. Mais au cours de ce voyage pour rejoindre la Ville éternelle, dont la première étape le conduisit à Marseille, Joseph Vernet devait faire une rencontre capitale : celle de la mer ; en effet des hauteurs qui dominent la ville elle lui apparut pour la première fois dans toute sa beauté ; ce fut le coup de foudre, et lorsque quelques jours plus tard, après une tempête spectaculaire, Vernet arrive à Civita-Vecchia, son destin est fixé : il deviendra le peintre de la mer qui, désormais, sera présente dans presque toutes ses œuvres. La vie que mène à Rome le jeune artiste est des plus agréables ; il y a été fort bien accueilli et s'y est fait rapidement une clientèle avide de tempêtes et de naufrages. Les livres de raison de Vernet nous donnent sur ses travaux des renseignements précis : en 1743 il est reçu membre de l'Académie de Saint Luc, honneur assez rare pour un étranger, la mer l'attire de plus en plus, c'est avec joie qu'il se rend en pèlerinage à Naples, où le maître qu'il admire tant, Salvator Rosa, trouva la source principale de son inspiration. Cependant à Rome la popularité de Vernet croît de jour en jour ; sa clientèle devient européenne. En Italie, Joseph a trouvé la fortune, la gloire et l'amour ; aussi n'est-il pas pressé de quitter un pays qui l'a si bien reçu. Pourtant, sollicité par ses protecteurs français, il se décide à rentrer définitivement dans son pays, mais il retourne en Italie à plusieurs reprises et ce n'est qu'en 1753 qu'il se fixe en France pour toujours. Grâce au haut patronage de M. de Marigny, directeur suprême des Beaux-Arts et frère de Mme de Pompadour, qui avait à ce moment toute la faveur de Louis XV, Vernet obtint du roi une commande où il devait donner toute la mesure de son talent : Les Ports de France. La mer qui l'inspira si souvent dans ses œuvres antérieures va lui fournir encore un thème important, mais elle ne sera cette fois que le complément de ses compositions ; pour un moment il va cesser de peindre des tempêtes, des orages et des coups de vent. Ces ports de France seront des paysages où la vérité et la fantaisie se mêlent agréablement, témoin ce Port de Marseille lumineux et doré comme un Claude Gellée, qui nous montre au premier plan un groupe réuni pour un goûter en plein air, un autre pour un bal ; les robes et les ombrelles des femmes animent ce paysage aux lignes si nobles et lui donnent un air de fête familiale. Même procédé dans la Vue de la Ville et de la Rade de Toulon, où nous voyons à mi‑hauteur des collines qui dominent la rade, s'activer sur une terrasse monumentale, des cavaliers, des chasseurs, des joueurs de boules et des dames en grande toilette. Cette volonté d'humanisation du paysage se retrouve dans presque toutes les œuvres de J. Vernet, même dans celles où elle pourrait paraître artificielle; dans les tempêtes, les naufrages, les orages, nous verrons toujours l'homme opposer à la force aveugle des éléments son courage, son ingéniosité ou son désespoir. Cette introduction du drame humain au milieu des aspects pittoresques d'une nature hostile, c'est là la véritable originalité de Joseph Vernet. «C'est un grand magicien, que ce Vernet, écrit Diderot, on croirait qu'il commence par créer un pays et qu'il a des hommes, des femmes, des enfants en réserve, dont il peuple sa toile comme on peuple une colonie, puis il leur fait le ciel, le temps, la saison, le bonheur, le malheur qu'il lui plaît ». La production de J. Vernet est considérable et ses contemporains raffolèrent de lui. Dans cette œuvre consacrée presque exclusivement à la mer, aux tempêtes, et aux orages, on peut distinguer au moins deux périodes, une période romaine profondément marquée par les peintres napolitains, Salvator Rosa et Solimena, qu'il admirait sans réserve ; il leur doit ce sentiment dramatique de la nature et cette largeur de facture qu'il manifesta dès ses premières œuvres. À son retour en France, son art s'humanise et s'enrichit de détails savoureux qui, loin d'en altérer le caractère, lui confèrent une grande part de son charme. Certes, J. Vernet a entendu le message de Poussin et de Claude Gellée, mais au sublime de l'un et au mystère de l'autre, il a substitué un pathétique humain et familier, et s'il n'atteint pas leur grandeur, il garde avec son siècle un contact plus étroit et une audience plus large en lui tenant un langage plus accessible. Après les fêtes galantes de Watteau et les Bergeries de Boucher, la nature telle que la conçoit Vernet et si apprêtée qu'elle nous paraisse, est une nature vraie et non un décor d'opéra. Si Vernet eut une influence manifeste sur le goût de son temps, il est plus difficile de percevoir son passage dans la peinture moderne. Pourtant bien des œuvres qui nous ravissent toujours portent sa marque indiscutable ; comment ne pas penser à lui devant les Ruines et les Cascades d'Hubert Robert et plus près de nous, comment oublier le Ponte Rotlo en admirant les Corot d'Italie ? Heureusement la postérité si sévère envers les gloires récentes en apparence les plus solides et qu'elle précipite si volontiers en enfer ou en purgatoire, révise tôt ou tard ses jugements les plus définitifs ; et tandis que les grandes batailles d'Horace Vernet ne font plus recette, la gloire du grand peintre des Ports de France, si aimable et si française nous apparaît toujours aussi pure et aussi justifiée.» J. Dupuy. Très bel exemplaire à grandes marges relié en demi-veau fauve.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR45,000.00 (€45,000.00 )

‎BOUGARD, R.‎

Reference : LCS-4074

‎Le Petit Flambeau de la mer ou le veritable guide des pilotes cotiers ; Où il est clairement enseigné la maniere de naviguer le long de toutes les Côtes de France, d’Angleterre, d’Irlande, d’Espagne, de Portugal, d’Italie, de Sicile, de Malte, de Corse & de Sardaigne, & autres isles du Detroit; & des Côtes de Barbarie, depuis le Cap Bon jusqu’au Cap Verd… Le routier le plus célèbre de la fin du XVIIe siècle‎

‎Jolie édition du “routier le plus célèbre du XVIIe siècle” (A. Charon). Exemplaire très pur conservé dans son vélin souple de l’époque. Le Havre, 1731. Au Havre de Grace, chez la veuve de Guillaume Gruchet, 1731. In-4 de (4) ff., 413 pp., bifeuillet signé “Entre C D” ajouté entre les cahiers C et D, 23 pp., nombreuses figures et cartes gravées dans le texte. Rousseurs, pages de garde couvertes d’annotations manuscrites. Relié en vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre calligraphié, quelques taches. Reliure de l’époque. 178 x 140 mm.‎


‎Jolie édition du “routier le plus célèbre de la fin du XVIIe siècle”. (A. Charon, Le livre maritime au siècle des Lumières, pp. 135-136). Frère, Manuel du bibliographe normand, 134 ; Quérard ne cite que cette édition. (I, p.447). « Le routier le plus célèbre de la fin du XVIIe siècle fut ‘Le Petit Flambeau de la mer’ du Normand R. Bougard maitre de navire au Havre, lieutenant de vaisseau du roi. ‘Le Petit Flambeau de la mer’ connut de nombreuses éditions sans changements, douze au Havre entre 1684 et 1789, deux à Saint-Malo en 1785 et 1817 ainsi qu’une traduction anglaise avec des cartes différentes en 1801. Malgré son titre qui faisait référence aux grands atlas hollandais, ce livre était plutôt un manuel de cabotage comprenant des descriptions de côtes et des instructions succinctes pour entrer dans les ports… Ce livre servit surtout de manuel d’instruction dans les écoles d’hydrographie, ce qui explique le très grand nombre d’éditions. Dans ‘Le Petit flambeau’, Bougard décrit les côtes de France, d’Angleterre, d’Irlande, d’Espagne, du Portugal et de la Méditerranée. Il s’intéresse ensuite aux côtes d’Afrique et plus particulièrement à Madère, aux Canaries et aux iles du Cap-Vert, et termine son ouvrage par une description rapide de la fin du voyage dans l’océan Indien, en utilisant des observations qu’il y aurait faites pendant un voyage en 1682 et 1683. Trois pages consacrées à Saint-Malo présentent l’état des connaissances à cette époque pour entrer dans le port ou dans la Rance. Bougard décrit quatre passes : La Conchée, la Grande et la Petite Porte, les Décollées. Il signale les balises et indique les alignements à prendre pour emprunter le bon chenal. Il termine en attirant l’attention sur le danger que représentait la pierre de Rance, à l’entrée de la rivière, et sur laquelle de nombreux navires firent naufrage. ‘Le Flambeau de la mer’ fut le manuel de navigation le plus célèbre dans les écoles d’hydrographie.»(A. Charon, Le livre maritime au siècle des Lumières, pp. 135-136). Le petit flambeau sera inséré par l’imprimeur hollandais Pierre Mortier dans la Suite du Neptune français. « R. Bougard, the merchant shipmaster and author of the ‘Petit Flambeau de la mer’ (1684), was the only one to have practical experience with navigation. His piloting manual, republished fifteen times until 1817, seems to have been used heavily in the schools of hydrography. It was really a coastal trade guide for France in India.» (J. A. Wolter, Images of the world: the atlas through history, p. 122). Le présent manuel est orné de nombreuses vignettes gravées sur bois, représentant des îles, côtes et ports d'Irlande, d'Angleterre, de France, Portugal, Espagne, Italie, Sicile, Malte, Afrique et Inde. Exemplaire très pur de ce célèbre manuel de navigation, conserve dans son vélin souple de l’époque. Nos recherches nous ont permis de localiser 5 exemplaires complets de cette rare édition parmi l’ensemble des Institutions publiques du monde: Bibliothèque de Rouen, Bibliothèque Sainte-Geneviève, British Library, Staatsbibliothek Zu Berlin et National Maritime Museum, Caird Library. La présente édition manque à la B.n.F. Provenance : note manuscrite d’un ancien possesseur sur la page de garde : “ Ce livre appartient à moi Joseph Antoine Noël Garaudy, ceux qui le trouveront sont invités de le rendre à son maitre.” Note manuscrite d’un autre possesseur sur la dernière page de garde datant du XIXe siècle : “Au nom de Dieu et de la très Sainte Vierge soit commencé le journal du navire le vaisseau l’Elizabeth. Capitaine François Roubay allant à Alexandrie parti le 10 ybre 1816 de Marseille.” Ces notes donnent un caractère tout à fait personnel et émouvant au présent exemplaire, qui fut en fait utilisé par ses propriétaires lors de voyages maritimes autour du monde.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR5,000.00 (€5,000.00 )

‎[ Imprimerie Colbert] - ‎ ‎Collectif ‎

Reference : 62109

(1909)

‎[ Recueil de 13 Palmarès : Distribution des Prix du Lycée de Rochefort de 1909 à 1921 ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1908-1909. Distribution des prix sous la présidence de M. le Vice-Amiral de Percin. Samedi 31 juillet 1909. Discours de M. Humbert, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1909, 79 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1909--1910. Distribution des prix sous la présidence de M. le Général Farinaux. Samedi 30 juillet 1910. Discours de M. Denis, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1909, 78 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1910-1911. Distribution des prix sous la présidence de M. Cavalier. Samedi 29 juillet 1911. Discours de M. Denis, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1911, 87 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1911-1912. Distribution des prix sous la présidence de M. le Vice-Amiral Arago. Samedi 27 juillet 1912. Discours de M. Coville, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1912, 88 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1912-1913. Distribution des prix sous la présidence de M. Machenaud. Dimanche 13 juillet 1913. Discours de M. Leroux, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1913, 54 pp. et pp. 81-88 [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1913-1914 Distribution des prix sous la présidence de M. Paul Roquère. Dimanche 12 juillet 1914. Discours de M. Denis, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1914, 91 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1914-1915. Distribution des prix sous la présidence de M. Ad. Crémieux. Mardi 13 juillet 1915. Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1915, 87 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1915-1916. Distribution des prix sous la présidence de M. Ad. Crémieux. Jeudi 13 juillet 1916. Discours de M. Bazaillas, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1916, 93 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1916-1917. Distribution des prix sous la présidence de M. Ad. Crémieux. Jeudi 12 juillet 1917. Discours de M. Picard, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1917, 100 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1917-1918. Distribution des prix sous la présidence de M. le Vice-Amiral. Samedi 13 juillet 1918. Discours de M. Mélèse, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1918, 96 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1918-1919. Distribution des prix sous la présidence de M. le Vice-Amiral Jaurès. Samedi 12 juillet 1919. Discours de M. Picard, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1919, 89 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1919-1920. Distribution des prix sous la présidence de M. Palmade. Lundi 12 juillet 1920. Discours de M. Lacombe, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1920, 89 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1920-1921. Distribution des prix sous la présidence de M. le Contre-Amiral de la Taste. Mercredi 13 juillet 1921. Discours de M. Picard, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1921, 86 pp. ‎

‎1 vol. in-8 reliure demi-maroquin vert à grain long, Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1908-1909. Distribution des prix sous la présidence de M. le Vice-Amiral de Percin. Samedi 31 juillet 1909. Discours de M. Humbert, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1909, 79 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1909-1910. Distribution des prix sous la présidence de M. le Général Farinaux. Samedi 30 juillet 1910. Discours de M. Denis, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1909, 78 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1910-1911. Distribution des prix sous la présidence de M. Cavalier. Samedi 29 juillet 1911. Discours de M. Denis, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1911, 87 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1911-1912. Distribution des prix sous la présidence de M. le Vice-Amiral Arago. Samedi 27 juillet 1912. Discours de M. Coville, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1912, 88 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1912-1913. Distribution des prix sous la présidence de M. Machenaud. Dimanche 13 juillet 1913. Discours de M. Leroux, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1913, 54 pp. et pp. 81-88 [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1913-1914 Distribution des prix sous la présidence de M. Paul Roquère. Dimanche 12 juillet 1914. Discours de M. Denis, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1914, 91 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1914-1915. Distribution des prix sous la présidence de M. Ad. Crémieux. Mardi 13 juillet 1915. Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1915, 87 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1915-1916. Distribution des prix sous la présidence de M. Ad. Crémieux. Jeudi 13 juillet 1916. Discours de M. Bazaillas, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1916, 93 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1916-1917. Distribution des prix sous la présidence de M. Ad. Crémieux. Jeudi 12 juillet 1917. Discours de M. Picard, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1917, 100 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1917-1918. Distribution des prix sous la présidence de M. le Vice-Amiral. Samedi 13 juillet 1918. Discours de M. Mélèse, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1918, 96 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1918-1919. Distribution des prix sous la présidence de M. le Vice-Amiral Jaurès. Samedi 12 juillet 1919. Discours de M. Picard, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1919, 89 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1919-1920. Distribution des prix sous la présidence de M. Palmade. Lundi 12 juillet 1920. Discours de M. Lacombe, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1920, 89 pp. [ Suivi de : ] Lycée de Rochefort. Année Scolaire 1920-1921. Distribution des prix sous la présidence de M. le Contre-Amiral de la Taste. Mercredi 13 juillet 1921. Discours de M. Picard, Imprimerie Colbert, Rochefort sur Mer, 1921, 86 pp. ‎


‎Bon ensemble bien relié, couvrant une période très marquante (dos passé très lég. frotté, petit accroc à un plat et une coupe, très bon état par ailleurs). ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR275.00 (€275.00 )
Get it on Google Play Get it on AppStore
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !