Paris, Plon, Nourrit et Cie, sans date.In-12, 313 pages. Reliure demi chagrin rouge, dos à nerfs,
Reference : 2553
Musée du Livre
M. Henri Godet
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Rouen, Fleury, 1833. 1020 g 4 volumes in-8, pleine basane, viii-344 pp.; [1] f., 278 pp.; [1] f., 274 pp.; [1] f., 298 pp.. Jean Félix Casimir Leprevost, dit l'abbé Prévost, était connu pour sa très grande charité. Frère, II, 416; Lebreton, biographie rouennaise, 247-248. Publication locale, très rare. Tache pâle sur un dos, petites traces d'humidité. . (Catégories : Religion, Normandie, )
Paris, Editions Emile-Paul frères, 1943. 350 g In-8, demi papier parcheminé à la bradel, couvertures conservées, 88 pp., [3] ff.. Un des 1000 exemplaires numérotés sur vélin rose de Boucher. Vignettes de Michel Mare. Introduction de Jules Mouquet. Petite salissure au bas du dos. . (Catégories : Littérature, Poésie, )
Composti dal Padre Paolo Pedrusi. nella Stamperia di S.A.S., Parma, 1694-1727. In-4 gr., (mm. 356x235), 10 volumi in 9 tomi, p. pergamena coeva (piccole manc. e abrasioni: 8 volumi con dorsi a cordoni e tit. oro, il 9°/10° con tit. oro su tassello al dorso), tagli marmorizz. Questa imponente opera è illustrata da complessive 238 tavole f.t. inc. in rame: ciascuna raffigura un gruppo di monete e medaglie in cui sono effigiati imperatori romani, ed è seguita da alcune pagine di commento. I singoli volumi sono dedicati al Duca di Parma regnante nell'anno di stampa. L'opera - completa in tutte le sue parti - è così suddivisa:- Vol. 1° (1694) "I Cesari in oro", pp. XII,378,(2), antiporta con ritratto di Ranuccio Secondo, inc. in rame da F.M. Francia, con 28 tavole. - Vol. 2° (1701) "I Cesari in argento, da Giulio Cesare sino a Traiano", pp. XIX,452, grande antiporta figurata (più volte ripieg.), disegnata e incisa da G.G. Bononi con ritratto di Francesco Primo, e con 34 tavole.- Vol. 3° (1703) "I Cesari in argento, da Adriano sino a Caracalla e Geta", pp. IX,369, grande antiporta figurata (più volte ripieg.), disegnata e incisa da G.G. Bononi con ritratto di Francesco Primo, e con 24 tavole.- Vol. 4° (1704) "I Cesari in argento, da Macrino sino a Eraclio", pp. XI,324, grande antiporta figurata (più volte ripieg.), disegnata e incisa da G.G. Bononi con ritratto di Francesco Primo, e con 19 tavole.- Vol. 5° (1709) "I Cesari in medaglioni", pp. XXIV,368, grande antiporta figurata (più volte ripieg.), disegnata e incisa da G.G. Bononi con ritratto di Francesco Primo, e con 27 tavole.- Vol. 6° (1714) "I Cesari in metallo grande, da Giulio Cesare a L. Elio", pp. XL,402,(2), grande antiporta figurata (più volte ripieg.), disegnata e incisa da G.G. Bononi con ritratto di Francesco Primo, e con 40 tavole.- Vol. 7° (1717) "I Cesari in metallo grande, da Antonino Pio a Gordiano III", pp. XXXXXVI,431, antiporta con grande ritratto di Francesco Primo, incisa da Gio Batta Sintes, con 43 tavole.- Vol. 8° (1721) "I Cesari in metallo grande", proseguendo da M.G. Filippo fino a Postumo, con "parte de' Cesari in metallo mezzano e piccolo", incominciando da Alessandro Magno sino a Tito. Opera postuma, pp. XV,354,(2), antiporta con grande ritratto di Francesco Primo, incisa da Gio Batta Sintes, un ritratto dell'Autore in medaglione inc. in rame, e con 23 tavole. Gli 8 volumi sono ornati da fregi, grandi iniziali figurate e finali incisi su legno. - Voll. 9° / 10° (1724-1727) "I Cesari in metallo mezzano e piccolo", di Pietro PIOVENE della Compagnia di Gesù (che completò l'opera dopo la morte del Padre Pedrusi). Il vol. 9° contiene le medaglie di Domiziano, di Domizia e di Giulia di Tito, pp. XX,260,(12), frontespizio con grande vignetta incisa in rame da Pini, antiporta con grande ritratto di Francesco Primo, incisa da Gio Batta Sintes, ed illustrato da: una tavola allegorica con ritratto in medaglione di Francesco Primo incisa da A. Van Westerhout - 9 bellissime testate che raffigurano palazzi dei Farnese a Roma, Caprarola e Piacenza - 9 grandi iniziali - 9 grandi finali con medaglie che appartengono a personaggi illustri di Casa Farnese. Unito:il Vol. 10° che contiene le medaglie di Nerva, Trajano, di Plotina e di Matidia, pp. (20),306,(8), vignetta incisa al frontespizio; con una tavola allegorica con ritratto in medaglione di Francesco Primo incisa da A. Van Westerhout, e 19 bellissime testate, grandi iniziali e finali che illustrano i palazzi e le medaglie di Casa Farnese. "Edizione originale", raro trovarla completa di tutti i 10 volumi e di tutte le tavole.Cfr. Piantanida,4496 (solo i primi 8) - Choix de Olscki,12977 (solo i primi 4) - Brunet,IV,465. Primi 3 volumi con alone al marg. infer.; 2 volumi con lieve alone al marg. super. solo su alc. carte; fori di tarlo margin. sulle ultime carte di 1 vol., ma complessivamente un buon esemplare.
Segonzac, Syndicat de Défense de la Grande Champagne, 1938. 600 x 696 mm.
Belle et grande carte en couleurs figurant les crus de cognac en Charente, dressée par Jean-Marie Guillon, inspecteur de la Viticulture et directeur de la Station Viticole de Cognac. Elle a été publiée en 1938 à l'initiative du Syndicat de Défense de la Grande Champagne, créé en 1930 et dont le siège se trouvait à la mairie de Segonzac, avec l'approbation du Comité National des Appellations d'Origine, du Bureau National de Répartition des Vins et Eaux-de-Vie de Cognac et du Ministre Secrétaire d'État à l'Agriculture. Cette carte distingue, en six couleurs, la Grande Fine Champagne ou Grande Champagne, la Petite Champagne, les Borderies, les Fins Bois, les Bons Bois, et les Bois Ordinaires et Bois Communs dits à terroirs. Elle s'étend au nord jusqu'à l'Île de Ré et Niort dans les Deux-Sèvres, au sud jusqu'à Les Églisottes en Gironde, et à l'est jusqu'à Champagne-Mouton et Montbron. La carte indique également les chemins de fer à double voie, les routes nationales et départementales, les chemins départementaux et les cours d'eau. En haut à droite se trouve une carte de la France montrant la situation géographique des vignobles de Cognac. La première édition de cette carte de Jean-Marie Guillon a été publiée en 1887. Puis elle a été affinée en 1909, 1938 et 1941, au gré des nouveaux décrets émis par le ministère de l'Agriculture. La seconde édition a été mise à jour à la suite du décret du 1er mai 1909, qui fixait les limites géographiques de la zone de production du cognac. Cette délimitation allait poser les bases de la défense du cognac contre les usurpations, fraude et tromperie, devenues monnaie courante après la crise du phylloxéra. C'est à cette date que Jean-Marie Guillon dresse la carte des huit crus de cognac en s’appuyant sur les travaux d’Henri Coquand, géologue et paléontologue, dont les études sont à l'origine de la délimitation des crus de cognac, basée sur la nature des sols. Notre édition, la troisième revue en 1938, a été dressée d'après les décrets du 15mai 1936, définissant les conditions que doivent présenter les eaux-de-vie pour avoir droit à l'appellation contrôlée « Cognac », et du 13 janvier 1938 pour les appellations d'origine contrôlées « Grande Champagne», « Grande Fine Champagne », « Petite Champagne », « Fine Champagne », « Borderies », «Fins Bois » et « Bons Bois ». Selon ce dernier décret, l'appellation contrôlée de Fine Champagne ne pouvait être accordée qu'au mélange des eaux-de-vie provenant des deux régions de Grande Champagne et de Petite Champagne, et contenant au minimum 50% d'eau-de-vie de Grande Champagne. Enfin, la dernière édition sera publiée en 1941, à la suite de la création du Bureau National de Répartition des Vins et Eaux-de-vie de Cognac. Bel exemplaire. Petits trous d'épingle dans la marge supérieure. Annuaire du tout Sud-Ouest illustré, 1909, p. 545 (pour l'édition de 1909).
Précieux ensemble autographe concernant le premier texte polémique de Bernanos : 21 lettres autographes, inédites, et cinq pages autographes concernant La Grande peur des bien pensants. Vésenex, Toulon, Hyères, août 1930 - c. septembre 1934. 56 f. de formats divers reliés en 1 vol. (235 x 285 mm). Demi-chagrin havane à coins, pièce de titre en long. Précieux ensemble autographe concernant le premier texte polémique de Bernanos. L’ensemble est composé des éléments suivants : - 1 portrait de l’auteur par Laure Albin-Guillot (tirage sur papier, 180 x 255 mm), signé dans la planche et daté 1927, avec envoi « à Pierre Bessand-Massenet, à son amitié si diligente et si discrète, avec ma très affectueuse gratitude, G. Bernanos » ; - 21 lettres autographes signées (formats divers), avec enveloppes conservées ; - 1 manuscrit autographe de 3 pages , rédigé à l’encre bleue : fragment de La Grande peur des bien-pensants ; - 2 pages autographes, rédigées à l’encre bleue, concernant des corrections à apporter ; - 1 tiré à part d’« Édouard Drumont. Conférence de M. Georges Bernanos », issu des Cours et conférences d’Action française (octobre 1929), dont c’est l’édition originale.
Importante correspondance inédite à Pierre Bessand-Massenet (1899-1985), collaborateur chez Grasset de 1926 à 1939, puis chez Plon dont la collection « La Palatine » deviendra sous son impulsion et celle de Maurice Bourdel (avec lequel Bernanos échangera également une correspondance) une véritable maison d’édition. En février 1933, Bernanos, de passage à Paris, forme avec Bessand-Massenet le projet de « cahiers » périodiques, qu’il rédigerait seul comme un « journal » qu’il donnerait à Grasset, réservant à Plon ses romans. La première lettre est écrite depuis Vésenex (22 août 1930), où réside Bernanos pendant la cure qu’il fait au village voisin de Divonne-les-Bains ; il y soignera une crise d’angoisse qui le tient depuis le mois de juin. Il vient de perdre coup sur coup sa mère et son ami l’abbé Sudre – les lettres de cette période sont ainsi sur papier de deuil. Il y est question comme pour une grande partie des lettres suivantes de La Grande Peur des bien-pensants, commencé en 1928. En cet été 1930, Bernanos arrive donc au terme de deux ans de travail sur le premier de ses textes polémiques dont le titre initial « Démission de la France » sera remisé pour celui de La Grande Peur… qu’il concéda de guerre lasse après avoir ferraillé : « Je tiens absolument à Démission de la France, avec - en sous-titre et en aussi gros caractères qu’il vous plaira : Ed. Drumont, prophète en son pays » (lettre du 28 novembre 1930). S’ensuit à ce sujet entre lui et Grasset un malentendu qu’il demande à Bessand-Massenet de dissiper (lettre du 19 mars). Bernanos avait encore imaginé un autre titre « Au bord des prochains charniers », dont il avait confié l’idée à Louis Brun (lettre écrite depuis Vésenex en juillet). Parti pour Toulon à la fin de l’été, il va séjourner avec sa famille d’abord à la villa « Sainte-Victoire » , puis à la villa « Les Algues » avant de s’établir plus durablement à la Bayorre (près d’Hyères) dans la villa « Fenouillet ». Les Bernanos ne quitteront la Côte d’Azur qu’en octobre 1934 pour rejoindre les îles Baléares ; les lettres de cet ensemble sont écrites, sauf exception, depuis Hyères ou Toulon. On y voit l’écrivain toujours en proie à de grandes difficultés financières : « l’équilibre de mon budget […] étant une sorte de miracle hebdomadaire » écrit-il à Bessand-Massenet (Toulon, 2 décembre 1930), il réclame quelque liquidité à la place d’un chèque dont il n’a visiblement pas le temps d’attendre l’encaissement. L’on sait que le propriétaire de la villa Fenouillet fit vendre « abusivement aux enchères le mobilier, les livres et les papiers de l’écrivain qui, dégoûté, ne s’y oppose pas ». Bientôt le livre va paraître et, pour le portrait qu’on lui demande, dont un tirage a été monté dans cet ensemble manuscrit, Bernanos indique « les meilleurs clichés sont chez Madame Albin-Guyot. Je crois qu’il y a un profil encore inédit, et capable de me faire grand honneur »…. Le 14 février 1931, alors que son livre est achevé d’imprimé, il se confie à son ami : « La moitié de ce que j’aurais voulu exprimer manque, hélas ! mais il y a des pages déchirantes, je les ai écrites avec une telle crispation du cœur. » Il ne se fait pas d’illusion quant à Grasset : « Je crains bien qu’il ne se fiche du bouquin comme de sa première et lointaine maîtresse » (Toulon, 1er avril). Entre mille difficultés, Bernanos, en contact avec la veuve de Drumont (dans le besoin), essaie de l’aider (lettre du 26 mai 1931). Le 22 juin, il est Hyères où il a installé toute sa famille et écrit à Bessand-Massenet ce qu’il rapportera d’ailleurs dans l’un de ses livres, pourquoi il préfère travailler dans un lieu public : « seul entre quatre murs, je puis me croire une espèce de génie. Au café sous le regard sceptique des garçons, ce n’est réellement pas possible ! » La dernière lettre de cette année 1931 (le 4 novembre), il sort d’une maladie où il a failli « dériver tout doucement au large de la mer sans rives, et sans l’autorisation du dictateur Bernard Grasset ». Toujours de Hyères, le 28 juin, Bernanos demande à Bessand-Massenet d’être le parrain de l’enfant que Jeanne attend et lui confie que leur amitié « a grandi presque malgré moi, ou du moins presque sans que j’y pense ». Fin août, il s’agit de l’Allemagne : « croyez-vous, ou ne croyez-vous pas possible une enquête sur Hitler, et la jeunesse allemande ? De toutes manières, je ne voudrais réellement pas mourir sans avoir dit quelque chose du drame wagnérien qui se joue en ce moment là-bas ». Son fils Jean-Loup est né le 30 septembre 1933 et il réitère sa demande à Bessand-Massenet pour qu’il en soit le parrain. Deux autres lettres viennent clore cette période avant le départ pour les Baléares. Bernanos qui avait eu en juillet un très grave accident de moto qui le laissera définitivement infirme s’en doute déjà : « J’ai vu hier ‘l’électrologue’ et le radiologue (ou graphe). Évidemment, je commence - ou plutôt continue à croire - que je traînerai la patte toute ma vie ». Cette précieuse réunion de lettres à Pierre Bessand-Massenet s’achève par une longue missive écrite depuis les îles Baléares en 1935. Bernanos est furieux contre l’éditeur Plon, la « veuve Garancière », dont il n’a pas reçu tout ce qu’il espérait en terme d’avances alors qu’il a achevé une bonne partie d’Un crime et de M. Ouine, et parle d’un « autre roman dont elle possède plus de deux cents pages et qu’il m’est très facile d’achever en cinquante », et de 110 pages « d’un autre livre [Journal d’un curé de campagne], lesquelles pages sont certainement les plus émouvantes que j’ai écrites […]. Tout ce travail (sauf M. Ouine) a été fait depuis fin avril 1934, c’est-à-dire en huit mois, en dépit d’un mois de maladie, et de cinq à six semaines perdues pour le déménagement (!), la vente de mon mobilier, l’installation ici »… Il aimerait pouvoir « travailler tout de suite à [s]on journal », à condition de le payer à la page : « Il me semble, je vous jure, que ce journal serait beau. Et demain, il sera sans doute trop tard. Tous crevés, même les salauds ! » Enfin, deux lettres, l’une à Pierre Gaxotte pour lui recommander Pierre Bessand-Massenet, « un des cœurs les plus réellement fiers que je connaisse » et une autre à un « ami » pour lui annoncer la naissance de Jean-Loup : « Un petit garçon vient de dégringoler en ce bas-monde - dégringoler est le mot qu’il faut. Un quart d’heure a suffi. […] Que ne puis-je aussi vite donner un livre à la Postérité ! » Le manuscrit de La Grande Peur… dont sont conservées ici les dernières pages de la conclusion est à notre connaissance le seul fragment autographe connu de ce texte, puisqu’on ignore tout du manuscrit, qui n’a jamais été vu et qui a probablement été détruit. C’est une mise au propre avec peu de ratures, signée par Bernanos et suivie de deux pages manuscrites relatives à des corrections relevées sur les épreuves de La Grande Peur… Bernanos a noté la page et la ligne et ce qu’il y faut rectifier - les pages 411 à 447. Précieux ensemble, d’un intérêt de premier ordre sur la composition et l’élaboration de La Grande Peur. C’est encore à Bessand-Massenet, par ailleurs historien, que Bernanos demandera des informations documentaires lorsqu’il travaillera (1938) à Jeanne d’Arc, relapse et sainte. Il fut de ceux que Bernanos considérera comme de ses fidèles amis, témoin de ces quelques années capitales (et la rupture définitive avec l’Action française en particulier), avant qu’il ne quitte la France.