Affiche lithographiée pour l’exposition Corneille à la Galerie Creuzevault 9 Avenue Matignon à Paris, du 10 mai au 8 juin 1963. Format 60,5 x 51,5 cm. en couleurs.
Reference : 9520
J.-F. Fourcade - Livres anciens et modernes.
M. J.-F. Fourcade
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Paris Librairie Armand Colin 1966 1 vol. broché ( 24 x 15,5 cm ) ( poids = 550 g ) 349 pp. ( dont fx. t. , t. ) . Contient : Introduction , Première partie La tragédie humaniste , Deuxième partie : La réconciliation de l' homme et de Dieu , Troisième partie Corneille et Racine , Conclusion , Bibliographie , Index , Table analytique . Broché à couverture rigide beige imprimée en bleu et noir . Qqs rousseurs et légère pliure dans un angle ; petites mouillures au second plat . Intérieur très frais .
Dans " L' histoire littéraire : ses méthodes et ses résultats Mélanges offerts à Madeleine Bertaud " ( vol. 389 de Histoire des idées et critique littéraire , Librairie Droz , 2001 ) , on lit : " Presque au même moment où l' on s' interrogeait sur le " théâtre tragique " , sur "le retour du tragique ", sur " le tragique dans la tragédie française " ou sur ses " lois " , J. Maurens publiait sa thèse . " Dans " La tragédie sans tragique " ( Etudes françaises , vol. 4 , n° 1 , Les Presses Universitaires de Montréal , 1968 ) , J.- Cl. Margolin précise : " La première partie, intitulée « La tragédie humaniste », concerne le XVI siècle et non Corneille. Il y est fort question de Sénèque et de son influence sur la pensée humaniste, et en particulier sur la formationn spirituelle de Montaigne . L'auteur rappelle des thèmes et des noms connus : Plutarque et l'influence de ses Vies parallèles et de ses Moralia sur le développement de ce néo-stoïcisme , qui culminera avec Juste Lipse à la charnière des deux siècles ; l'utilisation du rationalisme stoïcien par les jésuites dans leur dessein pédagogique , et leur effort d'adaptation de cette morale « païenne » à la foi chrétienne ; l'influence de l'Antiquité et de l'humanisme chrétien sur le théâtre religieux en France au XVIe siècle, sujet largement défriché par Raymond Lebègue, auquel notre auteur se réfère aussi souvent que possible , les préoccupations morales et civiques d'un Garnier et l'ambiguïté de la notion de Dieu dans les Juives.La seconde partie, où il est traité de la « Réconciliation de l'homme et de Dieu », nous fait encore attendre l'entrée en scène de Pierre Corneille : dans sa fresque historique, placée sous le signe de ce christianisme rationaliste de l'époque Henri IV, l'auteur nous parle surtout du Flamand Juste Lipse et de ses deux livres De la Constance, c'est-à-dire de cet équilibre entre les deux sagesses et les deux univers spirituels, de Guillaume Du Vair et de sa Philosophie morale , de sa vision optimiste du monde et de l'homme, de son idéal de générosité, d'ordre et de raison, de Charron et de Montchrestien, du néo-stoïcisme de la Sagesse et du Traité de l'conomie politique. Mais le théâtre de Montchrestien n'exprime pas les convictions néo-stoïciennes de son auteur, contrairement à la thèse de l'Allemand Kurt Willner (Montchrestiens Tragôdien und die Stoïsche Lebensweisheit) , que J. Maurens s'efforce de réfuter. « Étranglé par une forme vieille, Montchrestien n'a fait qu'ébaucher ce théâtre néo-stoïcien où triomphera Corneille » (p. 157).Ce n'est qu'au seuil de la troisième partie, dont le volume correspond , il est vrai, à celui des deux premières réunies, et qu'il a intitulée « Corneille et Richelieu », que l'auteur aborde sa démonstration : le théâtre de Corneille n'est pas tragique , il ne peut pas l'être historiquement , c'est-à-dire idéologiquement . Je ne reprendrai pas tous les arguments de Maurens, qu'il n'est d'ailleurs pas toujours facile d'inventorier dans la masse des considérations littéraires et historiques auxquelles il se livre. Contentons-nous de ceux-ci: les thèmes du théâtre cornélien exprimeraient les grandes idées politiques de Richelieu, telles la raison d'État supérieure à tout sentiment comme à toute valeur ; jusqu'en 1648 , l'uvre ne comporte pas encore de véritable tragédie ; une pièce comme Horace s'explique bien davantage par les idées politiques du Cardinal et sa vision idéologique des Romains que par une fidélité à la légende romaine et la perception de la propagande dissout le sentiment tragique , fait d'horreur et de pitié ; le christianisme de ses pièces les plus célèbres est négateur d'une vision tragique de l'homme et du monde, la réconciliation de l'homme et de Dieu opérant la dissolution finale du tragique . "
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En 12 volumes reliures uniformes :En 10 volumes in-12 :Les oeuvres de Corneille. A Paris, chez David, 1758. De 360-372-382-341-381-384-373-334-346-333-8 pages.En 2 volumes in-12 : Commentaires sur le théâtre de Pierre de Corneille et autres morceaux intéressans par M. de Voltaire. A Amsterdam et à Leipzig, chez Arkstée et Merkus, 1765. De 6-478 et 2-508 pages.Reliures d'époque plein veau glacé, dos à nerfs, caissons ornés de motifs floraux, pièces de titre rouges et noires, tranches jaspées. Quelques menus défauts : tranches tachées (tome IV), quelques mors fragiles sans gravités. Sinon bel ensemble.
Paris Guillaume de Luyne 1692 1 vol. relié in-12, basane fauve mouchetée, dos à nerfs, LX + 560 + (2) pp. (reliure de l'époque très usée et dos terni et ridé, sinon intérieur très convenable). Premier des 5 volumes du théâtre de Corneille. Tome I seul contenant entre autres la 9e pièce de Corneille "L'illusion" qui prendra plus tard le titre de "Illusion comique".
Paris Guillaume de Luyne 1668 1 vol. relié in-12, basane fauve mouchetée, dos à nerfs, CX + (4) + 479 pp. (reliure de l'époque usée avec important manque de cuir au dos en pied, sinon intérieur convenable). Tome deuxième seul parmi les cinq du théâtre de Corneille et renfermant ses plus importantes tragédies : Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte...
S.l. [Genève], s.n.e., MDCCLXIV, 1764.Douze volumes reliés in-8 (12,5 x 20 cm), de [8]-454-[2], [12]-414-9-[2] + [4]-510-[2] + [4]-482-[4] + [4]-429-[3] + [4]-442-[2] + [4]-468 + [4]-388-[2] + [4]-443-[3] + [4]-495-[3] + [4]-500 + [4]-356-47-[3] pp.Reliures plein veau marbré, dos à 5 nerfs rehaussés de pointillés dorés, caissons richement ornés, pièces de titre et de tomaison rouge, tranches dorées. Quelques défauts d'usure, épidermures, quelques petits manques aux coiffes et quelques coins émoussés.Édition que Voltaire fit imprimer par souscription chez les frères Cramer à Genève, illustrée d'un frontispice par Pierre, gravé par Watelet, et de 33 gravures par Gravelot.Il devrait y avoir 34 gravures, (Cohen, 255).Il manque une gravure à notre exemplaire, celle qui devrait illustrer la pièce intitulée Clitandre dans le volume XI.