Montpellier, Fata Morgana, 1990, in-4, en ff., couv. rempl., non paginé. Edition originale. 1/60 ex. num. sur velin pur fil du moulin de Pombié. Avec une gravure originale de Jean MESSAGIER (portrait de Villiers). Sonnet inédit daté du 1er février 1859.
Reference : 11703
J.-F. Fourcade - Livres anciens et modernes.
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S.n., s.l. 1854, 13,5x21cm, une feuille.
Sonnet autographe signé de Charles Monselet intitulé "Le sonnet du cochon". Le poème, 17 lignes à l'encre noire sur un feuillet, parut en 1854 dans "Sonnets gastronomiques" sous le titre "Le cochon" : "Le sonnet du cochon A Thibaut Car tout est bon en toi : chair, graisse, muscle, tripe ! On t'aime galantine, on t'adore boudin. Ton pied, dont une sainte a consacré le type, Empruntant son arôme au sol périgourdin, Eut réconcilié Socrate avec Xanthippe, Ton filet, qu'embellit le cornichon badin Forme le déjeuner de l'humble citadin, Et tu passes avant l'oie au frère Philippe. Mérites précieux et de tous reconnus ! Morceaux marqués d'avance, innombrables, charnus ! Philosophe indolent qui mange et que l'on mange ! Comme dans notre orgueil nous sommes bien venus et vouloir, n'est-ce pas, te reprocher ta fange, Adorable cochon ! animal roi ! - cher ange !!! Charles Monselet." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Numéro spécial du bulletin du Syndicat des Instituteurs de l'Oise (S. N. I.) La Jacquerie
Reference : 47974
n° 60 - Mai 1958 - L'Imprimerie Nouvelle - broché
bon état
S.n., s.l. s.d. (circa 1890), 15x19cm, une feuille.
Poème en quatrain alexandrin autographe signé du poète Gustave Rivet intitulé "Amoroso" et qu'il dédia à Rodolphe Salis patron du fameux cabaret montmartrois "Le Chat noir" et créateur de l'hebdomadaire du même nom. Le poème (deux quatrains et deux tercets, 17 lignes à l'encre noire sur un feuillet), paraîtra dans un numéro de 1887 de la revue "Le Sylphe" sous le titre de "Sonnet renaissance" : "Amoroso A Rodolphe Salis De cette heure de joie et d'extase inconnue Veuillent les Dieux puissants avancer le retour, Et me donner encor l'enchantement du jour Où dedans mon logis ma maîtresse est venue. Lors, elle, rougissant dans sa grâce ingénue Découvrit de son corps l'harmonieux contour, En l'entrecreux des seins nichait l'archer Amour ; Et je crûs voir Vénus sortant de l'onde nue. Mais jpense que ce fuste quelque nectar divin, - tant suave il était, - ou maléfique vin, Ou philtre que je bus aux baisers de sa bouche, Car, depuis ce jour là qu'elle vint sur ma couche, Un feu subtil me brûle ainsi que du poison, Et comme un enivré j'ai perdu ma raison. Gustave Rivet." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Rolet Boutonné, 1622 In-12 de 347, (3)pp., maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, coupes et bordures décorées, tranches dorées sur marbrure (Chambolle-Duru).
"Deuxième édition, en grande partie originale: la première, de l'année précédente également chez Rolet Boutonné, ne renfermait que quatre satires contre douze ici. L'illustration, gravée en taille-douce, retient l'attention par sa qualité. En plus d'un remarquable portrait de l'auteur par Matheaus (placé en regard du chapitre L'Anti-simonie des pervers ecclésiastique, p.55) et d'une vignette aux armes de Marie de Médicis, à qui l'ouvrage est dédié, la fameuse vignette du titre, surtout, a fait date. D'une grande finesse d'exécution, elle constitue, comme nombre des textes de l'ouvrage, une méchante satire du mariage: ""Des couples assujettis au mariage sont retenus dans une immense nasse; certains sont résignés, d'autres se démènent. Par l'étroit goulot, une femme attire un compère à l'intérieur. Au dehors, des couples mènent joyeuse vie. Au fond, à gauche, un violoneux joue sous un arbre; deux satyres l'accompagnant sur des flûtes de Pan. L'un deux nargue les prisonniers du refrain: Je ne suis seul"" (Canivet). Le clergé ""simoniaque"" et les financiers, les hommes de lois et les nobles douteux, personne n'est épargné par la verve du satiriste originaire de Vire. Cependant le ""hasard des cornes"" et le ""joug nuptial"" figurent ses cibles favorites, sans parler de sa classique Timitithelie ou Censure des femmes qui constitue la satire numéro XII. Fût-il né plus tard, ce misogyne de profession n'aurait pourtant pas fait rire Molière, ou alors d'un rire peu amène, puisque Sonnet de Courval (1577-1627) appartenait à une corporation que celui-ci ne goûtera guère: il était médecin. Exemplaire de qualité en reliure de Chambolle-Duru. De la bibliothèque La Germonière avec ex-libris. Louis-Hippolyte Rangeard de La Germonière (1807-1887) fut en Normandie un grand patron de filature et un parlementaire. Il donna son nom au château du Vast dans la Manche. Rahir, Bibliothèque de l'amateur, n°643. - Frère, Manuel du bibliographe normand, t.II, n° 538. - Canivet, l'Illustration de la poésie et du roman français au XVIIe siècle : reproduction de la vignette de titre, fig. 6."
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Montpellier et Paris, Fata morgana, 1990. In-4 (285 x 225 mm), 8 ff. n. ch. En feuilles, couverture grise imprimée en noir et violet.
Edition originale dÕun sonnet in_dit de Villiers de l'Isle-Adam. L'édition ne fut tirée qu'à 60 exemplaires sur vélin pur fil du moulin de Pombié. Le portrait original de l'auteur, en noir et ici en sanguine, est numéroté et signé par l'artiste. Ce sonnet de jeunesse inédit est dédié à Hyacinthe du Pontavice de Heussey (Tréguier, 1814-Londres, 1876), poète considéré comme le mentor de Villiers de l'Isle Adam. L'épigraphe est empruntée à son poème Le Sacrifice publié dans Etudes et aspirations en 1857. Villiers lui dédia également son premier roman Isis en 1862. Le manuscrit autographe du sonnet est passé en vente chez De Baecque & Associés le 11 mai 2011. Il permet de rectifier la date donnée par l'éditeur : 1er février 1857 et non 1859. Un des 20 exemplaires de tête (n°14) enrichi d'un état en sanguine de la gravure de Jean Messagier représentant Villiers de l'Isle-Adam. Formé à l'Ecole des arts décoratifs de Paris, Jean Messagier (1920-1999) fit partie de l'Ecole de Paris d'après-guerre. Ce peintre aux talents multiples, célèbre dans les années 1950, a toujours refusé la dualité abstraction-figuration et a trouvé dans la nature une profonde source d'inspiration. Bel exemplaire.