Paris, Berger-Levrault, Métiers d'hier et d'aujourd'hui, 1979, in-12 oblong, broché, 95 pages. Bon état.
Reference : 82048
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Paris, 1821-1825. Paris, Lefèvre, 1821-1825. 30 volumes in-8. Un portrait de Cicéron en frontispice. Maroquin rouge à long grain de Simier, trois volumes (1-2 et 30) signés « Simier. R. du roi », plats ornés d’un riche encadrement composé de filets dorés et de roulettes dorées et à froid avec fleurons d’angle, aux armes de Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, Duchesse de Berry (1798-1870) au centre des plats, (Olivier 2554 fer n° 2), dos à nerfs abondamment ornés de motifs dorés et à froid, roulette dorée sur les coupes, grecque intérieure dorée, tranches dorées. Reliures armoriées de l’époque signées de Simier, relieur du roi. 223 x 140 mm.
Edition originale collective de la traduction des Œuvres de Cicéron en français. C’est la première citée par Brunet (II, 49-50) qu’il décrit ainsi : « Cette édition, fort remarquable sous tous les rapports, mérite bien le succès qu’elle a obtenu. Le texte présente une nouvelle recension, pour laquelle l’éditeur s’est aidé des variantes d’un grand nombre de manuscrits, et des secours que la philologie lui a offerts si abondamment. Des notes latines, placées au-dessous du texte, rendent compte des motifs qui ont fait adopter de préférence telle ou telle leçon. Les traductions des ouvrages de rhétorique, presque toutes nouvelles, sont dues à M. J.- V. Le Clerc, Liez, Gaillard et Burnouf. Celles des discours ont pour auteurs MM. Burnouf, Gueroult, Naudet, Binet, Goubaux et l’abbé Auger : le travail de ce dernier a été revu par l’éditeur, qui a également revu toutes les anciennes traductions recueillies dans sa collection. Pour les lettres familières et les lettres à Atticus, on a conservé les traductions de Prévost et de Mongault ; mais celle des lettres à Quintus, à Brutus, etc., est de M. Le Clerc. Dans les ouvrages philosophiques on retrouve les traductions de Regnier Desmarais, de d’Olivet et du prés. Bouhier, ainsi qu’une partie de celles de Morabin, et les Académiques par de Castillon. M. Le Clerc a traduit les traités de la Divination et du Destin ; les Lois sont de M. Ch. de Rémusat, et le traité des Devoirs est de la traduction de Gallon-la Bastide. Tous les fragments nouvellement recueillis, et qui sont ici réunis pour la première fois, ont pour traducteur M. Le Clerc lui-même. En outre, ce savant éditeur a enrichi son édition d’un discours préliminaire, d’une Vie de Cicéron, traduite de Plutarque, et accompagnée de suppléments extraits en partie de Middleton. Dans le 30ème volume se trouvent plusieurs index, composés d’après ceux d’Ernesti. Enfin M. Le Clerc a joint partout, aux ouvrages de Cicéron, des introductions historiques, philologiques ou littéraires, et des notes critiques et explicatives d'un grand intérêt. Nous ne devons pas oublier, non plus, de citer la Notice bibliographique sur les éditions et sur les traductions françaises des Œuvres de Cicéron, par C. Breghot du Lut et A. Péricaud ; c'est un morceau curieux, placé à la fin du premier volume. » « Cicéron (106-43 avant J.-C) est sans conteste une des grandes figures de la Rome antique, et l'influence de son esprit et de son œuvre, qui a contribué à propager à travers les siècles la culture de l’Antiquité, est restée toujours vivante. » Concetto Marchesi. « [Cicéron] par la supériorité de son intelligence, la magnificence de ses actes, de sa position, de sa vie et de sa réputation, par le fait qu’il a non seulement apporté, mais formé et perfectionné la langue mais aussi la littérature, l’éloquence et la philosophie latines, en les amenant de la Grèce, par le fait également qu’il était, sans discussion, le premier, le plus grand auteur latin, dans tous les genres, dominait à tel point les autres que la langue latine écrite eut la réputation d’être entièrement incluse dans ses œuvres, et que celles-ci firent office d’Académie et Dictionnaire… ». Leopardi. Magnifique exemplaire royal appartenant au tirage restreint de luxe sur grand papier vélin revêtu d’éblouissantes reliures en plein maroquin rouge de l’époque décorées frappées des armes de la Duchesse de Berry, signées par trois fois, sur les tomes 1-2 et 30, Simier relieur du roi. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand Ier, roi des DeuxSiciles, et de Marie-Clémentine, archiduchesse d’Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles x, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra à l’éducation de ses deux enfants, Louise-Marie-Thérèse d’Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu’elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu’elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l’écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l’éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunsee en Styrie. Cette princesse, aux goûts artistiques très développés, avait d’abord constitué dans son château de Rosny, près Mantes, une luxueuse bibliothèque remarquable tant par le choix des éditions et la richesse des reliures que par l’importance des manuscrits qu’elle renfermait, puis après ses multiples déboires, elle s’était constituée un cabinet choisi de lecture des principaux romans contemporains qu’elle affectionnait particulièrement dans sa retraite autrichienne de Brunsee : Balzac, Dumas, Sue, etc. Ces volumes destinés à être lus étaient alors revêtus d’une reliure en demi-veau, classés dans les rayonnages de la bibliothèque de Brunsee et enrichis de l’ex-libris « Brunsee - A l’index – Ouvrage n° - Volume n° - Armoire – Rayon – Place. » Les tranches de ces volumes sont d’une couleur jaune tout à fait charmante. Provenance : des bibliothèques de la Duchesse de Berry (armes frappées au centre des plats) - Baron Northwick (ex-libris héraldique gravé portant la devise « par ternis supar ». Vente de la collection du baron Northwick, Northwick Park, Christie's 26 mai 1965).
Voici un lot de 6 correspondances échangées entre Octave Uzanne et le relieur Henri Noulhac (*), entre le 13 janvier 1896 et le 24 mars 1900. Relations courantes de bibliophile à relieur d'art. Uzanne très satisfait du travail de Noulhac, qui visiblement lui propose par ailleurs d'acheter un exemplaire de Mouche(Conte de Maupassant - sans doute l'édition pour les Bibliophiles contemporains publiée en 1892). TEXTE DES LETTRES CI-DESSOUS * * * Lettre I. [17, Quai Voltaire, Paris - Carte-lettre, monogramme dans l'angle supérieur gauche] 13 janvier 1896 Cher Monsieur, Je suis de retour depuis quinze jours et j'ai trouvé mes beaux livres si bien reliés. J'espérais vous voir un matin et vous en remercier, en vous réglant, mais je vois que je dois forcer votre discrétion, et je vous prie de me venir voir un matin qui vous conviendra. Agréez mes salutations empressées. Octave Uzanne * * * Lettre II. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, 10, Paris] [cachet de la poste du 8 mars 1896] Ce dimanche Je vous attendais ce matin, cher monsieur, avec mon train de livres. Sont-ils terminés ? vous verrai-je bientôt ? Mes compliments et bien à vous, Octave Uzanne * * * Lettre III. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, Paris] [cachet de la poste du 23 mai 1897] Cher Monsieur, Vous m'obligerez en m'envoyant demain vers 10h votre petit apprenti pour une course. Mes compliments et bien à vous. Octave Uzanne * * * Lettre IV. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, Paris] [cachet de la poste du 5 février 1898] Cher Monsieur, Je vous serais obligé de me venir voir demain matin si cela vous est possible. Je vous ai mis quelques livres de côté à joindre à ceux que vous avez. Mes compliments Octave Uzanne 17 Quai Voltaire Samedi * * * Lettre V. [Carte postale - adressée à M. Noulhac, relieur, 10, Rue de Buci, Paris] [cachet de la poste du 22 décembre 1898] 22. XII. 98 Cher Monsieur, Je trouve votre lettre de retour d'une absence de 48 heures - Je maintiens pour Mouche le prix que je vous ai fait et qui est peu élevé étant donné l'exemplaire - Donc rien à faire. Mes salutations. Octave Uzanne * * * Lettre VI. [17, Quai Voltaire, Paris - Carte-lettre, monogramme imprimé en jaune dans l'angle supérieur gauche - accompagnée de l'enveloppe à l'adresse de Monsieur Noulhac 37 Rue Mazarine Paris (vignette OU dans l'angle supérieur gauche] 24 mars 1900 Monsieur Noulhac Vous m'obligerez si vous pouvez passer demain matin dimanche chez moi vers 9 à 10 - Je vous remettrais de nouveau quelques exemplaires à relier. Bien à vous Octave Uzanne * * * (*) Henri Noulhac, né à Châteauroux en 1866. Il fut apprenti puis ouvrier relieur dans cette ville avant de venir à Paris en 1890 où, pendant quatre ans, il travailla dans différents ateliers. En 1894, il s'établit à son compte au 10 rue de Buci, puis quelques années plus tard, 6 rue du Pont-de-Lodi et enfin 37 rue Mazarine. Henri Beraldi l'encouragea à ses débuts en lui confiant des travaux à exécuter en janséniste car il n'était ni dessinateur ni doreur, mais un relieur consciencieux cherchant toujours à se perfectionner. Bientôt, il monta un atelier de dorure et s'adjoignit un ouvrier de cette spécialité. Il se lança alors dans la reliure décorée, faisant d'abord des copies, surtout de l'époque romantique, puis des décors modernes dessinés par des spécialistes, tels Giraldon et Chadel, puis plus tard par sa propre fille, élève de Giraldon. Il travailla pour de nombreux amateurs qu'il contribua à former avant qu'ils ne deviennent professionnels tels Rose Adler et Madeleine Gras. Henri Noulhac exerça jusqu'à sa mort, à l'âge de soixante-cinq ans, le 22 mars 1931. Ce fut un artisan probe, d'une perfection et d'une sûreté de main remarquables ayant au plus haut point conscience de son métier. (Julien Fléty, Dictionnaire des relieurs français ayant exercé de 1800 à nos jours, p. 136).
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Montréal Le Relieur fou 2002
Nouvelle édition limitée à 20 exemplaires, janvier 2002, après l'objet-livre pliage relié dans un coquillage manche-de-couteau à 20 exemplaires en octobre 2001.
Rarissime exemplaire de premier tirage complet des 4 frontispices de l’édition originale définitive du Théâtre de Pierre Corneille. A Paris, chez Guillaume de Luyne, Libraire Juré, au Palais, en la Galerie des Merciers, 1682. Avec Privilège du Roy Partie 1 : frontispice gravé, portrait de Corneille, xcviij pp. (y compris le titre), (1) f. pour le titre de Mélite, 586 pp. et (1) f. pour le Privilége. Le portrait de Corneille ne porte pas de signature ; il représente le poëte dans le costume des premières années du règne de Louis XIV : perruque, calotte et rabat. Partie 2 : frontispice gravé, cx pp., (1) f. pour le titre du Cid, 597 pp., (1) p. pour le Privilège. Il y a deux sortes d'exemplaires de cette IIè Partie ; les uns comptent 597 pp. et contiennent un Extrait du Privilège au verso de la p. 597 ; les autres n'ont que 596 pp. et l'Extrait du Privilège y occupe le recto du feuillet suivant. Cette différence vient de ce que, pendant le tirage, Corneille a supprimé vingt vers dans la scène Vè du cinquième acte dé Théodore (p. 587). La feuille Bb, dernière du volume, s'est ainsi trouvée subir un remaniement complet. Partie 3 : frontispice gravé, lxxxiv pp., (1) f. pour le titre de Rodogune, 618 pp. et (1)f. pour le Privilège. Partie 4 : frontispice gravé, xxij pp., (1) f. pour le titre de Sertorius, 591 pp., (1) p. pour le Privilège. 4 in-12 reliés en veau fauve, dos à nerfs ornés, deux mors faibles, tranches rouges. Reliure de l’époque sortant de l’Atelier de Jean Le Vasseur, relieur du roi Louis XIV. Réf: Bibl. R. Esmérian, Paris, 8 décembre 1972, n° 63). 151 x 85 mm.
Edition originale définitive du Théâtre de Pierre Corneille. (E. Picot. Bibliographie cornélienne, n° 113). Picot, Bibliographie cornélienne, n° 113 («… nous donne le texte définitif adopté par lui. Elle a par cela même une grande importance et mérite d’être recherchée, peut-être plus encore que les trois précédentes… Il est fort difficile d’en trouver de bien complets avec tous les frontispices»); Dubos (M.), Corneille, Rouen, 1993, n° 56 (pour un exemplaire aux armes de la Grande Mademoiselle). Elle offre le texte définitif, revu et adopté par l’auteur et fut partagée entre Guillaume de Luyne, Etienne Loyson et Pierre Trabouillet. Précieux exemplaire du tout premier tirage. Il renferme en effet, au tome II, dans la scène V de l’acte V de «Théodore», 20 vers que Corneille supprima dans le second tirage. «Cette édition, la dernière qu’ait publiée Corneille, nous donne le texte définitif adopté par lui. Elle a, par cela même, une grande une grande importance et mérite d'être recherchée peut-être plus encore que toutes les précédentes. Les exemplaires en sont moins rares, mais il est fort difficile d'en trouver de bien complets avec tous les frontispices.» (E. Picot). Exceptionnel exemplaire revêtu d’une très élégante reliure en veau fauve de l’époque aux dos richement décorés bien complet de tous les frontispices. Le présent exemplaire de premier tirage met à mal la théorie du catalogue Daguin qui prétendait que seuls les exemplaires de second tirage étaient pourvus des frontispices. En fait, E. Picot avait raison d’exiger les frontispices pour les exemplaires de premier tirage et de prétendre que ceux-ci étaient rarissimes complets Un exemplaire complet des 4 frontispices de cette précieuse édition, relié au XIXe siècle par Chambolle-Duru, mais de second tirage, fut vendu 95000 F (14500 €) en 1989. (Catalogue «Du Moyen-Age au cubisme», n° 102) il y a 35 ans.
VAN WEST, J. K. (Professeur à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture et des Arts Décoratifs de Bruxelles, Conservateur du Musée-Observatoire de Beloeil)
Reference : 114135
sd Sans mention d'édition - Ouvrage non daté (années 1950) - In-4, reliure plein chagrin fauve estampée à froid, titre, auteur et sceau du relieur au bas du dos, intérieur des plats en soie mordorée, tranche de tête dorée. Dans son emboîtage marbré avec tranches similaires à la reliure - Reliure EFB, EDM. Fries - Exemplaire enrichi d'un envoi à Madame Fries, daté du 8 août 1954, par l'auteur Jules Karl Van West, relieur attitré de la bibliothèque du château de Beloeil, Société Royale des Bibliophiles et Iconophiles de Belgique, et relié par Mme Fries - 50 pages - Quelques illustrations de l'auteur en N&B
Bon état - Menus frottements sur les plats