Paris, Gallimard. Collection Soleil, 1967, in-8, pleine toile éditeur, 604 Bon état.
Reference : 74671
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MALRAUX (André) - CHAGALL - MASSON, André - ALEXEIEFF - MASSON, André (illustrateurs)
Reference : 28933
(1970)
NRF - Gallimard, PARIS, 1970.- Collection La Gerbe illustrée.- 4 tomes in-4 reliés plein cuir (23,5 x 16,5 cm), reliure éditeur avec multiples filets d'encadrement sur les plats, titre doré sur le dos, tête dorée. Chaque tome est illustré de nombreuses gravures en couleurs hors-texte. Les volumes contiennent : tome 1 : Lunes en papier, La tentation de l'Occident, Les conquérants, Royaume-farfelu, 338 pages, illustrations hors texte d'André Masson et Alexeieff. Tome 2 : La voie royale, La condition humaine, 467 pages, illustrations hors texte d'Alexeieff. Tome 3 : L'Espoir, 508 pages, illustrations hors texte d'André Masson. Tome 4 : Antimémoires, 563 pages, illustrations hors texte de Chagall.- Tirage limité et numéroté sur papier vergé (n° 3406).-4740g.C. - Intérieur très frais, excellent état de l'ensemble.
Paris, Gallimard, 1967. In-8 de 604 pp., (3) ff. Broché, partiellement non coupé, tel que paru. 206 x 139 mm. ÉDITION ORIGINALE. L’un des 80 exemplaires de tête sur vélin de Hollande (N°22). D’apparence récit autobiographique traditionnel, cette confession s’en éloigne pourtant en mêlant aux faits historiques de nombreux éléments de fiction, et en refusant la chronologie linéaire au profit d’une chronologie circulaire. Le fil rouge des Antimémoires est un voyage effectué par Malraux en 1965, qui le mène de l’Égypte à la Chine en passant par la péninsule arabique et l’Inde. Chaque escale évoque des voyages passés. Chaque souvenir en rappelle un autre, qui en rappelle un autre à son tour. Le livre s’interroge avant tout sur la nécessité du travail de mémoire. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une autobiographie de l’auteur ; Antimémoires est plutôt une revue de son existence liée aux grands événements politiques et géopolitiques de son époque, où il évoque par ailleurs de nombreux auteurs qui ont marqué la vie sociale de leur empreinte. « Ni confessions, ni mémoires, mais inlassable interrogation d’une expérience toujours davantage transformée en conscience. Les Antimémoires, malgré leur pudeur, sont un autoportrait : celui d’un esprit génial et fraternel qui, en posant les vraies questions, progresse des « problèmes » aux « mystères », de Gide à Bernanos » (Nouveau dictionnaire des œuvres). L’un des tous premiers lecteurs de l’ouvrage, le général de Gaulle, télégraphia à Malraux « Livre admirable dans les trois dimensions ». BEL EXEMPLAIRE APPARTENANT AU TIRAGE DE TETE, CONSERVE BROCHE, TEL QUE PARU.
D’apparence récit autobiographique traditionnel, cette confession s’en éloigne pourtant en mêlant aux faits historiques de nombreux éléments de fiction, et en refusant la chronologie linéaire au profit d’une chronologie circulaire. Le fil rouge des Antimémoires est un voyage effectué par Malraux en 1965, qui le mène de l’Égypte à la Chine en passant par la péninsule arabique et l’Inde. Chaque escale évoque des voyages passés. Chaque souvenir en rappelle un autre, qui en rappelle un autre à son tour. Le livre s’interroge avant tout sur la nécessité du travail de mémoire. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une autobiographie de l’auteur ; Antimémoires est plutôt une revue de son existence liée aux grands événements politiques et géopolitiques de son époque, où il évoque par ailleurs de nombreux auteurs qui ont marqué la vie sociale de leur empreinte. « Ni confessions, ni mémoires, mais inlassable interrogation d’une expérience toujours davantage transformée en conscience. Les Antimémoires, malgré leur pudeur, sont un autoportrait : celui d’un esprit génial et fraternel qui, en posant les vraies questions, progresse des « problèmes » aux « mystères », de Gide à Bernanos » (Nouveau dictionnaire des œuvres). En 1995, Jacques Lecarme, dans un article paru dans la Revue des Lettres modernes, avait attribué à Malraux la paternité de « l’autofiction » à Malraux : « De cette autofiction, Malraux nous semble l’un des inventeurs, bien que ce mérite ne lui soit pas reconnu » ; c’est en effet dix ans plus tard que ce genre sera reconnu et fixé par Doubrovsky. L’un des tous premiers lecteurs de l’ouvrage, le général de Gaulle, télégraphia à Malraux « Livre admirable dans les trois dimensions ». vol broché, usures d'usage, très bel état, 20x15, 605pages. Exemplaire de service de presse Paris, Gallimard, 1967. Edition Originale ref/271
Paris Gallimard 1967 1 vol. Relié fort in-8, plein maroquin à gros grain grenat, dos lisse, doublures et gardes de box crème, tranches dorées, couvertures et dos conservés, étui bordé (H. Duhayon), 604 pp. Édition originale de cette revue d'une existence liée aux grands événements politiques et géopolitiques du siècle, qui invite à s'interroger sur la nécessité du travail de mémoire. Publiés en 1967, les Antimémoires annoncent ce qui se joue d’essentiel dans l’écriture autobiographique moderne. Tout en se donnant à lire comme un récit traditionnel rédigé à la première personne avec déroulement chronologique, cette confession subvertit le pacte autobiographique en intégrant à des faits réels avérés de nombreux éléments de fiction. Ainsi les Antimémoires peuvent se lire comme la première "autofiction", nouvelle approche dont Doubrovsky fixera le genre dix ans plus tard. Un des 80 exemplaires de tête numérotés sur vélin de Hollande van Gelder (n° 8). En parfaite condition dans une superbe reliure janséniste doublée de Carayon.
Gallimard, 1967, in-8°, 605 pp, cartonnage toile orange de l'éditeur (reliure de Babouot d'après la maquette de Massin), bande éditeur conservée, rhodoïd (Coll. Soleil), bon état. Tirage numéroté sur bouffant alfa Calypso des Papeteries Libert, enrichi d'un envoi autographe signé. – On joint un carton d'invitation bordé de noir “Hommage solennel à la mémoire d'André Malraux, Compagnon de la Libération, en présence de M. Valéry Giscard d'Estaing ... le samedi 27 novembre 1976 dans la Cour Carrée du Louvre”
Revue d'une existence liée aux grands événements politiques et géopolitiques du siècle, qui invite à s'interroger sur la nécessité du travail de mémoire. Publiés en 1967, les "Antimémoires" annoncent ce qui se joue d’essentiel dans l’écriture autobiographique moderne. Tout en se donnant à lire comme un récit traditionnel rédigé à la première personne avec déroulement chronologique, cette confession subvertit le pacte autobiographique en intégrant à des faits réels avérés de nombreux éléments de fiction. Ainsi les "Antimémoires" peuvent se lire comme la première "autofiction", nouvelle approche dont Doubrovsky fixera le genre dix ans plus tard. (Vignes)