Paris, Ed. Borderie, 1981, in-folio (41x30cm), en feuilles sous carton illustré, Bon état. Complet des 12 planches hors-texte et des huit page illustrées de 9 photographies, dont deux en pleine page, pour le titre et la préface.
Reference : 4307
Librairie Christian Chaboud
M. Christian Chaboud
Avenue du Mont Kemmel 32
1060 Bruxelles
Belgium
librairie.christianchaboud@gmail.com
(+32) 470 87 87 88
La Librairie Christian Chaboud vous propose un vaste choix de livres anciens et modernes. Les ouvrages peuvent être consultés et retirés sur rendez-vous à Bruxelles ou à Paris (5e arr.); prévoir quelques jours de délai. Merci de nous contacter. Le prix indiqué ne comprend pas les frais de port qui vous seront communiqués par mail ou téléphone. Les envois vers la France se font au tarif de la poste française. L'envoi des ouvrages se fait à réception de paiement. Tout renseignement peut être demandé par messagerie et téléphone. Le paiement est possible par carte, virement bancaire, Paypal et espèces. Le livre est réservé pendant 8 jours après confirmation de sa disponibilité.
Stuttgart, Cottaischen Buchhandlung, 1819. 8vo. Exquisitely bound in and early 20th century full morocco binding. Spine with gilt lettering and floral motifs and boards with gilt floral motifs within a gilt-ruled panel. End-papers with Moorish lattice forms. Upper edge gilt, fore- and lower edge uncut. Binding signed “AK”. Internally very fine and clean, overall a most attractive copy. 556 pp. + frontispiece. Pp 399-400 are counted twice whereas pages 495-496 are skipped so that the final page count remains correct. P. 9 'Talismane' instead of later 'Talisman', indicating the first issue. Housed in a slipcase. Withbound in the back are pp. 7-10, the corrected pages from the second issue.
A very fine copy of the first edition, first issue, of Goethe’s celebrated cycle of lyrical poems, inspired by the works of the great Persian poet Hafez. Intended as a poetic dialogue between East and West, “Divan” also reflects Goethe’s deep affection for the Austrian dancer Marianne von Willemer (1784–1860) who contributed several poems to the collection. Furthermore it represents one of the most important engagements with Eastern poetry in German Romantic literature and contains some of the finest verses of Goethe’s later years. “The West-Eastern Divan is in many ways a revolutionary book. Goethe himself was no revolutionary – far from it – and yet his book had the effect of capsizing conventional nineteenth-century conceptions of poetry. It represented nothing less than a decisive reconfiguration of poetry.” (…) By 1814, five years before the publication of the Divan, Goethe had come upon the poems of Hafiz in the translation of Joseph von Hammer (later von Hammer-Purgstall), a prolific Orientalist who had rendered the complete Divan of the Persian poet into German. The word divan (diwan in Arabic) is itself of Persian origin originally it meant a kind of register, a record. (The word has passed into European languages to designate border and customs controls, e.g., douane in French or dogana in Italian.) An early Arab philologist could state that ‘poetry is the diwan of the Arabs’. By that he meant that the poems of the pre-Islamic Arabs, with their very specific mentions of places and of tribes, of battles and skirmishes, of blood-feuds and clan rivalries, served as a record of events that would otherwise have been lost. (…) But the word divan also came to designate the collected works of a poet. And it is in conscious imitation of his beloved ?afi? that Goethe chose to use the word Divan for his own collection. Even so, there is a crucial distinction to be noted. Goethe calls his own collection the West-östlicher Divan, the West-Eastern Divan. His Divan is not to be simply an imitation of an Eastern model but a work that holds both East and West in firm but affectionate equipoise.” (From the introduction of Ormsby’s English translation to West-Eastern Divan).Hagen 416
Francis de Miomandre retrace, avec humour, une brève « histoire du divan » :Si les vieux dictionnaires définissent le divan comme une ...« sorte de chaise-longue avec ou sans dossier, qui sert de siège dans certains salons dattente et dans quelques cafés dits cafés-divans »... il y a eu une époque où il sagissait dun meuble essentiellement utilisé dans les salles dattente. ...Mais, alors, par quoi était- il remplacé dans le salon ? Eh bien ! justement, par rien. On ignorait le divan. Seuls quelques voyageurs en parlaient comme dune chose quils avaient vue là-bas, en Orient, et qui servait à la sieste et aux longues paresses dun peuple déshabitué de toute action, ignorant de nos progrès modernes. Ils navaient pas la moindre idée de lacclimater chez nous. [...] Chez nous, régnait le canapé, ce meuble correct, bien élevé, raisonnable, ce meuble fait pour des messieurs et des dames sagement assis, les mains aux genoux, et causant didées générales, ou de potins mondains [...]. Il régna longtemps, il semblait ne devoir jamais être détrôné. [...] Cependant cette révolution a eu lieu et plus heureuse que bien dautres sans trouver personne pour regretter le passé. [...] Que de choses, en littérature, en art, en politique, en morale sexpliquent par lavènement du divan, et ne sexpliquent que par elle ! [...] Ce nest point par lOrient même que nous arrive le divan. Mais par lintermédiaire de la Russie, qui dailleurs est un peu lOrient, bien entendu, mais un Orient moins agressif et comme qui dirait européanisé. On se méfie moins. Ce quon refuserait dun tartare on laccepte dun Moscovite. La quantité de divans que lon consomme dans les romans russes est incroyable... Preuve que cest la même chose dans la vie. Un héros de Pouchkine, de Tourgueniev, de Dostoïevski passe une grande partie de son existence à rêver et à bavarder sur un divan. Cest là quil médite sur la complication de lamour et sur la malfaçon de cet univers incompréhensible. Cest là quil reconstruit la société et Dieu sait ce dont il est capable quand il se lève, pour appliquer ces idées. Cest, somme tout, là quil mène sa véritable vie, qui est la vie intérieure. [...] Il y eut une lutte, assez longue, entre le canapé et le divan. Le canapé, pour maintenir sa domination défaillante, se défendait par maint artifice de mimétisme. Il sapprofondit, sétala, devint chaise-longue, pouf, que sais-je ? Ses dérisoires efforts ne pouvaient le sauver. Vous enregistrerez ses derniers triomphes dans les romans de Marcel Proust (ou du moins dans cette partie préliminaire qui se passe au temps, à jamais perdu, de Charles Swann)... Mais ...le divan sinstalla, désormais invincible. Il ne se contenta point dêtre là. Il lui fallait encore être seul... et ...il se mit à se répandre. [...] Du salon et du boudoir, il gagna la chambre à coucher [...] le cabinet de travail, [...], et jusquà la salle à manger, et lantichambre. [...] A force dêtre ainsi partout attirant par sa commodité, et en quelque sorte magnétique, le divan perdit très vite sa figure de meuble. Il devint le point central, autour duquel sordonna la décoration, laménagement du home entier... Francis de Miomandre obtient le Goncourt en 1908 pour son cinquième livre, Ecrit sur de l'eau. "Comme cette attribution du prix était inattendue et que personne n'avait lu le livre qui avait été tiré à cinq cents exemplaires aux éditions de la revue Le Feu de Marseille, les articles que la critique lui consacra furent d'une fantaisie désarmante. Le Temps, entre autres, affirma gravement qu'il s'agissait d'une étude de mœurs sur les grands paquebots !". Il participe un temps au « Club des longues moustaches » [1908-1911] groupe littéraire informel qui se réunit au Caffè Florian à Venise.
Couverture souple. Broché. 140 pages. Couverture factice.
Périodique. Le Divan, Septembre-Octobre 1923.
Les impressions au point. 1992. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 181 pages.. . . . Classification Dewey : 150-Psychologie
Sommaire : Psyché étendue - la couche analogique - à perte de vue - à la recherche de l'enfant perdu - disparêtre - les fakirs du divan - Divan le terrible - interpréter ? - coucher pour soigner la condition de ma sollicitude - l'envie du divan - le mouvement psychanalytique 1ère partie - le mouvement vers l'autre ou le cheminement de l'incertitude. Classification Dewey : 150-Psychologie
Revue n°117, 1926, in-12, br...
Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €