‎BOURASSIN (Emmanuel) ‎
‎Charles IX‎

‎ ,Paris, Arthaud 1986, 315 pp., 1 vol. in 8 br. couverture illustree . Bon etat.‎

Reference : 18774


‎‎

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Jean-Jacques Lecrocq

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‎[ENTREE DE CHARLES IX A PARIS]. [RONSARD]‎

Reference : LCS-15649

‎Bref et sommaire recueil de ce qui a esté faict, & de l’ordre tenüe à la joyeuse & triumphante Entrée de tres-puissant, tres-magnanime & tres-chrestien Prince Charles IX de ce nom Roy de France, en sa bonne ville & cité de Paris... le Mardy sixieme iour de Mars. Avec le Couronnement de tres-haute, tres-illustre & tres-excellente Princesse Madame Elizabet d’Autriche son espouse, le Dimanche vingtcinquieme... Édition originale de l’une des plus belles « Entrées » de la Renaissance‎

‎Précieux exemplaire, l’un des rares contenant la pièce en vers de 9 feuillets d’Etienne Pasquier. Paris, Denis du Pré, 1572.In-4 de 53 ff., (1), 9 gravures à pleine page dans le texte et une gravure dépliante hors texte ; 10 ff., 26, (2) ff. dont 1 bl., 9, (2) ff.bl., 6 gravures à pleine page dans le texte. Ex libris manuscrit sur le titre. Relié en plein veau brun granité, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches mouchetées. Restaurations anciennes au dos. Reliure du début du XVIIIe siècle. 235 x 157 mm.‎


‎Édition originale de l’une des plus belles entrées de la Renaissance française contenant plusieurs dizaines de pièces de Ronsard, Antoine de Baïf, Amadis Jamyn, Jean Dorat, Du Faur de Pibrac, Pasquier,... en édition originale. Mortimer, French, 205-206 ; Rahir, Dutuit, 676 ; Picot, Rothschild, 3117 ; Brunet, II, 1001; Pichon, 4897; Fairfax Murray, French, 152. Un des beaux livres de fêtes français du XVIe siècle relatant le couronnement de la reine Elisabeth d’Autriche, épouse de Charles IX et fille de l’Empereur Maximilien II, qui avait eu lieu à l’abbaye de Saint-Denis, ainsi que l’entrée des souverains dans la capitale. L’ouvrage est dû à l’échevin parisien Simon Bouquet que ses collègues de l’Hôtel de Ville avaient chargé d’ordonner la fête et de diriger l’agencement des décors ; celui-ci en avait confié la mise en scène à Ronsard et à Dorat qui en fixèrent le thème : l’heureuse rencontre de la France et de la Germanie. Ce sont ces deux poètes qui firent appel à Germain Pilon pour les sculptures, à Le Conte pour les travaux de charpenterie, et pour les perspectives et les peintures à Pierre d’Angers et à Nicolo dell’Abbate, le célèbre émule du Primatice à Fontainebleau. L’édition comporte 16 planches sur bois à pleine page dont une dépliante, dues au tailleur et graveur en pierres précieuses Olivier Codoré, nom abrégé, selon Mariette, du valet de chambre et graveur en pierres fines du futur Henri IV, surnommé Coldoré à cause de l’abondance de colliers qu’il exhibait volontiers. L’illustration figure les architectures éphémères, arcs triomphaux, berceaux de lierre et de feuillage, fontaines,... dressés sur le chemin du cortège royal. Elle présente l’intérêt d’être, elle-même, « à transformations ». Ces cérémonies avaient été retardées pendant une dizaine d’années, Charles IX ne pouvant faire son entrée solennelle dans la capitale que grâce à la récente conclusion de la paix de Saint-Germain, le 11 août 1570, qui mettait un terme provisoire à une décennie de guerres de religion. « L’entrée du roi est ornée de 10 figures dont 9 mesurent 200 x 140 ; la dizième, plus grande (208 x 212) représente la perspective de la peinture dressée place du Chatelet. Ces bois offrent des similitudes avec ceux de l’Entrée de Henri II. L’Entrée de la reine est ornée de 6 bois formés chacun de deux parties : la partie inférieure est la reproduction exacte de la figure correspondantes de l’entrée du roi ; la partie supérieure seule a été regravée, avec des sujets différents. La reine ayant fait son entrée 23 jours après celle du roi, on avait dû conserver les mêmes décors et remplacer les allégories et inscriptions par d’autres mieux appropriées. Toute cette décoration serait de Codoré ainsi que le laisse entendre le privilège. Selon Mariette, Codoré serait le surnom de Fontenay, graveur en pierres fines de Henri IV. » (Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, p. 181). Le volume comporte une remarque de premier tirage : le mot « vouloir » au f.34 v° n’a pas été ajouté à la ligne 7. Brunet (II, 1001) mentionne « A quelques exemplaires la page ‘Simon Bouquet’ est suivie d’une pièce en vers signée E. Pasquier Parisien intitulée ‘Au Roy Congratulation de la paix faicte par sa Majesté entre ses sujets l’onzieme jour d’Aoust 1570’, 9 feuillets » Notre exemplaire est l’un des très rares à posséder cette pièce en vers de Pasquier. La reine étant souffrante, une autre fête fut organisée en son honneur trois semaines plus tard. Les mêmes architectures éphémères furent employées mais on les décora de nouvelles figures allégoriques. Précieux exemplaire grand de marges et non lavé, conservé dans sa reliure du XVIIIe siècle. Les exemplaires en reliure ancienne sont rares, la plupart ayant été reliés à nouveau - et lavés par la même occasion – à la fin du XIXe siècle.‎

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EUR19,000.00 (€19,000.00 )

‎BOUQUET, Simon / RONSARD, Pierre de / DORAT, Jean / PASQUIER, Étienne.‎

Reference : LCS-18448

‎Bref et sommaire recueil de ce qui a esté faict & de l’ordre tenüe à la ioyeuse & triomphante Entrée de très-puissant… Charles IX... Roy de France en sa bonne ville & cité de Paris… le Mardy sixième iour de Mars... ; avec le couronnement de… Madame Elizabeth d’Autriche son épouse, le Dimanche vingt-cinquième et Entrée de la dicte dame en icelle ville le jeudi XXIX dudict mois de Mars, MDLXXI. L'un des plus beaux livres de fêtes du XVIe siècle, orné en tout premier tirage de 16 grandes estampes gravées sur bois sur les dessins de Jean Cousin.‎

‎Il renferme des poèmes de Ronsard, Baïf, Jamyn, Dorat et Pasquier en édition originale. Paris, Denis du Pré pour Olivier Codoré, 1572. 54 ff. dont 8 planches à pleine page, 1 planche hors texte à pleine page et 1 planche dépliante hors texte. C’est l’ordre et forme qui a este tenu au sacre & couronnement de tres-haute, tres-excellente, & très-puissante princesse Madame Elizabet d’Autriche Roine de France: faict en l’Eglise de l’Abbaie sainct Denis en France le vingt cinquiesme iour de Mars, 1571. A Paris, de l’imprimerie de Denis du Pré, pour Olivier Codoré, 1571. Avec privilège du roy. 10 ff. Entrée de la Reine. 26 ff., (1) f., (1) f.bl., 6 planches. Soit 3 parties en 1 volume in-4. Veau fauve, double filet or encadrant les plats avec armes au centre, dos à nerfs orné. Reliure début XVIIe siècle.‎


‎Édition originale et tout premier tirage de l’un des plus beaux livres de fêtes français de la Renaissance. Mortimer, French, 205; Rothschild, IV, 501-503; Tchemerzine, III, 747; Firmin Didot, Histoire de la gravure sur bois, p. 187; Vinet. Bibliographie des Beaux-Arts, n° 44; Fairfax-Murray, French, 152; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, 181. Premier tirage (bandeau du f. 12 recto, dévoré et non vouloir dévorer au verso, I 3 mq. B de Bouquet mais signature L corrigée en I en cours de tirage, M2) Cette entrée cérémoniale de Charles IX à Paris en mars 1571 intervenait après la paix de Saint-Germain d’Août 1570 et la fin de la guerre civile. Le mariage du Roi avec Élisabeth d'Autriche réaffirmait le désir de tolérance religieuse apaisant les conflits entre catholiques et protestants pour lesquels la liberté de culte était reconnue. Le Roi entra sans sa ville de Paris le 6 mars mais, souffrante, la reine ne put l'accompagner. Elle fit son entrée à Paris le 29 mars après avoir été couronnée à l'abbaye de Saint Denis le 25 mars. Pour l'entrée de Charles furent érigées des arches monumentales ornées de statues allégoriques. Ces arches furent reprises pour l'entrée de la Reine, mais ornées de statues différentes, plus appropriées et plus féminines. Simon Bouquet, magistrat parisien, fut chargé par ses collègues de l'Hôtel de ville de Paris de l'ordonnancement entier de la fête et de la confection des décors. Il en confia la mise en scène et le thème à Pierre de Ronsard et Jean Dorat qui firent appel aux artistes de la première école de Fontainebleau; Germain Pilon pour les sculptures, le conte pour les travaux de charpente et Nicolo Dell’Abbate et Pierre d’Angers pour les perspectives et les peintures. Le thème central était évidemment consacré à la paix et au mariage de la France et de la Germanie, Élisabeth d'Autriche étant la fille de l'empereur Maximilien. Le texte fut rédigé par Simon Bouquet et par les grands poètes français de la Pléiade. Pierre de Ronsard composa ainsi pour cette cérémonie 9 poèmes, signés R pour la plupart dans le Recueil. BI « Comme une fille en toute diligence Voyant un pré émaillé de couleurs Entre dedans et choisissant les fleurs Un beau bouquet pour son sein elle agence…» Antoine de Baïf, Jean Dorat, Amadis Jamyn, Guy de Faur de Pibrac et Etienne Pasquier rivalisèrent également pour célébrer poétiquement cet évènement. L’iconographie de cet ouvrage remarquable comprend 16 grandes estampes à pleine page, 10 pour l’Entrée du roi dont une dépliante, 6 (répétition partielle des précédents complétée par de nouveaux bois) pour celle de la Reine Élisabeth d’Autriche, gravées sur bois sous la direction d’Olivier Codoré, « tailleur et graveur en pierres précieuses ». Il s'agit, suivant Manette, du nom abrégé de Coldoré, surnom donné à Fontenay, futur valet de chambre et graveur en pierres fines de Henri IV, en raison des nombreux colliers d'or qu'il portait. Firmin Didot suggère que les bois ont été réalisés sur les dessins de Jean Cousin. Ces planches fort belles illustrant les arcs de triomphe éphémères dressés à la Porte Saint Denis, à la porte au Peintre, au bout-du Pont Notre-Dame, les fontaines et les statues érigées pour cette grande circonstance, évoquent la facture des illustrations de l'entrée à Paris de Henri II en 1549. L’illustration présente en outre l’intérêt d’être, elle-même, «à transformations». L’ouvrage présente en outre un très beau colophon en calligramme en forme de hanap couvert. Exemplaire remarquable relié pour Louis-Alphonse du Plessis de Richelieu (1582-1653), frère de Richelieu, Archevêque d’Aix puis de Lyon, avec ses armes argentées sur les plats. Les exemplaires en reliure ancienne sont extrêmement rares, la plupart ayant été reliés à nouveau – et lavés par la même occasion – à la fin du XIXe siècle. Mortimer décrit un exemplaire avec la 4ème partie (9 pp., sans illustration) mais indique «the work was also issued without the 9 leaves of Pasquier verses at the end». Parmi les exemplaires en trois parties: Fairfax-Murray, Ruggieri… Cela s’explique par le contexte politique. En effet, le texte de Pasquier fait l'apologie de la Paix de Saint-Germain (août 1570) voulue par Charles IX. Signée avec l’Amiral de Coligny, elle accordait d’importantes libertés aux protestants, prônait la tolérance et l'égalité de traitement entre tous les sujets, quelle que soit leur religion. Après la St Barthelemy et l'assassinat de Coligny (août 1572), cette apologie de Charles IX pacificateur pouvait difficilement subsister. Superbe exemplaire, plus grand de marges que l’exemplaire H. P. Kraus et Friedlander en reliure ancienne non armoriée adjugé 38 300 € (23 avril 2001).‎

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EUR25,000.00 (€25,000.00 )

‎DAVILA, Henri-Catherin‎

Reference : LCS-16027

‎Histoire des guerres civiles de France. Contenant tout ce qui s’est passé de plus mémorable, sous le Regne de quatre Rois, François II. Charles IX. Henry III. & Henry IV. Surnommé Le Grand. Jusques à la Paix de Vervins. Escritte en Italien par H.C. DAVILA ; Et mise en François, par I. Baudoin.... Exemplaire de la duchesse de Montpensier de l'Histoire des guerres civiles‎

‎La grande histoire des Guerres de religion. Précieux exemplaire aux armes de la Grande Mademoiselle. Paris, P. Rocolet, 1657. 2 volumes in-folio de : I/ (2) ff.bl., (2) ff. y compris un portrait de l’auteur et un frontispice gravé, (14) ff., 654 pp., (1) f. de privilège, (2) ff.bl. ; II/ (2) ff.b l., (1) f., pp. 655 à 1281, 51 pp. de table, (2) ff.bl. Longue note manuscrite concernant Davila collée sur la garde du premier volume. Maroquin rouge, décor à la Duseuil sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys dans les caissons, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 365 x 248 mm. ‎


‎Troisième édition, corrigée et augmentée, de la traduction française de l’Histoire des Guerres civiles de France de Davila « qui eut un grand retentissement et fut plusieurs fois imprimée et traduite en Italien, français, espagnol et latin ». Cette édition française, rare, est restée inconnue de Brunet et Deschamps. Brunet ne cite que l’édition italienne parue la même année. La première édition de cette traduction avait paru chez Rocolet en 1644. L’édition fut imprimée à petit nombre par P. Rocolet, imprimeur et libraire des rois Louis XIII et Louis XIV. Davila (Henri-Catherin), naquit, le 30 octobre 1576, au Sacco, village dans le territoire de Padoue. Il s’est rendu célèbre dans les lettres par son Histoire des guerres civiles de France. Très au fait des guerres de religion, il dit lui-même, au 9è livre de son Histoire, « qu’il était présent, en 1588, à l’ouverture des états de Blois, et si près du roi, qu’il entendit très distinctement tout son discours. » L’année suivante la reine, Catherine de Médicis, sa protectrice, mourut dès le mois de janvier, et Henri III fut assassiné au mois d’août. Malgré l’abjuration de Henri IV, la guerre civile durait encore. Davila se distingua dans plusieurs rencontres ; il eut un cheval tué sous lui au siège de Honfleur, en 1594, et fut blessé en 1597, d’un coup de pertuisane, au siège d’Amiens. La paix s’étant faite en 1598, il fut rappelé à Padoue par son père, qui y était retourné après la mort de Catherine de Médicis. Il ne cessa point de cultiver les lettres et de travailler, dans ses moments de loisir, au grand ouvrage qu'il avait entrepris. Il le fit enfin paraître en 15 livres, sous ce titre « Historia delle guerre civili di Francia di Henrico Caterino Davila nella quale si contengono le operationi di quattro re, Francesco II, Carlo IX, Henrico III et Henrico IV, cognominato il grande », Venise, Tommaso Baglioni, 1630, in-4. « Il n'y a qu'une opinion sur le mérite de Davila, considéré comme écrivain. Son style, exempt des vices qui régnaient de son temps, sans être aussi pur que celui de Guichardin, est plus serré, plus concis et brille en même temps par une admirable facilité. Sa manière de narrer, de disposer les évènements, de les enchaîner l'un à l’autre, d'introduire ses personnages, de les faire agir et parler, de décrire les lieux, les villes, les champs de bataille, les faits d'armes, les assemblées, les conseils, la conduite des négociations, n'est pas moins louable que son style. Il paraît enfin avoir pris des soins extrêmes pour connaître la vérité, l'avoir puisée dans de bonnes sources, et l'avoir dite en général avec franchise. Mais cette franchise n'a pu manquer d'être quelquefois altérée par sa position et ses relations particulières par les préjugés de son pays et de son siècle. Un italien de ce temps-là ne pouvait tenir la balance égale entre les catholiques et les protestants ; un homme qui devait la fortune de sa sœur, de son frère et le commencement de la sienne à Catherine de Médicis, à qui son prénom même rappelait qu'il lui avait été pour ainsi dire consacré dès sa naissance, ne pouvait être un juge impartial de cette reine. » (Michaud). Superbes volumes ornés d’une planche allégorique, d’un portrait de l’auteur, de vignettes et initiales, le tout remarquablement gravé sur cuivre par Grégoire Huret. Précieux exemplaire en maroquin de l’époque aux armes de la Duchesse de Montpensier, Anne-Marie-Louise d’Orléans, dite la « grande demoiselle », fille de Gaston d’Orléans et cousine de Louis XIV. Elle était l’héritière la plus riche de toute l’Europe. « On ne connait généralement la duchesse de Montpensier, la ‘Grande Mademoiselle’, que par le rôle un peu bruyant qu’elle joua dans les événements de la Fronde ; mais à côté de l’héroïne qui rivalisa d’exploits chevaleresques avec Madame de Longueville et la Princesse de Condé, pour s’imposer, les armes à la main, à son cousin Louis XIV, le royal époux de ses rêves, il y a une autre femme, à l’esprit délicat et tendre, éprise de littérature, passionnée pour les belles choses, et dont les livres, heureusement choisis, représentent une des collections les plus remarquables du temps. Anne-Marie-Louise d’Orléans naquit au Louvre en mai 1627. Fille de Gaston d’Orléans et de sa première femme, Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier, qui mourut cinq jours après l’avoir mise au monde, elle fut élevée par une gouvernante estimable et pieuse [...] La duchesse de Montpensier était douée d’un esprit brillant. Segrais nous apprend que sa bibliothèque était le rendez-vous des artistes et des poètes et qu’on s’y réunissait à jours fixes [...] La grande Mademoiselle expira le 5 avril 1693, au palais du Luxembourg, âgée de 66 ans[...] Les livres de la duchesse de Montpensier passent rarement dans les ventes publiques et nous n’en connaissons que quelques-uns chez les amateurs [...] Tous sont uniformément revêtus de maroquin rouge... » (E. Quentin-Bauchart). Sur les 79 ouvrages lui ayant appartenu recensés par Quentin-Bauchard, 63 se trouvent aujourd’hui dans des collections publiques. Celui-ci est resté ignoré du bibliographe. Superbe exemplaire dont la reliure, d’une couleur et d’une élégance raffinée, peut être attribuée à l’atelier de Pierre Rocolet, éditeur de l’ouvrage. Il porte sur les titres et à la p. 61 du tome premier le cachet des Orléans. Provenance : Bibliothèques Radziwill (1866, n°1507), Mortimer L. Schiff (II, 1938, n°746) et Sir Abdy (1975, n°79).‎

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‎DAVILA, Henri-Catherin‎

Reference : LCS-17341

‎Histoire des guerres civiles de France. Contenant tout ce qui s’est passé de plus mémorable, sous le Regne de quatre Rois, François II. Charles IX. Henry III. & Henry IV. Surnommé Le Grand. Jusques à la Paix de Vervins. Escritte en Italien par H.C. DAVILA ; Et mise en François, par I. Baudoin.... La grande histoire des Guerres de religion par Davila.‎

‎Précieux exemplaire aux armes de la Grande Mademoiselle. Paris, P. Rocolet, 1657. 2 volumes in-folio de : I/ (2) ff.bl., (2) ff. y compris un portrait de l’auteur et un frontispice gravé, (14) ff., 654 pp., (1) f. de privilège, (2) ff.bl. ; II/ (2) ff.b l., (1) f., pp. 655 à 1281, 51 pp. de table, (2) ff.bl. Longue note manuscrite concernant Davila collée sur la garde du premier volume. Maroquin rouge, décor à la Duseuil sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys dans les caissons, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 365 x 248 mm.‎


‎Troisième édition, corrigée et augmentée, de la traduction française de l’Histoire des Guerres civiles de France de Davila « qui eut un grand retentissement et fut plusieurs fois imprimée et traduite en Italien, français, espagnol et latin ». Cette édition française, rare, est restée inconnue de Brunet et Deschamps. Brunet ne cite que l’édition italienne parue la même année. La première édition de cette traduction avait paru chez Rocolet en 1644. L’édition fut imprimée à petit nombre par P. Rocolet, imprimeur et libraire des rois Louis XIII et Louis XIV. Davila (Henri-Catherin), naquit, le 30 octobre 1576, au Sacco, village dans le territoire de Padoue. Il s’est rendu célèbre dans les lettres par son Histoire des guerres civiles de France. Très au fait des guerres de religion, il dit lui-même, au 9è livre de son Histoire, « qu’il était présent, en 1588, à l’ouverture des états de Blois, et si près du roi, qu’il entendit très distinctement tout son discours. » L’année suivante la reine, Catherine de Médicis, sa protectrice, mourut dès le mois de janvier, et Henri III fut assassiné au mois d’août. Malgré l’abjuration de Henri IV, la guerre civile durait encore. Davila se distingua dans plusieurs rencontres ; il eut un cheval tué sous lui au siège de Honfleur, en 1594, et fut blessé en 1597, d’un coup de pertuisane, au siège d’Amiens. La paix s’étant faite en 1598, il fut rappelé à Padoue par son père, qui y était retourné après la mort de Catherine de Médicis. Il ne cessa point de cultiver les lettres et de travailler, dans ses moments de loisir, au grand ouvrage qu'il avait entrepris. Il le fit enfin paraître en 15 livres, sous ce titre « Historia delle guerre civili di Francia di Henrico Caterino Davila nella quale si contengono le operationi di quattro re, Francesco II, Carlo IX, Henrico III et Henrico IV, cognominato il grande », Venise, Tommaso Baglioni, 1630, in-4. « Il n'y a qu'une opinion sur le mérite de Davila, considéré comme écrivain. Son style, exempt des vices qui régnaient de son temps, sans être aussi pur que celui de Guichardin, est plus serré, plus concis et brille en même temps par une admirable facilité. Sa manière de narrer, de disposer les évènements, de les enchaîner l'un à l’autre, d'introduire ses personnages, de les faire agir et parler, de décrire les lieux, les villes, les champs de bataille, les faits d'armes, les assemblées, les conseils, la conduite des négociations, n'est pas moins louable que son style. Il paraît enfin avoir pris des soins extrêmes pour connaître la vérité, l'avoir puisée dans de bonnes sources, et l'avoir dite en général avec franchise. Mais cette franchise n'a pu manquer d'être quelquefois altérée par sa position et ses relations particulières par les préjugés de son pays et de son siècle. Un italien de ce temps-là ne pouvait tenir la balance égale entre les catholiques et les protestants ; un homme qui devait la fortune de sa sœur, de son frère et le commencement de la sienne à Catherine de Médicis, à qui son prénom même rappelait qu'il lui avait été pour ainsi dire consacré dès sa naissance, ne pouvait être un juge impartial de cette reine. » (Michaud). Superbes volumes ornés d’une planche allégorique, d’un portrait de l’auteur, de vignettes et initiales, le tout remarquablement gravé sur cuivre par Grégoire Huret. Précieux exemplaire en maroquin de l’époque aux armes de la Duchesse de Montpensier, Anne-Marie-Louise d’Orléans, dite la « grande demoiselle », fille de Gaston d’Orléans et cousine de Louis XIV. Elle était l’héritière la plus riche de toute l’Europe. « On ne connait généralement la duchesse de Montpensier, la ‘Grande Mademoiselle’, que par le rôle un peu bruyant qu’elle joua dans les événements de la Fronde ; mais à côté de l’héroïne qui rivalisa d’exploits chevaleresques avec Madame de Longueville et la Princesse de Condé, pour s’imposer, les armes à la main, à son cousin Louis XIV, le royal époux de ses rêves, il y a une autre femme, à l’esprit délicat et tendre, éprise de littérature, passionnée pour les belles choses, et dont les livres, heureusement choisis, représentent une des collections les plus remarquables du temps. Anne-Marie-Louise d’Orléans naquit au Louvre en mai 1627. Fille de Gaston d’Orléans et de sa première femme, Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier, qui mourut cinq jours après l’avoir mise au monde, elle fut élevée par une gouvernante estimable et pieuse [...] La duchesse de Montpensier était douée d’un esprit brillant. Segrais nous apprend que sa bibliothèque était le rendez-vous des artistes et des poètes et qu’on s’y réunissait à jours fixes [...] La grande Mademoiselle expira le 5 avril 1693, au palais du Luxembourg, âgée de 66 ans[...] Les livres de la duchesse de Montpensier passent rarement dans les ventes publiques et nous n’en connaissons que quelques-uns chez les amateurs [...] Tous sont uniformément revêtus de maroquin rouge... » (E. Quentin-Bauchart). Sur les 79 ouvrages lui ayant appartenu recensés par Quentin-Bauchard, 63 se trouvent aujourd’hui dans des collections publiques. Celui-ci est resté ignoré du bibliographe. Superbe exemplaire dont la reliure, d’une couleur et d’une élégance raffinée, peut être attribuée à l’atelier de Pierre Rocolet, éditeur de l’ouvrage. Il porte sur les titres et à la p. 61 du tome premier le cachet des Orléans. Provenance : Bibliothèques Radziwill (1866, n°1507), Mortimer L. Schiff (II, 1938, n°746) et Sir Abdy (1975, n°79).‎

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EUR35,000.00 (€35,000.00 )

‎Chénier, Marie-Joseph de :‎

Reference : 6385

(1790)

‎Charles IX, ou l'école des Rois, tragédie. Prix : 3 livres 12 sous.‎

‎Paris, Bossange (Imprimerie de P. Fr. Didot Jeune) et Nantes, Louis, 1790 ; (2) ff., 262 pp., (1) p.La pièce Charles IX est suivie de : Discours prononcés devant M.M. les Représentants de la Commune, le vingt-trois aoust 1789 ; De la liberté du théâtre en France ; de huit lettres ; Épître aux manes de Voltaire.Suivi de : [Dulaure, Jacques-Antoine] Crimes et forfaits de la Noblesse et du Clergé, depuis le commencement de la Monarchie jusqu'à nos jours. Paris, sans nom, sans date (1793) ; VI, 164 pp. et frontispice satirique gravé. Deux volumes reliés en un tome in-8 ; plein veau marbré, dos lisse orné et doré, pièce de titre en maroquin vert, tranches jaspées (reliure de l'époque).‎


‎Une des éditions originales du premier grand succès théâtral de Chénier. Charles IX est une pièce qui attaque, presqu'ouvertement, le régime de Louis XVI, ici personnifié dans le caractère faible et sans volonté de Charles IX ; cette pièce, conçue trois ans plus tôt, ne fut jouée que le 4 novembre 1789, en raison du barrage de la Cour et de la censure. Le succès fut prodigieux et cette représentation eut toute l'importance d'un événement historique. Danton s'écria alors : "Si Figaro a tué la noblesse, Charles IX tuera le royauté".Plusieurs éditions ont paru sous la même date ; le portrait de Chénier d'après C. Lefebvre, les sept portraits des principaux personnages et les trois figures de Borel représentant trois scènes sont postérieurs aux deux premières éditions mais ont quelquefois été rajoutés dans divers exemplaires. Celui-ci correspond très exactement à l'exemplaire de la Sorbonne (signatures : [ ]2, A-Q8, R4 et prix : "3 livres 12 sols"), il fait probablement partie du premier ou second tirage (Soleinne, 2366 ; Quérard, II-173 ; Barbier, I-819 ; André Monglond : "La France révolutionnaire et impériale").Quelques petites usures sans gravité et un coin restauré ; bon exemplaire dans l'ensemble. ‎

Librairie Ancienne Clagahé - Saint Symphorien d’Ozon
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