,Paris, Charles Allardin, éditeur 1835, 396+483 pp., 2 vol. in 8 reliés demi-veau, dos lisses ornés de motifs romantiques dorés, titre or, coiffes usées (début de fente de 1 cm aux mors), rousseurs denses par endroits et absentes à d'autres. Ce roman qui se déroule à la maison du baron d'Holbach est l'oeuvre de Théodore-François-Charles Claudon, natif de l'Aube, journaliste et romancier qui collabora à un grand nombre de journaux, dont le Charivari.
Reference : 13558
Librairie Lecrocq livres anciens
Jean-Jacques Lecrocq
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HOBBES (Thomas), HOLBACH (Paul Thiry, baron d') traducteur et FAIGUET DE VILLENEUVE (Joachim)
Reference : 38500
(1772)
1772 2 ouvrages reliés en un volume in-12 (153 x 96 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse entièrement orné d'un décor doré à la grotesque, pièce de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Première édition de la traduction française réalisée par le baron dHolbach de cette oeuvre qui exerça une influence déterminante tant sur sa propre doctrine que sur la philosophie politique des Lumières. Ladresse londonienne est fictive; le livre a en réalité été imprimé à Amsterdam par Marc-Michel Rey. "Diderot nous a laissé un témoignage de lenthousiasme que suscita chez lui ce traité [in Lettre à Sophie Volland]. Bien des éléments de cette doctrine passeront dans le Système de la Nature, avant tout le sensualisme conséquent, le mécanisme et le relativisme des critères moraux et sociaux" (cf. Naville, 'Holbach', p. 218-224). (Conlon, 'Siècle des Lumières',72:860. Garcia, 'Hobbes: Bibliogr. internationale', p.8. Vercruysse, éd. 2017, 1772/D2. Tchemerzine-Scheler, III, 729).2- Édition originale et unique de cet essai, développement de larticle "Usure" que lauteur avait rédigé pour lEncyclopédie.Faiguet de Villeneuve présente une défense vigoureuse du prêt à intérêt, en réfutant les critiques traditionnelles émanant de lÉglise et du droit.Sur la base darguments dordre religieux, économiques et sociaux, il démontre que le prêt favorise le développement du commerce et de lindustrie, tout en permettant aux individus créatifs de développer leurs compétences et de créer une dynamique bénéfique entre détenteurs de capitaux et entrepreneurs.Au fil de sa démonstration, il propose une réforme novatrice du service postal, suggérant que le tarif d'expédition soit calculé en fonction de la forme et du poids des envois.Joachim Faiguet de Villeneuve (1703-1780), économiste et philanthrope, trésorier de France au Bureau des Finances de Châlons-sur-Marne, fut lun des collaborateurs réguliers de LEncyclopédie. Il est reconnu comme lun des pionniers de la science de léconomie politique en France.(Conlon, 'Siècle des Lumières', 70 :874. Goldsmiths-Kress, n°10683.3. Higgs, n°5043).Mors frottés. Très bon exemplaire, très frais, relié à lépoque.
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Paris, Pierre-François Didot, le Jeune, 1766 ; in-12, veau marbré, dos lisse à faux nerfs dorés, décoré et doré, pièce de titre grenat, tranches rouges (reliure de l’époque) ; [8], 392 pp.
Edition originale de la traduction française par le baron d’Holbach qui a rédigé l’Avertissement qui présente Georg-Ernst Stahl et son oeuvre. Mors supérieur, coiffe et deux coins discrètement et anciennement restaurés, petite auréole claire à la page 1, sinon bel exemplaire. (Caillet 10342 “ouvrage dû à l’un des plus profonds médecins que le monde ait jamais vus”).
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S. n. [ Journal des débats] | s. l. [Paris] s. d. [1943] | 13.50 x 21.50 cm | 4 1/2 pages in-8
Manuscrit autographe de l'auteur de 4 pages et demie in-4 publié dans le numéro du 27-28 Novembre 1943 du Journal des Débats. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire publiée à l'occasion de la parution de Paul Thiry d'Holbach et la philosophie scientifique au XVIIIe siècle de Pierre Naville. On joint le tapuscrit complet. Bien plus qu'une critique de l'ouvrage de Pierre Naville sur le Baron d'Holbach, ce long article de Blanchot est un véritable pamphlet philosophique contre la pensée matérialiste des Encyclopédistesaccusés de vouloir «connaitre le monde pour s'en emparer. C'est là une expression notable de l'esprit bourgeois.(...) L'homme ne peut dominer le monde que si le monde est une collection d'objet.» Mais à travers cette critique virulente de la pensée du XVIIIe siècle, Blanchot désigne un mal plus moderne: «Faire de l'homme une chose qu'on peut étudier (...) c'est assurer qu'on peut se servir de lui comme d'une chose et l'exploiter comme une chose. Toutes les contradictions sociales du libéralisme sont déjà dans cette affirmation. Et le point de départ en est l'Encyclopédie.» Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Trouvé, Paris, 1822. Un fort volume in 8° broché, couverture d'attente imprimée, coins cornés mais intérieur en bon état si ce n'est une mouillure marginale sur les deux premières pages, peu de rousseurs, XX, 532 pages.Envoi colissimo R2, 10
On retrouve ici les noms d'Holbach, Grimm, d'Alembert, Helvétius, Diderot, l'abbé Galiani, l'abbé Morellet, Mme Geoffrin, Mme du Deffand, etc Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.
ÉPINAY (Louise-Florence-Pétronille Tardieu d'Esclavelles, madame d')
Reference : 199305
A Paris, chez Brunet, 1818 3 vol. in-8, X-391 pp., 407 pp. et 432 pp., basane brune cailloutée, dos lisse orné aux petits fers, roulette dorée en encadrement sur les plats, tranches marbrées (rel. de l'époque). Petites usures des coiffes mais bon exemplaire. Ex-libris de Bonnault.
Les mémoires de la Marquise d'Épinay sont écrits sous la forme d'un roman mais son imagination s'arrêtait là : tous les personnages qui entrent en scène sont ceux de son entourage, maquillés sous un faux nom. On y retrouve ainsi toute la société littéraire qu'elle fréquentait, de Rousseau à Grimm, de Diderot à d'Holbach, dans les salons de Madame Du deffand ou de Madame Geoffrin. La correspondance vient compléter cette peinture de cette société de philosophe. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT