‎Joseph Delteil.‎
‎Choléra.‎

‎Cholera-Bulletin. - Bulletin der eidgenössischen Sanitätskommission. Nro. 1 bis 13 (10. Weinmonat 1831 - 4. Heumonat 1833).‎

‎Luzern, 1831-33, in-8°, VIII (Beilage: Rundschreiben vom 25. Mai 1832) + 644 p. + 1 Bl. (Schmutztitel zwischen 302-303) + 1 Falttab., mehr oder wenig stockfleckig, Bibl.-Stempel, Resten eines Bibl.-Exlibris, berieb. Pappband, Bibl.-Etikette auf dem Rücken.‎

‎Dem asiatischen Brechruhr/Cholera gewidmetes Bulletin, hrsg. zur Gelegenheit der Cholera-Epidemie auf dem europäischen Kontinent, die 1830 auch in der Schweiz antrat.Beiträge namentlich von vier von der Eidgenossenschaft zum Studium der Cholera abgeordneten schweizer Ärzten: Leopold Suidter (1803-1854) und Joh. Alois Minnich (1801-1885), und vor allem der bekannten Genfer Arzt Louis André GOSSE (1791-1873) und Eduard Volmar.Sie behandeln Geschichte, Cholera-Fälle, Verbreitung, Prävention, Massnahmen, Verlauf, Behandlung, ergänzt mit Literatur-Verzeichnissen, Beschlüssen und Verordnungen der schweiz. Kantonen, usw.Bulletin Nr. 12 (S.177-302) begreift der Finalbericht von Suidter und Minnich. Bulletin Nr. 13 (S. 303-644) enthält den ausführlichen Generalrapport der Erforschungsreise von Gosse und Volmar in Bayern, Sachsen, Preussen, den österreich. Staaten.“Ihre erste grosse Wanderung durch Europa hat die asiatische Cholera in den Jahren 1830-1838 angetreten. Damals blieb die Schweiz, abgesehen von einzelnen aus der Lombardei in den Kt. Tessin eingeschleppten Lokalepidemien (Lugano, Mendrisio u. Umgebung, Juli bis Oktber 1836) verschont” (HBLS II/569).Hirsch II/806 (gibt mehrere Werke der Genfer Arzt Louis André Gosse, doch ohne Volmar, u.a. «Sur la nature et le traitement du choléra sporadique et épidémique», Bibl. univ. 1831, und «Rapport sur l'épidémie du choléra en Prusse, en Russie et en Pologne», 1833; HBLS III/608-9 (Gosse, mit Porträt), V/117 (Minnich), VI/600 (Suidter). ‎

‎Generalrapport über die zur Erforschung der Cholera unternommene Reise von D. L.E. Gosse und Ed. Volmar. ‘Bulletin der eidsgenössischen Sanitätskommission. Nro. 13. Luzern, Donnerstag den 20. Herbstmonat 1832’.‎

‎Luzern, 1833, in-8°, S. 201-644, teils etwas gebräunt, Pappband mit Buntpapier.‎

‎Der 13. und letzten Teil des «Bulletins» , Beilage der völlig der Cholera gewidmet ist. Die Reise führte durch Bayern, Sachsen und Berlin, die Rückreise durch Salzburg und Tirol. “Es handelte sich hauptsächlich darum, das Wahre vom Falschen - sowohl der Journalberichte, als der offiziellen Rapporte u.s.f. - zu sondern. Dazu mußte man die Sache selbst untersuchen. ... Wir verglichen die Epidemie von Breslau mit der in Berlin, wir studirten den Gang der Krankheit in den Gebirgen Schlesiens und Böhmens, wir überzeugten uns endlich, das im letztgenannten Lande, besonders in Prag, die Krankheit durchaus keine Veränderung erlitten habe.” (Einleitung).“Louis André Gosse, Dr. med. in Genf, gründete zusammen mit Dr. J.L. Prevost und Dr. Dupin eine Poliklinik, die erste solche Anstalt auf dem Kontinent. ... Er publizierte zahlreiche Werke über medizinische und hygienische Fragen.” (HBLS).Bibliographie der Schweizerischen Landeskunde 1b/137; Hirsch II/608-609 (Gosse). ‎

‎Réunion de 3 importants écrits sur le Choléra : 1. Du Choléra épidémique. Leçons professées à la Faculté de Médecine de Paris, par le Docteur Ambroise Tardieu.2. Traitement préservatif et curatif du Choléra Asiatique par l'acide sulfurique dilué et les bains salés, par Emile Lepetit.3. Traité du Choléra-Morbus contenant l'historique, les causes, les symptômes, la convalescence, la marche, la durée, la terminaison, l'anatomie pathologique, le pronostic, le traitement, le mode de propagation, et la prophylaxie ; et suivi de quelques observations sur l'assainissement de la Ville de Paris, par C. Rousset (de la Marne). Seconde édition.‎

‎ P., Germer Baillière, 1849, Masson, 1855, chez l'auteur, 1853, 3 volumes reliés en 1 vol. in-8° (216 x 130) 1/2 basane verte, dos lisse, auteur , titre générique "Choléra" et dates en queue dorés au dos, plats de papier marbré vert, de VIII - 216 pp. ; 154 pp. ; (4) ff. - 272 pp. Petit accroc au dos, reliure légèrement frottée, légère odeur de renfermé, très bel exemplaire par ailleurs. ‎

‎Rare réunion de 3 importants écrits sur le Choléra au XIXe siècle. Le texte d'Emile Lepetit contient un envoi autographe signé en page de faux-titre au Directeur de la Gazette des Hopitaux ainsi que quelques corrections marginales de la main de l'auteur dans le texte. ‎

‎Traité du Choléra-Morbus considéré sous les rapports physiologiques, anatomico-pathologique, thérapeutique et hygiénique - Édition originale.‎

‎Contenant l'analyse critique de tout ce que les auteurs anciens et modernes ont écrit sur le Choléra-Morbus, par P.A. Prost, D.M.P.Edition originale. Paris, Compère jeune, libraire, et chez l'auteur - 1832 - 528 pp. Suivi de :1/Lettres sur le choléra-morbus - seconde lettre (8 pp.)2/Lettres sur le choléra-morbus - troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième, huitième lettre (36 pp.)3/Lettres sur le choléra-morbus - neuvième, dixième lettre (25 pp.)4/ Du choléra . Moyens de s'en préserver et d'en guérir par le docteur C.J.B. Comet - chez l'auteur - 1831 - 23 pp.5/ Avis au peuple pour prolonger la vie, prévenir et guérir les maladies, par C.J.B. Comet - 3pp.6/ instructions officielles relatives au choléra-morbus - 16 pp.7/ Instruction sanitaire contre le choléra-morbus - 12 pp.Reliure demi basane de l'époque. Dos lisse orné et doré avec titre. Coins émoussés. Coiffes frottées. Quelques rousseurs. Bon état. Format in-8°(21x13).‎

‎Une peur bleue : Histoire du choléra en France, 1832-1854.‎

‎ Payot, 1987, in-8°, 310 pp, une gravure, 11 cartes, tableaux, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Médecine et sociétés)‎

‎Épidémiologique et médicale, l'histoire du choléra est aussi l'histoire sociale d'un grand fléau. En 1832, lors de sa première manifestation en France, il a tant frappé les esprits, qu'un néologisme, inspiré par le teint du malade, en est issu, celui de peur bleue. Affolés par les premières atteintes du mal, les gens s'enfuient alors loin des villes ou se terrent dans leurs maisons. Les boutiques ou les ateliers se vident, les travaux des champs sont délaissés, et les marchés ne sont plus guère fréquentés. Les pouvoirs publics tentent de maintenir les règles essentielles de la vie sociale : ils dirigent la prévention et la lutte contre la maladie, et ils organisent les secours portés aux victimes. Depuis le XIXe siècle, favorisées par les relations multipliées entre les continents, sept grandes pandémies se sont ainsi succédé. L'analyse de leurs itinéraires et de leurs vecteurs a conduit les auteurs à privilégier certaines hypothèses de propagation, puis à les vérifier dans le cadre français. Ils illustrent ainsi comment l'étude d'un passé-laboratoire peut rejoindre les plus récentes recherches épidémiologiques, qu'il s'agisse du rôle des porteurs-sains dans la contagion, ou du débat sur une prédisposition génétique au choléra. Face à un danger énigmatique, la permanence des comportements humains apparaît avec évidence, mais les mêmes angoisses et les mêmes questions contribuent aussi à l'évolution de l'hygiène privée et publique, ainsi qu'à la médicalisation accrue de la société. — "Le travail de Bourdelais et Raulot s’inscrit dans la lignée des travaux de Biraben sur la peste. A ceci près que les auteurs ont circonscrit leur étude à un pays – la France – et à une époque – 1832-1854. Mais, grâce à une bonne introduction, on peut suivre l’histoire des sept pandémies de choléra de 1817 à nos jours, avec de très utiles cartes et tableaux synoptiques ; quelques pages sont également consacrées aux vecteurs du choléra. L’aspect médical du problème est abordé à travers la pratique et les débats des milieux médicaux dans la première moitié du XIXe siècle. L’étude du choléra en France est ensuite abordée à travers le dépouillement systématique des fonds des AN et l’étude de plusieurs départements à travers les fonds des AD. L’utilisation de la cartographie permet de présenter un véritable « film » de la diffusion du choléra en 1832 et en 1854 – développement plus rapide et plus septentrional, et notamment plus parisien, en 1832, plus long et plus méridional en 1854. Les quatre chapitres suivants sont consacrés à la médecine face au choléra : comment le traiter – les remèdes restent très empiriques et la question permet, là encore, de beaux débats, notamment sur le problème de l’insalubrité ; la comparaison entre passé et présent s’avère très instructive pour l’histoire des mentalités, et donne aussi tout son éclat à la médecine du XIXe siècle qui, par la seule observation, avait déjà deviné nombre de points importants, comme le rôle de l’eau, de la sueur..." (Jean-Claude Caron, Revue d'Histoire du XIXe siècle-1848, 1988) ‎