‎BRADDON (Miss M.E.).‎
‎Rupert Godwin. Traduit de l’anglais par Charles Bernard Derosne avec l’autorisation de l’auteur. ‎

‎Hachette, 1872. 2 volumes in 12, demi-percaline bordeaux, petit fleuron et date dorés aux dos, tranches mouchetée. [2 ff.], 239 pp., [1 f.] ; [2 ff.], 237 pp., [1 f.]. ‎

Reference : AMA-602

‎Cet ouvrage tient à la fois du roman noir (château hanté, souterrain, caves et enlèvement lui sont empruntés) et du roman policier dont Mary Elizabeth Braddon (1835-1915) fut avec Wilkie Collins une des créatrices. Un capitaine de vaisseau, à la veille de partir pour sa dernière expédition, confie à un banquier l’ensemble de sa fortune, sans savoir que ce dernier est son pire ennemi et qu’il est de plus menacé de ruine. Ainsi débute un récit riche en intrigues, en péripéties, en mystères aussi épais que le brouillard de Londres. Au terme d’une carrière littéraire de quelque quatre-vingts volumes, Braddon était unanimement respectée, ce que résumait ainsi Arnold Bennett : « Elle est une part de l’Angleterre, elle en a mélangé ses fibres ; sans elle, ce serait différent. » ‎