1 p. 1/2 sur papier bleu.
Reference : AMA-394
« Je n'ai pas joué "La Samaritaine" et ne pourrai faire cette affaire avec vous. La Parisienne n'est pas non plus à mon répertoire. » Suivent son répertoire ainsi que le cachet qu'elle demande. D’une haute stature, sculpturale, Mary Marquet (1895-1979) marqua de son physique et de sa personnalité quelques rôles tragiques comme Andromaque et Athalie de Racine, Lucrèce Borgia de Victor Hugo, Hedda Gabler d’Ibsen, et à la fin de sa carrière Mère Courage de Brecht. Joint : portrait carte postale (Cliché Rubin) autographe signé.
Librairie Les Amazones
Mme Chantal Bigot
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[Munich] Sonntag [dimanche] (3 novembre 1918) | 14.40 x 18.50 cm | 2 pages et demi sur un bifeuillet, enveloppe jointe
Lettre autographe signée de Rainer Maria Rilke adressée à lactrice Else Hotop, quil nomme par son nom de scène?: Elya Maria Nevar. 2 pages et demi à lencre noire sur un bifeuillet filigrané «?Sackleinen?», enveloppe autographe jointe, adressée à Else Hotop portant des cachets postaux en date du 3 novembre 1918. Publiée dans les lettres quelle fit paraître sous le titre Freundschaft Mit Rainer Maria Rilke, 1946, p. 35. Précieuse pièce de la correspondance du poète Rainer Maria Rilke, qui reflète les délices dun après-midi enchanté avec la comédienne Elya Nevar, lune de ses plus ferventes admiratrices, loin du grondement de la guerre qui faisait rage. * «?La période vraiment active et créatrice de lattachement quéprouvèrent lun pour lautre la jeune Elya et Rainer-Maria, cest le début de leur amitié, avec la découverte de linconnue, la surprise des affinités qui se révèlent, et, enfin, ce qui est si important dans lamitié comme dans lamour, cette intimité qui débute dans un automne bavarois, tandis que le tumulte de la guerre gronde au loin?» (Marcel Brion). Cette lettre appartient bien aux débuts de sa relation avec la jeune Elya Nevar, «?gardienne de sa solitude?» pendant la période munichoise du poète, dont linspiration sest tarie entre Malte et les Élégies. Nous sommes à quelques jours de lArmistice, qui tourne définitivement la page du monde dhier. Après de brèves rencontres lannée passée, Rilke avait redécouvert Elya de son vrai nom Else Hotop pendant lété 1918, sur la scène du théâtre. Il vint admirer tous les soirs lactrice de dix-neuf ans sa cadette, qui tenait le rôle dune princesse médiévale dans une pièce inspirée dune chanson de geste du XVè siècle. Elle emprunta à son personnage son nom de scène, Elya, par lequel Rilke sadresse à elle. Leur correspondance commence quelques semaines plus tôt, après une déclaration enflammée dElya, véritable adoratrice de son Livre dHeures?: elle «?le considère comme LE poète, indétrônable, admirable, et accepte tout de lui, y compris son indifférence?» (Rilke, Catherine Sauvat). Romantique et cérébral, le poète se fait en effet pardonner ses absences et son besoin de solitude par une belle déclaration daffection dans cette lettre?: «?Même si jai été repoussé par beaucoup de choses de lintention de técrire tout de suite à ta première lettre, mon attention a été près de toi à beaucoup dinstants et elle lest à chaque fois que tu penses avoir besoin delle, chère enfant.?» Malgré cela, ils passeront ensemble des moments de grâce, qui apaisent Rilke, affligé par une crise créative profonde et meurtri par les années de guerre. «?Je taurais demandé de menvoyer le livre avec tes notes mais regarde?: quand je suis rentré chez moi, tard dans la nuit, il était sur ma table... Et comme tu es déjà familière avec la langue des sceaux dans nos échanges?: toi qui es sincèrement attentive.?» Sa mention delangue des sceaux fait allusion à lune de leurs rituelles rencontres du mercredi après-midi chez Rilke?; le poète avait fait cadeau à Elya dun sceau à cacheter, qui avait la particularité dêtre amovible et pouvait accueillir dix cachets à double face, gravés de représentations symboliques accompagnées dune légende écrite?: «?Nous avons passé une après-midi à jouer comme des enfants, à graver les vingt sceaux sur une feuille de dessin et Rainer Maria a écrit le texte en dessous de sa délicate écriture. Le livre avec mes notes [mentionné par Rilke ci-dessus] était scellé dun sceau figurant un masque ancien avec linscription «?levez-le donc?!?» racontera-t-elle. Fidèle à son art, la comédienne avait choisi le masque dacteur comme symbole. Rilke avait une fascination pour les sceaux?; il scellait sa correspondance avec les armes de ses ancêtres?; et, affaibli dans son château valaisan de Muzot, il souhaitera que ces mêmes armes figurent sur sa tombe et laccompagnent dans léternité. Le poète sera reconnaissant pour cette activité délicieusement
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4 pp. in 8° sur papier bleu, restauration à la pliure.
« Tu n’auras pas pu venir, mon pauvre doux adoré, voilà ce que je craignais, car outre le chagrin de ne pas te voir, j’ai la crainte que tu n’aies pas songé à te gargariser. Maintenant il n’est plus probable que tu puisses venir puisque la cérémonie est indiquée pour onze heures » Elle avait pensé aller chez Mme de Montferrier. « Ce serait tout à fait inutilement que je t’attendrais chez moi. Aussi ne le ferai-je pas. J’irai chercher un peu de diversion à toutes les idées tristes et poignantes qui m’occupent dans ce moment-ci […] Prends soin de toi, mon petit homme, prends garde aux refroidissements, ne te laisse pas trop entourer ni trop admirer pour ménager tes forces […] Je pense, j’agis et je vis en toi, par toi et pour toi Juliette ». Jolie lettre écrite le jour des funérailles de Balzac au Père-Lachaise au cours desquelles Hugo prononça un discours resté célèbre. Cette lettre résume la situation de Juliette Drouet vis-à-vis de Hugo : l’attente, les regrets, le soin constant qu’elle avait de l’aimé, la légère liberté qu’il lui accordait de sortir seule par rapport aux premières années de leur liaison, l’ennui et les maux physiques que lui causait cette vie néanmoins très retirée, et la jalousie toujours en éveil devant de possibles admiratrices trop enveloppantes.
2 pp. in 8°.
Belle lettre sur ses sentiments maternels à l’égard d’Astolphe de Custine, le futur auteur de La Russie en 1839 : « l’inquiétude, les terreurs de ces jours passés entre la vie et la mort de ce que j’aime le plus au monde, m’ont rendue imbécile […] Je n’ai pu voir mon cher Astolphe pendant ce long martyre, je lui ai écrit un mot dès que j’ai pu respirer. L’éloge que vous m’en faites est depuis son enfance gravé jour par jour dans mon cœur et pourtant je ne saurais le juger ; car j’ai pour lui tout ce qu’avait sa mère. Sa mère ! que j’ai tant aimée qui était si aimable ! dont il a l’esprit gracieux et profond, et les défauts d’enfant, si naïfs, et si séduisants […] »
2 pages in4 - bon état -
Belle lettre: Il est convalescence en Auvergne et se remet d'une pleurésie -Il vient de voir une critique de "Dialogues de mon amour" et pense donc "Eté" est paru - "Or, j'ai beaucoup aimé "Printemps" que je lis et relis souvent" - "En cette époque fumeuse ou l'on prends trop souvent la fauss monnaie pour la vraie et le batard pour le légitime, votre poèsie... est un contrepoison" -.. Il demande l'envoi du livre contre remboursement ainsi que le "Paria abandonné" de Boschère - "Qu'avez vous pensé du "Naufragé du Bestiaire"?"- Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Félicien CHAMPSAUR - [Turriers 1858 - Paris 1934] - Ecrivain français
Reference : 33626
1 page in12 - bon état - Rédigée à l'encre rouge -
Il l'attendra le lendemain à 2 heures pour causer avec lui de l'autorisation qu'il désire - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -