Paris, Gallimard, 1964. in 8°, broché, couverture à rabats. 461 pp.-(1)f.
Reference : AMA-361
ÉDITION ORIGINALE. 1/35 exemplaires numérotés sur pur fil (seul grand papier). Le premier volume de la trilogie autobiographique de Violette Leduc, de sa naissance en 1907, fille illégitime d’une aristocrate du Nord et d’une servante, à ses 37 ans et son entrée en littérature. Mais Violette Leduc dut attendre la publication de La Bâtarde pour connaître enfin le succès. Simone de Beauvoir suivit attentivement la gestation du livre, persuadée qu’il serait un grand livre et, pour l’aider à le sortir de l’anonymat, lui consacra une longue préface, dont on ne peut que reciter cette phrase rabâchée mais tellement vraie: « Une femme descend au plus secret de soi et elle se raconte avec une sincérité intrépide, comme s'il n'y avait personne pour l'écouter. »Enfin on ne dira jamais assez quelle grande styliste était Violette Leduc, une des plus grandes, avec Jean Genet, parmi les écrivains du XXe siècle.
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Paris, Gallimard, (1er septembre) 1964. 1 vol. (145 x 215) de 461 p. et [1] f. Broché. Edition originale. Un des 35 premiers exemplaires sur vélin pur fil (n° 29 -- seul grand papier).
« Si une femme decrivait ses sentiments tels qu'elle les eprouve, aucun homme ne l'editerait », affirme Virgina Woolf. Les malheurs de Violette Leduc en fournissent la preuve. « Un desert qui monologue », ainsi se definissait-elle. Forte personnalite qui scandalisa ses contemporains par sa marginalite et son originalite, sa presence dans les univers homosexuel(le)s, avec beaucoup de figures masculines et feminines qui marquerent sa vie : Jacques Guerin, Sachs, Jouhandeau, Cocteau, Genet ; Colette Audry, Clara Malraux ou Nathalie Sarraute. Dans la preface de La Batarde, Simone de Beauvoir previent : « L'erotisme chez elle ne debouche sur aucun mystere et ne s'embarrasse pas de fadaises » : c'est sans doute la raison pour laquelle les editions Gallimard, malgre l'insistance de Simone de Beauvoir - scandalisee pourtant par l'obscenite « enorme et precise » de l'ouvrage- exigent des coupes (cent cinquante pages), censurent, puis finalement refusent ce qui constituait en 1954 le debut de Ravages. L'annee meme ou Histoire d'O, apres un semblable refus d'autocensure, trouva refuge chez Pauvert. Qu'importe, dix ans plus tard, La Batarde, pourtant tout aussi polemique mais moins scabreux, est accepte. Violette Leduc en profite pour greffer une partie du debut de Ravages (" Therese et Isabelle") dans le troisieme chapitre. C'est un succes de scandale, mais un succes. Bel exemplaire.
Générique Broché D'occasion état correct 26/03/2021 150 pages
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NRF GALLIMARD. 1964. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos plié, Intérieur frais. 462 pages. Couverture contre-pliée. + bandeau éditeur conservé. Rousseurs sur le premier plat.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Gallimard / blanche 1964 in8. 1964. broché. 462 pages. Etat Correct exemplaire usage ( couverture avec rousseurs )