Paris Editions du Seuil 1975 1 vol. broché in-8, broché, 285 pp. Edition originale. Un des 265 exemplaires numérotés sur vélin Neige, seul grand papier. Bonne condition.
Reference : 3813
Vignes Online
M. Henri Vignes
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La BEAUMELLE (Laurent ANGLIVIEL de) - [MAINTENON (Françoise d'Aubigné, Marquise de) - Le VALOIS de VILETTE de MURSAY (Marthe-Marguerite, marquise de CAYLUS)] - VOLTAIRE (François-Marie AROUET, dit, notes de).
Reference : 24618
(1778)
A Maestricht, chez Jean-Edme Dufour & Phil Roux, 1778. 16 vol. au format in-12 (172 x 108 mm) de 1 f. bl., vii, xxiv - 298 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 338 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., vii - 354 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 271 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iv - 306 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 327 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 294 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., vii - 300 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vii - 384 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vi - 283 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., vii - 308 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., x - 345 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., xii - 372 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., viii - 339 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 201 pp. et 2 ff. bl. Reliures uniformes de l'époque de pleine basane glacée et marbrée brune, filet à froid encadrant les plats, dos lisses ornés d'un double filet d'encadrement doré, doubles filets dorés, fleurons dorés, semis de petits fleurons dorés, pièces de titre de maroquin turquoise, pièces de tomaison de maroquin émeraude, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches rouges, gardes agrémentés de motifs à décor peint.
Ensemble - sous reliures décoratives du temps - complet des 16 volumes le constituant. ''La publication des Notes de La Beaumelle sur Le Siècle de Louis XIV lui valurent une détention de six mois à la Bastille ; la publication des Mémoires de Madame de Maintenon fournirent le motif d'une nouvelle détention de La Beaumelle dans cette prison royale''. (in Quérard). Gouvernante des enfants naturels de Louis XIV, Madame de Maintenon devint secrètement son épouse après la mort de la reine en 1683, attirant à elle autant la flagornerie que la haine de la cour et de la famille royale. Elle fit planer sur la cour à la fin du règne de Louis XIV une ère de dévotion et d'austérité. On lui prête une grande influence sur le roi et sur la Cour, notamment concernant la décision ayant conduit à la révocation, en 1685, de l’édit de Nantes, qui provoqua l’exode d'une grande partie des protestants, ou l’incitation au déclenchement de la guerre de Succession d'Espagne en 1701. A la fin de 1680, Madame de Maintenon fit enlever sa nièce, la future Madame de Caylus, aux huguenots. L'enlèvement n'émut personne, sauf le père. Et la petite fille, après avoir un peu pleuré, se convertit dès le lendemain de son arrivée à la cour, parce qu'elle avait trouvé la messe du Roi très belle et qu'on lui avait promis qu'elle la verrait tous les jours. ''Madame de Caylus narre cela dans ses Souvenirs. La cour de Louis XIV, Madame de Maintenon, Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse : tous ces grands personnages et bien d'autres encore font revivre ici l'esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil.'' Graesse IV, Trésor de livres rares et précieux, p. 345 - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1321 (pour l'originale de 1755 / 1756) - Quérard IB, La France littéraire, p. 330. Angles élimés. Quelques coiffes accidentées. Frottements affectant les pièces de titre et de tomaison. Petites altérations superficielles éparses pouvant affecter les plats. Petit manque angulaire affectant un feuillet. Léger travail de ver sur quelques feuillets (avec tout au plus et très rarement la perte d'une lettre). Du reste, bonne condition.
Paris, Librairie de Firmin Didot Frères, 1846. Un vol. au format in-12 (178 x 115 mm) de 2 ff. n.fol., 524 pp. et 1 f. n.fol. Reliure de l'époque de demi-basane glacée fauve, dos lisse richement orné de filets gras et maigres dorés, filets sinusoïdaux dorés, larges fleurons dorés, pièce de titre de maroquin ébène, titre doré, large palette dorée en queue, tranches mouchetées.
Exemplaire revêtu d'une agréable reliure du temps. A la fin des Mémoires de Madame du Hausset se trouvent des ''Morceaux historiques servant d'éclaircissements'', savoir : Spectacles des petits cabinets de Louis XV - De la destruction des Jésuites en France - Article de M. de Meilhan sur le duc de Choiseul - Sur le Dauphin - Sur Madame la duchesse de Grammont - Notice sur le cardinal de Bernis. ''On pénètre avec Madame Hausset dans les appartements les plus secrets de Madame de Pompadour ; on y découvre ainsi les plus mystérieuses intrigues, du temps où le crédit de la favorite était le mieux affermi''. (in Avertissement des Editeurs). ''Certes, la vie privée, la vie intime de LouisXV n’est qu’un très petit chapitre dans l’histoire du XVIIIesiècle, mais, lorsqu’on s’en tient aux témoins sûrs, aux témoins proches, aux personnes qui ont vu et entendu ce qu’elles rapportent, on se rend compte bien vite que ces témoins sont très peu nombreux et que, pour le temps de Mmede Pompadour en particulier, on les compte sur les doigts de la main. Ses mémoires nous affirment que Mmede Pompadour avait en elle une confiance totale, que le Roi l’admettait en tiers lorsqu’il venait bavarder avec sa mal-tresse. Mmedu Hausset rapporte ici nombre de détails pénibles pour son ancienne maîtresse, notamment ses interventions à propos des accouchements du Parc aux Cerfs, son régime d’aphrodisiaques, son incapacité à satisfaire les désirs amoureux du roi.'' (Pierre Gaxotte). Quant aux Mémoires de Bachaumont, ils constituent un ''ouvrage très important pour l'histoire des moeurs à la fin du XVIIIème siècle en France''. (in Graesse). Publiés pour la première fois en 1777, alors que tous les personnages mise en jeu dans ce tableau exact et fidèle s'agitaient encore sur la scène du monde, les Mémoires secrets renfermaient trop d'éléments de succès pour n'être pas accueillis avec une faveur marquée.'' (in Préface). Angles émoussés. Petit manque superficiel affectant la marge gauche du premier plat. Frottements affectant le papier marbré des plats. Cerne claire dans le corps d'ouvrage ; laquelle a entraîné une irisation en marge supérieure des derniers feuillets.
CHATEAUBRIAND (René de) - [RECAMIER (Juliette)] - LEVAILLANT (Maurice, présentation de).
Reference : 30064
(1951)
S.l., Flammarion, (1951). Un fort vol. au format iin-8 (212 x 152 mm) de 570 pp., broché.
Edition originale. Tirage de tête : un des 170 premiers exemplaires du tirage numéroté sur chiffon de Lana ; celui-ci comptant parmi les 10 hors-commerce et à ce titre numéroté en chiffres romains. L'exemplaire a conservé de larges témoins. C'est chez madame de Staël que Chateaubriand et madame Récamier se sont rencontrés en 1803. Vicissitudes de la politique, hasards de la vie, cette première entrevue demeurera longtemps sans lendemain. En 1817, la mort de leur amie commune les rapproche et ils nouent une liaison passionnée. Le bouillant auteur d'Atala, entre deux ambassades, vient chercher auprès de Juliette Récamier l'apaisement dont il a tant besoin : Quand j'entre dans votre petite chambre, j'oublie tout ce qui m'a fait souffrir . Avec le temps, cet amour se transformera en tendre amitié. Ni les infidélités de Chateaubriand ni les bouderies de madame Récamier ne déferont cet attachement. En 1848, l'écrivain meurt dans les bras de sa Sylphide , qui ne lui survivre que dix mois. Cette correspondance de trois cent soixante-dix lettres n'est pas seulement le reflet d'une amitié amoureuse exemplaire. Abondamment annotée et commentée, elle permet de se repérer dans le dédale d'une époque troublée. Les analyses politiques de l'écrivain ambassadeur, ses portraits, ses anecdotes mondaines constituent un témoignage de premier plan sur la France et l'Europe de la première moitié du XIXè siècle.Plats légèrement oxydés. Quelques rousseurs au premier feuillet (blanc). Petites tâches blanchâtres au dos. Marge des derniers feuillets légèrement effrangée et piquée. Du reste, belle condition.
A Lyon, chez Rusand, 1818. 2 vol. au format pt in-12 (176 x 103 mm) de 1 frontispice gravé n.fol. et 344 pp. ; 2 ff. n.fol. et 384 pp. Reliures uniformes de l'époque de pleine basane racinée blonde, filet et roulette stylisé dorés encadrant les plats, dos lisse richement ornés de doubles filets maigres dorés, filets gras dorés, larges fleurons romantiques dorés, entrelacs de petits filets dorés formant moucharabieh, semis de petits fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin ébène, titre doré, tomaison dorée sertie d'un double filet circulaire doré, palette dorée en queue, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées.
Ensemble - sous agréables reliures du temps - complet des deux volumes le constituant. Le premier s'ouvre sur un frontispice gravé (non signé) figurant Louise-Marie de France. ''Madame Dernière, ou Madame Huitième, est la plus jeune des enfants de Louis XV et de Marie Leszczy ska. Elle est appelée Madame Louise après son baptême en 1747. Elle entre au Carmel en 1770 sous le nom de Thérèse de Saint-Augustin, et y prend la charge de maîtresse des novices puis d'économe. Elle est élue prieure à trois reprises.'' Quérard VII, La France littéraire, p. 361. Angles légèrement élimés. Papier légèrement oxydé présentant en outre quelques claires rousseurs ou petites tâches. Du reste, bonne condition.
Paris, Calmann Lévy, (1905). Un vol. au format in-12 (178 x 118 mm) de ii - 327 pp. Reliure de l'époque de demi-percaline satinée azur, dos lisse orné de doubles filets dorés, fleuron central doré, pièce de titre de maroquin marine, titre doré, tranches mouchetées.
Edition originale (exempte de toute mention d'édition, et concernant laquelle il n'est pas fait état d'un tirage sur grand papier). ''Dédié à ses compagnons du Redoutable, La Troisième Jeunesse de madame Prune est un merveilleux badinage de Pierre Loti sur le Japon, ses mousmés - Inamoto, " fleur énigmatique et jolie, au teint d'ambre roux, qui respire la santé, la jeunesse fraîche ", ses bonzaïs - " des nains vieillots qui se vendent très cher ", ses geishas - mademoiselle Pluie d'Avril, " indéfinissable et insexuée, un petit chat qui parle ", ses femmes - madame Prune, " une nuque charmante, comme sortirait une fleur d'un bouquetier ". Mais c'est surtout un hymne étincelant au Japon, " indécis et comme chimérique, moitié gris perle et moitié rose, plus étrange, plus lointain, plus japonais que les peintures des éventails ou des porcelaines. Un Japon d'avant le soleil levé. " Carteret II, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne, p. 86 - Thième, Guide bibliographique de la littérature française, p. 254. Quelques discrètes rousseurs dans le corps d'ouvrage ; principalement concentrées aux premiers et derniers feuillets. Du reste, belle condition.