Paris Editions du Seuil 1975 1 vol. broché in-8, broché, 285 pp. Edition originale. Un des 265 exemplaires numérotés sur vélin Neige, seul grand papier. Bonne condition.
Reference : 3813
Vignes Online
M. Henri Vignes
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DESHOULIERES [Antoinette du Ligier de la Garde]; DESHOULIERES [Antoinette Thérèse]:
Reference : 12573
(1740)
A Bruxelles, chez la Veuve Foppens, 1740. 2 volumes grand in-12 de [4]-275-[9] et [6]-282-[13] pages, demi-veau marron à coins, dos à 5 nerfs ornés de filets, roulettes, glands, titre et tomaison dorés, tranches mouchetées. Petit accroc en tête du second volume.
Portrait de Madame au premier volume, joli bandeau gravé répété au deux volumes, lettrines et culs-de-lampe. Bel exemplaire imprimé sur papier fort. A partir de la page 191 du second volume, commencent les oeuvres de Mademoiselle Deshoulières, fille de sa mère. Madame Deshoulière fréquentait les salons littéraires du Marais et menait l'existence d'une femme libre. Elle rencontre Madeleine de Scudéry et Madame de Sévigné. Ses premiers poèmes datent de 1672. Elle était liée à Pierre et Thomas Corneille, à Esprit Fléchier, Jules Mascaron, Paul Pellisson, etc. Ses contemporains la surnommèrent la « Dixième Muse », la Calliope française. Antoinette Deshoulières s'essaya dans presque tous les genres, depuis la chanson jusqu'à la tragédie ; mais elle réussit surtout dans l'idylle et l'églogue. Élue à l'Académie des Ricovrati en 1684 et à l'Académie d'Arles en 1689, elle est la toute première femme académicienne en France. Bien complet des deux feuillets d'errata.
STAAL [Marguerite Jeanne Cordier de Launay, baronne] Madame de:
Reference : 9438
(1755)
A Londres, sans nom, 1755. 4 tomes en 2 volumes in-12 de [4]-321-[4]-298[4]; [4]-284-[4]-247-[3] pages, plein veau moucheté, dos à 5 nerfs ornés d'encadrements, roulettes et fleurons dorés, étiquettes de titre et tomaison bordeaux et beige, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. La page de titre du tome II se trouve être celle du tome III. Infime manque à la coiffe supérieure du second volume. Ex-libris Alfred Lambert.
Edition originale posthume. 3 tomes pour les Mémoires et un, donné pour "Oeuvres de Madame de Staal. Tome quatrième", comprenant les deux comédies.
Paris, Calmann Lévy, 1882-1883. 2 volumes in-8 de [4]-XXXII-544 et [4]-XI-607 pages, demi-percaline marron, titre et filets dorés aux dos, tranches mouchetées. Rousseurs.
Illustré d'un portrait de Madame d'Epinay en frontispice. Ou la vie de Louise Florence Pétronille Tardieu d'Esclavelles, femme de lettre qui fut une amie de Rousseau.
Versailles, 1774. Petit in-4 de 162 pages, manuscrit sur papier réglé, belle calligraphie sans presque aucune rature. Plein maroquin bordeaux, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin olive, triple filet doré encadrant les plats, fleurs de lys en écoinçons, double filet doré aux coupes, roulette intérieure, tranches dorées.
Exceptionnel document, «Cahier de cours de philosophie» adressé aux princesses Clotilde de France et Elisabeth de France, sœurs des rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X, rédigé par Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault.C’est grâce à l’appui de la Gouvernante des enfants royaux, Marie-Louise de Rohan, que Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault obtint la charge, à raison d’une journée hebdomadaire à Versailles, de prodiguer des cours de philosophie aux deux petites princesses, alors âgées respectivement de 14 et 9 ans. Marie-Thérèse rédige des abrégés des grands philosophes à leurs intentions. C’est ici Zoroastre en première partie, suivi par Confucius qui occupe la plus grande partie (97 pages). L’avant-propos nous laisse deviner le ton des leçons données aux princesses. Marie-Thérèse évoque la jalousie de Zoroastre et Confucius, suite au bonheur de Cicéron, Sénèque et Plutarque, qui, «transportés de joie d’apprendre» que les princesses «avaient prix goût pour leurs ouvrages, […] à leur retour aux Champs Elisées ont montré trop d’orgueil de leur bonne fortune et qu’ils ont pris trop d’avantage sur Zoroastre et Confucius». Et «le quatre octobre, veille de St. Thérèse patronne de la personne qui excitait leur fureur et leur jalousie» voici ce qui arriva. «Ils sont arrivés à la cour de Madame au bruit du tonnerre et du feu des éclairs, précédés des génies malfaisants, ils ont tourmentés cruellement la pauvre Thérèse; et lui ont juré qu’ils ne cesseraient de la persécuter qu’aux conditions suivantes.» S’ensuit la liste, notamment que tant que les princesses ne connaîtront pas autant Zoroastre et Confucius que Cicéron et comparses «ils apparaîtront tout les matins à son réveil et qu’elle [Marie-Thérèse] serait obligée de danser en rond autour d’eux en chemise et de leur baiser le bout du nez»! Rare et émouvant témoignage de l'atmosphère des leçons données aux enfants royaux. Marie-Thérèse fut également leur compagne de jeux, rédigeant parfois des petites comédies qu'elles interprètent ensemble; les trois frères des princesses apprécient les divertissements, d'ailleurs Marie-Thérèse fut conviée au sacre de Louis-Auguste, le frère aîné, devenu Louis XVI cette même année 1774.
HAUSSONVILLE [Paul-Gabriel] Comte d'; HANOTAUX [Gabriel]; AUMALE Marie-Jeanne d':
Reference : 9879
(1902)
Paris, Calmann-Lévy, [1902]. In-8 de [6]-CI-300-[4] pages, demi-maroquin bordeaux, dos à 5 nerfs avec titre doré, filets dorés ornant les plats, tête dorée, plats orné de joli papier marbré dont le délicat motif ressemble à des plumes au vent. Reliure signée А.Шнель, Сцб.
Frontispice orné d'un portrait de Madame Scarron d'après Mignard. Ex-libris de Arnold Schweitzer (le fondateur de Caran d'Ache ?).