Paris Editions du Seuil 1975 1 vol. broché in-8, broché, 285 pp. Edition originale. Un des 265 exemplaires numérotés sur vélin Neige, seul grand papier. Bonne condition.
Reference : 3813
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M. Henri Vignes
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Paris, Rollin, 1751 In-12 de (10) ff., 499, (4) pp., veau marbré, filet à froid en encadrement sur les plats, dos orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
"Édition originale de ce recueil publié par les soins du chevalier de Perrin. Il réunit 123 lettres. C'est à travers la publication des Mémoires puis des Lettres de son cousin Bussy-Rabutin, que le public découvrit pour la première fois en 1695 et 1696, le talent d'écriture de Madame de Sévigné (1626-1696) qui venait tout juste de s'éteindre au château de Grignan. Après plusieurs éditions subreptices parues en 1725 et 1726, et reprises jusqu'en 1733, à partir d'un recueil qu'elle avait communiqué à son cousin Amé-Nicolas de Bussy-Rabutin, fils de l'auteur de l'Histoire amoureuse des Gaules, la petite fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, confia au chevalier Denis-Marius de Perrin (1681-1754) le soin d'établir une véritable édition à partir des manuscrits originaux. Celle-ci parut pour la première fois à Paris, de 1734 à 1737, en 6 volumes in-12. En 1751, une série de lettres supplémentaires fut publiée chez Rollin quai des Augustins, sous le titre de Recueil de Lettres Choisies. L'ouvrage fut annoncé en mars 1751, dans le Mercure de France, comme le septième volume de l'édition parisienne donnée une quinzaine d'années auparavant par le même ""galant homme"". Il rassemble d'une part 25 lettres inédites de Mme de Sévigné écrites aux Coulanges, à Madame de La Fayette, au marquis de Sévigné et au duc de Chaulnes ; et d'autre part 98 missives adressées à Mme de Sévigné par le cardinal de Retz, le duc de La Rochefoucauld, Mme de La Fayette, Mme et M. de Coulanges, et sa fille Mme de Grignan. Deux éditions ayant la même collation ont paru simultanément en 1751 chez Rollin : l'une de l'imprimerie de ""Claude Simon père"" († 1752) avec une approbation signée Nicolas Trublet datée du 2 juillet 1750 et l'autre de l'imprimerie de ""P.[ierre] G.[uillaume] Simon"" (1722-1787) avec une approbation du même censeur du 4 juillet 1750. Elles se différencient également par leur matériel typographique (fleuron de titre, bandeau, culs-de-lampe), leur liste d'errata et l'ordre de répartition des lettres. C'est ici la seconde de ces deux impression que nous proposons. Tchemerzine, Editions originales et rares XVe - XVIIIe siècles, V, 825."
Paris, V. Desenne, Libraire de Monsieur, Comte d'Artois, 1814 In-8 de XXXII, 316 pp., veau raciné, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches mouchetées rouge (reliure de l'époque).
"Édition originale de cette hagiographie de feu la sœur de Louis XVIII. Sœur cadette de LouisXVI, orpheline de ses deux parents à moins de trois ans, Madame Élisabeth (1764-1794) resta toujours très attachée à son aîné et son épouse. C'est notamment pour rester auprès d'eux que cette pieuse princesse refusa de se marier. Opposée à la Révolution, en raison entre autres de la constitution civile du clergé - elle fait vœu en 1790 de se consacrer au Saint-Coeur de Marie pour obtenir la conservation de la religion en France -, elle préfère ne pas suivre ses tantes en exil pour partager le sort tragique de la famille royale. Ramenée aux Tuileries en octobre 1789, Madame Élisabeth fait partie de la piteuse fuite à Varenne, puis en 1792, à la chute de la monarchie, elle est également incarcérée au Temple. Restée seule avec sa nièce, ""Madame Royale"", elle est finalement jugée par le Tribunal révolutionnaire, condamnée à mort et exécutée le 10 mai 1794. ""À genoux devant Dieu seul ; elle n'entend plus que les voix angéliques, auxquelles elle va mêler sa voix. Enfin son dernier moment est venu, ce moment pour lequel elle avoit toujours vécu, toujours souffert : la victime est attachée, la tête tombe, le ciel s'ouvre ; Élisabeth y entre"". Magistrat émigré dès septembre 1789, le comte Antoine Ferrand (1751-1825), publia plusieurs livres en faveur de la monarchie, et contribua en 1814 au rétablissement des Bourbons. Il fut alors nommé ministre d'Etat, directeur général des postes, et siégea dans la commission chargée d'élaborer la Charte ; pair de France en 1815. Publié lors de la première Restauration, son Éloge s'inscrit dans le développement d'un culte autour de Madame Élisabeth, dont la piété, le sacrifice de sa vie pour les siens, et sa mort tragique, encouragent une demande de béatification. Bel exemplaire. Marque d'appartenance manuscrite sur une étiquette collée à l'intérieur du premier plat : ""Communauté de Courpière""."
Paris, Adrien Le Clère, 1818 In-8 de (2)ff., 140pp., demi-cuir-de-Russie vert à coins, dos lisse orné de fleurons et roulettes dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
"Édition originale de cette réfutation ultra-monarchiste de l'ouvrage posthume de Madame de Staël sur la Révolution, paru la même année. Madame de Staël, opposée à Napoléon et qui avait compté sur LouisXVIII pour fonder une véritable monarchie constitutionnelle, est morte déçue, non sans avoir prophétisé que les ultras causeraient, par leurs excès, la perte de Bourbons. Elle était de ceux qui pensaient pouvoir dire ce qu'il fallait, ce qu'on devait sauver de l'héritage pour elle contrasté de la révolution française… Dangereuse lubie, juge le vicomte de Bonald dont on connaît le jugement définitif sur le fait révolutionnaire: ""Des sottises faites par des gens habiles, des extravagances dites par des gens d'esprit, des crimes commis par d'honnêtes gens... voila les révolutions."" Pour Bonald, le premier de ces gens intelligents plein de bonnes intentions, mais mal avisés, n'est autre que le propre père de Madame de Staël, l'infortuné réformateur Necker -l'aveuglement du père se retrouvant selon lui chez la fille. Bonald compte quant à lui sur son indéniable envergure intellectuelle pour extirper les racines mêmes, philosophiques, de la Révolution: il sera, entre autres, le père d'une théorie du langage, opposée à celle de Rousseau, qui trouvera encore des échos au XXesiècle, bien au-delà de sa famille politique. Exemplaire exempt de rousseurs, en reliure du temps."
[ Portraits de Femmes. Publication Artistique bimensuelle] - Collectif ; [ HENRIOT, Emile )
Reference : 61047
(1910)
51 numéro in-12 br., Portraits de Femmes. Publication Artistique bimensuelle, 1910 - 1913, 8 pp. par numéro. Rappel du titre complet : Portraits de Femmes. Publication Artistique bimensuelle (51 Numéros. Du numéro 1 de janvier 1910 au n° 51 de janvier 1913) Diane de Poitiers - Madame Récamier - Sophie Arnould - Mademoiselle George - Ninon de Lenclos - Madame Tallien - Madame de Montespan - Lady Hamilton - La Cencsi - Madame du Barry - La Grassini - Les deux femmes de Rubens - Eve - La femme de Greuze - La Princesse de Lamballe - Mme Vigée-Lebrun - Catherine de Russie - Madame de Sévigné - Madame Roland - Marie-Louise - Les femmes de Rembrandt - Marie Stuart - Marie-Louise - La Duchesse d'Angoulême - Madame Favart - Madame de Pomapdour - Madame Dorval - Mme de Longueville - Marie Dorval - Charlotte Corday - Mlle Duthé - Mme d'Epinay - Marguerite de Valois - Lucile Demoulins - George Sand - Marie-Félicie des Ursins - Pauline Borghèse - Marie-Antoinette - La Vallière - La Duchesse de Berry - Madame de La Vallière - Duchesse de Choiseul - Madame de Tencin - Mme de la Popelinière - Christine de Suède - Mlle Taglioni - Virginie Déjazet - La Reine Hortense - Catherine de Médicis - Mme de Girardin - Jeanne d'Arc - Louise Colet
Rare série bien complète des 51 premiers numéros de cette intéressante série publicitaire médicale, dont le texte est rédigé par Emile Henriot. Bon ensemble, quasi complet (manifestement la série ne dépassa pas les 52 numéros).
GARNIER FRERES. 1859. In-4. Relié. Etat d'usage, Coins frottés, Dos abîmé, Intérieur frais. 394 pages - Nombreux portraits gravés au burin en noir et blanc hors texte et sous serpente - Quelques mouillure sur l'ensemble de l'ouvrage n'altérant pas la lecture - Ouvrage désolidarisé - Tranches dorés - Auteur, titre, ornements dorés - Colorisations à l'encre sur le 1er plat - Coins rognés - 2 photos disponibles. . . . Classification Dewey : 305.4-La femme
12 portraits gravés au burin par MM. Gouttière, Outhwaite, Geoffroy, Girardet, Delannoy, Gervais etc. d'après les dessins de M.G. Staal - Sommaire : Marguerite, reine de Navarre - Marie Stuart - Madame de Motteville - La Grande Mademoiselle - Mademoiselle de Scudéry - Madame, Duchesse d'Orléans - Madame de Sévigné - Madame de Maintenon - Madame de Caylus - La duchesse de Bourgogne - La duchesse du Maine - Madame de Lambert - Madame Necker - Madame Geoffrin - Marie-Antoinette - Goethe et Bettina - Madame Récamier - Madame Emile de Girardin - Madame de Tracy - Eugénie de Guerin - Madame la duchesse d'Angoulême. - 2 photos disponibles Classification Dewey : 305.4-La femme