Broché - 13 x 19 - - 246 pp - 1971 - éditions Hachette - Préface de Beate KARLSFELD.
Reference : 18691
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Firenze, G. Barbera, 1877. 8vo. 2 vols. both in brown half cloth, the Franchetti-volume with paper title-label to spine. Light wear to extremities and internally with a few occassional brown spots. XI, (2), 489 pp" XVI, 476 pp.
First edition of Sonnino and Franchetti's landmark work, constituting the very first description of the Sicilian Mafia and a seminal work in Italian anthropology and sociology in general.In 1876, Sonnino traveled to Sicily with Leopoldo Franchetti to conduct a private investigation into the state of Sicilian society. In 1877, the two men published their research on Sicily in a substantial two-part report for the Italian Parliament. In the first part Sonnino analysed the lives of the island's landless peasants. Leopoldo Franchetti's half of the report, Political and Administrative Conditions in Sicily, was an analysis of the Mafia in the nineteenth century that is still considered authoritative today. Franchetti would ultimately influence public opinion about the Mafia more than anyone else until Giovanni Falcone over a hundred years later. Political and Administrative Conditions in Sicily is the first convincing explanation of how the Mafia came to be.""The situation in Sicily was at the centre of the political struggle: it was an electoral stronghold for the left, a scene for both great social tensions and an acute outbreak of crime. The was the context that Franchetti and Sonnino found when they went to Sicily to carry out their private enquiry, unfettered by the needs and relationships which could have conditioned the official enquiry. They visited the island in the first half of 1876 and then wrote the two volumes of the enquiry separately (Franchetti wrote about the political and administrative conditions, Sonnino about the peasants). In particular, Franchetti's volume gave rise to two crucial questions which marked (and, in part, still do) civil debates in contemporary Italy: The Southern questions and the issue of the mafia."" (Coluccello, Challenging the Mafia Mystique: Cosa Nostra from Legitimisation to Denunciation).Franchetti saw the Mafia as an ""industry of violence"" and described the designation of the term ""Mafia"": ""the term mafia found a class of violent criminals ready and waiting for a name to define them, and, given their special character and importance in Sicilian society, they had the right to a different name from that defining vulgar criminals in other countries"". He saw the Mafia as deeply rooted in Sicilian society and impossible to quench unless the very structure of the island's social institutions were to undergo a fundamental change. The Franchetti-Sonnino report was attacked, disbelieved and labelled as 'unpatriotic'. It is now considered one of the most coherent and comprehensive accounts of the Sicilian mafia and its surroundings.(Govi, I Classici che hanno fatto L'Italia, P. 284)
Laffont, 1990, gr. in-8°, 395 pp, une carte de la Sicile, 8 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Journaux, radios, films et feuilletons télévisés, tous nous ont parlé de la Mafia. On l'imagine puissante, souterraine et maléfique, ce qui fait hausser les épaules de certains. La Mafia ? Un mythe pour romans policiers ou journalistes en mal de copie. A l'issue d'une enquête exemplaire, Claire Sterling démontre le contraire : non seulement le mythe n'est pas exagéré, mais il est bien en dessous de la réalité. La réalité, c'est que la Mafia sicilienne est devenue la plus grosse des multinationales. Avec un "chiffre d'affaires" de cent milliards de dollars, elle contrôle le marché mondial de l'héroine et aborde aujourd'hui celui de la cocaine. Les tentacules de cette pieuvre vont de Palerme à Hong Kong, Rio, Caracas, Londres ou Brooklyn. On a parlé de "Mafia italo-américaine". A tort : la tête de la pieuvre reste à Palerme et, par les fonds gigantesques qu'elle draine, règne sur l'univers du crime organisé, y compris sur la pègre des Etats-Unis. Débutant avec la renaissance de la Mafia dans l'Italie tourmentée de la fin de la guerre, le livre décrit son fonctionnement, ses guerres intestines, ses complicités politiques, ses retraites tactiques devant les timides assauts des Etats, sa riposte sanglante aux quelques policiers et magistrats qui ont eu le courage de la défier. Des faits étonnants, des révélations explosives, et enfin un cri d'alarme : quelle volonté sera désormais assez forte pour briser l'omnipotence de la Mafia ?
Presses Universitaires de Grenoble, 1986, in-8°, 239 pp, traduit de l'italien, préface de Jean Ziegler, 12 documents (10 en fac-similé avec traduction en français), 11 tableaux, broché, couv. illustrée, discret C. de bibl., bon état
À une mafia peu organisée, ancrée dans la société traditionnelle, assurant une fonction sociale de médiation entre les communautés locales et leur environnement, fonction qui lui permet d'asseoir sa légitimité, aurait succédé une « mafia entrepreneuriale », fortement structurée, profitant des opportunités d'enrichissement que fournit le développement économique (marchés publics, trafic de drogue), insérée dans les appareils politiques et administratifs qui gèrent en Sicile l'essentiel des ressources sociales, recherchant beaucoup moins que par le passé le soutien diffus et la reconnaissance des populations, par là privée de la légitimité culturelle dont jouissait la « vieille mafia ». Un ouvrage qui décrit parfaitement l’esprit économique de la Mafia. Les méthodes utilisées sont le crime et par conséquent l’intimidation, le découragement de la concurrence, l’organisation autoritaire du travail s’accompagnant d’une disponibilité en ressources financières considérables, provenant notamment du blanchiment de l’argent criminel. L’auteur précise : « les importants capitaux engendrés par le circuit de l’activité illégale du mafioso tendent en effet à être versés dans le circuit des opérations des entreprises “légales” ». — Pino Arlacchi a été professeur associé en sociologie appliquée à l'Université de la Calabre, à l'université de Florence, et également professeur externe de l'université Columbia de New York. Il est devenu célèbre pour ses études et ses essais sur la mafia.
HISTORIA. 1993. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 145 pages - nombreuses illustrations en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Sommaire : Histoire de la mafia au coeur de la Sicile naquit un jour la mafia - les mafias d'Italie - Mussolini déckare la guerre à l'honorable société - l'esprit mafiosco un Sicilien raconte - Main basse l'Amérique - Lucky Luciano un génie du crime - y a t il eu contrat sur les Kennedy ? - Oswald a t il tiré sur John Kennedy ? - le syndrome mafieux - blanchisseurs d'argent sale - l'Europe du Nord est contaminée - les parrains rouges tiennent en main la Russie - des mafias d'un bout à l'autre du monde cartels de Colombie yakuzas du Japon triades de Chine Babas de Turquie - Michele Zaza un parrain sur la Côte - un député français contre la mafia - Grenoble la Sicilienne - un député italien contre le racket - l'Italie contre attaque - Cosa Nostra n'est pas à l'agonie les commissions antimafia - Jean Paul II contre la Pieuvre - les femmes en guerre - vocabulaire mafieux - séries noires sur écrans blancs . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Club Français du Livre, 1969, in-8°, 296 pp, traduit de l'américain (“The Valachi Papers”), 8 pl. de photos hors texte, reliure skivertex éditeur, jaquette illustrée, bon état
"En 1964, aux États-Unis, un mafioso emprisonné et menacé de mort par son organisation, Jo Valachi, rédigea des mémoires à l'instigation du département de la Justice, alors dirigé par R. Kennedy. Le journaliste Peter Maas fut ensuite autorisé à publier, non pas les mémoires intégraux qui soulevaient trop d'émoi dans la population italo-américaine, mais un ouvrage rédigé à partir du document brut et des entretiens qu'il eut avec Jo Valachi. “Mafiosi et Mafia” a pour objet de révéler pour la première fois en public l'emprise de la Cosa nostra – véritable nom de la Mafia – sur la vie politique et économique des États-Unis et sa part dans la criminalité organisée. Outre ce propos de démythification, cet ouvrage constitue une précieuse source de renseignements pour le criminologue. Le crime organisé constitue la plus importante affaire américaine. Le département de la Justice évalue à 40 milliards de dollars son chiffre d'affaires annuel. Certes, la Cosa nostra n'embrasse pas la totalité du crime organisé, mais elle en constitue la force dominante et ce livre la décrit comme un véritable état dans l'État. Le crime organisé n'a pas été introduit aux États-Unis par les seuls Italiens. On en trouve trace déjà dans les bas-fonds florissants au XIXe siècle. Mais ce sont eux – et particulièrement certains émigrants venus de Calabre, de Naples ou de Sicile – qui apportèrent un sens traditionnel du clan, le mépris de l'autorité légale et un talent d'organisation qui devait finir par leur permettre de dominer le gangstérisme aux États-Unis. La prohibition fut, dans les années 1920, l'occasion inespérée d'une multiplication de fraudes et de trafics générateurs de substantiels revenus et pratiqués avec la complicité de millions d'Américains. De cette conjonction favorable, on peut dater la véritable naissance de la Cosa nostra. (...) Quelle peut être la portée en criminologie de ces révélations sur le crime organisé et le coût du crime ? Notons tout d'abord que de nombreuses affirmations de Valachi concernant le passé ont pu être recoupées avec des renseignements que le F.B.I. tenait d'autres sources. “Mafiosi et Mafia” se présente en effet plus comme un ouvrage historique consacré au passé de l'organisation que comme le point de la situation actuelle..." (L'Année sociologique, vol. 21, 1970)