Broché - 12 x 18,5 -150 pp- - année 1952 - Editions Grasset
Reference : 18515
Bouquinerie70
M. Jean-Pierre Ison
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France
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[Jean-Baptiste Le Marinier, Chevalier de CANY, Commandeur de l’Ordre de Malte (1645-1689)]
Reference : 3205
(1688)
Circa 1688 Manuscrit composé de 15 cahiers assemblés par des lacets et reliés entre eux par une cordelette de lin (177 feuillets in-folio (230 x 355 mm). Calligraphie très lisible, écrite à l’encre noire et à l’encre rouge, réglé au crayon en marge. Quelques déchirures, manques dans les premiers feuillets. Manuscrit très fortement raturé et surchargé. Composition - Avant-propos, 6ff.- Suivi de : « Formulaire de la profession reguliere des Chevaliers de Malte » (à l’encre rouge) 1ff.- Suivi de : « Oraisons que le prestre dit avant la profession ». En latin aux encres rouges et noires, 2ff.- Suivi de : « La forme de Donner l’ordre de Chevalerie, Les oraisons finies, le prestre commence la messe et sarreste avant levangil alors celui quy se dispose a recevoir l’habit se leve de devant l’autel, et va se mettre a genoux devant le chevalier quy la luy doit donner : pour en recevoir premierement lordre de chevalerie lequel luy dit (…), 4ff.- Suivi de : « Troisieme section contenant les paroles qui se prononcent en faisant les vœux », 1page. - suivi de : « Quatrième section contenant la forme de donner la croix et l’habit régulier de l’ordre et les oraisons quiserecitent pour conclusion de la cérémonie » 2 ff.- Suivi de : « Oraison après profession » (à genoux devant l’autel), 3ff.- Suivi de : « Reflexions dun Chevalier de Malte Religieux de l’ordre militaire des hospitaliers de Saint [Jean] de jerusalem. Sur la grandeur et les devoirs de son Etat ». 326 pages numérotées, dont les 4 derniers blancs. Le dernier marqué au verso d’une autre écriture : « Recu Ch de Malthe dan langue de provence le premier 7 bre 1572. »Défauts : Saut de pagination entre la dernière page de table marquée 293 à la partie commençant par : « réflexion d’un chevalier » paginée 303.
I – Historique de l’ordre de malte L’Ordre de chevalerie le plus ancien au monde : il fut créé en 1048. L’ordre dont le symbole est la croix blanche à huit pointes se donnera pour but la défense militaire des malades et des pèlerins lors des croisades. Sa double vocation militaire et hospitalière se verra confirmée au fil des siècles par la refonte en une seule entité des anciennes confréries de l’ordre des Templiers et des Antonins. Basé dans l’ile de Malte l’Ordre souverain militaire et hospitalier de Saint Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte eut au cours des XVIe et XVIIe siècles un rôle essentiel dans la lutte contre les Turques.Parallèlement à cette activité guerrière l’institution prit en charge les malades et lépreux qui bénéficièrent de l’expérience acquise par l’ordre des Antonins. En lutte constante contre les galères turques, l’ordre devint une puissance incontournable du bassin méditerranéen. À la fin du XVIIe siècle, le relâchement des moeurs et un certain laissé aller rendirent nécessaire une nouvelle mise au point des droits et devoirs de l’ordre. II – Texte de Jean Baptiste le Marinier de CanyC’est ce qu’entreprend en 1688 le commandeur Jean Baptiste le Marinier de Cany dans un travail intitulé « Réflexions d’un chevalier de Malte, Religieux de l’Ordre militaire des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem sur la grandeur de son état ». Ce texte, encore inédit de nos jours connaît deux versions, une italienne, une française. Le chercheur Luigi Michele de Palma a publié un article en 2019 « Jean-Baptiste Le Marinier de Cany un maestro della spiritualita giovannita » Edizioni La Villa, une analyse de la structure de ce texte fondamental concernant non seulement l’éthique et l’histoire de l’ordre mais aussi sur le rituel de l’adoubement des chevaliers. Son travail s’appuit sur l’analyse d’un manuscrit conservé à la Bibliothèque de La Valette (Libr.1416), celui ci, comprenant cinq parties, au lieu de trois dans notre exemplaire. Notre manuscrit offre en comparaison d’intéressantes variantes. Ainsi, dans la seconde partie, chaque section est précédée des phrases prononcées par le chevalier lors de sa réception ainsi que la description minutieuse de chacun des moments clefs de la cérémonie. Ces instants forts, sont dans notre manuscrit l’occasion d’en expliquer la symbolique rejoignant en cela l’exemplaire décrit par Luigi Michele de Palma de la bibliothèque de Malte. Par exemple : folio 190, « le profes donne lespée au recevant avec son fourreau en la main lui disant. (un mot rayé) à cette fin que mainteniez tout ce que vous avez promis prenez cette espée au nom du Pere, du Fils, et du Saint esprit. Ainsisoitil. »___ Des sentiments que doit inspirer un Chevalier de la manière dont on lui présente lépée »L’intégralité du déroulé de la cérémonie est également reportée en début d’ouvrage sous un titre écrit en rouge (la forme de donner l’ordre de chevalerie (…) Cette section est apparemment absente de l’exemplaire décrit par Luigi Michele de Palma. Carmen Depasquale, responsable du département français de la faculté des arts de l’université de Malte, auteur d’une thèse de doctorat en 2000 intitulé « La vie intellectuelle et culturelle des chevaliers de Malte au XVIIIe siècle », donne une description des exemplaires connus de ce texte, tous inédits, deux textes en français NLM.libr 1416 ; NLM.libr 324) Ainsi que deux versions italiennes, l’un : NLM.libr250 est comme notre exemplaire est composé des deux premières parties, l’autre : NLM.libr558 comporte les parties 3 à 5 et la table des matières. III – Remarques sur la nature de ce document Les nombreux remords, biffures, réécritures de texte sont parfois d’une importance considérable. Ils indiquent que notre manuscrit est un exemplaire de premier jet ou du moins dans un stade d’élaboration d’un texte définitif, comprenant d’amples extensions marginales possiblement intégrées au texte dans une version ultérieure. Ceci laisse à penser que ce manuscrit est vraisemblablement autographe. Une date en marge de 1688 indique par ailleurs que la rédaction de celui-ci est antérieure avec la date généralement donnée de 1689 à la version conservée à la Bibliothèque de La Valette. Les remords, salissures, taches, lignes raturées et ajouts inter-textuels ne laissent aucun doutent la nature originale de ce manuscrit. Un manuscrit du plus vif intérêt probablement autographe de Jean Baptiste le Marinier, Chevalier de Cany, qui eut un impact majeur sur l’ordre militaire des chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, dans lequel se trouve minutieusement décrit le déroulé de l’adoubement des membres de l’ordre.
Édition originale et très bel exemplaire provenant de la bibliothèque A. Brolemann. Venice, Giacomo Franco Forma in Frezzaria al Insegna del Sole con privilegio, s.d. [1610]. Petit in-folio. « 1 f. (titre gravé avec la même vue de Venise que pour « Habiti delle Donne »), 1 f. non chiffr. (dédicace à Vincent de Gonzague de Mantoue datée du 1er janvier 1610 et imprimée en caractères romains), 25 planches h. t. gr. non chiffr. Ces planches portent 34 figures d’hommes et de dames dans de très riches costumes vénitiens, des scènes de mœurs, des réjouissances. » (Colas, n° 1108). Le présent exemplaire compte 1 titre gravé avec vue de Venise et 24 planches portant 30 figures d’hommes et de dames ; manquent le feuillet de dédicace et une planche portant 4 figures mais le nombre et l’ordonnancement des gravures sont très variables entre les exemplaires d’une même édition (« this fine collection of detailed views and scenes of Venetian life and costume was issued with varying numbers of plates »). Qq. rousseurs en marge du frontispice. Le tout monté sur grand papier et relié vers 1850 par Duru en demi-maroquin rouge à coins. 360 x 260 mm. Dimensions des gravures : 258 x 190 mm.
Edition originale rarissime de l’un des livres les plus célèbres sur Venise, ses fêtes, costumes et activités vers l’année 1600. Colas, Bibliographie Générale du Costume, n°1108, col. 384-5; Katalog Der Freiherrlich Von Lipperheide'schen Kostümbibliothek (repr. 1963), n°1324, p. 527. « Ce recueil offre un grand intérêt pour les costumes de Venise pendant sa grandeur. On le recherche aujourd’hui d’autant plus qu’il est devenu d’une extrême rareté ». (Vinet, Bibliographie méthodique des Beaux-Arts). Ce recueil est si rare que Brunet n’a jamais rencontré d’exemplaire complet et ne décrit qu’un exemplaire incomplet (Brunet, II, 1378). Quant à Vinet, il doute du nombre de planches, faisant suivre le chiffre 24 d’un « ? » (Vinet, col 283, n° 2291). L’exemplaire du British Museum ne contient que 20 planches sur 25 et il manque le feuillet de titre. Titre gravé avec vue à vol d’oiseau de Venise dans un cartouche architectural, surmonté d’une vue sur le pont du Rialto et 24 gravures extrêmement fines. Le livre montre avec un détail extraordinaire les différentes festivités, processions et temps passés de la ville, ainsi que de grands moments de son histoire. « Assimilé au genre du livre de costumes, l’ouvrage de Giacomo Franco (1556 ?- 1620), dessinateur et graveur né à Venise, montre également des gravures d’un fort intérêt pour l’histoire des mœurs et coutumes de la Sérénissime aux XVIe et XVIIe siècles : fêtes, divertissements, joutes maritimes, régates… et carnaval. L’édition de 1610 est probablement la première. Le nombre et l’ordonnancement des gravures sont très variables d’une édition à l’autre et entre les exemplaires d’une même édition. L'exemplaire exposé comporte 26 planches gravées sur cuivre dont une double planche, toutes, sauf une, signées de Giacomo Franco. La gravure intitulée Feste che si sogliono fare per la città della caccia del toro, amazzar la Gata col capo raso, pigliar l’anadre, pigliar l’occa nell’acqua et altro met en scène des jeux avec des animaux : un ours se battant avec des chiens, un chat ligoté, une oie que l’on plonge dans l’eau, un canard accroché à un mât et un taureau pourchassé. Attestée depuis le Moyen Âge, la chasse au taureau est un jeu traditionnel du carnaval à la Renaissance, en particulier à Rome et à Venise ». (Exposition virtuelle organisée par la Bibliothèque Mazarine, Libri italiani lecteurs français, « Bals, fêtes et banquets »). “This book of engravings depicts the costumes, festivals, and social life of early seventeenth-century Venetians. There is no text other than a short descriptive sentence at the bottom of each engraving. Major Venetian landmarks are easily recognizable, and the small ovoid map on the title-page is regarded by some scholars as an important example of early Venetian cartography. Very little is known about the Venetian engraver Giacomo Franco. The son of painter Giovanni-Battista Franco (1510-1561), with whom he began his artistic training at the age of eleven, he worked as a painter, engraver, woodcutter, and dealer in graphics and books. For a while he studied in Bologna with Agostino Carracci (1557-1602). In the early 1580s they opened a private teaching academy that soon became a center for progressive art. In their teaching they laid special emphasis on drawing from life, and clear draughtsmanship became a quality particularly associated with their school. In 1595 Franco took over his father’s workshop and eventually became a well-known publisher. Although he was not documented as belonging to the booksellers’ or printers’ guilds, he is recorded in 1606 and again in 1619 as belonging to the painters’ guild. Franco’s determination to be recognized as an artist is reflected in his will, in which he refers to himself as a “designer.” The Habiti d’huomini is a potpourri of depictions of Venetian costumes, processions, and celebrations. Citizens are seen watching regattas, fighting on bridges, conversing in the Piazza San Marco and on the Rialto Bridge, and marching in ceremonial procession into the Doge’s Palace with flags flying and horns and flutes playing. Even the ubiquitous laundry is seen hanging on the line in the background. Men with rifles hunt ducks in the lagoon. The Doge’s mighty Bucintoro warship returns from battle, escorted by gondolas and saluted by cannon explosions. Carnival, of course, has a page of its own, which depicts citizens in masks, some of whom seem to be making best use of the cover of darkness to contact a prospective lover. The appropriately dressed widow is pictured heavily veiled, and a married gentlewoman has two outfits from which to choose, one for inside the house, another for outside. The men are almost as ornately dressed as the women. The Doge, in his palace wearing fine brocade and a crown, moves his hand in a sort of blessing, as – through a window behind him – life in the Piazza San Marco goes on”. (The Boston Athenaeum Museum) « Dès le milieu du XVe siècle, les institutions vénitiennes sont parvenues à maturité ce qui permet à Venise de parader chaque semaine dans la plénitude de son mythe sous les yeux des Vénitiens et du monde entier (Urbi et orbi) - y compris les Turcs et les Chinois. Venise se montre alors unie, forte éternelle et indestructible. » Un des grands moments de cette proclamation forcenée de la perfection politique de Venise est le rite du trionfo - ou procession ducale - où hiérarchie, ordre, harmonie et respect collectif se veulent les caractéristiques de cette liturgie d’État. Ce rite, voire rituel, urbain est un grand moment de la vie politique - et de la vie, tout court - de Venise. En effet, la procession ducale se veut une proclamation de la cohésion de l’État et de sa forte structuration aux yeux des Vénitiens comme aux yeux des étrangers qui en recevront nécessairement des échos. Le milanais Pietro Casolo, de passage à Venise à la fin du XVIe siècle, a été impressionné par l’ordonnancement immuable - et discipliné - de ces processions vénitiennes : Selon moi, un seul homme semblait ordonner toutes choses et il était obéi de tous, sans résistance. Cela m’a rempli d’admiration car je n’ai jamais assisté à une telle discipline lors de spectacles similaires. Ils marchent deux par deux, derrière le doge, dans un ordre tout différent de ce que j’ai vu dans de nombreuses cours religieuses ou profanes où, dès que le prince est passé, tout part dans tous les sens et en désordre. Ici, devant et derrière, tout est aussi parfaitement en ordre que possible. L’ordonnancement et la place de chacun ne sont pas le fruit du hasard mais le résultat d’un cérémonial rigoureusement pensé et immuable. Cette immuabilité est démontrée par l’existence de gravures commentées c’est-à-dire que les artistes notent l’ordre de la succession des personnages comme un élément aussi pérenne que les architectures qui encadrent cette cérémonie. Un exemple, la gravure de Giacomo Franco qui nous montre le début de la procession qui entre dans la basilique. L’ordonnancement en frise évoque les triomphes romains de l’Ara pacis ou de la colonne Trajane. » (Marie-Viallon, La procession ducale à Venise). Précieux et bel exemplaire provenant de la bibliothèque du XIXe siècle A. Brölemann avec ex-libris.
Edouard Pelletan 1897 2 volume in-4 plein maroquin vert de gris orné d’épées, une composition de l’artiste au centre des premiers plats, contreplats à encadrements mosaïques et croisement d’épées aux centres, gardes de soie, couvertures et dos conservés, 286- 214 pp. Illustrations in & hors-texte. Rares rousseurs. Reliure lég. passée. Bon exemplaire.
Tiré à 350 exemplaire, un des 30 au format in-4°, celui-ci sur japon ancien avec une suite sur chine et une sur japon de toutes les gravures. Bon état d’occasion Illustrés romantiques et modernes
Alcan In-8°, broché, couverture souple vert d'eau de la maison, 365 pages, bon exemplaire.
Bon Etat Franco de port France jusqu'à 30 euros. MONDIAL RELAY pour : FRANCE, Portugal, Pologne, Espagne, Allemagne, Autriche, Pays Bas, Luxembourg, Italie, Belgique. Toutes les étapes sont accompagnées. Achat, estimations et listages France / Suisse (sur rdv).
Buchet Chastel 1973 1973. Jean Bernard: Grandeur et tentations de la médecine/ Buchet-Chastel 1973 . Jean Bernard: Grandeur et tentations de la médecine/ Buchet-Chastel 1973
Etat correct