Broché - 13,5 x 16 - 254 pp - année 1972 - éditeur Poetes d'aujourd'hui Seghers - illustrations -
Reference : 15404
Etude de Jean Richer avec un choix de textes, des lettres, des illustrations des documents fac-similés une bibliographie
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Paris, Albert Messein, 1924. 25,5 x 16,5 cm, 117 pp. Broché, déchirure en bas du dos, petites taches sur la couverture, sinon intérieur très frais. Volume de la collection des poésies de Paul Verlaine, publiée au début du XXe siècle et illustré par les grands illustrateurs de l'époque. Ce volume-ci porte des têtes de chapitre et des culs-de-lampe de Paul Baudier. Tirage total de 550 exemplaires numérotés, le nôtre un des 500 ex. num. sur Vélin à la forme.
Texte définitif collationné sur les originaux et sur les premières éditions, avertissement de Charles Morice, 8 vol. in-12 reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs ornés, Albert Messein, Paris, 1922-1930 : Oeuvres complètes de Paul Verlaine ( 5 Tomes - Complet) [ Avec : ] Oeuvres Posthumes de Paul Verlaine (3 Tomes - Complet) [Contient : ] Tome 1 : Poèmes saturniens - Fêtes galantes - Bonne chanson - Romances sans paroles - Sagesse - Jadis et Naguère ; Tome 2 : Amour - Bonheur - Parallèlement - Chansons pour elle - Liturgies intimes - Odes en son honneur ; Tome 3 : Elégies - Dans les limbes - Dédicaces - Epigrammes - Chair - Invectives ; Tome 4 : Les poètes maudits - Louise Leclerq - Les Mémoires d'un veuf - Mes hopitaux - Mes prisons ; Tome 5 : Confessions - Quinze jours en hollande - Les Hommes d'aujourd'hui ; Posthumes I : Vers de jeunesse - Varia - Parallèlement (additions) - Dédicaces (additions) - Souvenirs - Histoires comme ça ; Posthumes II : Charles Baudelaire - Voyage en France par un français - Souvenirs et Promenades - Quelques vers inédits - Critique et Conférences - Dessins de Paul Verlaine ; Posthumes III : Vers inédits - Critique et Conférences - Appendice
Exemplaire bien complet des 8 tomes, à savoir 5 tomes des "Oeuvres complètes" et 3 tomes des "Oeuvres Posthumes". Etat très satisfaisant (qq. coiffes sup. lég. frottées, bon exemplaire par ailleurs).
In : La Plume. Huitième année, nos 163-164 du 1er au 28 février 1896. Revue bi-mensuelle illustrée publiée à Paris. Directeur Léon Deschamps. In-8 (25.3 cm) pages (65)-136 suivi de 16 pages de catalogue. L'iconographie Verlaine publiée dans ce fascicule est due aux soins du poète dessinateur F.-A. Cazals. Broché. Couverture illustrée avec rousseurs éparses et traces de 3 rubans gommés au dos. Intérieur frais. Van Bever & Monda 60 mentionne: " Le véritable texte original de ce premier recueil posthume (i.e. " Chair ") a paru dans un numéro double de «La Plume » consacré à Verlaine ". Vicaire VII, 1005.
Ce numéro spécial contient : Le Congrès des poètes, 180 opinions sur Paul Verlaine, «Chair», volume de vers inédits de Verlaine, l'iconographie à peu près complète de Paul Verlaine, une étude critique signée A. Retée sur l'œuvre et le compte-rendu complet des obsèques de Paul Verlaine .
Paris s. d. [1890] | 21.30 x 14 cm | 3 pages in-8 au verso de 4 feuillets de l'Assistance publique de Paris
Manuscrit autographe complet signé de Paul Verlaine d'une des Chroniques de l'hôpital, 90 lignes serrées à l'encre noire, au verso de feuillets de l'Assistance publique de Paris. Chronique de l'une des hospitalisations de Paul Verlaine, se produisant entre septembre 1889 et février 1890. La mention «III» a été rayée au crayon bleu de typographe. Dans leur recueil définitif, le texte se trouve en effet en seconde position. Dans la version publiée par Le Chat noir, le 5 juillet 1890, on ne constate pas de variante avec notre manuscrit. Il s'agit donc du dernier état du texte remis à l'imprimeur. Jacques Borel situe la rédaction de cette chronique lors d'un passage à l'hôpital Cochin en juin 1890. Verlaine a passé de longs jours hospitalisés au cours de sa vie et plus particulièrement à cette époque. Durant ces séjours, il compose les Chroniques de l'Hôpital, des poèmes en prose en huit parties. Il y mêle l'anecdote, les observations de la vie des malades ainsi qu'une fine analyse poétique du milieu hospitalier. Verlaine débute par un constat troublant et désabusé: «Décidément, tout de même, il noircit l'Hôpital, en dépit du beau mois de juin [...] Oui, l'Hôpital se fait noir malgré philosophie, insouciance et fierté.» Malgré le beau temps, la rigidité du système, la misère et la maladie assombrissent la vision du poète: «Réprimons toutes objections sous peine d'expulsions toujours dures, même en ce mois des fleurs et du foin, des jours réchauffants et des nuits clémentes, pour peu que l'on loge le diable dans sa bourse et la dette et la faim à la maison.» La sortie, par expulsion ou pour guérison et la vie à l'extérieur n'offrent pas plus de réconfort que le séjour: «Évidemment nous sortirons tôt ou tard, plus ou moins guéris, plus ou moins joyeux, plus ou moins sûrs de l'avenir, à moins que plus ou moins vivants. Alors nous penserons avec mélancolie [...] à nos souffrances morales et autres, aux médecins inhumains ou bons.» Un sentiment déjà éprouvé lors de ce qu'il appelle «mes entractes», temps où il n'est pas hospitalisé. Car à la sortie de l'hôpital, c'est une vie de misère qui l'attend, malgré sa reconnaissance déjà acquise. Sa misère, Verlaine la met en parallèle de celle de la classe ouvrière qui partage ses séjours dans des hôpitaux. Le poète appelle à la résignation ses «frères, artisans de l'une et de l'autre sorte, ouvriers sans ouvrage et poètes... avec éditeurs, résignons-nous, buvons notre peu sucrée tisane ou ce coco, avalons bravement qui son médicament, qui son lavement, qui sa chique ? ! Suivons bien les prescriptions, obéissons aux injonctions, que douces nous semblent les injections et suaves les déjections, et réprimons toutes objections». Avec eux, le poète souhaite profiter de la beauté du mois de juin en reprenant deux vers de la Chanson sentimentale de Xavier Privas: «Nous nous plairions au grand soleil. Et sous les rameaux verts des chênes, nous, les poètes, aussi bien qu'eux, les ouvriers, nos compagnons de misère.» Égaux devant le malheur, qu'ils soient actifs ou oisifs, pourraient-ils ressentir de la nostalgie une fois dehors: «Et peut-être un jour regretterons-nous ce bon temps où vous travailleurs, vous vous reposiez, où nous, les poètes, nous travaillions, où toi l'artiste, tu gagnais ton banyuls et tes tods?» Malgré cette rêverie, Verlaine est «las de tant de pauvreté (provisoirement, croyez-le, car si habitué, moi, depuis cinq ans ? !)» et il conclut, amer par le constat d'une médecine moderne sans humanité: «l'Hôpital avec un grand H, l'idée atroce, évocatrice d'une indicible infortune, de l'Hôpital moderne pour le poète moderne, qui ne peut, à ses heures de découragement, que le trouver noir comme la mort et comme la tombe et comme la croix tombale et comme l'absence de charité, votre Hôpital moderne tout civilisé que vous l'ayez fait, hommes de ce siècle d'argent, de boue et de crachats ? !» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Adrien Remacle (1855-1916) Directeur de la Revue Contemporaine, écrivain Lettre autographe signée à un confrère à propos de Paul Verlaine 1 double f., 2 p., 3 janvier 1893, 17,5x11cm, encre noire état passable du document : les deux feuillets détachés, pliure centrale qui menace de céder (voir photos) "La vie très particulière, difficile à suivre de Verlaine, et aussi les retards apportés au versement des cotisations, me forcent à interrompre la souscription des 28 cent-souïstes que nous avions organisée, cela à partir du 1er janvier. [...] S'il vous agréait de payer l'[illisible], de juillet à décembre, veuillez le faire directement à Verlaine, mais, avisez-moi par lettre, car le bon poète m'accuse tout bonnement de mettre le montant des retards dans ma poche". Directeur de la Revue Contemporaine à laquelle Verlaine contribua, l'écrivain et musicien Adrien Remacle fit en retour l'objet d'un poème du recueil Dédicaces de Paul Verlaine, bouquet de rimes offert nominalement à des amis personnels, pour la plupart, publié chez Vanier en 1890 et enrichi en 1894, et il mit en musique une oeuvre du poète maudit. Nous n'avons pas retrouvé trace de cette souscription en l'honneur de Verlaine, mais elle ajoute à la longue liste de toutes celles organisées pour le soutenir, de son vivant, du fait de son existence misérable et d'une fin de vie catastrophique. Beau document quant à son contenu utile pour l'histoire verlainienne et sa réception permis ses contemporains, mais dans un état fragile (voir photos). Envoi soigné, assurance comprise.